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Les Ensablés - "Les dimanches de Jean Dézert" de Jean de La Ville de Mirmont (1886-1914)

Cher Hervé, j’ai découvert Jean de la Ville de Mirmont il y a peu et par hasard. Je feuilletais une anthologie de poèmes sur le voyage, un livre que je reprends souvent . Entre Larbaud et Leconte de Lisle, il y avait La Ville de Mirmont.

Le 27/11/2016 à 09:00 par Les ensablés

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Publié le :

27/11/2016 à 09:00

Les ensablés

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Par Laurent Jouannaud

Les textes choisis m’ont touché et le titre du recueil d’où ils provenaient est magnifique : « L’Horizon chimérique ». Je venais de découvrir un auteur dont l’œuvre est mince car il a peu vécu : il est mort en 1914, à vingt-huit ans, enseveli par un obus dans une tranchée. Enseveli, enterré, ensablé.

Vaisseaux, nous vous aurons aimés en pure perte ;

Le dernier de vous tous est parti sur la mer.

Le couchant emporta tant de voiles ouvertes

Que ce port et mon cœur sont à jamais déserts.

La mer vous a rendu à votre destinée

Au delà du rivage où s’arrêtent nos pas.

Nous ne pouvions garder vos âmes enchaînées ;

Il vous faut des lointains que je ne connais pas.

Je suis de ceux dont les désirs sont sur la terre.

Le souffle qui vous grise emplit mon cœur d’effroi,

Mais votre appel, au fond des soirs, me désespère,

Car j’ai de grands départs inassouvis en moi.

Il y a de beaux vers dans ce texte : le premier, qui est une apostrophe aux bateaux que l’auteur a aimés, et le second qui annonce qu’ils sont partis. Un port sans navires, oui, cette image est juste. Les sociologues parlent de « désenchantement du monde », le poète dit simplement : il n’y a plus de navires dans les ports. Plus moyen d’embarquer, plus moyen de voyager, départs impossibles, il n’y a plus d’ailleurs.

La Ville est né dans un port, Bordeaux. Il n’est ni marin, ni fils de marin, ni même pécheur à la ligne. En Aquitaine, en Normandie, en  Bretagne, il y a des paysans qui vivent au bord de l’océan et sont des hommes de la terre, ne sachant même pas nager. Tel est l’auteur : il n’est jamais parti, il n’a jamais embarqué. Les deux poètes qu’il révère sont partis : Rimbaud, le nomade, et Baudelaire, embarqué de force à 20 ans par sa famille pour aller à Calcutta. La Ville aime la mer et les bateaux, mais sans y toucher et sans plus y croire. Le monde est clos désormais, on n’en sort pas en se déplaçant. La Ville n’a ni l’âme ni le pied marin : c’est un terrien.

A la dernière strophe, le premier vers compte douze syllabes en douze mots pour imiter le piétinement de cet homme qui ne quittera jamais le plancher. Pas d’envols, pas de voyages. Terre à terre. Il lui reste pourtant, lancinant, le regret d’une autre vie. Il entend l’appel du large mais cette corne sonne pour rien. Autrement dit, La Ville de Mirmont a dépassé Baudelaire (« Le voyage »), Rimbaud (« Le bateau ivre ») et Mallarmé (« Brise marine »). Le monde a perdu ses couleurs, ici comme là-bas, partout. Le dernier vers confirme à la fois cette nostalgie et cette impossibilité, l’horizon est une chimère, on n’y atteint jamais :

Car j’ai de grands départs inassouvis en moi.

Après cette découverte, j’ai fait des recherches sur Jean de La Ville de Mirmont .

Il écrivait donc des poèmes. En mai 1913, il confiait à sa mère : « Je continue à travailler. Je fais des vers en quantité. Je finirai bien par avoir du talent, à force. » Son dernier poème date de 1914, il avait 28 ans, ce n’était plus un adolescent, il allait partir à la guerre :

Cette fois mon cœur, c’est le grand voyage,

Nous ne savons pas quand nous reviendrons.

Serons-nous plus fiers, plus fous ou plus sages ?

Qu’importe mon cœur, puisque nous partons.

Il a publié quelques textes en revue, mais c’est sa mère qui a édité post mortem L’Horizon chimérique, en 1920. Ces textes ne présentent, me semble-t-il, aucune innovation formelle et à la même époque, Apollinaire ou Cendrars seront beaucoup plus novateurs. En mars 1909, il écrit fort lucidement à Louis Piéchaud : « Ce que j’ai écrit jusqu’ici ne représente que l’aimable banalité poétique dont quiconque est capable à 20 ans. » Mais La Ville a l’âme poétique : il est angoissé par le monde et l’existence. Vivant à la « Belle Époque » (progrès technique, prospérité, démocratie, paix), installé depuis 1908 à Paris Ville lumière, au moment où les mélodies de Debussy et la palette de Renoir chantent la beauté du monde, il ne ressent qu’ennui et regrets. Il a instinctivement dépassé l’exotisme superficiel, les leurres de la révolte politique ou les aberrations de la débauche. Le poète n’accuse personne et ne se plaint qu’à lui-même :

Nous voulons vivre dans les marges ;

Il ne faut pas nous déranger.

Promenons-nous de long en large

Et sifflotons des airs légers.

C’est un sentiment de vacuité inexplicable, « les rêves sont morts dans les grandes cités ». Vivoter comme nous le faisons, est-ce vivre ? Pour certaines âmes, l’absolue formule rimbaldienne les percute de plein fouet : « La vraie vie est absente ». Et ce ne sont pas des voyages de pacotille - encore moins du tourisme !- qui la fera revenir. S’il commet quelques vers ensoleillés ( « Je me suis embarqué sur un vaisseau qui danse » ou « Voilà ! Je suis parti plus loin que les Antilles »), le poète signe la fin de l’illusion exotique : La Ville ne nous invite pas au voyage. Il n’a d’ailleurs jamais voyagé. Je lis qu’il a regretté de ne pouvoir faire l’Ecole Navale à cause de sa myopie. C’est là un cliché : il n’est pas besoin d’être officier de marine pour embarquer. La Ville n’a pas voulu voyager  : à quoi bon ? 

Cette inutilité de vivre, La Ville l’incarne dans la figure de Jean Dézert, le personnage d’un court roman qu’il publie en 1914, juste avant sa mort : Les Dimanches de Jean Dézert (Jean Bergue éditeur, Paris, 1914), tiré à trois cents exemplaires. Le 11 octobre 1912, il écrit à sa mère : « J’ai imaginé un petit roman qui m’amuserait beaucoup. Le héros de l’histoire serait absurde et tout à fait dans mes goûts. » Le 3 novembre, il précise : « Je mettrai là, si je peux, toute l’horreur des foules dominicales, toute la médiocrité d’existence des petits employés qui font du patin à roulettes et assistent aux concours de bicyclettes au bois de Vincennes. Ce ne sera pas du tout un roman naturaliste, mais une sorte de fantaisie à double sens sur ces gens dont Cervantès disait qu’ils servent à augmenter le nombre des personnes qui vivent. »

De fait, ce texte de moins de cent pages, organisé en quatre parties (Définition de Jean Dézert, Journées, L’aventure, Après tout) reste énigmatique. Il est achevé sans l’être. Voici la dernière ligne : « Le dimanche suivant, Léon Duborjal disait à Jean Dézert… » A suivre, en quelque sorte ? Oui, Jean Dézert suivra la pente sur laquelle il glisse déjà, un plan lissé, presque horizontal, sans aspérités ni virages. Jean Dézert mène une parfaitement définie. Une définition est une matrice qui sert à former des exemplaires en quantité, en masse, aussi semblables que possible les uns aux autres. Il est le pion d’un jeu dans lequel il n’a pas choisi d’entrer, dont il n’a pas choisi les règles, mais ces règles, il les suit sans rechigner.

La Ville décrit par bribes les règles de cette société. « Le dimanche, c’est toute la vie de Jean Dézert. » Les jours ouvrés doivent bien exister, mais on n’en parle pas, c’est un travail sans intérêt : « Son travail n’occupe guère sa pensée. Il employé au « Ministère de l’Encouragement au bien, Direction du Matériel ». De quel bien peut-il donc s’agir ? Ce n’est pas précisé, mais on comprend qu’il vaut mieux bien se tenir dans ce monde-là. Jean Dézert ne se fait pas remarquer : « Vous ne le distingueriez pas de la foule », « Sa vie n’offre rien que de très ordinaire, en apparence. »

Il existe et vit, c’est certain, mais à ras de terre : « Ses yeux ne quittent pas la terre, ses regards ne s’élèvent pas au-dessus de ce monde, où, si certains sont acteurs et d’autres spectateurs, lui n’est que figurant. » Jean Dézert n’est pas encore un être sans conscience, il n’est pas encore tout à fait intégré, désintégré, mécanisé, déshumanisé. On a l’impression qu’il se souvient d’une autre vie possible. Il écrit en effet des poésies quand il s’ennuie au bureau, « puis l’inspiration s’arrête court, épuisée, il n’insiste pas ». Il tient épisodiquement un journal : « Néant », écrit-il pour le 10 octobre.  Il feuillette les livres chez les bouquinistes de la Seine. Il achète La morale de Confucius dont une phrase l’a séduit : « Lorsqu’on ne peut apporter à un mal aucun remède, il est inutile d’en chercher. » Il n’empêche qu’il vote aux élections municipales.

« Jean Dézert n’est pas ambitieux. Jean Dézert n’est pas envieux, même de ceux qui détiennent la vérité. Jean Dézert est un résigné. » Il vit comme la société lui demande de vivre et il se déclarerait peut-être heureux le dimanche. N’est-on pas heureux, par définition et sur commande, les jours fériés ? Il ne s’ennuie pas car il se fait un programme d’activités, au choix, parmi les distractions que lui vantent des  prospectus publicitaires. Voici un des ses dimanches : piscine et massage, coiffeur, flânerie, restaurant (non fumeur), flânerie, visite à une cartomancienne (« se méfier d’une femme aux cheveux noirs »), cinéma (où il s’endort), achat du quotidien du soir, repas vers 7 heures (2fr 75, pain à discrétion) et une conférence gratuite à  La Pharmacie du Nord, près de la gare du Nord. Au retour, il se fait aborder, mais, dit-il, « la chose n’est pas prévue sur mon emploi du temps », ni dans son budget. Voilà un dimanche bien rempli. Jean Dézert ne connaît ni l’angoisse ni le spleen. Michel Suffran parle à propos de ce roman de « tragique sans tragédie » . C’est exactement la vie que mène Jean Dézert : il ne se plaint de rien, pas de révolte, pas de dépression, pas de grand malheur ni de grande douleur.

 Il a un ami : « Léon Duborjal est l’ami de Jean Dézert, parce que tous deux mangent le soir au même endroit depuis près de trois ans. « L’un parle, l’autre écoute », et après le repas on se quitte. Léon se veut original, mais Jean n’est pas dupe : « Au fond, nous sommes pareils l’un et l’autre. Seulement, lui, il ne s’en doute pas. » Jean aura une fiancée, il faut donc qu’il croie un peu à l’amour, au sexe, à la famille. L’aventure tourne court, il avait pourtant joué le jeu : rencontre au Jardin des Plantes, conversations, fleurs, présentation aux parents, presque des fiançailles (« Elvire, inutile et charmante Elvire, pourquoi pas vous plutôt qu’une autre ? »). Il croit à l’amour, plus par convention que par passion : on s’aime, on se marie (« J’aurai une robe blanche », dit Elvire), on procrée, les vies se multiplient, telle est la loi d’airain de la nature et de la société. Mais Elvire change d’avis. Jean n’insiste pas. Dans ces cas-là, on va voir les filles, on noie son chagrin, ou on se suicide : « Il importe donc d’agir en conséquence et de jouer mon rôle selon les règles admises. » Il va voir les filles, il boit et enfin, il se retrouve à minuit sur un des ponts de la Seine, prêt au grand saut. Mais non, cet acte ne servirait à rien : « Il rentra se coucher, car cela même, un suicide, lui semblait inutile, se sachant de nature interchangeable dans la foule et vraiment incapable de mourir tout à fait. » A vie inutile, mort inutile.

La Ville est presque le personnage qu’il vient de décrire, ils ont le même prénom. A Paris, il est employé dans un ministère, vit exactement comme les autres et compte aussi peu que son héros : « Des gens partent, des gens reviennent, des gens naissent et des gens meurent. Le nombre d’âmes reste le même. » Mais Jean Dézert ne sait pas qu’il vit une vie indigne. Une vie indigne d’un homme libre ? indigne d’un homme responsable ? indigne d’un être pensant ? indigne d’un être aimant ? Il est difficile de dire en quoi les vies que nous menons sont indignes, mais La Ville de Mirmont a bien ce sentiment-là : il est plus conscient que son personnage.

A ce propos, il faudrait citer en entier l’admirable lettre du 25 janvier 1914, envoyée à son père. Permettez-moi, cher Hervé, d’en donner un long passage : « J’en arrive à ma situation personnelle. Que serai-je à 50 ans ? Mon Dieu, si je vis encore, j’espère être un honnête homme et un homme honnête. Le rang que j’occuperai alors dans mon métier servile m’importe peu. Mes ambitions sont ailleurs. Elles ne résident point, néanmoins, dans une carrière de « gens de lettres ». Pour ma part, je m’occupe de littérature pendant mes heures de liberté et en dehors de tout souci de gain ou de succès.

Lorsque le fantôme de la trentième année viendra me visiter, je lui dirai ceci : Oui, j’ai perdu pas mal d’années de ma jeunesse à des travaux sans joie. Nous vivons dans un siècle où chacun doit gagner sa vie, dans un siècle à mains, comme on l’a défini assez bien. J’en ai pris tristement mon parti. En revanche, j’ai employé mes loisirs à me cultiver, à me développer intellectuellement le plus possible, malgré les circonstances. Je ne souhaite que d’arriver un jour à m’estimer moi-même.

La notoriété s’acquiert aujourd’hui par des procédés dont je ne me sens pas capable. On lance un livre de la même manière qu’on a lancé les pastilles Géraudel ou le cacao Bensdorp. Je manque des qualités nécessaires. J’aspire uniquement à faire de la bonne ouvrage , comme disent les ouvriers consciencieux. Y parviendrai-je ? L’important est de le tenter. L’art a sa récompense en soi. » Avec, bien sûr, le doute : « J’aurai pu, du moins, donner une partie de mon temps à ce que je crois être ma raison de vivre, et je saurai si j’ai quelque chose dans le ventre. » (Lettre du 16 novembre 1912)

Ce que Jean Dézert ne sait pas, et que La Ville ne sait pas non plus quand il écrit son roman, c’est qu’ils mourront à la guerre… Leur vie fade et sans résistance les a conduits à l’abattoir, comme des moutons. Je n’en tire aucune conclusion, mais il y a de quoi réfléchir, bien sûr.

La Ville de Mirmont aura été lucide et honnête, son courage s’est avéré dans les tranchées. Michel Houellebecq lui a rendu hommage : « También hay un caso de genio escondido, el único que conozco, que es el de Jean de La Ville de Mirmont » (Interview au quotidien El Pais, 8 novembre 2010). « Jean de La Ville de Mirmont est un génie méconnu », dit l’auteur qui a si bien décrit la médiocrité contemporaine. Un génie ? Peut-être, oui. Il y a en La Ville, et dans Jean Dézert, quelque chose de ses deux grands contemporains, Pessoa (1888-1935) et Kafka (1883-1924), petits fonctionnaires, morts inconnus, mais qui ont eu le temps de laisser des chef d’œuvres dans leurs tiroirs. 

Post-scriptum:

Deux romans récents ont pris Jean de La Ville de Mirmont pour personnage.

1) Strangulation (Gallimard, 2008), de Mathieu Larnaudie. Je n’ai pas lu ce roman. Voici ce qu’en dit son auteur : « La Ville est le contemporain de l’une des périodes d’agitation et d’expérimentations artistiques, poétiques, littéraires, les plus denses de l’Histoire, et il passe à côté, il passe en dessous, littéralement : chaque jour, pour aller travailler, il passait sur le trottoir du boulevard Saint-Germain au pied de l’immeuble où habitait Apollinaire, et où se tramaient les révolutions esthétiques que l’on sait. Lui s’en fout. Il écrit des poèmes plutôt jolis, moyennement inspirés, assez musicaux, dans une veine baudelairienne éculée, plus de cinquante ans après le procès des Fleurs du Mal. Et puis, au milieu de cette production anachronique, il balance un petit roman très dense, très moderne, très en avance sur ton temps, pour le coup, ces Dimanches de Jean Dézert. On a beaucoup dit qu’il préfigurait la littérature de l’absurde… Voilà donc un personnage en qui s’incarne un rapport complexe à son époque, fait d’absence à soi, au monde, à l’Histoire en train de se faire, et de fulgurances qui le traversent, de points de jonction improbables. » (http://d-fiction.fr/2011:12/ entretien-avec-mathieu-larnaudie/) C’est très bien vu.

2) Dans Bleus horizons (Gallimard, 2013), Jérôme Garcin imagine qu’un compagnon de régiment de La Ville a survécu. Cet homme, Louis Gémon, brisé par la guerre, se fait le porte-parole de son ami mort, se dévoue à son œuvre et vit jusqu’en 1941 dans l’ombre du défunt. Jérôme Garcin utilise la correspondance de La Ville et suit de près les détails connus sur la publication posthume de l’œuvre. Louis Gémon rencontre la mère de La Ville, son ami Mauriac, Gabriel Fauré qui a mis en musique quelques-uns de ses poèmes, Bernard Grasset qui a édité ses œuvres en 1929. Garcin rend bien le ton de l’avant-guerre (« Nous étions invincibles. Dieu que nous étions bêtes. »), décrit la famille de La Ville (l’ombre du père, l’amour pour la mère) et son ambition (« échapper à son milieu, à sa famille, à son confort et à son bonheur précaire »), avec la littérature comme seule maîtresse.


Cent poèmes pour ailleurs. Anthologie établie et présentée par Claude Michel Cluny, Orphée La Différence, 1991, Paris. Claude Cluny (1930-2015), ensablé lui aussi, a beaucoup fait pour la poésie, en écrivant lui-même et en dirigeant la magnifique collection « Orphée », chez La Différence.

Pour connaître Jean de La Ville de Mirmont, son époque et ses amis, il faut lire  Sur une génération perdue. Les écrivains de Bordeaux et de la Gironde au début du XXe siècle. Préface de François Mauriac, que Michel Suffran a publié en 2005, Editions Le Festin, Bordeaux. Michel Suffran est aussi l’éditeur des Œuvres complètes. Poèmes-récits-Correspondance de Jean de La Ville de Mirmont, chez Champ Vallon, Seyssel, 1992. Les Cahiers rouges de Grasset ont repris son œuvre  poétique en 2006, les éditions Cent pages ont repris son roman Les Dimanches de Jean Dézert en 2008.

La Ville a pris une fois le bateau, pour se rendre de Bordeaux au Havre. Il nous en reste une formidable lettre de trois pages adressée à sa mère (août 1912) où il raconte la tempête. Voici la dernière ligne : « Je n’ai jamais fait un si beau voyage. » Mais il n’a pas recommencé.

Sur une génération perdue, p. 108.

Par Les ensablés
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Les Ensablés - Laurence Algan , discrète et touchante

Ces derniers temps, j’ai lu une romancière à l’écriture discrète et touchante qui se nomme Laurence Algan. On ne saurait presque rien d’elle si, en juillet 1944, elle n’avait répondu à l’enquête biographique que le journaliste et romancier Gaston Picard menait à l’époque auprès des écrivains pour le compte du Centre de documentation de la BnF ; les éléments biographiques fournis par l’écrivaine, Paul Aron les présente succinctement dans un article qu’il a intitulé « Une femme si simple » et qui est paru dans Les Nouveaux Cahiers André Baillon en 2014. J’y suis allé voir de plus près. Par François Ouellet

14/04/2024, 09:00

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Les Ensablés - La chambre des écureuils de Marie-Laure de Noailles

A l’automne dernier, sur les tables de la librairie chargées de l’abondante moisson de la rentrée littéraire, le regard est attiré par un livre relié entoilé d’un jaune éclatant, d’une romancière inconnue, Marie Laure. Son titre primesautier - La chambre des écureuils - intrigue : conte pour enfants ou ouvrage libertin ?
Ni l’un, ni l’autre, et il s’agit d’une réédition, chez Seghers, d’un roman écrit en 1946 -mais publié en 1955- par une femme hors du commun, bien plus célèbre comme mécène des arts et instigatrice de fastueuses fêtes mondaines, que comme écrivaine. Le pseudonyme de Marie Laure est en effet celui de Marie-Laure de Noailles, surnommée par l’une de ses biographes « la vicomtesse du bizarre ».

Par Marie Coat

31/03/2024, 09:00

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Les Ensablés - Sangs (1936) de Louise Hervieu (1878-1954)

La vie de Louise Hervieu (1878-1954) n'a pas été facile. Née hérédosyphilitique (cela existait encore en ce début de Troisième République), elle eut une santé fragile qui la contraignit à un moment de sa vie de se retirer et  ne plus se consacrer qu’à l’art graphique et à l’écriture… Enfin, pas tout à fait. Sensible pour des raisons évidentes aux problèmes de santé, elle milita activement à l’instauration du « carnet de santé » et parvint à ses fins en 1938.
En 1936, elle obtient pour « Sangs » (publié chez Denoël) le prix Femina au 4eme tour, l’histoire d’une enfant à l’hérédité implacable, que l’amour ni la richesse de sa famille ne peuvent guérir, ne peuvent écarter de la malédiction du « mauvais sang »
On n’échappe pas à son malheur.
Par Henri-Jean Coudy

17/03/2024, 09:00

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Les Ensablés - Dubalu de Bernard Waller (1934-2010), par Carl Aderhold

« Ouf,
            La bonne étape, le relais avant de s’élancer vers d’autres lieux, 
            à portée de main, en sortant de chez lui la première maison de la rue Granchois. »
Ainsi débute la grande aventure de Francis Dubalu, représentant de commerce la firme Breganti, qui part pour la première fois démarcher de nouveaux clients en province. 
Ce sont les éditions de La Grange Batelière dont on connaît le riche catalogue, qui ont eu la bonne idée de republier le premier roman de Bernard Waller. 
Initialement paru dans la prestigieuse revue NRF en novembre 1960 avant de connaître, un an plus tard les honneurs de la collection blanche, Dubalu est un texte d’une incroyable modernité, qui n’a pas pris une ride. 

Par Carl Aderhold

03/03/2024, 09:00

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Les Ensablés - Waterloo, Belges ou Français d'Albert du Bois (1872-1940)

Dans cette fiction historique qui prend place durant les Cent-Jours avec comme moment culminant la bataille de Waterloo, un Bruxellois d’origine flamande, Jean Van Cutsem, vit une crise existentielle : alors que le frère de sa fiancée wallonne rejoint Napoléon, il est pour sa part enrôlé dans l’armée hollandaise sous le commandement du Prince d’Orange… Un roman engagé et détonnant, où les questions de l’identité, de la loyauté et du courage s’affrontent avant tout dans le for intérieur d’un jeune soldat jeté malgré lui sur les routes de la guerre.

Par Louis Morès. 

18/02/2024, 09:00

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Les Ensablés - À propos de Claude Dravaine, par François Ouellet

J’ai commenté ici même, précédemment, la biographie de Maria Borrély (1890-1963) publiée par Danièle Henky en 2022 (Maria Borrély. La Vie d’une femme épanouie). Les romans de Borrély, qui s’apparentent à ceux de Giono et de Ramuz, sont à redécouvrir impérativement. Danièle Henky, dont le « sujet de prédilection, c’est le destin des femmes », expliquait-elle récemment, s’intéresse, dans son nouvel ouvrage, à l’écrivaine et journaliste Claude Dravaine (1888-1957). La Livradoise. L’Énigme Claude Dravaine est publié chez Hauteur d’Homme, une maison régionaliste sise dans une commune du Massif central. Par François Ouellet.

04/02/2024, 09:00

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Les Ensablés - Couleurs d'écriture, de Julien Blanc à Raymonde Vincent

Après Romans exhumés (chez EUD, 2014), Littérature précaire (toujours chez EUD, 2016), notre ami et chroniqueur des Ensablés, François Ouellet, publie aujourd’hui, sous sa direction, un nouvel opus dédié à la redécouverte d’auteurs oubliés, vaste domaine, on le sait, qu’une vie ne suffira jamais à explorer totalement. Il s’est entouré pour cela d’éminents spécialistes dont le regretté Bruno Curatolo, savant érudit, par ailleurs un des « redécouvreurs » de Raymond Guérin. Pour nos lecteurs assidus depuis quatorze ans (déjà !), ce livre est indispensable. Par Hervé Bel.

22/01/2024, 12:17

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Les Ensablés - La jeune fille verte de Paul-Jean Toulet (1867-1920)

Chers lecteurs des Ensablés, avec cet article d'Isabelle Luciat, se terminent nos chroniques de l'année 2023, l'occasion pour nous de vous souhaiter une très bonne année 2024 et de vous remercier pour votre fidélité (15 ans déjà). Hervé BEL

 

Récit enlevé d'une éducation sentimentale, La jeune fille verte se déroule dans la station thermale imaginaire de Ribamourt, inspirée de la ville de Salies-de-Béarn. Ce court roman livre également (et ce n'est pas son moindre attrait) une amusante chronique de la vie de province à la Belle Époque qui n'est pas sans rappeler « L'orme du mail » d'Anatole France, quoique sur un mode résolument léger et qui peut parfois tomber dans la facilité. Par Isabelle Luciat.

31/12/2023, 09:00

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Les Ensablés - Soldats bleus, journal intime (1914-1918) de Pierre Loti

A priori, publier le journal intime de Pierre Loti, sur la période couvrant la Première Guerre mondiale relève de la gageure, tant le style et l’œuvre de cet écrivain sont aujourd’hui passés de mode. Sa ferveur patriotique, sa soif d’en découdre avec l’ennemi, qui le pousse, alors qu’il a dépassé l’âge d’être mobilisé, à faire intervenir les plus hautes autorités, pour prendre part malgré tout à la guerre, nous est difficile à comprendre.  par Carl Aderhold  

10/12/2023, 09:08

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Les Ensablés - Ces messieurs du rugby, anthologie littéraire

 Alors que la coupe du monde de rugby vient de s’achever laissant un goût d’amertume aux Français sortis pour un petit point d’écart en quart de finale par les sud-Africains, on peut se consoler avec ces Messieurs du rugby, excellente anthologie littéraire consacrée uniquement à l’ovalie et publiée en poche dans la collection La Petite Vermillon à la Table ronde. Les maux s’envolent, les écrits restent. 

Par Denis Gombert.

26/11/2023, 09:00

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Les Ensablés - Le voleur de Georges Darien, par Marie Coat

Si le nom de Georges Darien (1862-1921) ne vous évoque rien, c’est que vous n’avez lu ni Biribi ni Bas les cœurs ... ni surtout Le voleur, mais peut-être avez-vous vu l’adaptation qu’en fit Louis Malle en 1967 dans son film éponyme ? Ou la bande dessinée de Bernard Seyer en 1986, presque un siècle après la parution, en 1897, du roman d’origine (le premier d’un cycle intitulé Comédie inhumaine qui ne connaîtra qu’un second opus, L’épaulette). Par Marie Coat

12/11/2023, 09:00

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Les Ensablés - Martel en tête, d'André Vers (1924-2002)

André Vers, j’en ai déjà parlé avec émotion il y a quelques années, lors de la réédition chez Finitude de son roman « Misère du matin » (1953) qui relatait, avec drôlerie et mélancolie la vie en usine d’un jeune homme. Cette fois, je reprends la plume pour lui, à l’occasion de la réédition de son deuxième roman « Martel en tête » publié en 1967 aux éditions Edmond Nalis, et que la fidèle maison d'édition Finitude réédite. Dans ses mémoires « C’était quand hier ? » (1990), André Vers raconte toutes les péripéties qui ont accompagné sa parution. Par Hervé BEL.

29/10/2023, 22:17

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Les Ensablés - L'hôtel du Nord d'Eugène Dabit, “triste, poignant et beau”

Publié en 1929, L’Hôtel du Nord est le premier roman d'Eugène Dabit ((1898-1936voir ici et ici). Ce roman connut un succès inégalé dans la courte carrière de l'auteur, disparu brutalement en 1936 alors qu'avec un groupe d'écrivain français, il accompagnait André Gide dans un voyage en URSS. Issu d'un milieu modeste, marqué comme tous les jeunes gens de sa génération par la guerre de 1914, Eugène Dabit a fréquenté les milieux artistiques après la guerre et a gravi l'échelle sociale, sans jamais renier ses origines. Par Isabelle Luciat

15/10/2023, 09:00

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Les Ensablés - Le Ciel de Nieflheim de Jacques Chardonne

Jacques Chardonne (1884-1968), le « romancier du couple », de Destinées sentimentales et de Romanesques, dont Gallimard a édité récemment la correspondance en trois volumes avec Paul Morand, a encore des lecteurs fidèles et convaincus — j’en connais quelques-uns. Ce n’est donc pas tout à fait d’un écrivain ensablé qu’il sera ici question, mais d’un livre que presque personne n’a lu, puisqu’il s’agit d’un ouvrage, écrit en 1943, qui était prêt pour l’impression, mais que Chardonne renonça à publier: Le Ciel de Nieflheim. Pour ses amis, Chardonne avait néanmoins procédé à un faible tirage privé ; on en trouve parfois un exemplaire en vente à fort prix en ligne.  Par François Ouellet

24/09/2023, 12:11

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Les Ensablés - Oeuvres de Hugues Rebell (1867-1905)

Avec une préface documentée de Nicolas d’Estienne d’Orves (notamment romancier « Prix Roger Nimier » et spécialiste de Rebatet), la collection « Bouquins » a publié récemment un recueil des œuvres principales de Hugues Rebell dont seuls les gens de mon âge rappelleront qu’elles furent rééditées dans les années 80 par Hubert Juin, dans la collection 10/18, avec d’autres auteurs « fin de siècle ». Par Hervé Bel.

11/09/2023, 11:55

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Les Ensablés - Le meneur de Loup (1857) d'Alexandre Dumas (1802-1870)

Dumas ? c’est Gaston Pescou, signant Peskow ou Peskov, mais aussi G. de Morlon, baron de Cherville, qui est en réalité –pour les trois-quarts- l’auteur caché de ce roman. Il est dans sa spécialité : le roman de chasse. Qu’on en juge par quelques titres tirés de sa bibliographie : Les Aventures d'un chien de chasse, Histoire d'un trop bon chien, Contes de chasse et de pêche, Contes d'un coureur des bois, Montcharmont le braconnier, Le Gibier plume et la même année Le Gibier poil, sa science s’étendant même aux sauvages horizons de l’Afrique et de l’Asie avec Les Éléphants, état sauvage, domestication.

Par Antoine Cardinale

27/08/2023, 09:00

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Les Ensablés - Les Étangs de la Double, de Geneviève Fauconnier

En 1995, les éditions Le Croît vif, à Royan (Charente Maritime), rééditaient trois romans de Geneviève Fauconnier (1886-1969) : Les Trois Petits Enfants bleus (1927), Claude (1933) et Les Étangs de la Double (1935). La même année, Omnibus reprenait Pastorale (1942), intégrant cet autre roman de la même auteure dans Gens de Charente et de Poitou, au sommaire duquel figurent aussi des romans de Jean-Richard Bloch, Pierre Véry, Ernest Pérochon, André Theuriet et Pierre Loti. En outre, Les Étangs de la Double reparaissait en 2020 aux éditions La Geste, à Niort, en Nouvelle-Aquitaine. Par François Ouellet.

13/08/2023, 11:19

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Les Ensablés - Le fer rouge de Paul-André Lesort, ou l'emprise

Paul-André Lesort (1915-1997) aurait pu intituler son cinquième roman L’emprise, mais il a choisi un titre plus incisif : Le fer rouge. Paru en 1957, l’ouvrage de ce romancier étiqueté « grand écrivain catholique » choqua autant les lecteurs que la critique, à quelques rares exceptions près comme Jean Cayrol (« Ce n’est pas un spectacle auquel il nous convie,...mais une quête, une aventure avec « risques et périls»... Son honneur est de déranger et de se déranger...Beaucoup n’ont pas compris la route surprenante qu’il put choisir sans avertissement »). Par Marie Coat.

30/07/2023, 10:05

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Les Ensablés - Petit Louis, d'Eugène Dabit

Chers amis des Ensablés, notre site accueille aujourd'hui une nouvelle contributrice, Isabelle Luciat, à qui nous souhaitons la bienvenue au sein de notre équipe. Pour son premier article, elle a choisi "Petit Louis" deuxième roman d'Eugène Dabit, qui avait rencontré le succès avec L'Hôtel du Nord, paru en 1929. Hervé BEL.

16/07/2023, 09:00

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