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Exclu du Renaudot, l'auteur autopublié se tourne vers les tribunaux

EXCLUSIF – En quelques heures, Marco Koskas était devenu l’ennemi public numéro 1 de la librairie française. Son ouvrage, Bande de Français, figurait dans la première sélection du prix Renaudot. Problème : son ouvrage était autopublié chez Amazon...

 

Le 06/10/2018 à 10:30 par Nicolas Gary

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Publié le :

06/10/2018 à 10:30

Nicolas Gary

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ActuaLitté

Marco Koskas (© Jean-Marc Gourdon/Fayard)

C’est presque innocemment qu’en diffusant la liste de la première sélection l’AFP a tout juste remarqué le nom de la maison d’édition qui publiait Bande de Français, Galligrassud. Et rien de plus. Il aura fallu qu’ActuaLitté lève le voile et, remontant le fil, découvre l’origine de l’ouvrage. 

Guerre des tranchées et noms d'oiseaux

Et toute la machine s’est emballée : les libraires ont effectué une levée de boucliers, les éditeurs sont restés doucement muets... Les pro, les anti, tout le monde s’est partagé, confondant les enjeux et les problématiques. Pendant ce temps, alors que l’interprofession était à feu et à sang, les jurés du prix découvraient, avec stupeur – feinte ? — ce que leur choix avait déclenché.

Alors oui, cette année, la presse a parlé du prix Renaudot comme jamais auparavant. 

Des libraires ont menacé de boycotter les ouvrages des membres du jury – et pendant ce temps, Bernard Pivot, du prix Goncourt, soulignait qu’il ne fallait pas avoir d’œillères. Après tout, l’autopublication n’était pas un mal en soi. 

Certes non, a fini par répondre le Syndicat de la Librairie française, mais à condition qu’elle respecte le modèle qui permet aux libraires d’acheter les livres pour les vendre à leurs clients. Car, en effet, une librairie ne peut pas passer commande pour s’approvisionner auprès d’Amazon, dans ce cas de figure. Enfin, si : mais dans ce cas, c’est une vente presque avec aucune marge, le livre sera vendu au prix d’achat.

Moralement, surtout [les libraires] refusent de « se jeter dans la gueule du loup », car Amazon n’est pas un concurrent comme les autres. Il ne veut pas seulement s’imposer comme un acteur important du marché du livre, il veut devenir le marché à lui tout seul en éliminant ses concurrents, en organisant une concurrence déloyale, en échappant à l’impôt, en contournant le prix unique du livre et en remplaçant tout à la fois les éditeurs, les distributeurs et les libraires.

(communiqué du SLF)

L’auteur avait déjà réagi, considérant que les libraires versaient dans «l’hypocrisie de l’argument », en s’en prenant à lui de la sorte. Difficile de trancher : recourir à Amazon, c’est tout de même savoir ce que l’on fait, avec quel type de société on va s’associer, etc. D’autres solutions existent pour l’autopublication – Amazon a simplement la réputation d’être le meilleur vendeur de livres sur internet.

“Le chantage a payé”

Boycotté massivement, le romancier a vu son livre dégagé lorsque la nouvelle liste des sélections Renaudot a été communiquée. Pour lui, cela ne fait aucun doute : la pression que les libraires ont fait monter, « ajoutée au réquisitoire du “portrait” que m’a consacré Libé », ont conduit à ce que les jurés cèdent.

C’est avec « l’envie de répondre à ce petit monde », qu’il a fait parvenir à ActuaLitté sa réponse.

Besson, Le Clézio, Garcin,
“sans nous, trouvez un autre job”

« Après les éditeurs, j’aurai affronté le Syndicat de la Librairie Française. Ce fut beaucoup pour un seul homme. Beaucoup trop. Ils ont eu finalement la peau de mon livre. Les premiers ont refusé massivement de le publier, les seconds ont menacé les jurés du Prix Renaudot de boycott s’ils me maintenaient sur leur deuxième sélection. Au bout du compte, mon livre a disparu de cette liste. Comme par hasard. Comme par enchantement. Le chantage a payé. Les maîtres chanteurs l’ont emporté », déplore l'auteur

Et d'ajouter : « Si je m’inclinais devant cette décision, elle ferait école. N’importe quelle corporation userait du même moyen de pression pour obtenir par la menace une décision en sa faveur. Nous serions alors rentrés dans l’ère du lobbyisme. Fini l’indépendance des jurés qui nous est si chère à tous. Fini la liberté d’esprit qui donne son sel à la vie littéraire. » 

La suite se déroulera donc devant les tribunaux car « une société de lobbyiste est une société maffieuse, et aucun citoyen libre n’en veut. C’est pourquoi j’ai décidé de poursuivre le SLF devant les tribunaux et demander réparation. Nous nous retrouverons devant une cour qui jugera l’affaire en fonction de la Loi, et non en fonction des intérêts de telle ou telle corporation ». 

À cette heure, le SLF n’était pas joignable pour une réaction.

Mise à jour 19 h 40 :

Notons cependant que, selon des sources concordantes sollicitées par ActuaLitté, Marco Koskas a été en relation avec un distributeur-grossiste ainsi qu’un prestataire offrant des services d’impression à la demande. En effet, dans un premier temps – et bien avant le communiqué de presse accusateur du Syndicat porté contre Amazon – le SLF avait tenté de trouver une alternative.

Par ce biais, le livre aurait été commandable pour les libraires, l’auteur ayant à ce titre confirmé qu’il n’y avait pas d’exclusivité Amazon dans l’exploitation de l’ouvrage. Il existait une possibilité pour lui d’en imprimer un stock, via les services d’Amazon, avec une remise, et de commercialiser dans le circuit classique le roman.

En somme aucune difficulté technique ni commerciale – l’auteur l’avait lui-même assuré auprès de l’AFP – n’empêchait de recourir à l’écosystème traditionnel de la chaîne du livre.

Or, aucune des deux solutions qui lui ont été alors proposées n’a convaincu Marco Koskas de basculer vers une autre solution que celle d’Amazon. « C’est un choix personnel qu’il a fait, que de se distinguer en restant chez Amazon », commente-t-on.

46 Commentaires

 

Thomas Galley

06/10/2018 à 10:49

Une seule réponse à la connerie des libraires - acheter le livre incriminé. Ce que je viens de faire. Ce n'est pas sans raison que je suis sur Amazon depuis maintenant vingt ans...

vero

06/10/2018 à 11:46

On peut connaitre votre profession, qu'on puisse la boycotter en passant par un confère lowcost-low-service ?
Amazon est un menteur, il n'a pas 1/3 des livres dans son système, il traite son personnel comme de la merde. Mais allez-y : achetez sans la moindre conscience. Un jour c'est votre emploi qui sera en jeu et personne ne viendra vous essuyer les yeux

Ennoia

06/10/2018 à 12:30

Vous pouvez mettre la connerie des libraires ou je pense Thomas Galley. C'est si insupportable de voir des gens qui se battent pour garder ce beau métier qu'est libraire ? Au vu de ce que vous écrivez, continuez d'aller sur Amazon. Des clients comme vous je n'en veux pas. Si vous comprenez pas l'enjeu du monde de la librairie et des libraires. Alors oui restez chez vous à commander vos livres sur Amazon, sans conseil, sans proposition convenable. Je sais rencontrer des gens ça doit être dur leur parler aussi je suppose. Mais c'est ça être libraire, un partage déjà.

Thomas Galley

06/10/2018 à 17:17

Effectivement, je me la mets où vous pensez, et le si beau métier de libraire avec ! Je me souviens du beau temps avant l'arrivée du géant de Seattle quand il fallait passer par les librairies pour avoir les livres SF en VO. Et il fallait les payer au moins le double du prix affiché. Quant à avoir des conseils là-dessus - ou sur n'importe quel autre domaine, à part effectivement tout ce qui était en haut de l'affiche et largement recommandé par les grands éditeurs - que nada. Désolé, si les libraires avaient fait leur boulot comme ils le réclament, point besoin de passer par Amazon. Et se défouler sur un auteur auto-édité par peur de voir s'effriter les marges, c'est inqualifiable. Des auto-édités, j'en ai lu, et j'en lis, et on y trouve des textes de très haute qualité. Au lieu de vous attaquer aux victimes du système ô si profitable des éditeurs établis qui se partagent le marché, vous auriez mieux fait de vous interroger à propos du pourquoi du comment du succès d'Amazon.

Providence

06/10/2018 à 20:37

Pas que j'ai envie de vous avoir comme client vu l'idiotie abyssale de vos commentaires mais sachez que je suis responsable d'un rayon VO, 7lecteur de SF et que niveau prix sur mes bouquins en anglais je suis au même niveau qu'Amazon. Ça vous en bouche un coin non ?

Thomas Galley

08/10/2018 à 12:42

Cela risque de vous étonner, mais votre réponse ne me laisse aucunement sur le cul. S'il est vrai que la disponibilité des textes en langue étrangère est aujourd'hui bien meilleure et que les prix sont devenus bien plus raisonnables, cela n'empêche que la SF aujourd'hui est très largement passée au domaine de l'auto-édition, éliminant effectivement la diffusion traditionnelle (et donc les libraries comme Point de vente). Aujourd'hui, l'amateur de SF n'a presque plus le choix. Certains le regretteront, d'autres s'en réjouiront. Quant á moi, je pense que ce sont les insuffisances d'un système qui ont conduit á sa disparition.

Quant á la question de choisir sa clientèle, c'est une belle démonstration de ce qui ne va pas bien dans votre métier. Ceci étant dit, je regrette un peu le choix de certains de mes mots, mais le traitement infligé à M. Koskas et la malhonnêteté de certains de ses acteurs (qui essaient de se faire passer pour David face à Amazon tandis qu'ils se comportent en Goliath quand il s#agit d'un Petit auto-édité) m'ont fait réagir avec vigueur. D'autant plus que je m'intéresse depuis longtemps aux auto-édités dont certains valent les grands noms de la littérature,

JMB

06/10/2018 à 19:06

Votre réponse est d'une insondable stupidité. Vous parlez sans connaitre les difficultés qu'affrontent les libraires.

JMB

06/10/2018 à 19:31

Monsieur Galley, je tiens à dénoncer votre attitude pas tout à fait désintéressé puisque votre page Facebook indique que vous êtes auteur à NUMERIKLIVRES ! >:-( Votre égo vous pousse à lutter contre les libraires qui ont déjà énormément de mal à joindre les deux bouts. Mais peut-être que les libraires de France ne vous intéressent pas trop puisque vous habitez à Cologne en Allemagne.

Thomas Galley

08/10/2018 à 12:30

Bonjour,

comme vous avez pu le constater, je joue à visage découvert, et je n'utilise jamais de pseudo quand je parle littérature. Il n'y a donc rien à "dénoncer". Si j'ai opté pour Numériklivres (en 2013) - ce qui n'est pas de l'auto-édition, soyons clairs là-dessus - c'est parce que l'esprit pétillant et la démarche novatrice d'un éditeur hors commun m'a convaincu du bien-fondé de cette décision. Vous qui avez découvert mon profile Facebook avez peut-être eu l'occasion d'y lire le nécrologue de Jean-François Gayrard ?

Quant à mon domicile, s'il est vrai que je n'ai pas le bonheur de vivre dans l'espace hexagonal, c'est bien parce que je suis Allemand et que je vis et travaille dans mon pays de naissance. Ce qui ne m'a jamais empêché de m'intéresser aux activités culturelles de la France. Et même d'y participer parfois. Et je ne vois d'ailleurs pas pourquoi le "sort" des libraires français serait différent de celui de leurs confrères des autres pays européens ?

J

10/10/2018 à 16:50

Classique, encore une fois. On attaque l'auteur personnellement en cherchant ses infos en détail sur les réseaux sociaux. On parle des pauvres libraires qui souffrent en se désintéressant totalement des auteurs. (Ce ne sont que des outils à exploiter pour vendre, bien sûr.)
On applaudit la censure pure et simple... Je veux dire, si les auto-édités vous dégoûtent tant, pourquoi vous ne vous contentez pas de les ignorer au lieu de pleurer comme des crocodiles dès qu'un d'eux volent de ses propres ailes ?
Vous prenez de haut les auto-édités et/ou les petites maisons, refusant même les dépôts-ventes et après vous vous étonnez que ceux-ci s'en vont à côté et parviennent, au fil du temps, à vivre sans vous.
Si vous vous sentez menacés, réfléchissez différemment à votre métier au lieu de vous attaquez à ceux des autres.

Thierry Reboud

06/10/2018 à 23:57

Toutes mes félicitations, M. Thomas Galley ! Votre esprit supérieur vient de tomber dans le panneau de l'entreprise publicitaire à petit budget (et tout de même cousue de fil blanc) qu'est toute cette farce autour du compte d'auteur de Koskas.
Je vous souhaite de ne pas vous sentir obligé d'acheter toutes les oeuvres publiées à compte d'auteur pour d'aussi nobles motifs : il y a fort à parier que votre amour de la poésie n'y survivrait pas.

Thomas Galley

08/10/2018 à 12:20

Bonjour Thierry,

comme vous devez le savoir, le monde des auteurs auto-édités est d'une infinie variété, et on y trouve le meilleur et le pire. Les liens hypertextes les font d'ailleurs se côtoyer encore plus intimement que les éditions de Racine et de Shakespeare dans le rayon des Romatiques. À condition de s'y aventurer, on risque donc effectivement de tomber sur des textes indigestes. Mais on peut aussi y dénicher des perles, ce que des éditeurs "classiques" ont déjà fait par le passé, au point de pouvoir considérer l'auto-édition comme un moyen d'auto-marketing en vue d'une publication "classique".

J'ai l'habitude de me plonger régulièrement dans le vivier de l'auto-édition, et je peux vous assurer que mon goût de la poésie ne s'en porte que mieux. Au lieu de faire confiance aux éditeurs, je consulte les textes - quitte à perdre quelques euros de temps en temps - et je vous assure que j'y ai trouvé du bon voire du très bon.

bajazet

08/10/2018 à 11:14

Cher Thomas

Je suis bien évidemment pour Internet après avoir fait gagner largement du fric aux libraires, aux éditeurs... Et avoir remporté quelques deniers puis de mettre heurter à cette grosse mafia que sont les éditeurs dits classiques, puis les moins classiques avec des noms bien plus petits mais qui touchent un max alors voilà... Le métier d'auteur est un métier à part entière, bafoué par les grands squales et les grands squales concernant les auteurs ne sont pas Amazon, Kobo... Loin de là... Mais bien les éditeurs qui rejettent en masse les auteurs de petits noms... Alors... Etant donné que nous sommes là pour protéger le métier d'auteur et non celui d'éditeurs ou libraires... Que notre métier mérite salaire, reconnaissance... Il me semble grandement temps de remettre à César ce qui appartient à César sans tous les intermédiaires, épuisants qui se réveillent après un succès internet. L'histoire de Koskas en est l'exemple, c'est un beau roman et c'est bien pour cela qu'il a participé au prix Renaudot, et cela devient un conflit éditions, distributions... filières classiques... Combien d'éditeurs frileux et pourtant de grands noms ont rejeté des oeuvres littéraires, des premiers romans et devant les succès vente internet Amazon de ces mêmes auteurs... Sont venus les repêcher... ?

D-RY

06/10/2018 à 11:28

Bonjour. S'il y avait eu avant l'arrivée d'Amazon des possibilités acceptables d'auto-édition, au lieu de toutes les arnaques proposées dans les pages de publicité des magazines, Amazon n'aurait pas eu la partie aussi belle. Et l'édition classique était et est encore trop verrouillée à l'égard de certains types d'ouvrages et d'auteurs. Ni la législation ni les contrats proposés par les éditeurs ne sont favorables aux auteurs émergents, c'est un des aspects du contrôle/barrage existant en France. J'ai édité un ouvrage chez un grand éditeur scientifique classique il y a 20 ans, je ne recommencerai jamais, vu la faiblesse des droits d'auteur, les contraintes injustifiées subies, et un "travail" de cet éditeur n'apportant aucune plus-value, ni pour les chiffres de vente, ni pour la qualité de l'ouvrage. C'était simplement l'exercice d'un quasi-monopole, qui a fini par déboucher sur ce que certains critiquent, mais sans proposer d'alternative acceptable pour les auteurs.

Thierry Reboud

07/10/2018 à 00:02

Le hic, c'est que Koskas n'est plus un auteur émergent. Son principal problème, c'est qu'il ne rapporte plus une thune à aucun éditeur (sans quoi il s'en serait sans aucun doute trouvé un pour le publier). C'est du reste la raison pour laquelle il a fait tout ce battage, et qu'il tente de le prolonger avec l'annonce (seulement l'annonce : je ne parierais pas qu'il soit assez stupide pour aller jusqu'au bout) d'une procédure qui a toutes les chances de finir en classement vertical.
Par ailleurs, il me semble au minimum hasardeux de comparer l'édition scientifique et l'édition littéraire (sans que cela préjuge en rien de la qualité de la science ou de la littérature dans l'un ou l'autre cas).

Henri Mojon

06/10/2018 à 11:54

La démarche de Marco Koskas est malhonnête. Il prétend défendre son livre mais nous lui avons proposé de le publier et qu'il soit ainsi disponible dans toutes les librairies. Pas de suite... Il prétend que les libraires peuvent commander son livre chez Amazon, c'est tout simplement faux. Certes cela doit être difficile de renoncer au soutien de l'entreprise la plus puissante du monde dans l'édition et à un tel (bad) buz. Mais qu'il ne vienne pas nous faire des leçons de morale. Les Editions du Net seront du côté des libraires et démontreront au juge la mauvaise foi de Marco Koskas.

Nathan

07/10/2018 à 09:33

Bonjour,
Quand vous dites on lui a proposé de le publié vous parlez de qui ?

Henri Mojon

07/10/2018 à 17:55

Le 13 septembre :
Merci de transmettre à Marco Koskas que s'il veut vraiment défendre son ouvrage (et non Amazon), il peut le publier en 48 heures aux Éditions du Net. C'est entièrement gratuit il sera immédiatement disponible au format papier pour tous les libraires. Cela éteindra immédiatement la polémique. Merci de lui transmettre l'adresse : www.leseditionsdunet.com.
Publié par bibliobs sous l'article écrit par Marco Koskas: https://bibliobs.nouvelobs.com/actualites/20180913.OBS2282/prix-renaudot-marco-koskas-repond-aux-libraires-en-colere.html

Aleph

06/10/2018 à 14:25

Le monde a l'envers...
Le mec est publie par Amazone, et vient t'exoliquer que c'est le monde de l'editions qui fait du lobbyisme XD
Ce type ne comprends decidemment rien de rien XD

JMB

06/10/2018 à 19:08

C'est de l'inversion accusatoire. Inversion des rôles, quoi !

glok

06/10/2018 à 16:56

Le mieux c'est d'aller sur youporn et de branler en groupe, avec ou sans tas de teens au milieu. Détendre le gland en collectivité ça calme tout le monde.

libraireencolère

06/10/2018 à 19:53

Mais qu'est-ce qu'attendent donc les membres du jury du Renaudot pour s'insurger contre le fait que ce monsieur les estime faibles et influençables à ce point là? Pour défendre leurs choix intellectuels et leur insoumission au "lobby" de la librairie (rien que d'écrire cela, c'est tellement grotesque...) ?

koinsky

07/10/2018 à 07:05

Doublez les droits d'auteurs, vous verrez Amazon se réduire comme peau de chagrin.

Jean-Claude Féray

07/10/2018 à 08:44

Par définition, un syndicat défend les biens et les intérêts d’une profession. Le Syndicat de la Librairie Français a donc rempli son rôle en donnant un avis circonstancié et logique sur cette affaire. Dans un tel contexte, parler de lobbying n’a pas de sens et la plainte de l’auteur sera perçue comme une façon de prolonger la campagne de promotion de son livre.

Plume de cheval

07/10/2018 à 09:21

Après cette "nuit de crystal", a-t-on encore le droit moral d'entrer dans une librairie? L'auteur était-il juif (les libraires, en juillet 40, n'avaient pas hésité à retourner les livres d'auteurs mis à l'index par Vichy)?

fletan_perdu

07/10/2018 à 18:59

Le point de Godwin, c'est quand même un truc fascinant.
Le voir atteint avec une telle mise de départ en dit toute la grandeur.
Gloire au nétologue qui en a identifié l'existence!

Natan

07/10/2018 à 09:52

J’ai une question vraiment innocente. Parce que je comprends très bien que les librairies défendent leurs outil de travail, qui ne le ferait pas.
Mais avant qu’amazon N’arrive sur le marché, le métier de libraire n’est il pas déjà en danger avec les grandes surfaces ?
Parce que avant d’habiter Paris où il y a encore pas mal de librairies, j’habitais en banlieue et j’ai vu les librairies fermées les une derrière les autres et Amazon n’etait pas encore créé. Donc est ce vraiment Amazon le problème ?
Je ne vous entends jamais vous plaindre qu’on peut trouver tous les livres qu’on veut dans les grandes surface. Comme les
Journaux d’ailleurs. Donc les journaux qui prétendent que Koskas crache dans la soupe ferait mieux de balayer devant leurs portes.
J’ai longtemps boycotté les grands magasins me disant que c’etait Scandaleux qu’un endroit qui a la base était sensé vendre de la nourriture s’attaque aux librairies en vendant lui même des ouvrages. Mais c’est un fait.
Donc je pense pas qu’amazon Soit celui qui vous a mis en danger en tout cas ce ne fut pas le premier.
Après d’apres ce que j’ai lu l’auteur a tout fait pour être publié par une maison d’édition, personne n’a voulu. Bon j’imagine comme tout à chacun vous faite avec ce qu’on trouve sur la main.
Mais en tout cas vive les librairies effectivement mais je vous trouve quand même très dur avec cette auteur. Et le commentaire du mec qui dit que Koskas ne rapporte pas une thune, faudrait qu’il me dise qui vend des milliers de livres de nos jours. Ils doivent être une dizaine à tout casser.

Thierry Reboud

07/10/2018 à 11:24

Bonjour.
Des auteur.e.s qui ne rapportent pas bézef, il y en a des paquets. La différence, c'est que les maisons d'édition font des paris sur le fait qu'à un moment ou à un autre, pour des raisons littéraires ou autres, ces auteur.e.s peuvent leur rapporter quelque chose. Manifestement, les maisons d'éditions auxquelles s'est adressé Koskas ont cessé de parier sur lui... ce qui peut se concevoir quand on se rappelle qu'il a déclaré quelque part (ça se retrouve sur Actualitté) qu'elles sont peuplées de "pétasses" 'sic) et de "petits marquis" (resic).
Parfois, les maisons d'édition qui ne font pas certains paris se plantent : c'est le cas de Gallimard qui a refusé En attendant Bojangles d'Olivier Bourdeaut... pour les plus grands bonheur et profit des éditions Finitude.
D'autre part, rapporter de la thune à une maison d'édition, ça ne signifie pas forcément rapporter des tonnes de thunes : ça peut vouloir dire simplement rentrer dans ses frais. L'équilibre des maisons d'édition, comme celui des librairies d'ailleurs, est très fragile. Les ventes bonnes ou très bonnes équilibrent les comptes des ventes médiocres ou mauvaises, et c'est comme cela que les maisons d'édition peuvent continuer à faire (plutôt très bien) leur travail.
Il me semble que le plus probable, c'est que Koskas a proposé son manuscrit à des maisons où il avait déjà publié, qu'elles n'en ont pas voulu et que (par fierté mal placée, par flemme ou par quoi que ce soit d'autre) il n'a pas voulu se tourner vers des maisons sans doute moins huppées mais qui, allez savoir, aurait peut-être accepté de le publier : avec le nombre de maisons d'édition en France, il serait bien surprenant qu'aucune n'accepte un manuscrit à peu près bien foutu.

bajazet

08/10/2018 à 11:19

Monsieur Koskas n'a pas sa langue dans la poche et campe grandement la vérité, il lève le voile quitte à ce que ça le desserve, il parle au nom de tous les auteurs bafoués, il va en justice pour ce métier et pas que pour sa gueule et c'est ça qui est bon, c'est ce qu'il est important de retenir outre son histoire Bande de Français qui est vraiment un beau roman. Alors, quoi, il faudrait que nous fassions la politique de l'autruche juste pour signer, avoir la chance un jour de signer quand on sait ce qu'il se passe derrière les bureaux ? Sans blague.

Thierry Reboud

08/10/2018 à 14:07

Koskas a surtout très bien compris les ressorts de la publicité bas de gamme : un coup, je la joue victime de l'israélophobie des éditeurs français (ce qu'il ne faut pas lire quand même !), un coup je la joue défense des gentils petits auteurs contre les méchants éditeurs, les encore plus méchants libraires et les carrément abominables prix littéraires.
Pendant ce temps-là, on cause (un peu) de lui et des clients achètent le roman d'un auteur dont à peu près tout le monde (sinon Besson) avec constance désintéressé. Si en plus vous trouvez assez bon pour vous, c'est parfait.
Mais ne vous imaginez pas qu'il s'agisse d'autre chose que de publicité.

Lonel Gagnon

10/10/2018 à 17:27

De toute évidence, Marco Koskas était surtout exaspéré par le milieu de l'édition. Ayant entendu bien des histoires sur le domaine (organisation bâclée, paiements en retard, communication absente, manque de respect pour les auteurs), je ne trouve pas cela déraisonnable de tenter sa chance ailleurs.

Mais ce n'est pas le point que je souhaite critiquer le plus. Je trouve cette affaire déplorable. Il y a, que vous le vouliez ou non, un net mépris dans les propos tenus à l'encontre de l'auto-édition, alors qu'en soi il s'agit bien plus que de simples cas de "je n'ai pas pu faire éditer mon livre". Ça peut être un choix personnel parce que ça a ses avantages, notamment au niveau des droits. Ça peut être aussi gage d'une certaine liberté artistique (un peu comme le cinéma indépendant contre le cinéma commercial).

Souvent, des artistes travaillent indépendamment sur des projets de petite envergure mais qui leur tiennent à cœur et qui finissent par avoir un immense succès. Je pense à "Undertale" par exemple, jeu vidéo de Toby Fox qui a été reconnu comme étant un chef-d’œuvre par la critique et le public, étant une expérience profonde, touchante et mûrement réfléchie malgré ses faibles moyens. Et le succès fut monstre, bien au-delà des espérances de son auteur. Ce jeu a pourtant été fait entièrement par une seule personne, financé uniquement de manière participative sur internet.

En réalité, un créateur qui choisit de travailler ainsi seul ou hors des structures, ça n'a rien à voir avec le talent et peut être dû à de nombreux facteurs.


Or, ici il s'agit d'une remise de prix. Ce n'est pas lieu à débattre des pour et contre des moyens de distribution : c'est une démarche pour récompenser des auteurs jugés talentueux. C'est tout. Si il est jugé que son livre mérite d'être reconnu, alors qu'il en soit ainsi. Exiger son retrait car il est disponible sur Amazon n'a tout simplement pas lieu d'être.

Domi Montesinos

07/10/2018 à 11:07

Bonjour à tous,
j'ai lu avec un grand intérêt l'article et les commentaires joints. Je ne ferais pas un commentaire supplémentaire, mais permettez-moi de témoigner d'un cas que je connais bien puisque c'est le mien.
Je suis auteur de quatre ouvrages et j'en ai un cinquième en préparation. Mes livres sont achetables chez Amazon, mais aussi dans divers autres "boutiques" par le biais de la plateforme Librinova. Ce n'est aucunement un choix délibéré, mais, au contraire, une situation qui me pèse énormément car je souhaite ardemment trouver un jour un éditeur. Et c'est fort difficile et ardu, mais je poursuis inlassablement la démarche jusqu'à ce qu'ele aboutisse. Pourtant, mes ouvrages bénéficient de nombreux commentaires élogieux (mais pas "que", bien sûr), ce qui me laisse à penser qu'ils sont capables de séduire des lecteurs. Alors, je reste avec cet Amazon dont je réprouve certaines méthodes, mais qui est le poids lourd de la distribution et qui vends à mes lecteurs quelques centaines d'ouvrages par an...
Domi Montesinos auteur de "Mamilou et Grand'père en short autour du monde"

Hi!

07/10/2018 à 18:07

Le problème, c'est que pour les éditeurs un livre qui se vend (seulement) à quelques centaines par an ne peut être rentable. Faites-le calcul, vous verrez

GK

07/10/2018 à 12:50

Bonjour. J'écris ici sous pseudo pour éviter les menaces personnelles du genre de celles qui déshonorent leurs auteurs, adressées plus haut à Thomas Galley, voire au boycott de mes bouquins par des épiciers qui font dans marketing du livre comme d'autres dans le marketing du prêt à porter: 1/ je suis vendu en librairie, avec de bons résultats. Chaque année, je reçois en avril une bafouille de mon éditeur ( un grand très bien diffusé) m'annonçant le montant de mes droits. Puis courant juin, le virement est enfin effectué. Rien que d'habituel dans cette façon inadmissible de rémunérer les auteurs mais passons: de toute façon, avec mes droits en ce moment à 12 %, si je devais vivre de ma plume, je crèverais de faim. 2/ Si j'avais publié sur Amazone, j'aurais vendu beaucoup plus, le réglage de la diffusion étant lamentable, effectué qu'il est par les services de mon éditeur avec une incompétence flagrante. Mais surtout, même avec les ventes effectuées depuis la parution du plus rentable de mes ouvrages, j'aurais chez Amazon multiplié mes revenus par 6, au mieux, par 3 au moins et de plus, ô merveille, servis mensuellement... Dans ce cas de figure, je pourrais vivre de mon métier. Mais ça, les libraires s'en contrefoutent et les éditeurs ne risquent pas d'y jamais rien changer qui savent au premier chef à quoi s'en tenir, eux qui s'engraissent depuis toujours sur le dos des auteurs. Donc vos commentaires enragés contre Koskas me désolent par leur inconséquence et leur courte vue. Le prix unique du livre a sauvé la peau des librairies face aux grandes surfaces: bravo. Mais la peau des auteurs continuent de servir à cirer les pompes des éditeurs qui consentent à nous faire la grâce de nous éditer, merde alors. Quant aux auteurs "émergents" (un terme de marchands de chaussure, soit dit en passant) ils n'émergent que de moins en moins, quant ils ne boivent pas carrément le bouillon. Avec le marché de la francophonie (si mal exploité par les éditeurs français qui là encore se gavent éhontément) limité par rapport à l'envergure des marchés espagnols ou anglo-saxons, les jeunes auteurs francophones sont en concurrence ouverte via les traductions (honteusement sous-payées par les éditeurs qui etc.) et intéressent de moins en moins les éditeurs. Mais bon, tout ce qui précède est parfaitement connu. Seulement on fait ici semblant de ne pas le savoir. Vous n'avez de cesse de vomir sur Koskas, qui est un écrivain de talent. Mais quand il met les pieds dans le plat comme il le fait, et peu me chaut qu'il le fasse aussi ou surtout pour défendre son travail et ses revenus, ça ne peut que contribuer à révéler au grand jour et j'espère au grand public l'insupportable corruption des éditeurs - que Koskas, précisément et justement, dénonce dans son bouquin qu'il faut lire, messieurs les libraires, avant d'en juger! Puisque vous en êtes venus à parler d'un livre qu'à l'évidence vous vous refusez à lire, ce qui est tout de même un comble pour des gens qui font métier du livre. Enfin, last but not least, une remarque: à vous y prendre aussi mal, en tombant dans tous les travers d'un corporatisme, de structures, d'habitudes et de routines aussi inadaptés, vous faites exactement ce qu'il faut pour vous réveiller demain matin avec des "librairies" nouvelles manière, aux mains d'Amazon, imprimant les livres à le demande à des tarifs sans concurrence. Mais c'est plus facile de crier haro sur le Koskas...

Thierry Reboud

07/10/2018 à 23:28

Votre calcul ne tient que dans le cas où les ventes que vous feriez (par hypothèse) sur Amazon en ayant recours à vos seuls moyens étaient équivalentes à celles que vous faites en passant par des professionnels de l'édition, de la diffusion, de la distribution et du commerce de détail de livres.
Disons que votre conclusion commerciale est (peut-être) un peu hâtive.

PetiteAutrice

08/10/2018 à 09:22

À GK : merci pour ces justes propos.

Librairequiparle

07/10/2018 à 14:21

Bonjour, j'ai suivi cette affaire de manière un peu effarée tant par les propos de l'auteur, des libraires qui revendiquent parler au nom de tous les libraires, des lecteurs et même du traitement médias. Le problème ici est que l'ouvrage n'était pas accessible à la vente en librairie comme la plupart des ouvrages auto-edités qui ne pose AUCUN problème (déjà est-ce légal comme nous sommes tenus de pouvoir tout commander mais pas de vendre à perte) donc impossible de le boycotter!(ça c'est pour les medias, comment on boycotte un livre qu'on a pas?). Après les problèmes de notre profession concernant la vente à distance (débat qui mérite plus qu'un battle gentilvsmechant à moins de vouloir cracher au visage d'une partie de notre clientèle), l'auteur et sa religion (flippant ce que je lis), et les reproches de clientèle déçues par leur libraire quand ils avaient 5 ans donc il faut qu'il meurt...Reparlons en un autre jour. Le SFL a fait son travail (même si un peu tard, ce qui a laissé la porte à des discussions qui melangeaient malheureusement tout et n'importe quoi). Cela ne reste que mon avis ? Très Bonne journée à tous

Lauriane Stengers

07/10/2018 à 21:41

Au temps jadis, il fallait l'autorisation du Roy pour publier. Ensuite, l'adoubement d'un éditeur. Rimbaud s'en est dispensé pour la publication de Une saison en enfer. La littérature mérite (parfois) mieux que les "parades artificielles" des Tenanciers du livre.

Thierry Reboud

07/10/2018 à 23:31

Certes... mais Rimbaud disposait de lecteurs comme Verlaine, Gautier, Mallarmé, etc. Êtes-vous absolument sûre que tou.te.s les auteur.e.s publié.e.s à compte d'auteur disposent des mêmes relais ?

J

10/10/2018 à 16:37

Sincèrement, Thierry, est-ce que vous pouvez arrêter de confondre compte d'auteur et auto-édition ? Je vous ai vu faire l'erreur sur de nombreux articles et ce même après que certaines personnes vous aient repris.
Il vous suffit pourtant d'un clic sur une page Wikipédia pour voir la différence.
Franchement, cela décrédibilise vos propos : on a l'impression, de ce fait, que vous ne savez absolument pas de quoi vous parlez.
Vous avez beau dénigrer le milieu et applaudir la censure, étudiez un minimum vos sujets, que diable !

Thierry Reboud

10/10/2018 à 21:58

Sincèrement, J, quand un éditeur fournira le travail qu'on est en droit d'attendre d'un éditeur sur les textes que vous dites auto-édités, alors je parlerai de livres publiés à compte d'éditeur.
En attendant, et aussi longtemps que ces "éditeurs" de livres que vous dites auto-édités se borneront à recevoir des textes pour les distribuer, j'appellerai cela une plate-forme logistique performante de livres publiés à compte d'auteur parce que, d'une part, l'auteur est seul juge de la qualité de ce qu'il publie et que, d'autre part, c'est à l'auteur que reviennent les coûts (et les comptes) de conception, de mise en forme, d'illustration éventuelle, de publicité, etc. Du reste, Amazon est précisément cela, une plate-forme logistique.
Vous semblez croire qu'il suffit de mettre son nom sur une couverture pour être éditeur : c'est un peu plus compliqué que ça.
(Par ailleurs, je serais curieux de savoir, précisément si c'est dans vos cordes, à quel moment j'aurais applaudi la censure...)

J

11/10/2018 à 17:32

Où vous a-t-on parlé de "compte d'éditeur" ? On vous a dit que le compte d'auteur et l'auto-édition étaient deux choses différentes. Le compte d'éditeur est une autre méthode encore.

Vous pouvez dire ce que vous voulez, c'est faux. Se justifier en ignorant les faits, c'est être borné. Tout simplement.

Ensuite, la qualité des auto-édités... Il y a de plus en plus de textes auto-édités qui ont du succès. Ils sont simplement repris, des années plus tard, par des maisons d'édition qui jouent la carte de l'opportunisme. C'est bien plus simple pour elles : attendre que ça marche avant de s'engager. Faites des recherches, encore une fois. C'est très simple.

Oui, sinon : les plates-formes ne sont pas des éditeurs. Nous sommes d'accord. Ce sont des plate-formes. L'éditeur est l'auteur.

Pour ce qui est du compte d'auteur, je cite, vu qu'apparemment, c'est compliqué pour vous : "L'édition à compte d'auteur consiste pour un auteur à faire éditer ses propres ouvrages par un éditeur qui assure seulement la partie technique de l'édition et de la diffusion, en dehors du choix éditorial proprement dit. C'est donc l'auteur qui paie les frais d'impression et de publicité de son livre.
Il ne faut pas confondre l'édition à compte d'auteur avec l'auto-édition, dans laquelle l'auteur prend en charge lui-même l'édition, sans intermédiaire."

Donc, encore une fois, vous parlez en l'air. C'est complètement à côté de la plaque ce que vous dites.

Faites un minimum de recherche. C'est facile. Allez sur Google.

Il faut rester informé : je trouve ça assez important quand même. Sinon, on dit n'importe quoi.

Thierry Reboud

12/10/2018 à 02:04

Oh mais vous pouvez bien tortiller du croupion autant que vous voudrez si ça vous amuse pour faire croire que ce que vous appelez "auto-édition" est autre chose qu'une resucée modernisée du bon vieux compte d'auteur... La Pensée universelle (je me demande si ça existe encore, ce truc) fournissait sans doute des prestations très, très différentes de celles que propose Amazon. Ben tiens donc... Le mérite principal d'Amazon dans cette histoire me paraît double : d'une part, il ne fait pas croire qu'il va s'occuper du livre, d'autre il semble qu'il soit plus économique (notamment du fait de la dématérialisation et de la baisse du coût de l'impression à la demande). Si en plus ça satisfait les auteurs qui se publient par ce canal, c'est très bien.
Pour autant, ce ne sera pas la première fois qu'un vieux truc est présenté comme tout beau tout neuf simplement parce qu'il a changé de nom (et ce ne sera pas la dernière non plus) : les partis politiques font ça très bien.
Quant à votre deuxième réponse, pour ceux que j'ai approchés (survolés serait plus exact, et encore : pas en entier, il s'en faut de beaucoup), je dirais que 50 nuances de Grey et La Prophétie des Andes me semblent deux bonnes grosses bouses propres à épastrouiller les âmes simples (qui, je vous l'accorde, sont un marché florissant). Je n'ai pas lu Seul sur Mars. Quant aux autres que vous citez, je n'en ai tout simplement jamais entendu parler.
Ce qui, dans tous les cas, ne signifie ni ne démontre rien, mais alors rien du tout. C'est ballot que vous ne vous en rendiez pas compte tout seul.

J

11/10/2018 à 17:54

Sinon, Thierry, en auto-édition "ratée", que dites-vous de Seul sur Mars ? Cinquante Nuances de Grey ? Les révélations de Riyria ? L’envol du papillon ? La prophétie des Andes ? Un barbier riche ? Les gens heureux lisent et boivent du café ? Les Pierres couchées ? Etc.
Il suffit de fouiller : vous allez voir. C'est tout un monde qui s'offrira à vous.
Bien sûr, vous connaissant, même s'il y a des cents voire même des mille, on sera toujours dans le statut de "l'exception".
On fait ce qu'on veut de la réalité, du moment que ça nous arrange.

Levieuxleon

09/10/2018 à 10:14

Si je ne m'abuse ce n'est pas le seul livre a être sorti entre la première et deuxième liste ? Au lieu de crier au complot l'auteur devrait peut-être se réjouir d'avoir été sur la première et accepter, comme tant d'autres, de ne pas figurer sur la seconde...

marco koskas

29/11/2021 à 17:38

Trois ans après sa publication, je tombe sur cet article tendancieux. A quel distributeur aurais-je proposé de diffuser mon livre en librairie? Pourquoi ne le nommez-vous pas, si vous êtes si bien informé?
Du reste, pour le suivant, j'ai accepté une distribution en librairie d'un éditeur en ligne, et j'ai retrouvé tout mon service de presse ( 30 exemplaires ) en solde sur E-Bay au lieu d'avoir été expédié à ses destinataires.
Ce qui prouve que le vice n'est pas forcemment du côté d'Amazon.
Renseignez-vous un peu mieux avant d'écrire, prenez moins parti et citez vos sources, ça fera plus professionnel...

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L'auteur grec Vassilis Vassilikos est décédé

Vassilis Vassilikos est mort ce jeudi à l'âge de 90 ans à Athènes. L'écrivain grec est célèbre pour son roman Z, une dénonciation puissante de l'autoritarisme qui a mené à la dictature des colonels en Grèce dans les années 60, adapté au cinéma par Costa-Gavras. Sa fille, Euridice Vassilikou-Papantoniou, a annoncé son décès, précisant que son père était malade depuis plusieurs jours et avait été hospitalisé, sans fournir plus de détails.

01/12/2023, 17:07

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Sexe et genre : aux États-Unis, calmer les ardeurs des censeurs

BookBanUSA — Quand la censure de livres s'institutionnalise, il devient nécessaire d'attaquer les États en justice. Outre-Atlantique, le groupe Penguin Random House, aux côtés de l'Iowa State Education Association, d'auteurs et de citoyens, porte plainte contre la loi SF 496, qui interdit les ouvrages comportant des actes sexuels et les discussions autour du genre dans les établissements scolaires.

01/12/2023, 14:37

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Les parlementaires demandent des comptes au Pass Culture

Mesure culturelle phare de la présidence macronienne, le Pass Culture oscille entre louanges et critiques. Les différentes industries bénéficiaires, notamment celle du livre, savourent la manne financière, quand opposition et observateurs pointent des dépenses inconsidérées, voire une politique uniquement tournée vers la consommation... Au Sénat et à l'Assemblée, les questions et observations fusent.

01/12/2023, 11:36

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Frédéric Martin (Le Tripode) au conseil d'administration de la Bpi

Le conseil d'administration de la Bibliothèque publique d'information s'enrichit de plusieurs nouvelles personnalités, nommées par la ministre de la Culture en raison de leurs compétences. Parmi les quatre entrants, Frédéric Martin, le fondateur des éditions Le Tripode.

01/12/2023, 10:45

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Quel est le lectorat de Neige Sinno, romancière de tous les prix ?

Qui sont les lecteurs des lauréats des prix littéraires ? Babelio, en collaboration avec ActuaLitté, se penche sur les profils des lecteurs des écrivains distingués par les récompenses d'automne. Grâce à Babelio Data, un outil d'analyse avancé, une série d'articles est publiée pour dresser un portrait des différents publics de ces auteurs. Nous poursuivons notre série avec Neige Sinno, dont Triste titre (P.O.L) aura presque tout raflé.

01/12/2023, 08:23

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Entre espaces urbains et zone rurales, quelles activités culturelles ?

Liberté, égalité, fraternité… et accès aux loisirs culturels : selon que l’on vive en zone urbaine ou rurale, quelles sont les pratiques des Français en la matière ? Rat des villes, rat des champs, jamais cette distinction ne fut si vraie. Comment les pratiques varient selon son lieu de résidence, le niveau d’éducation et la catégorie socioprofessionnelle à travers le territoire hexagonal ?

30/11/2023, 17:14

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À Champigny-sur-Marne, la censure était fresque parfaite

Le 7 octobre dernier, Chloé Wary se réjouissait de l'inauguration d'une fresque de 23 mètres de long à Champigny-sur-Marne (Val-de-Marne), reprenant ses personnages de Saison des Roses et Rosi­gny Zoo, réalisée avec l'aide des habitants du quartier. Quelques jours plus tard, l'œuvre est entièrement recouverte de peinture blanche... Une « erreur » admise par la mairie, avec laquelle était signée une convention, mais que la municipalité tarde désormais à réparer.

30/11/2023, 16:35

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Radiographie de l'édition italienne en 2023

Petite excursion dans l’univers des éditeurs émergents et des collections récentes en Italie en 2023. De la fiction de genre à l’essai, de la littérature pure aux initiatives solidaires, de nouvelles aventures éditoriales viennent diversifier et embellir le paysage littéraire du Bel Paese.

30/11/2023, 16:07

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BD censurée à Quai des bulles : la liberté d'expression tombe à l'eau

Le festival malouin dédié à la bande dessinée se tenait du 25 au 27 octobre sous le ciel breton. Pour l'occasion, des planches étaient exposées dans la ville, tout au long des semaines qui suivaient l'événement. Certains dessins ont suscité une vague d'indignation, au point d'être retirés prématurément, sur décision du président de l'association Quai des bulles, Georges Coudray.

30/11/2023, 16:03

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L'écrivaine Ahed Tamimi parmi les prisonniers palestiniens libérés  

Le 6 novembre dernier, l'autrice et militante palestinienne Ahed Tamimi a été appréhendée par des soldats israéliens lors d'une intervention à son domicile, situé à Nabi Saleh, en Cisjordanie. L'organisation mondiale de défense des écrivains PEN International s'était alors grandement émue, et avait demandé une libération « immédiate et sans condition, tout en mettant fin à la pratique de détentions arbitraires des Palestiniens ». Elle a finalement été libérée, et témoigne d'une incarcération particulièrement difficile...

30/11/2023, 12:25

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À Gaza, une bibliothèque dévastée par les affrontements

La municipalité gazaouie a largement communiqué sur la destruction d'une bibliothèque, au sein du centre culturel Rashad Shawa, situé rue Omar Mukhtar. Les autorités palestiniennes accusent des frappes israéliennes d'être à l'origine des dégâts, pour « répandre l'ignorance dans la société ». 

30/11/2023, 11:20

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Quatre livres d'un prix littéraire censurés, parce qu'ils évoquent l'homosexualité

La sélection d’un prix littéraire a subi les ciseaux d’Anastasie, pour avoir osé retenir des ouvrages évoquant des thématiques LGBT. Le Forest of Reading Awards est tout bonnement la plus grande initiative invitant à une lecture-plaisir, pour les enfants du Canada. Mais en Ontario, le Conseil Scolaire du District Catholique de Waterloo a sanctionné quatre titres, mis à l'index…

30/11/2023, 10:16

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Hélène Cixous et Vénus Khoury-Ghata, grands officiers

Par un décret daté du 29 novembre 2023, le président de la République a élevé à la dignité de grand officier dans l'ordre national du Mérite Hélène Cixous et Vénus Khoury-Ghata. Parmi les autres figures distinguées dans le secteur du livre, Maylis de Kerangal ou le Prix Goncourt 2014, Lydie Salvayre.

30/11/2023, 09:03

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Canada : protéger l'industrie du livre, une fois pour toutes

Le secteur du livre canadien savoure le récent rapport de la Chambre des communes, qui soutient la révision de la Loi sur le droit d'auteur. Des organisations représentatives des auteurs et éditeurs canadiens ont demandé une réunion avec la ministre du Patrimoine canadien, Pascale St-Onge, et le ministre de l’Innovation, des Sciences et de l’Industrie, François-Philippe Champagne, pour discuter de cette question.

30/11/2023, 00:00

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Écosociété rachète Isatis et se lance dans l'édition jeunesse

Angèle Delaunois, fondatrice d’Isatis il y a 20 ans, a choisi Écosociété pour prendre la relève de son précieux catalogue jeunesse. Pour Écosociété, éditeur québécois d'essais depuis 1992, cet achat est une opportunité d’atteindre un nouveau public, une nouvelle direction déjà amorcé avec la récente collection Radar, destinée aux adolescents.

 

29/11/2023, 17:09

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Discriminations : la haine diminue, mais les violences augmentent

L'Observatoire des inégalités a publié le tout premier Rapport sur les discriminations en France, initiative revendiquée comme inédite en la matière. Le document met en lumière les diverses formes de discriminations, qu'elles soient basées sur la couleur de peau, le genre, l'orientation sexuelle, ou le handicap, et comment elles affectent profondément la vie des personnes concernées.

29/11/2023, 15:30

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Censure et création : “Il faut remettre à plat tous les dispositifs”

#BienTropPetit — Alors que se déroule le Salon du Livre et de la Presse Jeunesse de Montreuil, l'interdiction de la vente aux mineurs de l'ouvrage Bien trop petit, de Manu Causse, reste vive dans les mémoires. Deux recours en annulation pour « excès de pouvoir » visent à présent l'arrêté pris par le ministère de l'Intérieur en juillet dernier. L'éditeur Thierry Magnier conteste la décision, aux côtés de la Ligue des Droits de l'Homme.

29/11/2023, 14:54

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Cyclone BD, festival à La Réunion, inauguré par Rima Abdul Malak

Alors que le Tahitigate, la tornade médiatique autour du voyage d’Anne Hidalgo, maire de Paris, n’a pas encore pris fin, la ministre de la Culture prépare un voyage à La Réunion. Au menu de ce déplacement, officialisé dans un communiqué de la rue de Valois, « avancer, avec les élus locaux, sur de nombreux sujets de coopérations entre l’État et les collectivités territoriales ». Et inaugurer un festival de bande dessinée.

29/11/2023, 12:29

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Quand des collégiens rappellent la tolérance à des mères réactionnaires

BookBanUSA — Amplement financé par de riches mécènes de la droite américaine, le mouvement Moms for Liberty défraie la chronique depuis l’apparition du Covid. Dès 2021, ses membres dénoncèrent les mesures sanitaires imposées — port du masque, restrictions dans les écoles et vaccination. Depuis, elles s’en prennent aussi aux insupportables livres qui évoquent l’homosexualité ou les questions liées au genre…

29/11/2023, 12:11

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Maxime Saada nommé Vice-Président du groupe Lagardère

Membre du directoire de Vivendi depuis juin 2022, Maxime Saada prend désormais ses fonctions de VP dans la dernière acquisition du groupe de Yannick Bolloré. Outre qu’il conserve ses actuels postes, il intégrera le comité exécutif de Lagardère.

29/11/2023, 08:24

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Auteurs impayés : les mauvais numéros de XXI et 6Mois

Engluée dans des dettes abyssales, avec un déficit de 565.000 € en 2021, la société Quatre, propriétaire des revues XXI et 6Mois, a été liquidée fin octobre. Les deux titres ont été repris par le groupe de presse Indigo Publications, qui les réunira dans un seul, XXI, diffusé en librairie, points Relay et par abonnement. La meilleure des conclusions ? Pas vraiment pour les auteurs et illustrateurs, qui évaluent les impayés à 500.000 €.

28/11/2023, 15:19

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Dans les bibliothèques de Montréal, une politique d'accueil qui pue

À Montréal, des modifications du règlement intérieur des bibliothèques ont suscité une vive émotion : les textes mentionnent ainsi l'interdiction « d’avoir une hygiène corporelle qui incommode les autres usagers ou le personnel ». Un point controversé, alors que le rôle social des établissements de lecture publique est connu et reconnu.

28/11/2023, 12:32

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Investissements et ressources : portrait des bibliothèques du Québec

L'Association des bibliothèques publiques du Québec (ABPQ), en collaboration avec le Réseau BIBLIO du Québec, a publié le second Portrait national des bibliothèques publiques québécoises, dans le cadre du programme BiblioQUALITÉ. Ce rapport présente un état des lieux des ressources et services de base des bibliothèques publiques, révélant un score global de 64 % en 2022, ce qui représente juste la note de passage et une baisse de 2 % par rapport à 2019.

28/11/2023, 11:49

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Le contrôle des livres jeunesse, “réunion de branquignols” ou utile protection ?

L'interdiction à la vente aux mineurs de Bien trop petit, de Manu Causse (Thierry Magnier), en juillet 2023, a braqué les projecteurs sur la commission de surveillance et de contrôle des publications destinées à l'enfance et à l'adolescence. Intégrée au ministère de la Justice, cette institution contestée soulève à présent de nombreuses questions quant à son fonctionnement, ses décisions et son manque de transparence.

28/11/2023, 11:07

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Matita : des silent books de l’Italie au Salon de Montreuil

La maison d’édition indépendante Matita sera présente à la prochaine édition du Salon de Montreuil. Cette structure a été fondée il y a un an à l'initiative de Delphine Trouillard, avec l’objectif de créer une collection de silent books écologiques, édités et illustrés par des architectes, à destination des enfants et des adultes. Au cœur du projet, la représentation de l'architecture, des réalités urbaines, des objets de design. Et une place majeure est laissée à la ville de Venise…

28/11/2023, 10:23

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Les éditions Divergences ouvrent leur librairie au printemps 2024

Les éditions Divergences annoncent l'inauguration prochaine de leur première librairie. Après deux ans de recherche, elles ont finalement déniché « l'emplacement parfait » à Quimperlé, dans le sud du Finistère. 

27/11/2023, 18:51

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Les jeunes et l'écriture : une vaste étude

L'Institut National de la Jeunesse et de l'Éducation Populaire (INJEP) présente une étude sur les pratiques d'écriture des adolescents français au XXIe siècle. Menée par le chargée de mission scientifique Lecture Jeunesse, Christine Mongenot et la professeure en sciences de l’information et de la communication, Anne Cordier, elle combine une analyse quantitative auprès de 1500 jeunes de 14 à 18 ans et des entretiens qualitatifs avec 50 adolescents, cherchant à comprendre comment les technologies modernes et l'écriture informelle hors de l'école influencent leurs compétences scripturales.

27/11/2023, 17:48

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Allemagne : la justice refuse de censurer la critique d'un livre

En Allemagne, l'autrice palestinienne Adania Shibli s'est retrouvée au cœur de vifs débats à l'occasion de la Foire du Livre de Francfort, en octobre 2023. La cérémonie de remise d'un prix dont elle était la lauréate, prévue pendant l'événement, a été « reportée » après l'attaque du Hamas du 7 octobre. Le Tageszeitung, quotidien allemand, avait publié dans une tribune un résumé du livre de l'écrivaine, que cette dernière n'a pas apprécié...

27/11/2023, 16:51

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Hélène Hoch nouvelle présidente du groupe Universitaire du SNE  

Le 23 novembre 2023, Hélène Hoch, actuellement Directrice de la Rédaction Civil-Pénal et Ouvrages chez Lefebvre Dalloz, a été nommée Présidente du groupe Universitaire du Syndicat national de l’édition.

27/11/2023, 14:57

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Normandie, Pays de la Loire... Des directions des affaires culturelles vacantes

Le Journal officiel du 26 novembre dernier fait état de deux vacances prochaines à la tête de directions des affaires culturelles, dans les régions Pays de la Loire et Normandie. Les prises de poste sont prévues, respectivement, le 1er mars et le 1er avril 2024. 

27/11/2023, 11:54

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Relations auteurs-éditeurs : pour avancer, la possibilité du “vecteur législatif”

À quelques jours de la fin de l'année 2022, un nouvel accord, consacré à l’équilibre de la relation contractuelle entre auteurs et éditeurs dans le secteur du livre, était paraphé par les organisations professionnelles. Près d'un an plus tard, les rapports entre les différentes parties sont « extrêmement tendu[s] », constate Mikaele Kulimoetoke (Wallis-et-Futuna, Rassemblement des démocrates, progressistes et indépendants), qui évoque dans un avis le recours au « vecteur législatif ».

27/11/2023, 10:30

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Portrait d'auteur par les lecteurs : Dominique Barbéris, autrice à lire plus que lue

Qui lit les prix littéraires ? Le réseau de lecteurs Babelio et ActuaLitté s'intéressent aux lectorats de ces autrices et auteurs récompensés par les prix d'automne. En s'appuyant sur l'outil d'analyse Babelio Data, débute une série d'articles établissant un panorama des différents lectorats. Ouvrons le bal avec Dominique Barbéris, Grand Prix du roman de l’Académie française 2023 pour Une façon d'aimer, chez Gallimard.

24/11/2023, 15:43

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La BnF salue la mémoire d'Emmanuel Le Roy Ladurie  

Laurence Engel, la présidente de la Bibliothèque nationale de France (BnF), et son équipe, ont exprimé leur tristesse suite au décès de l'historien Emmanuel Le Roy Ladurie, à 94 ans, ce 22 novembre. En tant qu'administrateur général de la BnF de 1987 à 1994, il a joué un rôle clé dans le développement et la mise en œuvre du projet de la nouvelle bibliothèque initié par le président François Mitterrand.

24/11/2023, 14:33

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Comment se faire éditer ? La méthode (presque) infaillible

ALCA Nouvelle-Aquitaine propose aux auteurs et aux autrices le Guide de la recherche éditoriale. Son ambition est de recenser toutes les étapes nécessaires pour multiplier ses chances d’être publié. Ce guide s’attache donc à accompagner les auteurs et les autrices dans cette démarche essentielle.

24/11/2023, 13:31

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Multiplier les traductions : Kamel Daoud, l'homme du président

Dans son discours pour l'inauguration de la Cité internationale de la langue française, Emmanuel Macron avait glissé une petite annonce, une mission confiée à Kamel Daoud, afin de « multiplier les traductions des textes français vers les langues étrangères, notamment vers le continent africain ».

24/11/2023, 12:54