Pour d’obscures raisons, que certains font remonter à l’Antique Égypte, les chats affectionnent les livres. Et fort logiquement, se retrouvent dans des bibliothèques, voire des librairies. Par esprit de contradiction, le Drama Book Shop de New York, librairie située dans le Midtwon West, abrite Chester, un Spitz allemand de neuf ans. Qui s’y trouve bien installé…
Le 06/01/2018 à 09:12 par Nicolas Gary
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06/01/2018 à 09:12
Pour une bestiole qui vit de 13 à 15 ans, ce Spitz ne risque pas de grande frayeur : son propriétaire a laissé un mot, juste à côté du chien pour rassurer les clients. Car la bête a manifestement une place réservée sur le comptoir, avec sa propre serviette pour piquer un somme.
« Bonjour Humain. Mon nom est Chester. Je suis un Spitz allemand de neuf ans et j’appartiens au manager de cette librairie. Je ne suis ni mort ni un animal empaillé. Si tu me trouves allongé ici, c’est parce que je dors. On m’a dit que je suis bien éduqué. C’est vrai. Tu peux me caresser et me prendre en photo », explique ainsi Chester.
Un anglais remarquable, notera-t-on, pour un chien de 9 ans. Et qui fait preuve d’un humour irrésistible, quand on lui demande comment diable il est parvenu à monter sur ce comptoir.
Voilà en réalité des années que Chester sert les intérêts du patron, Marcus, qui s’en sert pour animer les réseaux sociaux, quand ce ne sont pas les clients qui, attendris et conquis, décident de partager des photos de l’animal.
Chester has a crush on @TheAAshford, star of @SylviaBroadway. Can you blame him? #ChestersPicks#DramaBookShoppic.twitter.com/I1lmdPwDyF
— Drama Book Shop (@dramabookshop) 8 octobre 2015
Devenu la mascotte de l’établissement, il suscite encore plus l’intérêt des clients, qui s’interrogent : véritable toutou ou authentique peluche. Au point qu’il a fallu opérer des mises au point avec le temps, pour clarifier la situation. Et, certes, en termes d’hygiène, la population américaine plutôt très pointilleuse a pu retrousser les babines.
De même, la sécurité des enfants, avec un animal, pouvait poser quelques questions. Mais avec le temps, les clients ont fini par s’y habituer, et quand ils ne voient pas Chester, ne manquent pas de demander où il se trouve.
« Chester n’interagit vraiment que si la personne qui l’approche a l’odeur d’un autre chien sur elle. Sinon, il est calme et docile, la plus grande partie de la journée, jusqu’à ce qu’il estime qu’il est l’heure de sa promenade », expliquait Marcus sur Facebook. Et si les livres en vitrine ont toujours été un objet d’attraction pour les clients, la principale raison pour laquelle ils s’attardent, avec le temps, c’est jouer avec Chester et le prendre en photo…
En attendant, pour Chester, la vie est une succession de pages, tranquillement tournées...
Par Nicolas Gary
Contact : ng@actualitte.com
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