Depuis son lancement en 2015, la plateforme Babelcube a déjà permis la traduction et la publication numérique de centaines d’ouvrages. Fondée sur un système de droits d’auteur, elle permet aux écrivains déjà publiés dans leur langue d’entrer directement en contact avec des traducteurs littéraires désireux de se faire la main.
Le 13/08/2018 à 10:30 par Auteur invité
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13/08/2018 à 10:30
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Ses fondateurs la présentent comme un moyen unique de faire voyager les livres à l’international. Mais qu’en est-il vraiment ? Lettres Numériques vous présente les avantages et les inconvénients de ce nouveau modèle de collaboration.
Babelcube a la particularité de mettre directement en contact les traducteurs et les auteurs, proposant à ces derniers une offre unique : la traduction gratuite de leurs ouvrages dans plus de 15 langues et leur diffusion au format numérique sur plus de 300 plateformes de vente à travers le monde. Pour les deux acteurs, le principe est d’une simplicité confondante : une fois inscrit en ligne, chacun fournit en quelques minutes les informations nécessaires.
Pour l’auteur, il s’agira du prix et de la performance de vente du livre original, un extrait éventuel de 2 000 signes, et la preuve que le texte qu’il souhaite voir traduire est bien sa propriété. Pour le traducteur, une présentation brève de son profil, de ses langues de travail et de son site professionnel suffisent à valider son inscription.
Chacun est ensuite libre de « faire son marché » parmi les nombreux traducteurs et auteurs présents sur le site. Lorsqu’un traducteur est sollicité (il le sera plus souvent s’il est bien noté après une première traduction réussie), il envoie un essai de traduction d’une dizaine de pages avant que l’accord soit officiellement conclu, Babelcube se portant garant de ce contrat virtuel. La traduction peut alors commencer !
Nous l’avons mentionné au début de cet article, le travail de traduction en lui-même est gratuit : si l’auteur sort forcément gagnant de cet accord, cela ne signifie pas pour autant que le traducteur aura travaillé bénévolement. Cependant, étant payé en droits d’auteur, ses revenus dépendront entièrement du succès de vente de l’ouvrage.
Pour avoir une petite idée des chiffres en jeu, prenons le cas d’un livre vendu à 1 $ : après déduction des commissions perçues par Babelcube et les plateformes de vente, il reste un montant approximatif de 0,40 $, dont l’auteur et le traducteur perçoivent respectivement 30 et 55 %. S’il a du flair, un traducteur peut donc gagner jusqu’à 500 € par mois, mais sa traduction peut aussi passer inaperçue et ne lui rapporter qu’une poignée d’euros…
Pourtant, pour les traducteurs débutants ou fraîchement diplômés, cette méthode peut présenter de véritables avantages : elle permet tout d’abord d’avoir le plaisir de voir publiés les livres qu’il traduit (ce qui, dans un marché aussi restreint que la traduction littéraire, représente déjà une victoire en soi), mais aussi d’acquérir une solide expérience sans passer par les circuits habituels, souvent très cloisonnés.
Si la plateforme n’a pas forcément la même réputation qu’une maison d’édition traditionnelle, elle donnera certainement plus de poids à un CV encore fragile. De même, c’est l’occasion pour le traducteur de choisir le livre qu’il traduit, un luxe qu’il peut rarement s’offrir en début de carrière.
De ce point de vue, les possibilités sont vastes sur Babelcube : œuvres de fiction en tous genres, livres de cuisine ou de marketing, libre au traducteur de faire sa sélection en fonction d’affinités littéraires ou d’un potentiel succès de vente. Enfin, la plateforme lui fournit, tout comme à l’auteur, une visibilité inédite, puisque son nom est mentionné dans l’ebook qui sera diffusé sur des dizaines de boutiques en ligne.
Autre petit plus : la possibilité d’interagir directement avec l’auteur en cas de problèmes de traduction, grâce à un système de messagerie intégré à la plateforme. Attention cependant : le travail de publicité autour de l’ouvrage, très important pour élargir sa diffusion, revient entièrement à l’auteur et au traducteur.
En tant qu’auteur ou traducteur, vous devrez cependant prendre quelques précautions, car le site ne présente pas que des avantages. S’il faut bien sûr à nouveau mentionner le manque de revenus assurés pour le traducteur, nous alerterons surtout sur l’amateurisme que peut comporter une telle collaboration, et qui peut influer sur la qualité de la traduction et, in fine, nuire à l’auteur et à son ouvrage.
En effet, aucune preuve de qualification n’est requise de la part du traducteur ; bien qu’un test de traduction préalable soit prévu, l’auteur seul ne pourra apprécier la qualité du travail proposé, puisqu’il n’est, dans la majorité des cas, pas natif de la langue traduite. Si cela ne signifie pas pour autant que toutes les traductions seront de mauvaise qualité (de nombreux traducteurs diplômés et compétents proposent leurs services sur le site), il faut néanmoins prévoir de faire relire votre texte par une personne compétente si vous êtes auteur.
Autre mise en garde : cet amateurisme peut également se retrouver à la prochaine étape de production du livre numérique, au moment de sa mise en page. Le texte étant converti tel quel au format EPUB, certaines conventions typographiques ne seront pas respectées si le traducteur ne s’attèle pas lui-même à cette tâche pendant la phase de rédaction. À nouveau, une relecture avisée apparaît comme une garantie essentielle de qualité.
Si cette plateforme présente des avantages indéniables pour l’auteur comme pour le traducteur, il faut donc envisager son utilisation avec prudence et en toute connaissance de cause. Comme tous les services mettant directement en relation des particuliers, elle représente à la fois une formidable opportunité et un danger potentiel de précarisation professionnelle.
Elisabeth Mol
Par Auteur invité
Contact : contact@actualitte.com
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07/03/2025, 18:08
La normalisation de l'extrême droite, de son vocabulaire et de ses obsessions se poursuit dans les champs médiatique et culturel. La maison d'édition Fayard (Vivendi) accueille déjà plusieurs personnalités issues des filiales CNews, Europe 1 ou la défunte C8. Elle fait à présent une place dans son catalogue à Alain de Benoist, idéologue influent des droites radicales et parmi les fondateurs de la « Nouvelle Droite » – des accointances démenties par le principal intéressé.
07/03/2025, 16:51
J’étais chez des amis à Sisteron, lorsque j’ai appris l’horreur. Dans un petit village à une vingtaine de kilomètres de là, une fillette de 8 ans avait été sauvagement violée et assassinée. Mais plus bouleversant encore était la déclaration du procureur : deux hommes auraient avoué ce crime. Froidement planifié ! Le lendemain, je vis « La Provence » au kiosque à journaux. « Les monstres » était écrit en lettres de plusieurs centimètres de haut au-dessus de deux photos.
07/03/2025, 16:35
Le 1er mars dernier, un mouvement de grève, porté par l'intersyndicale CGT BnF-Sud Culture BnF-FSU BnF et les agents en CDD de l'établissement, a pris place à la Bibliothèque nationale de France. Le 8 mars prochain, un nouveau débrayage est prévu pour des membres du personnel, qui dénoncent « la précarisation croissante de leurs missions et métiers ».
07/03/2025, 16:13
LaLettreZola — Dans un monde dominé par l’instantanéité des contenus numériques, certains ont fait le pari de ralentir le rythme et de renouer avec un média intemporel : le papier. Depuis plus d’un an, la Lettre Zola propose chaque mois à ses abonnés un récit inédit, imprimé sur un papier de qualité et envoyé sous la forme d’un petit livre enveloppe. Retour sur une première année de publication, et les défis qui l’ont accompagnée.
07/03/2025, 13:34
Des gondoles débordantes de livres de Venise, à Shakespeare and Compagny, au pied de Notre-Dame de Paris, Preply vient de dévoiler le classement des librairies et bibliothèques les plus populaires du monde. Un voyage autour du globe, tout en restant au pays des livres.
07/03/2025, 13:24
En septembre 2024, la maison d'édition Rouquemoute, créée en 2016 et basée à Nantes, lançait un appel à l'aide en raison d'une situation financière délicate. Maël Nonet, éditeur, fondateur et gérant, nous confirme que l'avenir s'éclaircit, sans pour autant relâcher sa vigilance. Et se réjouit du soutien généreux d'un vigneron bien connu du 9e art, Gérard Descrambe.
07/03/2025, 12:46
20 Commentaires
Olivier Mannoni
15/08/2018 à 06:46
L'article a beau s'efforcer de donner une apparence d'équilibre entre le pour et le contre, il reste hallucinant. Compte tenu du tirage moyen des livres concernés, ce système ne peut rapporter qu'une misère aux traducteurs qui s'y engagent (500 euros pour un mois de travail, "quand on a du flair", comment osez-vous écrire cela sans rougir?), et sape cinquante années de combat pour faire respecter les droits du traducteur littéraire.
Quant à cette phrase, "Si la plateforme n’a pas forcément la même réputation qu’une maison d’édition traditionnelle, elle donnera certainement plus de poids à un CV encore fragile.", elle témoigne d'une méconnaissance complète du milieu de l'édition. Une traduction passant par ces circuits donne effectivement "plus de poids", mais comme un boulet dont on aura bien du mal à se débarrasser.
Et vous ne mentionnez nulle part les ressources de cette belle entreprise philanthrope, c'est bien dommage...
Evelyne Châtelain
15/08/2018 à 10:28
Merci pour cette réaction… mais c'est plutôt 500 euros pour plusieurs mois de travail. Ce système est de l'esclavage pur et simple, du pillage de savoir et de talent. De plus, que, comme le souligne l'article, il n'y a aucun travail éditorial et que pour rendre un texte potable le malheureux traducteur doit être initié à epub!
L'auteur de cet article est-il un agent recruteur qui propose un miroir aux alouettes?
Evelyne CHATELAIN
07/06/2024 à 16:17
En plus de ça, on corrige nos commentaires en y ajoutant des contresens.
Ce merci pour vos réactions, mais... il n'y avait pas de mais ! mais plutôt un "de plus" ! Je suis en parfait accord avec la réaction de mes collègues ! C'est Chat GPT qui corrige ? Publiez, ou ne publiez pas, mais ne tronquez pas !
Cécile Deniard
15/08/2018 à 11:25
Par ailleurs, vous écrivez que la plateforme est "fondée sur un système de droit d'auteur" (?), mais son contrat de traduction contrevient à toutes les règles du droit d'auteur en vigueur en France et en Europe depuis cent cinquante ans, en contraignant le traducteur à renoncer à tous ses droits de propriété intellectuelle... Il est vrai qu'en échange d'une poignée d'euros, c'est tentant.
Team ActuaLitté
07/06/2024 à 16:27
Bonjour
Nous ne retouchons pas les commentaires, je vous l'assure : ce serait un travail à temps complet...
Jacques Luvin
07/06/2024 à 18:32
Bonjour Actualitté,
Contentez vous déjà d'écrire des articles en bon français, sans faute d'orthographe ou de grammaire, sans commettre de plagiat sur les contenus d'autres médias et en citatant vos sources, ça serait deja beaucoup...
PS : merci de ne pas censurer ce commentaire d'un lecteur assidu, même s'il vous déplaît...
Jacques Luvin
Team ActuaLitté
09/06/2024 à 10:03
Bonjour Jacques
(puisque tu es un ancien lecteur, on se tutoie, hein !)
Le ramassis d'âneries que tu viens de rédiger – et tu vois, que l'on publie, parce qu'on t'aime bien, en dépit de ton pseudonyme – nous a tellement faire rire que l'on ne voulait en priver personne.
On te promet, Jacques, que désormais on citatera (sur le modèle du verbe citater que tu as inventé) nos sources : on ne sait pas encore trop ce que cela signifie, mais on t'assure que l'on trouvera.
PS: si tu cherches bien, mais vraiment bien, tu constateras que l'on est plus souvent utilisés sans citation que l'inverse.
Allez, Jacques, va votater !
Leze
15/08/2018 à 14:49
Article qui prouve clairement, par son ton enthousiaste et approbateur, que son auteure n'a pas fait son boulot de journaliste et ne connaît rien au métier de traducteur littéraire.
Les Piles
15/08/2018 à 14:58
On adore (non) ces initiatives qui dé-professionnalisent encore un peu plus les métiers d'auteurs et notamment la traduction. "Avoir le plaisir de voir publiés les livres qu’[on] traduit", c'est trop cool, mais ça ne paie pas le loyer, qui peut se permettre aujourd'hui de vivre de l'air du temps ? Quant à "acquérir une solide expérience", sans suivi éditorial, sans avis autorisé sur la traduction et sans relecture/révision par un professionnel, il faudra m'expliquer. :/
Leze
15/08/2018 à 15:08
Après une petite recherche, j'ai vu que l'auteure de l'article a elle-même une formation de traductrice littéraire ! Ou comment se tirer une balle dans le pied...
Espérons qu'avec l'expérience, l'énormité du propos finira par lui sauter aux yeux.
Olivier Mannoni
15/08/2018 à 16:33
N'y aurait-il pas, de surcroît, un léger conflit d'intérêt, l'auteur de l'article étant justement aussi "project manager" dans cette entreprise :
PLURILINGUA PUBLISHING
Providing knowledge one ebook at a time
Based in Brussels and founded in 2015, Plurilingua Publishing is a dynamic publishing house with an effervescent and forward- thinking team dedicated to making our short non-fiction books available worldwide, breaking language barriers and making knowledge accessible to all (even to those who think that they don't have enough time).
Je pose la question... On analyse une situation ou on fait la pub d'un statut pour des raisons internes ?
Elisabeth Mol
15/08/2018 à 21:47
Bonjour, je suis en effet employée chez Plurilingua Publishing, mais je ne vois pas en quoi il y a conflit d'intérêt. C'est une agence de traduction où je touche un salaire et des droits d'auteur sur les ouvrages que je traduis pour les éditions Mardaga et qui n'a strictement rien à voir avec une plateforme comme Babelcube, pour laquelle je ne travaille pas et dont je n'ai aucun intérêt à faire la publicité. Ayant il y a un an traduit un ouvrage via ce site en tant que jeune traductrice littéraire diplômée depuis peu, je souhaitais simplement partager mon expérience et en présenter le fonctionnement, les avantages et les inconvénients, tels que je les avais ressentis et après avoir interrogé d'autres utilisateurs. Je précise que la plateforme concerne avant tout le marché de l'autoédition, et non celui de l'édition classique. Cordialement, Elisabeth Mol
daniel66
15/08/2018 à 22:18
Au-delà de l'article en lui-même, je voudrais témoigner en tant qu'utilisateur de la plateforme (je suis auteur) et dire, comme beaucoup d'autres avant moi, que ce sytème est de plus défaillant sur le plan technique. Une horreur même ! La gestion des metadonnées par exemple est calamiteuse, quant au service d'assistance il est quasi inexistant. Du coup, les ventes s'en ressentent. Dommage que BBC ne soit une affaire pour personne. Cherchez les avis sur le net et vous comprendrez....
Leze
16/08/2018 à 08:31
Chère Elisabeth,
Le problème, c'est qu'il n'y a strictement aucun avantage pour le traducteur à "se faire la main" sur ce genre de plateforme. Ça revient juste à fournir un travail gratuit ou tout comme. À part Babelcube, personne n'est gagnant dans cette affaire.
Donc un conseil aux jeunes traducteurs diplômés (et aux autres collègues plus expérimentés, mais qui, je l'espère, ne seront jamais tentés) : fuyez !
Mathieu Jacquet
09/09/2019 à 09:56
Si vous avez du flair, un certain goût pour les coups de poker et VRAIMENT envie de travailler gratis, traduisez un livre qui vous a plu, récent, en lequel vous croyez. Ensuite, défendez-le de votre plus belle plume auprès des maisons d'édition dont la ligne éditoriale correspond à votre ouvrage. Enfin, croisez les doigts. Mathieu.
Vanilla
30/05/2020 à 10:11
Et surtout, qu'en st-il du statut des traducteurs exerçant sur le site? Je ne vais parler que pour ceux basés en France: il faut être déclaré pour exercer le métier de traducteur et même si Babelcube ne rapporte pas beaucoup, le fait de traduire plusieurs livres en fait une activité régulière qui doit être déclarée!
Moi même traductrice professionnel possédant le statut adéquat, je traduis de temps en temps sur Babelcube, pour le plaisir, pour avoir accès à d'autres types de textes et à des langues plus rares et si ça me rapporte quelque chose, aucun problème pour déclarer. Mais qu'en est-il de tous ces traducteurs qui ont traduit énormément d'ouvrage (qui donc en font une activité régulière, voir à plein temps) sans aucun statut? En clair, c'est du travail au noir.
AnnaK
06/06/2024 à 22:46
Simple lectrice je viens de refermer un polar dont la traduction consternante m’a intriguée .En regardant plus précisément,je tombe sur Babelcube dont j’ignorais tout.Traduire est un métier qui exige rigueur,savoir faire et talent .Ce système au rabais pour tout le monde me laisse perplexe.
Formateur en colère
07/06/2024 à 14:04
Bonjour,
Je trouve votre article tout aussi scandaleux que Babelcube lui-même. Comment peut-on présenter aussi positivement une entreprise qui se sucre à peu de frais sur le dos de jeunes traducteurs ? En tant que formateur en traduction littéraire, je suis outré de la publicité que vous faites à Babelcube. Nous apprenons à nos étudiant•e•s à ne jamais signer de contrat d'auteur qui ne prévoie pas toutes les garanties établies par la profession — clauses régies par le code des usages que les traducteurs et les vrais éditeurs ont mis au point ensemble.
La non rémunération des traducteurs, que vous présentez comme un simple inconvénient ("le site ne présente pas que des avantages..." écrivez-vous !!), est tout bonnement contraire à l'usage, à l'éthique et à la simple décence. Quand vous dites que le fait de ne pas être rémunéré selon les tarifs en vigueur "signifie pas pour autant que le traducteur aura travaillé bénévolement", eh bien si, justement! Aucune garantie de rémunération n'existe, puisque la vente ne dépend que du temps que le traducteur (et l'auteur) aura passé à faire la promotion de l'ouvrage.
Présenter come un "petit plus" la possibilité d'entrer en contact avec l'auteur est une supercherie : tous les traducteurs professionnels entrent en contact avec l'auteur qu'ils traduisent, via la maison d'édition qui a passé commande de la traduction — c'est la moindre des choses. Il n'y a aucun "avantage indéniable" à travailler pour Babelcube, qui n'est qu'une entreprise pirate qui fait fi des droits des auteurs et des traducteurs, et qui devrait être dénoncée avec la dernière énergie.
Evelyne CHATELAIN
07/06/2024 à 15:10
Comme Olivier, Cécile et les autres, je trouve cet article scandaleux. Tous nous œuvrons pour que le travail du traducteur soit reconnu et rémunéré à sa juste valeur. Cet article qui vante les mérites prônant pour le moins d'autres "valeurs" ne peut que nous offusquer. Travaillez gratis et avec un peu de chance, beaucoup de chance, énormément de chance, vous toucherez peut-être 500 euros pour un travail qui vous aura demandé deux mois, sans compter la mise en page qui est plutôt chaotique si le traducteur, en plus d'avoir bossé pour rien, ne met pas la main à la pâte. Et comme ce n'est pas son métier, je crains que la victime doive y passer des heures !
C'est une honte de se faire le relais de telles informations!
Janique Jouin
07/06/2024 à 18:02
Proprement scandaleux ! Comment avoir même l'idée de faire un article (à demi)élogieux concernant une telle plateforme. D'autant plus (c'est inévitable avec le développement de l'auto-édition) qu'il en existe d'un peu plus sérieuse comme Reedsy sur laquelle le traducteur (qui doit avoir déjà publié plusieurs ouvrage à compte d'éditeur) propose son propre prix et où l'on peut, effectivement, être correctement payé, et qui propose aussi des services de correction et édition.