#Usages

Samantha Bailly, sorcière

S’agissant de l’accusation pour sorcellerie de Samantha Bailly, la parole est à la défense. Par Sophie Lombard, lectrice. Simple lectrice. Mais c'est déjà beaucoup.

Le 15/10/2018 à 12:51 par Auteur invité

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15/10/2018 à 12:51

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Lorie Shaull, CC BY SA 2.0

Imaginez qu’un jour, devant le besoin impérieux de manger, Francis Huster décide, pour un projet qui lui tient à cœur, de créer son œuvre seul. Dans son coin, il crée, il diffuse et travaille comme des dizaines d’entrepreneurs, pour remplir son assiette. Il use de toute sa créativité et de toute son intelligence pour diffuser sa création par ses propres moyens, avant d’en céder les droits à un tiers. Imaginez maintenant que l’ensemble de son œuvre issue des circuits traditionnels, la centaine de films, de pièces, de séries télévisées disparaisse des rayons, des cinémas, des plateformes de replay, simplement parce qu’à titre exceptionnel, il a souhaité se passer d’une société de production dans un premier temps.

Ridicule, n’est-ce pas ? Pourquoi priver ses fans de son talent alors qu’il a souhaité vivre de son art, par l’introduction d'une seule goutte de miel dans un océan de vinaigre ? Et pourtant, cela arrive en ce moment même. Que les fans de Francis Huster se rassurent, on ne fustige sur la place publique qu’une femme. Rien d’inhabituel, donc.

Reprenons les chefs d’accusation.

Sorcellerie. Sorcière. Savez-vous ce qu’est véritablement une sorcière ? Une femme… avec des pouvoirs. Une femme avec du pouvoir. Et culturellement, elle est crainte. Pourquoi brûlait-on les sorcières déjà ? Ah oui. Trop intelligente, trop simple, trop belle, trop laide, trop grande, trop petite, trop charismatique, trop timide, trop… la liste est trop longue. Résumons-la donc simplement : est sorcière toute femme remarquable. Et Samantha Bailly est très remarquée actuellement.

Dans une chaumière au fond des bois vivait une sorcière…

Samantha Bailly est une militante. Une femme qu’on entend. Une femme qu’on remarque donc.

Dépeignez-vous l’autrice comme l’enfant atypique, chérie de l’édition. Nous sommes nombreux à la suivre depuis ses débuts. Au bourgeonnement de son art. Aux exercices de sa plume. Elle avait 14 ans lorsqu’elle a ouvert un site où elle mettait gratuitement en ligne ses écrits. Gratuitement. Que les mauvaises habitudes se prennent vite ! Créer du contenu divertissant est devenu son quotidien, et pour que ses lecteurs.rices en bénéficient encore, et, au risque d’enfoncer une porte ouverte, il paraît indispensable à la majorité d’entre nous, ayant déjà bénéficié d’un cours de biologie de base, qu’elle vive et donc qu’elle mange pour continuer à produire. (Pour tous les autres qui ne verraient pas encore la corrélation entre manger pour avoir de l’énergie et pouvoir travailler, rapprochez-vous de l’école élémentaire.)

Avant même l’ère des réseaux sociaux, elle avait agrégé une communauté hyperactive de lecteurs.rices. À 17 ans à peine, repérée par un micro-éditeur, elle signait son premier contrat pour La langue du Silence. Ce petit éditeur ne publiait pas assez pour avoir accès aux grands canaux de diffusion, aussi se fit-elle connaître essentiellement à travers les salons. Tous les week-ends, ce petit éditeur et elle partaient en tournée. Pour reprendre ses mots en interview : grâce à cette expérience, elle a vendu plus de 2000 exemplaires de son premier roman. Un très bon score pour un premier roman publié, aujourd’hui, à grande échelle, tant la situation semble s’être crispée dans la chaîne du livre.

Forte de ce succès, Samantha Bailly s’est fait repérer par de plus grands éditeurs. Elle a donc commencé à publier dans des maisons d’édition de tailles bien plus importantes.

En 2012, après des années à travailler dans l’univers du jeu vidéo tout en continuant à publier, elle s’est lancée dans l’écriture à plein temps.

Les lecteurs.rices sont depuis nombreux à suivre son aventure, ses ouvrages, et sont plus qu’enthousiastes le jour où elle crée sa chaîne Youtube, il y a 3 ans. Aux prémices de ce nouveau projet, un constat : les auteurs qui souhaitent se professionnaliser manquent d’informations. Avec 16 000 abonnés, sa chaîne, qui traitait d’un sujet finalement très confidentiel, est devenue une référence pour tous ceux qui s’intéressent à l’envers du décor.

Son point de vue d’autrice, point de vue bien trop rare, à l’exception de Actualitté [Ndlr : merci...] qui traite des sujets de fond en donnant la parole à des auteurs, rassemble. Il fédère. Cristallise. En un mot, il se remarque. Vous devinez la suite ?

Chaque sortie remarquable lui donne davantage de pouvoir. Dans le chaudron de sa chaîne jusque dans les sortilèges de ses articles de fond, elle évoque sans détour le sujet sensible des agents littéraires. Dans sa tribune dans Actualitté il y a 2 ans, elle révèle la précarité dans laquelle elle vit.

En posant des mots sur les maux, elle met en lumière la réalité. Lumos ! Grâce à elle, de nombreux auteurs.rices vont alors passer le cap d’une tentative ignorée jusqu’alors. Une solution intermédiaire qui permet de négocier les contrats et conseiller la carrière. Cette petite révolution de l’agent littéraire a révélé des frictions complètement archaïques.

Aujourd’hui sur le bûcher, je compte bien la défendre.

Maître Lombard, avocate au barreau imaginaire de la Littérature

Je vous épargnerai les effets de manche et me contenterai du secret des prétoires de votre conscience. Quelle légitimité ai-je donc à défendre une sorcière ? Celle que vous m’octroierez. En d’autres termes, celles et ceux qui sont vent debout contre elle le resteront. Celles et ceux très nombreux qui saluaient sa démarche, la salueront encore. Mais je m’adresse à l’entre-deux. Celles et ceux d’entre vous qui ignorent encore où se positionner.

Je suis lectrice. J’observe l’univers du livre à travers la lucarne des auteurs, des éditeurs et des libraires, avec toute mon attention. Quand Samantha Bailly a annoncé sur son site sa volonté de faire une expérience avec son roman, La Marelle, j’ai suivi ses réflexions avec grand intérêt. Rappelons qu’il s’agit d’un seul roman sur la trentaine d’ouvrages déjà publiés et en parallèle de tous ces autres livres qu’elle publie et continue de publier. Par ailleurs, ce test de l’auto-édition a toujours été un test fait avant de céder éventuellement ses droits à un tiers et donc de retourner dans le circuit traditionnel. Une goutte d’eau dans l’océan de la surproduction littéraire.

J’étais présente à la remise du prix des Plumes Francophones de KDP. Joli clin d’œil devenu déplorable ironie du sort, elle avait lieu à l’hôtel de Massa, géré par la Société des Gens de Lettres, et où se trouvent les bureaux du Syndicat de la Librairie Française. Durant cette cérémonie, de nombreux auteurs autoédités ou issus de l’édition traditionnelle, voire des deux, ainsi que des éditeurs échangeaient sur la production littéraire de demain. Ce monde hétérogène sans être réactif n’avait rien, RIEN, de la confrontation. Ses composants s’observaient mutuellement, curieux et avide de coconstruction.

Bernard Werber parrainait cette remise des prix de l’auto-édition et j’ai eu beau scruter internet : rien contre lui, tout contre Samantha Bailly.

Alors je m’interroge…

Peut-on encore aujourd’hui rendre coupable la victime remarquable ?

« Victime ?! Allons Maître, reprenez vos esprits ! C’est elle qui a prononcé, parmi d’autres mots, les termes d’auto-édition, de numérique, de Kobo, de plateformes, d’Amazon... »

Oui. Mais a-t-elle choisi les réactions de qui croyait bon de commenter sa liberté ? Non.

« Mais enfin, c’est le jeu ! On ne peut pas plaire à tout le monde, c’est évident ! »

Et quand ce « jeu » relève du droit pénal ou du droit civil, est-il toujours aussi bon enfant ?

Silence dans le prétoire.

Sur les réseaux sociaux, Samantha Bailly rapportait, screenshot à l’appui, ses menaces.

« Vous êtes la femme à abattre. » « Vous êtes l’ennemie du livre. » « La première chose que je fais en arrivant dans ma boutique, c’est de renvoyer tous vos livres. »

Alors j’entends déjà les réactions « Non, mais on ne va pas la tuer pour de vrai ! » ah parce que « pour de faux » c’est mieux donc c’est rien ? Juridiquement, c’est constitutif d’une menace. La menace relève de l’atteinte à la personne, qui sont divisées en deux catégories :

  • L’atteinte au corps d’autrui, dont le harcèlement moral fait partie (j’y reviendrai)
  • L’atteinte à la dignité et à l’honneur d’autrui, comme la diffamation et autres atteintes à la vie privée, discrimination, abus de faiblesse... peuvent l’être.

Le silence s’épaissit.

Soyons méthodiques.

Toujours screenshots à l’appui, des libraires, absolument pas constitutifs du corps de métier en général, mais tout de même les plus audibles, menacent de renvoyer au pilon l’ensemble de ses autres ouvrages. Sous prétexte qu’un livre démarre hors de l’édition traditionnelle et passe entre autres par Amazon, par ailleurs utilisé notoirement par toutes les maisons d’édition qui abreuvent ces librairies indépendantes, on la menace de faire disparaître des rayonnages l’ensemble de sa production.

« Le fait de harceler autrui par des propos ou comportements répétés ayant pour objet ou pour effet une dégradation des conditions de travail susceptible de porter atteinte à ses droits et à sa dignité, d’altérer sa santé physique ou mentale ou de compromettre son avenir professionnel est puni de deux ans d’emprisonnement et de 30 000 € d’amende. » Art. 222-33-2 du Code Pénal.

Cet appel au boycott relève du harcèlement en bande organisée.

On met par ailleurs en cause son militantisme. On la taxe de faire trop de bruit ou de la mauvaise publicité aux causes qu’elle défend. Plus que jamais, elle incarne les causes qu’elle défend ! Elle gagne chaque jour en légitimité ! Cette légitimité qu’on lui discute par sa seule condition de femme remarquable. De sorcière.

Si Bernard Werber l’avait fait, aurait-on questionné sa légitimité ? Son droit d’être comme ceci ou comme cela ? Non. Parce que Samantha Bailly est une jeune femme, culturellement, on use et abuse de l’intimidation pour la faire rentrer dans le rang. Ce rang des femmes parfaites et homogènes où rien ne dépasse. Rien ne se remarque. On attend d’elle de se conformer exactement à ce que l’on voudrait qu’elle soit.

Parce qu’il est infiniment plus facile de s’en prendre à sa personne plutôt qu’à un système, on la fustige. On lui donne rendez-vous sur le bûcher. On discrédite ses actions militantes.

Alors, résumons.

Depuis l’article de Livre Hebdo qui a mis en exergue l’expérience d’auto-édition numérique menée par Samantha Bailly – sur l’un et l’un seulement ! de ses titres –, la jeune autrice a suscité une vague de réactions comme on en a rarement vu dans ce milieu.

L’article cite Amazon, puisqu’elle va utiliser ce canal de diffusion tout comme elle en utilisera d’autres, tels que Kobo ou des plateformes de librairies indépendantes. L’objet de sa démarche est très bien expliqué sur son blog : elle souhaite dans un premier temps conserver ses droits. Elle s’accorde le temps de réfléchir, pour ensuite céder ses droits à des tiers, après les avoir exploités elle-même en numérique. C’est limpide. Des libraires indépendants sont même en train de l’aider à entrer dans la danse, et voir son livre référencé et promu chez eux. Et pourtant, elle fait face à une déferlante de haine sur les réseaux sociaux, que je m’explique de plusieurs façons :

— Utiliser le mot « Amazon » semble proscrit dans ce milieu. Une hypocrisie sans égale lorsqu’on sait que le géant du numérique s'invite à la Société des Gens de Lettres, prend un stand à Livre Paris, et que tous les éditeurs y mettent leurs livres en vente. De nombreux auteurs.rices de best-sellers actuels ont démarré par une exploitation uniquement numérique, via KDP par exemple, et signent des records de ventes impressionnants en librairie.

— L’auto-édition est absolument méconnue. Le droit d’auteur aussi. Pétri du cliché « Les mauvais livres sont autoédités. », on en oublie trop facilement que « Tout ce qui est auto-édité n’est pas mauvais et tout ce qui est édité par des maisons d’édition n’est pas bon. ». Les individus confondent le fait de publier soi-même son livre en numérique avec une prétendue exclusivité d’édition desdites plateformes. Peut-être que c’est leur but à long terme, mais pour l’instant, c’est l’exact inverse ! Les auteurs restent propriétaires de leurs droits et peuvent être leur propres éditeurs.

— Samantha Bailly est militante, présidente de la Charte des Auteurs et Illustrateurs et de la Ligue des Auteurs Professionnels. Avec #Payetonauteur, elle est devenue malgré elle un symbole, et l’une des rares personnalités à bousculer les lignes pour la défense des auteurs – on en compte plein d’autres auteurs.

— Surtout, et je tiens à aborder ce point, Samantha Bailly est une jeune femme qui subit de plein fouet le sexisme de l’édition, et ce depuis le début de ses mandats. C’est à ce point flagrant de l’extérieur qu’on se demande vraiment pourquoi personne n’en parle.

Concluons.

Mona Chollet vient de sortir son ouvrage Sorcières : la puissance des femmes invaincues. Dans ce livre, elle revient sur les femmes qui, dans l’Europe de la Renaissance, ont été accusées de sorcellerie, donc censurées, éliminées, réprimées, parce qu’elles étaient indépendantes. Le parallèle est presque trop facile ! En tentant l’expérience de l’auto-édition, Samantha Bailly est définitivement, factuellement et juridiquement devenue indépendante. A fortiori dans un univers sexiste.

Alors qu’il n’a jamais été question de tourner le dos à l’édition traditionnelle dans sa démarche, mais seulement d’explorer des compléments de revenus, c’est un fragment de l’édition traditionnelle qui lui tourne le dos. Un petit fragment, un fragment bruyant peu représentatif, sans aucun doute, mais un fragment qui s’est fait entendre. Ces libraires qui boycottent se tirent une balle dans le pied.

L’étude du CNL sur les jeunes et la lecture montrait la nécessité de faire des librairies indépendantes un lieu plus ouvert aux jeunes générations, dont les habitudes ont muté vers le web. Soutenir une autrice dont le cœur de lectorat est les 15-30 ans, c’est justement s’acquérir ce public-ci.

Les temps changent et aujourd’hui je prête à la conscience la possibilité, non plus folle, mais pleinement raisonnable, d’inverser la charge de la preuve. De ne pas accuser une sorcière, mais ses bourreaux. Au XXIe siècle, j’exhorte notre conscience collective à s’indigner, face à ceux et celles qui veulent brûler les sorcières d’aujourd’hui. J’appelle de mes vœux ce contre-pouvoir.

Si Samantha Bailly ravive éditorialement les plaies de Salem, alors elle prouve son militantisme sans commune mesure. Si on la craint parce qu’elle bouge le petit doigt, ou devrait-on dire le bout de son nez, c’est peut-être parce qu’elle est devenue la figure d’une femme puissante, qui n’a pas chancelé une seconde. Une femme avec des pouvoirs. Une femme avec du pouvoir.

Parce qu’il est inadmissible de recourir à l’intimidation et au harcèlement pour empêcher quelqu’un de vivre de son métier, clôturons ce procès inégal et tournons-nous ensemble vers ses détracteurs.

Samantha est la sorcière bien aimée de beaucoup, beaucoup de monde. Des lecteurs, des éditeurs, des libraires, des bibliothécaires, des organisateurs de festivals. Nous la soutiendrons, avec toute la branche vertueuse de la chaîne du livre, pour que soient proposés des changements profonds, afin que la chaîne du livre soit un endroit plus sain pour tous les précaires, y compris les libraires, et que soit reconnu non plus la qualité d’auteur, mais son métier.

Avec un peu de magie, toute cette polémique et toute cette haine peuvent être métamorphosées en une remise en question intéressante. Amorçons dès maintenant les changements nécessaires, si l’on souhaite garder nos auteurs.rices en France, dans le système de l’édition.

19 Commentaires

 

Jiji

15/10/2018 à 14:36

La démarche est honorable, et je défends Samantha Bailly dans sa démarche d'expérimenter un nouveau canal de diffusion pour permettre un meilleur avenir aux auteurs.

MAIS cet article est clairement celui d'une lectrice, j'entends par là d'une passionnée qui mélange tout, et s'éparpille sur le parcours de Samantha. Je viens remettre les choses à leur place, et apporter quelques éclaircissement à cet article ô combien vanteur et exagéré.

SB n'a pas été repérée suite aux ventes (plutôt bonnes) de sa première saga, mais suites à d'autres publication et surtout du fait qu'elle ait remporté le Prix Imaginale des lycéens en 2011.

"En 2012, après des années à travailler dans l’univers du jeu vidéo" : SB n'a pas travaillé des années dans le jeux vidéo, là encore c'est très exagéré. Elle est restée à peine 2 ans dont 1 an en tant que stagiaire.

"Dans sa tribune dans Actualitté il y a 2 ans, elle révèle la précarité dans laquelle elle vit." SB a vécu dans un environnement très précaire lors de son démarrage, et elle défend avant tout le fait qu'il n'est pas normal d'avoir des revenus aussi faibles en tant qu'auteur. Elle souligne également qu'il faille multiplier les activités pour vivre convenablement, ce qu'elle fait depuis des années pour s'assurer un mode de vie très confortable et mérité.

"Sur les réseaux sociaux, Samantha Bailly rapportait, screenshot à l’appui, ses menaces." Où sont-ils ? Pas de liens, rien ? Je suis l'affaire depuis son démarrage, et je n'ai pas souvenir de post de SB mettant en avant les menaces reçues...


"Toujours screenshots à l’appui, des libraires, absolument pas constitutifs du corps de métier en général, mais tout de même les plus audibles, menacent de renvoyer au pilon l’ensemble de ses autres ouvrages." : renvoyez-nous sur les liens, car encore une fois ce serait plus impactant de mettre les fameux screenshots en évidence, et comme vous le soulignez plus haut : "Soyons méthodiques." Montrez des faits, arrêtez de tergiverser autour de mots qui apparemment ont été rendus publics mais qu'on ne trouve pas à travers les publications Facebook, Twitter ou Instagram de SB.

"Cet appel au boycott relève du harcèlement en bande organisée." Mouais... il n'y a pas vraiment eu d'appel au boycott, juste la colère infondée de quelques libraires trainant sur le net. Encore une fois des paroles exagérées, sans screenshots, sans rien pour illustrer les propos.

"Si Bernard Werber l’avait fait, aurait-on questionné sa légitimité ? Son droit d’être comme ceci ou comme cela ? Non." Oh je pense fortement que si Werber s'était risqué sur ce genre de tentative, il aurait été insulté lui aussi sur la place des libraires. Je pense que l'autrice de cet article mélange guerre des genres et guerre du livre, car à aucun moment je n'ai vu de commentaires ou insultes envers SB concernant le fait qu'elle soit femme et autrice. Si Werber n'a pas été remis en question, c'est tout simplement car il ne s'est pas lancé dans l'aventure de l'auto-édition.

"Avec #Payetonauteur, elle est devenue malgré elle un symbole" c'est un peu exagéré tout de même... SB a fait prendre conscience de nombreuses choses, car son discours sur Youtube était mieux adapté aux médias modernes, mais d'autres auteurs avant elles ont tenu ce genre de discours, et surtout ont trouvé un bon arrangement pour vivre de l'auto-édition. Encore une fois, on a affaire au discours d'une fan.

"Surtout, et je tiens à aborder ce point, Samantha Bailly est une jeune femme qui subit de plein fouet le sexisme de l’édition, et ce depuis le début de ses mandats" Ah bon ? C'est à dire ? Pas d'approfondissement, juste des accusations jetées à la và-vite pour justifier le discours sans fondement de son autrice. SB a toujours été respectée, et ce même avant qu'elle ait pris sa place de Présidente de la Charte. On peut savoir d'où sortent ces accusations ?

"c’est un fragment de l’édition traditionnelle qui lui tourne le dos." à voir par la suite, il ne faut pas s'arrêter aux avis de quelques libraires mécontents et ignorants, en sachant surtout que des éditeurs sont intéressés par l'ouvrage de SB.

"Si Samantha Bailly ravive éditorialement les plaies de Salem, alors elle prouve son militantisme sans commune mesure." pourquoi mêler sexisme et auto-publication dans cette histoire ? Vraiment, je ne comprends pas la métaphore exagérée de l'autrice qui s'embourbe dans des figures alambiquées en oubliant qu'il n'est question que de la colère des libraire face à l'auto-édition dans a posture de SB, et non à son sexe.

"Parce qu’il est inadmissible de recourir à l’intimidation et au harcèlement pour empêcher quelqu’un de vivre de son métier" c'est mignon, mais bon, à voir par la suite encore une fois comment va évoluer la situation. ça sent surtout la colère d'un post et d'un titre de presse maladroit, mais de là à dire que toute la carrière de SB va s'écrouler à cause de quelques libraires mécontents, il n'y a qu'un pas.

Bref, en conclusions, ça s'emmêle les pinceaux, ça essaie d'écrire en se disant que SB va lire l'article, être touchée, et apprécier cette plume ô combien métaphoriques, mais ça mélange sexisme et édition, qui sont deux débats qui ont lieu d'être, mais pas ensemble dans ce "scandale" reposant avant tout à mon avis sur l'utilisation d'Amazon et non une autre plateforme d'auto-édition. Quoi qu'il en soit, soutenez SB dans sa démarcher, et attendons de voir ce qu'elle va tirer de cette expérience de hurler à la fin de sa carrière et réputation :)

Ana

15/10/2018 à 16:35

Totalement d'accord avec vous,
Si l'article est bien écrit, je ne vois pas bien le rapport sexisme/auto-édition qui n'a rien à voir avec le soucis que relève la volonté de SB.

Werber ou un autre, ç'aurait été pareil. Encore une fois ce n'est pas le sexe le fond du problème, mais la volonté de sortir de l'édition "traditionnelle".

Je ne comprends pas la décision de Actualitté de publier cette tribune sur le site, j'y vois plus un courrier de fan qui se mélange les pinceaux, qu'une réelle défense et explication du "geste" de son auteure fétiche.

Sidonie

15/10/2018 à 16:48

Franchement Jiji, vous vous êtes relu ? Quelle condescendance, quel mépris ! Avec votre fielleux ''ça s'emmêle les pinceaux, ça essaie d'écrire… '' On vous entend ricaner entre les lignes. Ça décrédibilise une grande partie de votre argumentaire.

Betty

15/10/2018 à 16:16

Heureusement que "Jiji" est là pour rétablir la vérité. Enfin, plutôt pour réinterpréter à sa sauce les arguments et prétendre qu'ils sont faux.

Si on mêle le sexisme dans cette histoire, c'est justement parce que toute femme de (avec du) pouvoir subira systématiquement des menaces sur sa carrière, sera jugée, moquée, ne pourra jamais se tromper sans être mise à l'écart.

Le système patriarcal s'auto alimente et se défend très bien de l'intérieur pour survivre, tout le temps, tous les jours, depuis des siècles.

Prétendre le contraire c'est soit être d'une immense naïveté, soit vouloir tirer profit de ce système en tant que dominant ou dominée complice.

Est-ce que je me trompe en affirmant "Jiji" que vous êtes un homme qui vient de nous montrer un bel exemple de mansplaining ?

Jiji

15/10/2018 à 17:08

Hello "Betty" (j'aime aussi les guillemets, que veux-tu !)

Je suis une femme, qui suis la carrière de Samantha depuis de nombreuses années. Je ne vois pas ce qu'il y a de choquant dans ce que j'ai pu souligner, avec arguments. Je n'ai pas dit qu'il n'y avait pas de sexisme, ou que SB n'en avait jamais subit durant sa carrière (chose dont elle n'a relativement que très peu abordé). Les libraires mécontents se sont manifestés non pas parce que SB est une femme, mais bien à cause de son choix d'auto-édition. Je ne me souviens pas que l'un d'eux se soit acharné sur son identité d'autrice ou son sexe, ou qu'elle l'ait même souligné de cette manière. On lui a manqué de respect pour son choix éditorial, et non car elle est une femme.Bien entendu, plus une femme a de pouvoir et d'ambition, plus elle est remise en question, moquée, et rabaissée. Là, ce n'est pas une question de sexe, mais bien d'auto-édition. Ou alors, il n'y a que les libraires qui sont sexistes, à voir.

Je reste persuadée que le "scandale" aurait même été plus important si un auteur avec la réputation de Werber avait fait ce genre de choix. Malheureusement, pour le moment on ne devra observer que les avancées de Samantha, et les conclusions qu'elle tire de son expérience, en espérant qu'elle puisse inspirer d'autres auteurs à prendre plus de risque pour faire progresser leur statut de créateur.

Jiji

15/10/2018 à 17:31

@Sidonie je n'avais pas vu ton message !

Donc dire que l'autrice de cet article s'emmêle les pinceaux (ce qui est vrai) est méprisant ? Cela ne m'amuse pas non plus des masses de lire un article empli de bonnes intentions certes, mais qui passe d'un problème à un autre qui n'a (pour le moment tout du moins) pas besoin d'être évoqué. Pourquoi ne pas parler plutôt du choix de l'auto-édition au lieu de hurler au sexisme sans vraiment d'argument ? Pourquoi adopter un ton si affirmé et sûr de soi quand à chaque ligne on saute d'un problème à l'autre sans réel argument ? Cet article n'est pas mauvais, juste maladroit et un peu à côté de la plaque dans le contexte du choix de l'auto-édition de Samantha selon moi.

Léonore

15/10/2018 à 17:43

Je ne comprends pas non plus ce que le sexisme vient faire dans cette histoire, Samantha n’a rien dit à ce sujet ? A moins que j’ai raté un épisode ^^’

Je trouve Jiji un peu dure dans ses propos, mais je suis plutôt d’accord sur le fond, je suis aussi dérangée par les facts jetés un peu comme ça sans lien... il n’y aurait pas moyen de remédier à ça ?

Htul

15/10/2018 à 21:47

Que cet article soit un courrier de fan ou une tribune, qu'elle importance ? je ne vois ici qu'une tentative saine de vouloir montrer ce qui ne va pas et dont tous le monde préfère se bander les yeux.

Oui ok on est d'accords que le problème central c'est la manière dont l'auto-édition est vu, mais c'est un fait aussi que le sexisme est partout, dans le moindre recoin et je ne vois pas le mal à ce qu'une lectrice ne puisse pas ouvrir sa plume pour dire quelque chose à ce sujet.

Internet est bien assez grand pour tous le monde et pour que chacun et chacune puisse y exprimer ses opinion. Nous savons également que très souvent cela ressemble à un gloubiboulgua de choses incohérentes et sans sources avec par moment de vraies perles de bon sens et de vérités.

Là, nous avons un article bien écrit, qui présente des faits. plutôt que de les relever de manière condescendante (car désolé Jiji, mais même si vous n'avez pas entièrement tort, ni entièrement raison, votre manière d'écrire fait penser à de la condescendance, même si (et je peux vous croire) ce n'était pas votre intention.) pourquoi ne pas le compléter ? Vous avez google, vous pouvez trouver les liens, ou prouver qu'il n'y en a pas et aider à étoffer cet article sans pour autant rabaisser (encore une fois je rappel que c'est l'allure de votre commentaire que je juge et pas vos intentions qui quoi qu'il arrive resterons dans le domaine du bénéfice du doute (merci internet).).

Car si il y a bien une chose que cet article montre, et surtout ses commentaires, c'est ce côté à de suite tirer vers le bas en montrant ce qui ne va pas en oubliant de montrer également ce qui va. Comme je le disais, j'ai lu votre commentaire dans son entièreté et je suis d'accords avec certains points et pas d'accords avec d'autres, mais ce qui est sur c'est que tout ce que j'ai ressenti devant votre prise de parole, c'est une sentiment de vouloir plus juger et tirer vers le bas l'article, ce que je trouve dommage.

Arrêtons de nous bander les yeux, c'est un réflexe bien trop fréquent que de faire ça à quelqu'un qui s'exprime en bien comme en mal. Et surtout arrêtons de toujours nous reposer sur ce qui nous tombe tout cuit dans la bouche, nous avons un outil puissant, internet et à tout moment nous pouvons vérifier et compléter l'article que l'on lit. Alors pourquoi ne pas prendre le temps de faire ça plutôt que de tout de suite toucher là ou ça ne nous va pas ?

En tout cas je remercie Sophie Lombard pour cet article intéressant que je compléterai évidemment via la chaîne Youtube de Samantha Bailly et autres sites et réseaux sociaux.

Leia

15/10/2018 à 23:25

Je suis entièrement d'accord avec ce que Jiji peut dénoncer, moins avec son tact (qu'elle semble remettre en question après ?)

Mais c'est dommage de mettre en avant ce genre d'article que je trouve hors sujet par rapport à la problématique de base, qui est l'auto-édition. Cet article a sa place dans le débat sur le sexisme dans l'édition, mais pas dans le cas de Samantha qui ne parle même pas de cette problématique dans les réactions face à ses choix d'auto-éditions...

C'est HS par rapport à ce que Samantha affronte, et je ne comprends pas la réflexion de l'auteur qui évite très largement ce sujet

Jiji

16/10/2018 à 09:40

@Htul

Je peux comprendre que le ton que j'ai employé est sec, mais je suis agacée de constater que pour débattre des choix de l'auto-édition dans le cas de Samantha Bailly, on donne la parole à une lectrice, une fan qui ne semble pas vraiment comprendre le noeud du problème dans ce cas, et qui choisit d'évoquer une thématique vraie certes, mais hors sujet avec ce que met en avant Samantha depuis ses accrochages avec les libraires.

Bien entendu que cet article est plein de bonnes attentions, mais c'est énervant de lire un article qui se veut moralisateur sur sa forme sur fond de disserte, et qui n'aborde que trop peu la véritable problématique de cette polémique. J'ai finalement l'impression de lire l'éloge d'une fan qui ne voulait rien de plus que s'étaler un peu sur un sujet qui lui tenait à coeur, sans vraiment creuser plus que ça. C'est facile de pointer du doigt ce qui ne va pas, on sait pertinemment ce qui ne va pas dans le monde de l'édition sur bien des niveaux, et le sexisme reste l'une des problématiques les plus fortes, mais il est encore plus décrédibilisant d'écrire un courrier pour prôner "le sexisme c'est pas bien" alors que dans ces conditions, le problème se situe à un autre niveau. Je ne me souviens même pas que Samantha aborde cette problématique dans les retours hargneux qu'elle a reçus, qui encore une fois auraient sans doute été les mêmes si un auteur influent avait fait ce choix.

Pauli

16/10/2018 à 09:54

Sur le fond Samantha Bailly (SB) est évidemment libre de publier en autoéditant, et les libraires qui la critiquent de façon virulente sont indéfendables.

Pour le reste je ne suis pas du tout d'accord avec cette tribune :
Aucun élément dans cette polémique ne démontre un quelconque sexisme. Si Bernard Werber avait autoédité ? pure conjecture, il ne l'a pas fait... En revanche Marco Koskas l'a fait il y a peu, et il a récolté exactement les mêmes critiques des mêmes libraires. Et sauf erreur de ma part c'est un homme. Ce simple exemple récent suffit à démonter l'argumentation sexiste.
NB : C'est fatiguant cette guéguerre des "communautés" au détriment de la véritable argumentation. Si elle avait été gay on aurait sans doute dit que c'était de l'homophobie, etc.

Je partage donc les commentaires ci-dessus, cela ressemble à un texte partiellement hors sujet d'une fan qui tape des pieds parce qu'on critique son idole, sans rien démontrer.

Les raisons réelles de la colère des libraires sont plutôt à mon avis :
- SB est une porte parole des auteurs, à ce titre elle joue un rôle symbolique et ses faits et gestes sont analysés d'autant plus près.
- L'exemple récent de Marco Koskas fait que certains esprits sont échauffés. (Ca ne justifie pas pour autant ces critiques, on est d'accord.)
- SB a lancé son livre sans proposer de format imprimé (il est facile à distribuer aux libraires via des plateformes comme lightning source ou bookelis ou autres ; qui à l'opposé du modèle fermé d'amazon permettent à tous les librairs de commander). Jean Michel Apathie avait pris soin de rapidement distribuer en papier son dernier livre autoédité et aucune critique de libraires n'a été entendue, je pense donc que ça a joué.

Betty

16/10/2018 à 11:34

Visiblement la plupart d'entre vous ont oublié dans leur recherche sans faille de la vérité qu'il ne s'agit pas d'un article objectif mais d'une TRIBUNE.

C'est à dire l'avis personnel et argumenté d'une personne qui a fait ses recherches et bien, dans ce cas précis.

Essayer de la discréditer à coup de "elle n'a pas travaillé PLUSIEURS années dans le jeux-vidéo, mais seulement 2 ans" c'est assez risible.

Jiji

16/10/2018 à 14:28

Rebonjour @Betty !

C'est une tribune, mais ce n'est pas pour autant qu'elle est dans le vrai. Toi qui défend le féminisme et qui ose hurler sur mon identité au mansplaining, tu te souviens de la tribune de Catherine Deneuve sur la liberté d'importuner ? Ce n'est qu'une tribune certes, mais elle était à côté de la plaque. C'est aussi le cas de celle-ci dans un contexte d'un débat qui touche non pas la guerre des sexes, mais la question de l'auto-édition et des choix éditoriaux de Samantha Bailly. C'est déplacer le problème à un autre, et ainsi ne pas traiter véritablement le fond du problème, qui n'a rien à voir avec Samantha en tant qu'autrice.

En ce qui concerne les recherches, et bien non désolé mais ce n'est vraiment pas correctement fait. Oui, j'ai été tatillonne, mais lorsqu'on lit ce qui ressemble plutôt à une éloge où TOUT est exagéré, et bien ça me pique d'aller faire un tour sur le net pour trouver les informations. De plus, nombre d'affirmations sont balancées comme ça, sans preuves, sans références, sans renvoi à quelques preuves que ce soit. Surtout concernant les screenshots évoqués au moins trois fois dans l'article, j'ai beau faire le tour des réseaux sociaux de Samantha, je n'ai rien vu de tel.

Enfin, ce n'est pas amusant de discréditer quelqu'un, ce n'est pas mon objectif. J'aurais été plus souple si la personne, même en tant que lectrice/fan, traitait de l'auto-édition avec des arguments valables de son point de vue de lectrice, au lieu de partir dans tous les sens avec des accusations qui n'ont pas lieu d'être dans cette polémique.

Betty

16/10/2018 à 15:29

En fait ce n'est pas parce que tu n'es pas d'accord, toi, avec l'angle d'attaque d'une réflexion, que celle-ci est forcément fausse. Et c'est encore moins l'occasion d'arriver avec un ton condescendant pour essayer de la discréditer sur des arguments hyper discutables. Je pense, je suis même certaine que Samantha Bailly a lu cette tribune et que si il y avait tant d'horribles approximations comme tu le prétends, elle aurait réagi.

Reste que celles que tu prétends souligner ne changent rien au fond. Est-ce qu'on en a vraiment quelque chose à faire que Samantha ait travaillé seulement 2 ans dans le domaine du jeu vidéo ? Est-ce que VRAIMENT ça change quoi que ce soit au problème, est-ce que ça discrédite quoi que ce soit au propos que toi tu estimes que "plusieurs années" ce ne soit pas juste 2 ans mais au moins 3 ?

J'avoue qu'à part venir faire la leçon en essayant de rabaisser l'autrice de cette tribune, ce qui m'a fait penser au mansplaining en premier lieu, je n'ai pas vraiment compris l'intérêt de tes nombreuses interventions.

Si tu estimes que nous ne vivons pas dans une société patriarcale où dès qu'une femme a du pouvoir, on trouvera toujours un moyen de la remettre à sa place et de lui rappeler qu'elle n'a pas le droit à l'erreur, tant mieux pour toi. Tu peux rester dans ta bulle naïve si cela te réconforte.

Mais posons nous les bonnes questions : les grandes actrices ont elles le droit à l'erreur comme les hommes ? Ont-elles le droit à une certaine ambition comme les hommes ? Et les réalisatrices trouvent-elles facilement du boulot ? Et si un de leur film est un échec, est-ce que, comme les hommes, on va les réengager derrière facilement ? Et les youtubeuses sont elles nombreuses hors du cadre des youtubeuses beautés ? Celles qui parlent de sciences, d'histoire, de cinéma le font elles aussi facilement et ont elles autant d'abonnés que les hommes ? Les patronnes de grandes entreprises sont elles légion ? Ont elles plus à prouver que les hommes pour accéder aux mêmes postes ?

La réponse à toutes ces questions est non. Maintenant tu as le droit de continuer de penser ce que tu veux, qu'il n'y a pas ici de sexisme intériorisé qui pousse à une réaction plus épidermique et violente quand c'est une femme qui entreprend et commet une maladresse. Mais c'est ton avis, et pas une vérité universelle comme tu sembles le croire dans tes nombreux commentaires.

Cette tribune avait pour objectif d'éclairer un autre angle qui n'a pas de rapport direct avec l'auto-édition, le choix de Samantha Bailly et les arguments pour justifier ce choix. Ce débat dure depuis des jours et de nombreuses choses ont été écrites sur le sujet. Le choix de cet angle se rapporte à la sociologie, une science qu'il faut un peu maîtriser pour pouvoir venir en parler, mais ce n'est que mon avis.

Cette tribune a été très partagée sur les réseaux sociaux. Si elle était tellement à côté de la plaque, nous ne serions pas aussi nombreux à nous reconnaître dedans.

Plutôt que de venir répéter en boucle ici que ce n'est pas le bon angle, ou plutôt pas l'angle que tu aurais choisi, pourquoi ne pas écrire ta propre tribune avec toutes les explications sur ta vision de l'auto-édition et du marché du livre ? Je suis certaine que ce sera hyper bien documenté, précis et sans interprétation possible.

Jiji

16/10/2018 à 16:23

@Betty c'est limite si tu ne deviens pas insultante toi-même ;)

Je comprends tes propos et je ne peux qu'encourager ton envie de défendre le combat féminisme dans l'édition. On va parler un peu sociologie, même si apparemment je n'atteindrai jamais ton niveau si avancé. Tu as justement vu les réactions sur les réseaux sociaux à cet article ? Pas mal de monde commence à croire que le boycott de Samantha est lié à son sexe, en partie à cause d'affirmations comme celles-ci :

"Si Bernard Werber l’avait fait, aurait-on questionné sa légitimité ? Son droit d’être comme ceci ou comme cela ? Non. Parce que Samantha Bailly est une jeune femme, culturellement, on use et abuse de l’intimidation pour la faire rentrer dans le rang. Ce rang des femmes parfaites et homogènes où rien ne dépasse. Rien ne se remarque. On attend d’elle de se conformer exactement à ce que l’on voudrait qu’elle soit."

Ce n'est absolument pas vrai, et les gens commencent à croire qu'il y a harcèlement car Samantha est une femme qui a une certaine influence dans le monde de la littérature jeunesse francophone. Ce genre d'article créée une réaction en chaîne, déforme les faits, détourne le véritable fond du problème et créée de fakes news, car il affirme ce qui n'a pas lieu d'être dans ce débat, à tort. Oui, aborder cette affaire sous le prisme du féminisme peut être intéressant, mais autant le faire correctement, sans affirmer n'importe quoi. Encore une fois, si Werber avait décidé d'auto-publier, il y aurait eu scandale de la part des libraires. Je ne peux que te renvoyer au commentaire de Pauli qui résume très bien ce qui ne va pas dans cet article, avec plus de tact que moi je le confère.

Et ne pas être d'accord avec l'autrice n'est pas rabaisser. Ce n'est pas non plus parce que des personnes sont d'accord avec son propos qu'il est forcément dans le vrai. Je conclus donc, quitte à répéter en boucle dans ma bulle naïve de femme qui ne comprend rien à la (ta ?) "sociologie" : affirmer (car l'autrice affirme hein, on est d'accord là dessus) que Samantha subit un harcèlement car c'est une femme de pouvoir et qu'on veut la faire taire est faux. ça ne veut pas dire qu'elle n'a pas vécu ce genre de situation, ni qu'il faut se voiler la face, mais les personnes qui n'ont pas toutes les informations sur cette histoire et se contenteront de lire cette tribune, comprendront les choses de travers.

Moon

18/10/2018 à 00:05

Quel plaisir de lire un article comme ça, qui expose sans détour les problèmes que soulève cette affaire. Une affaire pourrait d'ailleurs passer totalement inaperçue si des professionnels sans scrupule ne s'étaient pas d'un coup autoproclamés inquisiteurs de l'Eglise du Livre Autorisé.
Merci, Mme Lombard d'avoir passé du temps à rédiger cet avis que je partage.
C'est triste de constater qu'il faille quelqu'un "d'extérieur" pour pouvoir dire tout haut que l'Empereur est nu, parce que personne "à l'intérieur" n'ose nommer l'évidence.

Kat

20/10/2018 à 18:33

Avant toute chose je tiens à préciser que jusqu'à présent, je ne connaissais pas du tout Samantha Bailly, et si j'ai lu un de ses livres, cela remonte à loin. Bref, je suis donc tombée sur cette tribune sans le moindre préjugé, juste par curiosité.
Que dire ? Quand je vois tous ces commentaires virulents, j'ai presque l'impression qu'une chasse aux sorcières se joue.

J'aimerais savoir ce qui vous dérange vraiment, au fond. Est- ce le fait que Mme Lombard ose écrire ce que des dizaines, des centaines voire des milliers et pourquoi pas des millions d'auteurs pensent tout bas ?
Est-ce le fait qu'elle parle de sexisme ?
Enfin, est-ce le fait qu'elle défende cette autrice et, du même coup,cette nouvelle manière d'appréhender l'édition ?
Une autre question : pensez-vous vraiment que si un écrivain avait agi ainsi aurait été traité de la même manière ? Assurément non, et vous le savez tous aussi bien que moi.

Ecrire, c'est imaginer, écrire, c'est être en renouvellement constant. Je trouve donc normal que l'on renouvelle de ce fait l'édition, d'autant plus que, il faut bien le reconnaitre, les éditeurs et les libraires sont bien plus attirés par ce qui fera vendre que par la beauté principal du livre. Qu'on ne me dise pas le contraire, j'ai fréquenté ce domaine.

Quant à vous, Jiji, ne prenez-vous pas les autres lecteurs - et de ce fait, moi-même - pour des idiots,incapables de comprendre quoi que ce soit quand vous dites que, je cite " les personnes qui n'ont pas toutes les informations sur cette histoire et se contenteront de lire cette tribune, comprendront les choses de travers." ? N'oubliez jamais qu'un lecteur est bien plus intelligent qu'on ne le pense.

Certes, je reconnais tout à fait le droit de ne pas être d'accord avec tous les propos de cette tribune, néanmoins, il y a la manière de le dire. Ce que j'ai pu lire dans votre commentaire laisse transparaitre un manque de respect certain envers Mme Lombard. Si elle dit s'appuyer sur des preuves, il est évident qu'elle les a eues à disposition, quel intérêt aurait-elle eu de mentir à ce sujet, dites-moi ?

Bref, pour en revenir à cette tribune,je la trouve très bien, elle s'en tient aux faits, donne son avis qui,à vos yeux, est peut-être trop subjectif, mais une tribune sert également à cela. Elle nous permet de jeter un oeil sur ce qu'on ne voit pas dans ce monde fermé qu'est l'édition.

Clémentine Ferry

22/10/2018 à 18:47

Je rejoins Kat dans son commentaire. Il ne s'agit pas d'un article, mais d'une tribune d'une lectrice qui est donc forcément subjective. De plus, au lieu de s'intéresser au fond du problème, vous ne faites que commenter phrase par phrase comme s'il fallait disserter sur son point de vue.

Je trouve la tribune de Madame Lombard d'autant plus forte qu'elle utilise une belle métaphore quand on connaît le travail de Samantha Bailly dans l'imaginaire! Et je la salue d'avoir mis en avant l'hypocrisie actuelle autour d'Amazon qui ne fait qu'empirer la situation.

Je trouve ça dommage au final, que dans un pays comme le notre où l'on célèbre (à tort apparemment?) la liberté d'expression et le droit à la parole, d'être aussi virulent face à une lectrice. Même si peut-être elle déplace le problème de base ou n'a pas les bonnes infos, ce n'est pas la question. Il ne s'agit pas d'un papier informatif, mais d'un soutien à une personnalité publique.

Tybalt

04/08/2020 à 14:38

A quoi bon demander à une tribune faite par une personne qui se présente comme une simple lectrice de présenter toutes les qualités de précision et de rhétorique qu'une biographe professionnelle ?

Malgré ses limites, cette tribune aligne de nombreux arguments pertinents ou, à tout le moins, troublants. Et elle pointe avec justesse l'hypocrisie qui consistait à s'attaquer à Samantha Bailly à propos d'autoédition et d'Amazon, alors que des poissons bien plus gros se gorgent grâce à ces mêmes plate-forme et ne mourraient pas de faim s'ils arrêtaient de le faire, contrairement à l'écrivaine dont on parle ici.

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Empruntant à la Fonky Familiy, le groupe de hip-hop marseillais, l’association Lire et Faire Lire va plus loin. Dans Verset IV, les rappeurs scandaient : « La solidarité j’crois qu’il y a plus que ça pour nous sauver. » Et si la lecture incarnait cette expression solidaire impérative à notre société ? Leur texte est ici proposé en intégralité.

17/12/2022, 11:30

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“L’Europe fourmille de peuples. On ne prend jamais congé des peuples”

Dans sa lettre de décembre 2022, le PEN Club français diffuse une adresse poignante de Chus Pato, de son nom d’écrivaine. María Xesús Pato Díaz, dans sa vie universitaire, est originaire de Galice : poétesse parmi les plus remarquées dans sa langue, elle interpelle l’Europe tout entière. 

07/12/2022, 09:19

Autres articles de la rubrique À la loupe

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Kevin Lambert : l’architecture, 1er art et miroir de l'époque

Le jeune romancier Kevin Lambert fait l’actualité de cette rentrée littéraire : d’abord en s’inscrivant avec son troisième roman publié au Nouvel Attila, Que notre joie demeure, dans plusieurs listes de prix, dont celle du Goncourt. Le lauréat 2018 de la plus prestigieuse récompense française, Nicolas Mathieu, a remis une pièce dans la machine en s’étonnant de l’ « orgueil surprenant » avec laquelle l’éditeur du Québécois affirme que son auteur a eu recours à une « Sensitivity reader », « comme s’il s’agissait tout à la fois d’un gage de qualité littéraire, de modernité (rire) et de vertu ».

19/09/2023, 16:36

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Pédales, claquettes & indigestions : l'aventure ouzbèke continue

#AVeloEntreLesLignes – Le challenge est colossal : parcourir un nombre impressionnant de librairies tout en traversant la distance séparant Paris d'Oulan-Bator. Malgré l'ampleur de la tâche, Zoé David-Rigot et Jaroslav Kocourek ont choisi d'embrasser cette quête en août 2022. ActuaLitté suit leur périple et partage leur histoire fascinante, baptisée À vélo, entre les lignes.

19/09/2023, 14:48

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“Je suis sans cesse rattrapé, happé par la vie.”

Né en 1964 au Havre, Jean-François Jacq vit actuellement à Vierzon, où il poursuit une intense activité théâtrale et littéraire. Auteur de plusieurs biographies de rock-stars, de groupes, l’homme dévoile également un parcours de vie à la fois chaotique et douloureux à travers plusieurs livres autobiographiques, aux titres évocateurs (Heurt-limite, Hémorragie à l’errance, etc.). Propos recueillis par Etienne Ruhaud.

19/09/2023, 11:38

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L'Homme des Mille Détours, ou l'odyssée intérieure d'Agnès Martin-Lugand

Avec son onzième roman, L'Homme des Mille Détours (Michel Lafon), Agnès Martin-Lugand signe aussi ses dix années de carrière depuis Les gens heureux lisent et boivent du café (Michel Lafon). En empruntant à Homère le premier vers de son Odyssée, elle s’est elle-même engagée dans un long voyage. La confiance se déplie dans les histoires racontées. Focus sur son roman L'Homme des Mille Détours, et plus encore, retour sur son parcours d'écrivaine. 

18/09/2023, 17:37

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“IA, ma belle IA, dis-moi qui écrit les meilleures histoires ?”

J'ai écrit ce texte avec l'aide d’une IA. Non, je plaisante, bien sûr ! Je vis et je travaille à Los Angeles, où les problématiques liées à l'IA sont une pierre d’achoppement dans les négociations actuelles entre le syndicat des auteurs (WGA) et les studios hollywoodiens. Les scénaristes craignent d'être remplacés par l'IA mais cette angoisse reflète davantage, à mes yeux, un déficit de qualité d'écriture que la menace existentielle de robots prêts à remplacer le genre humain. Par Dana Ziyasheva

18/09/2023, 09:36

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Jérémy Fel : "La rage du titre, c'est aussi la mienne"

#RentreeLitteraire23 - Malgré toute ma rage, publié le 16 août chez Rivages, agit comme une déflagration. Jérémy Fel, en virtuose de la violence, entraîne le lecteur haletant entre l'Afrique du Sud et Paris, dans des territoires lacérés par la perversité et le crime. Quatres adolescentes pétries de préjugés bourgeois et d'innocence réalisent leurs premières vacances sans adultes, quand l'une d'entre elles est assassinée. Un drame qui lève le voile sur une vérité sauvage qui n'épargne personne.

13/09/2023, 17:24

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“Le soleil brûlant, égal à lui-même, ne laisse aucun répit”

#AVeloEntreLesLignes – Zoé David-Rigot et Jaroslav Kocourek ont entrepris un voyage en vélo entre Paris et Oulan-Bator en août 2022, avec l'objectif de visiter le maximum de librairies sur leur route. ActuaLitté documentera cette expédition en publiant le récit intitulé "À vélo, entre les lignes".

08/09/2023, 10:56

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Togo : “Il faut produire des ouvrages qui traverseront les années”

Auteur togolais reconnu, Kangni Alem enseigne également à l’université. Mais il est aussi metteur en scène passionné de théâtre, membre du Conseil permanent de la Francophonie et … j’en oublie forcément ! Personnage emblématique du paysage littéraire africain, il enregistre plus de 9000 followers sur sa page Facebook car Kangni Alem sait parler à sa communauté. Propos recueillis par Agnès Debiage, fondatrice d’ADCF Africa.

07/09/2023, 13:07

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Gilles Paris : qui est vraiment mademoiselle Belle Kaplan ?

Rentreelitteraire23 - Ce 7 septembre, l’écrivain et attaché de presse Gilles Paris publie son 7e roman adulte, Les 7 vies de mademoiselle Belle Kaplan, jackpot ! Qui est cette vedette du 7e art aussi fascinante que mystérieuse ? Qui sait qu’elle porte actuellement son sixième masque, et qu’elle est rongée par un passé qui se refuse à partir…

06/09/2023, 15:07

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Expodif, le grossiste de livres engagé dans l’économie circulaire  

Expodif, le grossiste de livres neufs à prix réduit, a bien évolué depuis sa création en 1979, il y a près de 45 ans. Le principe est de racheter les stocks des invendus aux éditeurs et les revendre, avec de belles ristournes à la clé, à ses clients privés et publics : librairies, maisons de la presse, bouquineries, bibliothèques, écoles, revendeurs en tout genre, décors pour l’audiovisuel, les magasins... À présent, l’entreprise, qui a connu une impressionnante croissance grâce à son développement dans le numérique et au sein de l’économie circulaire du livre, entend progresser dans le segment des collectivités.

05/09/2023, 16:02

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“La technologie n’est qu’un diktat dont il faut se méfier”

#RentreeLitteraire23 - California Dream promet un regard tendre sur un essai de construction d’un monde plus vivable et plus respectueux de la nature. Un texte en résonance avec les débats actuels.

05/09/2023, 09:10

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Traverser le désert pour gagner les fonds secs de la mer d’Aral...

#AVeloEntreLesLignes – Zoé David-Rigot et Jaroslav Kocourek se sont lancés dans une fascinante exploration des librairies locales et de langue française, traversant de la France jusqu'à la Mongolie. Depuis leur départ en août 2022, ces deux amateurs de cyclisme partagent leur aventure, intitulée À Vélo Entre Les Lignes, à travers un journal désormais publié par ActuaLitté.

01/09/2023, 16:14

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“Qui ne répare pas son vélo dans un bazar local ne voyage pas vraiment”

#AVeloEntreLesLignes – Explorer le maximum de librairies entre Paris et Oulan-Bator est un challenge impressionnant. Et le faire à vélo, c'est presque insensé. C'est néanmoins le périple entrepris par Zoé David-Rigot et Jaroslav Kocourek en août 2022. ActuaLitté suit toute leur aventure, partageant le récit de leur odyssée intitulé À vélo, entre les lignes.

30/08/2023, 11:37

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La troisième horloge : Robert Lebel, auteur méconnu du surréalisme

Disparu il y a presque quarante ans, Robert Lebel (1901-1986), demeure totalement inconnu du grand public. Critique, auteur proche du mouvement surréaliste, l’homme, qui a notamment fréquenté Duchamp, Lacan et Breton, a pourtant beaucoup commenté, beaucoup écrit. Docteur ès Lettres, spécialiste du surréalisme et membre de l’association « Les amis de Benjamin Peret », Jérôme Duwa a résolu de publier les œuvres complètes de l’intéressé. Après le tome I, paru en 2016 (Le Surréalisme comme essuie-glace 1934-1984, éditions Mamco), intéressons-nous au second volume, La troisième horloge, récemment imprimée par l’Atelier contemporain. Par Étienne Ruhaud.

30/08/2023, 10:30

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“Gagné par la sincérité de l’homme. Son cœur ne trichait pas.”

#Lectureetlittoral - En faisant un road-trip de 5000 km sur la côte atlantique, Marc Roger, le conteur ambulant, compte mettre le turbo en visitant 555 villes en un an, zigzaguant à travers 16 régions. Et ce n'est pas tout! À chaque pause, il nous berce de ses lectures favorites et se transforme en éco-guerrier, ramassant 3 kg de déchets. Qui a dit qu'on ne pouvait pas conjuguer culture et écologie ? (Suivre Marc Roger sur Instagram)

30/08/2023, 09:46

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Pour celles et ceux qui pensent avoir réponse à tout...

Si vous avez déjà ronchonné à la perspective d’une partie de Trivial Poursuit, ce jeu est pour vous : Tu te mets combien ? tient plus du concours de fous rires que du quiz CultureGé. Des cartes thématiques, des niveaux de réponses de 1 à 10, et un plateau : vous voici parés pour une quarantaine de minutes d’embarras et de déconvenues…

29/08/2023, 14:44

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Ouragans tropicaux, “une réflexion sur l’éthique des Cubains”

#RentreeLitteraire23 - Romancier, essayiste, journaliste et auteur de scénarios pour le cinéma, Leonardo Padura a obtenu de nombreux et prestigieux prix pour son oeuvre, dont le prix Princesse des Asturies 2015. Ouragans tropicaux (trad. René Solis) la dixième aventure de Mario Conde : Leonardo Padura nous offre un roman captivant, teinté d'humour et de nostalgie.

29/08/2023, 10:55

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"Interroger son propre rapport à l’âge et au vieillissement" avec Fiona Schmidt 

Après la publication de son premier essai en 2017, Les Recettes d’une connasse (Hachette), suivi de L'Amour après #MeToo (Hachette, 2018), Lâchez-nous l’utérus : en finir avec la charge maternelle (Hachette, 2020), Comment ne pas devenir une marâtre, guide féministe de la famille recomposée (Hachette, 2021), Fiona Schmidt revient avec Vieille peau : les femmes, leur corps, leur âge (Belfond). L’occasion pour ActuaLitté de rencontrer cette autrice aux réflexions des plus stimulantes…

29/08/2023, 09:23

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“Notre corps fait de nous des cibles mouvantes. Et c’est terrifiant” Capucine Delattre

ENTRETIEN – Ce roman révèle la réalité de ces jeunes filles qui espéraient entrer dans l'âge adulte, mais qui finissent par être perçues comme des cibles. Il dépeint l'expérience des jeunes femmes de la vague #MeToo – particulièrement celles âgées de 17 ans en 2017. Et qui restent confrontées à la violence masculine, comme les générations précédentes, quoiqu'on en dise.

28/08/2023, 12:01

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L'empreinte de Yu Hua sur la littérature chinoise

#Rentreelitteraire23 – Xavier Capodano, gérant de la librairie parisienne Le Genre urbain, est un passionné de littérature. Sa rencontre avec l'œuvre de Yu Hua, l'un des écrivains contemporains les plus reconnus de Chine, a été une révélation. Né le 3 avril 1960 dans la province du Zhejiang, l'auteur embrassa d'abord une carrière de dentiste pendant cinq ans avant de se tourner vers la littérature dans les années 1980. Une période marquée par une effervescence de la littérature expérimentale.

28/08/2023, 10:28

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Madrigall, partenaire du Cerf contre “la marchandisation du livre”

Exclusif – Au 1er janvier 2024, les éditions du Cerf seront diffusés et distribués par Madrigall, évoquant « un contexte de dérégulation et de marchandisation accrues ». Jean-François Colosimo, directeur du Cerf pointe « un engagement solidaire au service du livre, de ses métiers, de ses lectorats et de leur essentielle liberté ». L'auteur de La Crucifixion de l’Ukraine nous en dit plus sur les raisons de ce passage d'Editis à Madrigall.

25/08/2023, 09:44

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Quand le mots deviennent armes : rejoignez la Résistance

Non, non, l’été n’est pas encore achevé : pour preuves, les alertes météo parlant de canicule se multiplient et les températures infernales s’amoncellent. Que faire ? Jouer. Et pour cela, ActuaLitté ne saurait que trop recommander aux amateurs de Scrabble de ranger leur plateau et de se ruer sur Dictopia…

24/08/2023, 17:16

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Le "Goncourt néerlandais" 2020 : “Je suis devenu écrivain à 50 ans”  

Le Prix Libris Literature 2020 - équivalent du Goncourt pour les Pays-Bas -, Sander Kollaard, débarque en France. C’est logiquement l’ouvrage lauréat, Une journée de chien (trad. Daniel Cunin), que les éditions Héloïse d’Ormesson ont choisi de traduire en français. Henk van Doorn, 56 ans, est en proie à une profonde mélancolie en un samedi pourtant ensoleillé…

24/08/2023, 13:07

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Dans le désert exactement, ou l'efficacité de l’autostop au Kazakhstan

#AVeloEntreLesLignes – Zoé David-Rigot et Jaroslav Kocourek ont entrepris une incroyable aventure à travers les librairies locales et francophones, voyageant de la France à la Mongolie. Depuis leur départ en août 2022, ces deux passionnés de vélo documentent leur périple – À Vélo Entre Les Lignes – dans un journal, désormais édité par ActuaLitté. 

22/08/2023, 09:23

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Chateaux en Espagne, citernes au Portugal...

#Lectureetlittoral - Au cours d'un voyage de 5000 km le long de la côte atlantique, Marc Roger, lecteur à voix haute, traversera 555 villes sur une année, couvrant 16 régions. À chaque arrêt, il partage des lectures choisies et ramasse également 3 kg de déchets, s'engageant ainsi en faveur de l'environnement et de la préservation de l'écosystème. (Suivre Marc Roger sur Instagram)

22/08/2023, 09:23

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“La miséricorde s'oppose à la vengeance, qui conduit à la violence”

#RentreeLitteraire23 - Un condensé incroyable de force vitale, de dérision, de révolte : Misericordia (trad. Elisabeth Monteiro Rodrigues) est un roman sur l’immortalité de l’espoir. L'histoire d'une femme exceptionnelle jusqu’au bout : une lecture unique. 

19/08/2023, 11:22

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“Partager l'émotion qu'a suscitée la lecture de jeunes talents”

PEPLP23 – Jurée depuis la création du prix Envoyé par La Poste en 2015, Marie Llobères compte ainsi huit lauréates et lauréats à son actif de lectrice. Un rôle de « découvreur de talents » qu’elle souligne avec fierté. D’autant plus vrai que plusieurs des autrices et auteurs primés au cours des années écoulées connaissent désormais une belle carrière.

17/08/2023, 10:58

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Censure : quand le ministère de la Culture s’élevait contre la Place Beauvau

BienTropPetit — Le 17 juillet dernier, Gérald Darmanin signait un arrêté interdisant à la vente aux mineurs l’ouvrage jeunesse de Manu Causse, Bien trop petit, paru chez Thierry Magnier. Une très large frange du monde du livre et du public s’élevait alors contre une décision qui sentait la naphtaline. En attendant, sait-on jamais, un positionnement prochain de la rue de Valois dans cette affaire, un ancien ministre de la Culture s’est engagé contre la censure administrative du texte jeunesse.

16/08/2023, 14:32

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Auteurs, salariés ou éditeurs : Hachette interdit de racoler chez Editis

Le sujet embarrasse à Bruxelles, autant qu’il intrigue dans le Landerneau et inversement. Dans la torpeur des congés estivaux les esprits s'échauffent, pas encore partis en congés ou déjà revenus... Maintenant que Vivendi a obtenu l'autorisation de fusionner avec Lagardère, on redoute d'assister à une vague migratoire vers Hachette Livre. Et dans les couloirs, on jase, méconnaissant les interdits déjà actés.

14/08/2023, 15:14

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Laurent Binet : meurtre dans la Florence de la Renaissance  

#RentreeLitteraire23 – Florence, 1557, le vieux peintre maniériste Pontormo a été assassiné au pied des fresques auxquelles il travaillait depuis onze ans. L’homme de confiance, peintre et architecte Giorgio Vasari, est chargé par le duc Cosimo de Médicis, de mener l’enquête. En toile de fond : l’Inquisition papale, la cousine du duc, Catherine de Médicis, qui complote de la France, un amour contrarié par la raison d’État, ou encore le grand art, porté par des personnages comme Michel Ange…

11/08/2023, 16:47

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Marine à la librairie : guide de lectures du RN pour apprentis fascistes

Voilà plusieurs années qu’à l’approche de l’été, quelques milliardaires américains suggèrent des listes de lectures. Bill Gates, Warren Buffet ou encore Barack Obama : des figures aussi politiques qu’économiques. Et d’autres célébrités s’y mettent, comme Sarah Jessica Parker ou encore Emma Watson. En France, côté partis politiques, l’exercice ne semble intéresser que feu le Front national…

10/08/2023, 23:40

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Sur les route du Kazakhstan : chameaux et pompes à gaz

#AVeloEntreLesLignes – Zoé David-Rigot et Jaroslav Kocourek se sont lancés le challenge d'explorer le maximum de librairies entre Paris et Oulan-Bator. Leur choix de le faire à vélo relève presque de l'extraordinaire. Depuis août 2022, ils sont en route, et ActuaLitté va partager le récit de leur périple, intitulé À vélo, entre les lignes

10/08/2023, 10:23

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“Quatre tours en ruines, incisives noires, cariées, à contre-jour d’un arc-en-ciel”

#Lectureetlittoral - Marc Roger, passionné de lecture et orateur captivant, entreprend une impressionnante expédition de 5000 km le long des magnifiques côtes atlantiques. Au cours de cette odyssée à travers 16 zones uniques et 555 communes, il rédige un journal pour ActuaLitté, avec un invité de marque : le poète Saint-Pol-Roux. (Suivre Marc Roger sur Instagram)

09/08/2023, 11:22

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Entre éditeurs africains, “on doit être solidaires”

Ahlem Mahmoud Driss, éditrice en Tunisie et au Sénégal, revient sur son parcours personnel et sur l’ambition de sa maison Celi Éditions, créée en 2005 : affirmer le rôle prédominant du livre comme support d’éducation en Afrique. Pour cela, elle œuvre pour l'apprentissage de la lecture aux enfants, quels que soient leur âge, leurs difficultés ou leurs handicaps. Et aborde des sujets tabous tels que la dyslexie, la trisomie, la mort, ou encore la religion… Propos recueillis par Agnès Debiage, fondatrice d’ADCF Africa.

07/08/2023, 16:03

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Nicola Lagioia : “La littérature est une parodie des textes sacrés”

Nicola Lagioia, né en 1973, a reçu le prestigieux Prix Strega en 2015 pour son roman La Féroce (Flammarion, 2017), ainsi que le prix Viareggio pour Case départ (Arléa, 2014). Il a été directeur du Salon international du livre de Turin de 2017 à 2023. Son dernier livre, La Ville des vivants, a été publié et traduit de l'italien chez Flammarion en 2022 par Laura Brignon. Interviewé par ActuaLitté, l'auteur évoque les différentes étapes de la construction de son dernier ouvrage...

03/08/2023, 11:05

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La Ville des vivants : entre liberté et responsabilité

Nicola Lagioia, né en 1973, a reçu le prestigieux Prix Strega en 2015 pour son roman La Féroce (Flammarion, 2017), ainsi que le Prix Viareggio pour Case départ (Arléa, 2014). Il a été directeur du Salon international du livre de Turin de 2017 à 2023. Son dernier livre, La Ville des vivants, a été publié et traduit de l'italien chez Flammarion en 2022 par Laura Brignon. Interviewé par ActuaLitté, il évoque trois thèmes centraux, dont le second oscille entre la liberté et la responsabilité.

02/08/2023, 10:21