Dans ces jardins extraordinaires, pas si loin des noirs buildings et des passages cloutés, il y a des boîtes à livres, de plus en plus de boîtes à livres. Cela ne déplaît pas aux membres de l’association rennaise Les Livres des Rues (LLDR).
Le 07/05/2018 à 12:57 par Auteur invité
2 Réactions | 2 Partages
Publié le :
07/05/2018 à 12:57
2
Commentaires
2
Partages
Une première expérience de boîte à livres se concrétise, en 2010, sur une proposition d’une association de quartier, avec le financement de la mairie. En raison de ses dimensions (800 ouvrages), cette première boîte se fait appeler « bibliothèque de rue ». Dans un autre quartier, adossé à un autre centre social, émerge une « étagère de rue », accessible « H-24 » et construite par une artiste. D’autres projets surgissent.
Observateurs et acteurs de ce phénomène, Philippe Guichoux, Jean-Pierre Letondu et quelques autres créent, en décembre 2013, Les Livres des Rues. Professionnels de l’enseignement ou de la lecture publique, dotés d’une solide expérience associative, ils entendent promouvoir la mise en place de boîtes à livres.
Jean-Pierre Letondu, également animateur bénévole de la bibliothèque de rue du Ronceray, au sud de la ville, estime que l’association a accompagné la moitié de la quarantaine de boîtes installées en Ille-et-Vilaine et des dizaines de projets dans toute la France. « Dans certains secteurs ruraux, il est arrivé qu’un porteur de projet soit confronté à l’opposition de bénévoles des bibliothèques, observe-t-il. Mais les mentalités évoluent, de plus en plus de communes sont équipées, on en parle dans la presse. Aujourd’hui, les boîtes à livres sont acceptées, et même approuvées. »
À la fondation de l’association, Philippe Guichoux a sollicité Christine Loquet, chargée de mission « publics éloignés de la lecture » de Livre et lecture en Bretagne, pour qu’elle devienne membre. « Je crois aux effets de cumul, explique-t-elle, tel que le mettent en avant un certain nombre de sociologues, dont Olivier Donnat dans Les pratiques culturelles des Français. Plus il y a de lieux du livre, plus on s’approche de l’univers des gens, mieux ça marche. Si, sur une place publique, on a une bibliothèque, une librairie et une boîte à livres, chacun va se renforcer. »
« Le livre lutte contre l’isolement des personnes seules, renchérit Jean-Pierre Letondu. Avec les contacts avec les bénévoles et entre lecteurs, peu à peu, elles sortent de chez elles et reprennent le goût à la vie. On ramène à la lecture des personnes qui en étaient éloignées, dont certaines franchissent ensuite le pas de la bibliothèque municipale. Cet aspect n’est pas assez mis en avant, pourtant, on a des dizaines d’exemples. »
L’association des Livres des Rues observe que des acteurs publics, des associations, des particuliers ou des entreprises investissent les boîtes comme outils de partage du livre et de la lecture, mais qu’ils manquent de repères pour développer leurs projets.
« Sept ans après la première initiative rennaise, le retour sur expérience mérite d’être partagé », estime Jean-Pierre Letondu en annonçant, les 1er et 2 juin, à Carrefour 18, deux journées d’échanges d’expériences, de débats et d’animations sur les boîtes à livres. Deux journées – le vendredi 1er juin adressée aux professionnels et organisée par Livre et lecture en Bretagne, et le samedi 2 juin ouverte à tous les publics – qui permettront peut-être de construire un réseau national des boîtes à livres.
en partenariat avec Livre et lecture en Bretagne
2 Commentaires
jean-marc irles
07/09/2018 à 16:33
Bonjour,
Nous sommes un groupe d’étudiants en communication-vente et nous devons faire une étude sur la vente des livres électroniques.
Nous sommes en train de bâtir un questionnaire et nous recherchons des lecteurs pour le leur envoyer le moment venu (courant octobre).
Nous voudrions savoir si vous pouvez nous aider en diffusant ce questionnaire auprès de vos adhérents. Leurs adresses ne nous seront pas connues, vous nous serviriez de relais.
Si vous êtes d’accord sur le principe, nous vous enverrons le questionnaire pour validation avant de le faire suivre à vos adhérents.
Bien sûr, le résultat de cette enquête que nous allons mener à l’échelle nationale vous sera communiquée et votre participation sera annoncée.
Merci d’examiner avec une attention positive notre demande.
Jean-Marc Irlès
rallycondé jean-louis
10/01/2019 à 09:15
j'ai recuperé plein de livres et doc à l'entrée de la decheterie municipale de ma commune , en utilisant le chariot de carrefour , mais j'ai mis "servez vous et bonne année 2019 " sur un carton posé sur le chariot au parking de carrefour ; pour un troc book, j'ai fait une betise çà a duré 1 journée plus rien le lendemain ! le chariot retrouvé rangé et bien sùr ma piece d'1 euro emportée ; de toute façon tout seul , plus payer une boite à livre , la suivre , c'est de trop pour moi en plus un manque de temps , heureusement que j'ai pris , 3 livres. . et un paquet bien lourd de revues informatique anciennes 2006 2008 ... j'ai une experience de vendeur magasinier 5 ans , ma fin de carriere professionnelle