#Rencontres / dédicaces

Interroger la rémunération des dédicaces : des questions aux réponses

Faisant suite à l’article « Rémunération des dédicaces : 2020 une année de la BD sans auteurs », paru ce 26 juin sur ActuaLitté, nous avons reçu un courrier d'un professionnel du secteur – à la fois auteur, éditeur, journaliste et organisateur de salon. Il a souhaité apporter un faisceau de réflexions, et un peu d'eau au moulin qui n'en manque pas. 

Le 27/06/2019 à 12:37 par Auteur invité

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27/06/2019 à 12:37

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ActuaLitté

La promotion de l’auteur

La SGDL a mis en ligne l’an dernier un contrat d’édition annoté de remarques afin d’engager les auteurs à mieux lire, définir et négocier leur contrat d’édition (qu’on trouvera ici). 

À l’article 12-1 relatif à l’exploitation d’une œuvre, il est mentionné en remarque la chose suivante : « Par ailleurs, les parties peuvent discuter, au moment de la négociation du contrat, de la promotion envisagée par l’éditeur lors de la sortie du livre (salons, festivals, prix... etc.) et de la disponibilité de l’auteur pour cette promotion, à charge pour l’éditeur de supporter les frais liés aux déplacements et éventuellement d’envisager une rémunération pour le temps passé par l’auteur à faire la présentation promotionnelle de son œuvre publiée par l’éditeur. » 

Combien d’auteurs lisent-ils leur contrat d’édition jusque dans les moindres détails, et combien négocient-ils avec leur éditeur la clause de la promotion après publication ? Combien d’éditeurs envisagent cette question dans leurs contrats et selon quelles formes ? La SGDL, dans ce contrat commenté, indique clairement un lien entre promotion et rémunération de l’auteur « pour le temps passé » et pris en charge par son éditeur. 

Étrangement cette question de la prise en charge par l’éditeur de la représentation promotionnelle de l’auteur, n’est pas, ou très peu, soulevée par les syndicats d’auteurs. C’est pourtant un des organismes s’occupant d’eux qui la soulève comme un des éléments de la négociation du contrat d’édition... mettant de facto l’éditeur en position d’interlocuteur premier sur cette question. 

À la présence, ou à la signature ?

À ce jour, concernant les manifestations littéraires, le CNL distingue les rencontres et autres formes de participation des auteurs (qui sont rémunérées), de ce qu’il nomme « la seule promotion directe de l’œuvre (les ventes-dédicaces) ». Les syndicats d’auteurs/illustrateurs demandent la reconnaissance d’un statut professionnel impliquant que l’acte de signatures lors de manifestations soit considéré comme un travail à part entière nécessitant une rémunération, et non plus justement comme un acte de promotion. 

Le SNAC BD nomme cela une « rémunération à la présence ». Cette formule pose question dans une logique de droit du travail : une rémunération « à la présence » ne signifierait pas grand-chose en terme légal. Même les « jetons de présence » des conseils d’administration sont désormais soumis à non seulement un acte de présence et d’assiduité aux réunions, mais aussi à une « activité effective » en tant qu’administrateur. On n’imagine donc pas une personne rémunérée seulement pour « être présente » à son poste.

Lorsque les auteurs font des ateliers, des animations, des rencontres, des formules spectacles, etc., ils sont rémunérés pour un travail effectif. Il faudrait donc parler, comme la Charte des auteurs jeunesse le fait depuis plusieurs années, de rémunération des signatures/dédicaces et non à la présence. L’acte de signer un livre étant alors entendu comme un travail créatif, ce qui est particulièrement justifié pour les illustrateurs (jeunesse ou BD), comme le souligne le rapport Lungheretti cité dans l’article d’ActuaLitté.

Quel mode de rémunération ?

Une question se pose aussi sur le mode de rémunération. À ce jour, l’URSSAF n’est pas claire quant à la déclaration d’une rémunération pour des dédicaces dans le cadre de revenus accessoires, ni pour le diffuseur, ni pour l’auteur. On ne sait trop si cette rémunération peut s’effectuer en droits d’auteur, ne faisant pas partie de la liste indicative des activités permettant ce type de rémunération. 

Sauf à interpréter la circulaire de 2011 sur les revenus accessoires sous un certain angle mais sans valeur juridique stricte. Si c’est en salaire, et non en droits, les modes de calculs et de charges sont très différents pour l’employeur et le salarié. L’impact sur les coûts ne serait pas le même : en salaire, sous forme de CDD de quelques heures, ou de salariat horaire, il faut pour le diffuseur doubler la somme en incluant les charges...

Et pour l'auteur déclarer ces revenus avec un statut d'indépendant et non sous le régime des artistes auteurs. Pour rémunérer ces dédicaces, il faudrait donc au préalable une réforme de la circulaire de 2011. 

L’auteur, un travailleur comme les autres

Dans cette optique cependant, le rapport entre créateurs et structures organisatrices changerait. À ce jour, dans la plupart des salons, les auteurs/illustrateurs sont des invités, qui répondent à des propositions (d’ateliers, de rencontres, de spectacles, etc.), qu’ils sont tout à fait susceptibles de décliner ou d’accepter. 

Avec un statut professionnel identifié, les auteurs/illustrateurs ne seraient plus « invités » par les manifestations, mais considérés comme des travailleurs, « employés » par elles, puisqu’ils y toucheraient une rémunération (et pas une indemnité, quand bien même cette rémunération s’effectuerait en droits et non en salaire) pour une tâche effective, dans le cadre d’un contrat, écrit ou moral, et cela impliquerait de fait, selon le Code du travail, un lien de subordination avec un organisateur/employeur. 

Reste que, comme dans tout cadre employeur-employé, cela suppose des deux côtés des droits et des devoirs. Si l’auteur-illustrateur est rémunéré en droit pour des heures de signature, en devoir il se doit de respecter notamment sa présence sur un stand. Si l’organisateur est en devoir d’accueillir l’auteur dans les meilleures conditions, il est aussi en droit de ne pas le rémunérer si celui-ci ne suit pas les règles liées à son travail. 

De même faudrait-il fixer un seuil minimum à partir duquel une séance de signature serait rémunérée, puisqu’il est bien normal de payer un travail effectif, et non pas seulement « déclaré » et non effectué en tout ou partie. La Charte des auteurs jeunesse propose un tarif à la journée ou la demi-journée et non pas un système horaire par exemple. 

Ainsi, sauf cas de force majeure, les auteurs/illustrateurs qui changent d’avis au cours d’un salon, modifient leurs billets pour rentrer plus tôt, ceux qui arrivent systématiquement en retard sur les horaires de signatures, ne les respectent pas ou à moitié, voire ne viennent pas sur le stand où un libraire les attend, ceux-là devraient ne pas être rémunérés. 

En revanche, ceux qui effectuent (et bien souvent dépassent de bon cœur) des journées entières de dédicaces à se tordre le poignet, en toute logique de droit du travail, seraient rémunérés pour la tâche effective. 

Dédicaces rémunérées, seulement pour les manifestations littéraires ?

Si l’on suit cette logique légale, il n’y aurait alors aucune raison de différencier les lieux où s’appliquerait cette rémunération. Si l’auteur dispose d’un statut reconnu de travailleur, dont le travail est une dédicace qui donne droit à rémunération, alors en tous lieux cette « loi » doit s’appliquer, que l’auteur effectue des signatures sur un salon, dans une librairie, ou tout autre cadre événementiel, et la structure qui l’accueille serait en devoir de le rémunérer, que ce soit une manifestation littéraire, une librairie, une galerie d’exposition, une médiathèque, etc.

Si tel n’était pas le cas, alors cette loi serait tout simplement inégalitaire, puisque rien ne justifierait une différence de traitement entre les structures.

Absorber un coût supplémentaire

Si quelques auteurs connaissent l’organisation d’un salon pour y avoir participé eux-mêmes, un très grand nombre font preuve d’une méconnaissance totale du secteur. Certains salons ont modifié, adapté, fait évoluer leur fonctionnement selon plusieurs approches ces dernières années. 

Des manifestations ont décidé de n’inviter que des auteurs disposant d’une rencontre rémunérée sur le salon suivie de dédicaces en bannissant les dédicaces sèches (sans rencontre) ; d’autres organisent une foule de rencontres scolaires qui permettent de rémunérer les auteurs en ateliers avec des dédicaces à titre gracieux le week-end ; d’autres rémunèrent à la présence tous les invités, mais en revanche ne donnent un temps de débat autour d’une œuvre qu’à certains.

D’autres se tournent principalement vers des animations ou des performances-lectures afin de rémunérer les auteurs qui effectuent des dédicaces par ailleurs ; d’autres font un mix de ces différentes formules. Et sans nul doute il y a-t-il parmi les dizaines de salons en France de bons et de mauvais élèves (mais pas plus qu’il n’y a de bonnes et de mauvaises pratiques chez les éditeurs). 

Anna Gavalda

Pour l’essentiel, tout est négocié pour tirer sur la moindre dépense et équilibrer chaque poste d’une année sur l’autre, de l’impression d’un programme au prix d’une chambre d’hôtel, en passant par des mises en concurrence de prestataires dans tous les domaines ou la multiplication de partenariats. En 2015, le CNL a durci les critères d’attribution de subventions, critères repris par nombre d’organismes locaux, régionaux, départementaux avec une rémunération obligatoire et un barème idoine pour les rencontres et animations d’auteurs. 

#PayeTonAuteur, le séisme

On sait qu’en 2019 le Salon du livre de Paris a dû, lui aussi, se plier à ces règles. Chacun, les syndicats des auteurs-illustrateurs en premier lieu, reconnaît que cela a impacté les budgets de toutes ces manifestations qui, vaille que vaille, ont absorbé ce coût supplémentaire sur deux ou trois ans. Avec cependant des fragilités encore pour divers salons dont les budgets ont été réduits. 

La seconde étape serait donc la rémunération systématique des dédicaces. « Systématique » parce qu’il serait difficile de faire admettre à un auteur de littérature, de jeunesse, ou un scénariste de BD que seuls les illustrateurs par exemple soient rémunérés pour des signatures et pas eux, quand bien même tout le monde reconnaîtra que produire un dessin correct en dédicace ne demande pas le même travail qu’une dédicace manuscrite « Pour untel, amicalement et bonne lecture ». 

Si l’on prend l’exemple d’un salon de taille moyenne, avec une base 100 en nombre d’invités pour faire simple. Et si chaque auteur est présent le week-end (samedi dimanche), le coût pour la manifestation sera d’environ 22.500 euros par journée, soit 45.000 euros (224 euros brut/jour de dédicaces, 134 par demi-journée), ramené à environ 40000 (sachant que certains ne restent qu’un jour ou un jour et demi sur place). Pour un festival comme celui d’Angoulême, qui a réuni 1500 auteurs en 2019, en réduisant à une journée et demie de présence par auteur en moyenne (certains ne viennent qu’une demi-journée, ou ne dédicacent pas, d’autres deux voire trois jours entiers), cela reviendrait à un budget de 53.5000 euros. 

À charge pour les manifestations, selon leurs dimensions, de trouver ces budgets, ou plutôt de réduire différentes parties de leur budget pour dégager une somme équivalente. La plupart des salons sont gratuits pour le public : il faudrait soit instaurer une entrée payante quand ce n’est pas le cas, ou augmenter le prix pour ceux qui font déjà payer un ticket d’entrée, et donc reporter tout ou partie du coût sur les lecteurs... 

Peu d’organisations feront ce choix, ne serait-ce que parce que la politique locale ne leur permettra pas de le faire. Et d’autant plus que les rares manifestations qui font acquitter un droit d’entrée sont déjà largement montrées du doigt, y compris et surtout par les auteurs eux-mêmes (comment ? Que le lecteur paye une entrée pour avoir le droit d’acheter un livre ? Autant faire payer un client pour entrer dans une librairie dans ce cas ?). Ou bien encore, augmenter très considérablement la location des stands aux libraires et éditeurs exposants ? 

Vic James

Le fond de l'air effraie

Avec les libraires, les limites sont très vite fixées, ils n’ont pas les moyens. Avec les éditeurs, on voit ce que cela donne à Livre Paris notamment, avec une désertion du nombre de maisons d’édition ne voulant plus ou ne pouvant plus payer la location d’un stand.

Donc, il leur faudra faire d’autres choix : pas sur les frais de sécurité qui ont été multipliés par deux, trois ou dix selon les cas depuis 2015, dans des proportions parfois étouffantes et ce malgré la sortie de l’état d’urgence ; pas ou peu sur les structures techniques qui doivent être en mesure de continuer à accueillir correctement à la fois les invités et le public (et les auteurs sont les premiers à se plaindre s’ils sont reçus dans une salle des fêtes pas chauffée, mal éclairée, pas sonorisée, ou des tentes au rabais ouvertes à tous les vents...). 

Quant au fameux et ridicule budget « plantes vertes » qui avait été pris pour exemple à Livres Paris, c’est méconnaître les salons de France pour en faire un étendard qu’on généralise à tous, dans la plupart des cas, ce budget n’existe pas, et quand il existe, il est le fruit d’un partenariat ou de toute façon si réduit qu’il ne couvrirait jamais la somme nécessaire. Pas sur les frais d’hébergement, de restauration ou de transport (à moins de placer tous les invités dans des hôtels Formule 1, de leur donner un sandwich et un verre d’eau, et d’utiliser blabla-car pour les faire venir).  

Il reste les frais de personnel, mais le recours au bénévolat des organisateurs a aussi ses limites, et il faut bien continuer de rémunérer le travail des médiateurs, interprètes, techniciens, etc. qui accompagnent les auteurs dans leurs rencontres, débats, spectacles, animations. Il reste la com, pointée du doigt régulièrement, sans conscience du paradoxe qu’une réduction trop drastique de ce poste de dépenses sous-tend.

On ne peut s’en passer totalement sinon à risquer de perdre beaucoup de public peu ou mal informé, et ce serait oublier aussi que la communication et ses retombées sont ce qui motive bien souvent les partenaires privés à donner des subsides sous forme de mécénat. Une manifestation sans surface médiatique perd ses mécènes, sans ses mécènes elle ne dispose plus que des subventions publiques qui, elles, diminuent d’année en année (si justement la manifestation n’atteint pas une certaine reconnaissance, notamment médiatique) ou au mieux se maintiennent sans augmenter. 

Remettre en question la programmation

La seule variable d’ajustement qui ferait véritablement diminuer quasiment tous les coûts est de réduire la programmation d’un festival : moins d’auteurs, moins d’animations, moins de rencontres dans un programme implique moins de frais d’hôtel, de transport, de restauration, de rémunération, voire la réduction de certains espaces et donc moins de frais techniques. Avec moins d’auteurs, on peut faire remonter l’assiette globale de rémunération de ceux qui sont présents. 

La manifestation à base 100 peut n’en accueillir que 70, celle à base 1500, seulement 1000 par exemple, ou établir des critères comme privilégier les locaux, ou les Français au détriment d’étrangers, etc. C’est une piste de réflexion que les manifestations ont déjà eue quand il s’est agi de rémunérer toutes les rencontres, puis quand il s’est agi d’augmenter considérablement la sécurité. 

Il serait donc faux de dire que les manifestations littéraires n’ont pas la volonté d’évoluer dans le domaine ni ne respectent les auteurs. Elles n’ont de cesse d’évoluer en la matière. Certains ont déjà réduit un peu la voilure en conséquence depuis 2015, la plupart ont essayé de maintenir le cap en démultipliant les partenariats, y compris en nature pour limiter des frais, et en développant le plus possible le recours aux subsides du secteur privé.

Il est affligeant d’entendre dire que les manifestations traîneraient des pieds par manque de respect envers les auteurs, alors qu’elles passent leur temps à s’adapter dans tous les domaines, que ce soit la rémunération des auteurs, mais aussi la sécurité et l’accueil du public. 

Les auteurs au centre, le public en périphérie ?

Cette donnée du public est elle aussi très largement sous-estimée, comme si... elle allait de soi... ne posait pas question : il y a un programme de qualité, avec des auteurs de qualité, donc les gens viendront ? Vraiment ? Ce serait aussi simple que cela ? Pas de travail de terrain ? Avec les établissements scolaires et les enseignants, avec les familles, les lecteurs des médiathèques, les médias locaux et nationaux, etc. ? Vraiment ? Et l’environnement proposé au public serait secondaire aussi sans doute ? Le restaurer, l’accueillir dans de bonnes conditions, le sécuriser, devrait passer après en regard du cœur d’un salon que sont les auteurs ?  

Les manifestations littéraires sont pourtant devenues un outil de transmission culturelle de proximité, au même titre qu’un media (presse, radio, TV) l’est à une autre échelle. Est-il d’ailleurs nécessaire de rappeler que la mission première d’une manifestation littéraire n’est pas la promotion des auteurs, comme semble le suggérer nombre de positions d’auteurs sur ce sujet, mais bien cette transmission du livre et de la lecture, laquelle passe par la présence des auteurs (et par effet corollaire, leur promotion).

Mais pas seulement : évoquons les opérations de diffusion du livre en milieu fermé tels qu’hôpitaux ou prisons, la mise en place de jury de lecteurs dans le cadre de prix, la médiation culturelle auprès d’enfants et de jeunes dans des structures périscolaires, des expositions autour du livre, des journées professionnelles auprès des étudiants, etc, etc.

Et la qualité d’accueil d’une manifestation participe aussi à la diffusion du livre et de la lecture, fait qu’un événement s’installe dans la durée et fait perdurer, alimenter ou naître le goût de la lecture de générations différentes de lecteurs. 

Si les festivals et salons ont besoin d’auteurs dans la programmation pour exister, force est de constater que le succès de ces manifestations, les ventes de livres qu’elles génèrent (certaines petites librairies ne survivant que grâce au CA réalisé sur un salon), la visibilité qu’elles apportent à certains auteurs, les revenus annexes qu’elles dégagent pour les auteurs (et c’est une goutte d’eau, la question des contrats d’édition, des taux de droits, des modes de diffusion, de la surproduction qui a réduit drastiquement les ventes moyennes, etc. étant sans nul doute bien plus essentielle) les rendent aussi nécessaires aux auteurs eux-mêmes. 

Comme le réseau des bibliothèques, et celui des librairies, elles participent au maintien de la lecture et du livre auprès du grand public, ce qui est tout aussi important pour l’avenir des auteurs. Sans auteurs pas d’éditeurs, et pas de salons du livre non plus, certes, mais sans développer et maintenir l’appétence des lecteurs, à terme, plus d'auteurs non plus...

Crédits photo : ActuaLitté, CC BY SA 2.0

Par Auteur invité
Contact : contact@actualitte.com

12 Commentaires

 

Christophe

27/06/2019 à 14:22

Un professionnel ?
un anonyme surtout...

Marc-Antoine Boidin (SnacBD)

28/06/2019 à 08:40

J'engage l'auteur de l'article (qu'on aimerait d'ailleurs un peu moins anonyme) à bien relire notre proposition de rémunération minimale des auteurs à la présence et à nous contacter, nous sommes ouvert au débat au SnacBD.

Ernestine M

28/06/2019 à 13:50

Le Fibd d'Angoulême ne va pas perdre 53.5000 euros puisqu'il n'invite pas d'auteurs: ce sont les éditeurs qui s'en chargent. Voire, assez souvent les auteurs eux-même. Ceci n''étant qu'une approximation parmi d'autres; vous me semblez plus anonyme qu'auteur professionnel.

Roger

01/07/2019 à 10:48

Pour Ernestine M. C'est bizarre votre remarque, si le FIBD n'invite aucun auteur, cela veut dire que ce sont les éditeurs qui font le programme du salon alors ? Le FIBD ne sert qu'à l'organisation pratique alors ? Mais pourquoi ils ont un directeur artistique qui dit le contraire de ce vous dites dans ce cas ? Voir l'extrait d'un entretien avec ce directeur artistique du FIBD, paru sur Actualitté le 30/1/2018. A retrouver ici : https://www.actualitte.com/article/culture-arts-lettres/programmation-finances-paiement-des-dedicaces-le-bilan-du-fibd-2018/87036

Il dit :
«  Nous sommes un festival culturel, la dédicace est un outil de promotion commerciale, qui ne relève donc pas de nos prérogatives », explique Stéphane Beaujean, qui exclut toute possibilité que le FIBD prenne en charge cette rémunération. « Nous invitons des auteurs pour les faire participer à des animations, et ils sont rémunérés pour cela, mais la dédicace n'est pas un outil de médiation culturelle. Je pense qu'il faut que chacun s'interroge sur ses missions et en assume les responsabilités. » ».
Le Directeur artistique du FIBD dit bien donc : « nous invitons des auteurs »... CQFD.

Après si on vous suit, ce serait effectivement génial que les auteurs puissent s'inviter eux-mêmes ! (même s'ils ne pourront se rémunérer eux-mêmes... mais bon, ça, faudra voir avec leurs éditeurs quoi...).

Coin coin

01/07/2019 à 13:02

Merci beaucoup d'avoir intégré dans votre article la question du mode de rémunération des séances de dédicaces (j'en avais parlé en commentaire dans l'article précédent). Si l'urssaf n'est pas claire sur ce point, la solution la plus sécurit (à la fois pour l'auteur et le diffuseur) est à mon sens de salarier les auteurs (sauf si les auteurs en question ont un autre "statut" qu'artiste auteur leur permettant de facturer les dédicaces), et ce dans l'attente d'une réponse claire de l'urssaf (et dans l'idéal de l'agessa et de la mda en plus) ainsi que de la réforme de la circulaire de 2011 que l'on espère prochaine.

Après, comme vous l'indiquez, cela présente une certaine lourdeur. Outre des cotisations plus importantes pour l'employeur, il convient d'ajouter une paperasse administrative conséquente. Pour un auteur salarié, il faut éditer bulletin de salaire, certificat de travail, solde de tout compte et attestation employeur destinée à pole emploi (entre autres). Lorsque l'employeur est une association, il y a le dispositif du Chèque Emploi Associatif qui permet de simplifier les déclarations relatives au salarié, mais cela ne retire pas toute la complexité liée à l'embauche d'un salarié en CDD.

Roger

01/07/2019 à 14:34

Je ne comprends pas trop votre remarque sur le FIBD, parce que leur directeur artistique dit l'inverse de vous... Dans un entretien, paru sur Actualitté le 30/1/2018, qu'on peut retrouver ici : https://www.actualitte.com/article/culture-arts-lettres/programmation-finances-paiement-des-dedicaces-le-bilan-du-fibd-2018/87036
« L'un des sujets de discussion de ce Festival d'Angoulême fut la rémunération des auteurs pour le temps passé en festival, et en particulier pour les dédicaces. « Nous sommes un festival culturel, la dédicace est un outil de promotion commerciale, qui ne relève donc pas de nos prérogatives », explique Stéphane Beaujean, qui exclut toute possibilité que le FIBD prenne en charge cette rémunération. « Nous invitons des auteurs pour les faire participer à des animations, et ils sont rémunérés pour cela, mais la dédicace n'est pas un outil de médiation culturelle. Je pense qu'il faut que chacun s'interroge sur ses missions et en assume les responsabilités. » ».
Ce Directeur artistique du FIBD dit bien : « nous invitons des auteurs »... CQFD donc. Ou alors le FIBD ne fait pas le programme du salon, mais laisse ça aux éditeurs ? A quoi sert un directeur artistique dans ce cas, et qui mentirait sur le fait qu'il invite les auteurs... ?
Après quand vous dites que ce sont même souvent les auteurs qui s'invitent eux-mêmes, ce serait effectivement génial que ce soit le cas... (même s'ils ne pourront se rémunérer eux-mêmes... mais bon, ça, faudra voir avec leurs éditeurs quoi), mais j'ai comme un doute quand même.

Gerard

01/07/2019 à 15:30

Cher professionnel du secteur – à la fois auteur, éditeur, journaliste et organisateur de salon, c'est en ma position de membre du pilotage du groupement BD du SNAC que je te réponds. Comme je ne suis pas anonyme et que j'aime bien personnaliser, je vais t'appeler Didier, parce que c'est un joli prénom et un bon film.
Cher Didier, donc, quand nous parlons de la rémunération de la présence, c'est bien sûr de la présence invitée et non pas de la présence "je passais par là, oh, il est sympa ce festival.". Quand un festival invite un auteur, ce n'est que très rarement par hasard. Il l'invite parce que c'est sa qualité (?) d'Auteur qui l'intéresse. Et en tant que tel, il le rémunère pour qu'il passe du temps et du travail sur le lieu de son festival (même s'il ne fait rien comme Denis Bajram qui ne dédicace plus au sens où on l'entend habituellement en BD, mais quel festival ne rêverait pas d'avoir Denis parmi ses invités). Il l'invite parce qu'il pense que sa présence, au delà de créer de la joie autour de lui, créera de l'animation. Et donc, il est tout à fait normal de le rémunérer pour cette animation...
Il ne veut pas l'inviter, mais pas de soucis. ça permettra d'en inviter d'autres...
Il ne peut pas inviter autant d'auteurs qu'il voudrait ? mais il en invite moins, ça sera mieux pour tout le monde.
ça l'ennuie vraiment d'inviter un scénariste qui n'a pour lui quasiment aucune valeur ajoutée en dédicace ? mais il lui propose des tables rondes, des ateliers, des conférences... il y a l'embarras du choix.
Je sais que tu avais déjà compris tout cela mon cher Didier, ne serait-ce qu'après la réponse de Marc-Antoine, mais il vaut mieux parfois répéter les choses pour qu'elles soient parfaitement comprises et acceptées.

Gerard Guero, Groupement BD du SNAC.

Alfred

01/07/2019 à 18:26

En fait Gérard, tu dis à peu près la même chose que le Didier de l'article... en gros que pour payer les auteurs qui seront sur un salon x, il faudra juste en faire venir moins qu'avant et faire un peu plus de tri. Et pareil, pour le scénariste de ton exemple qui ferait plutôt un débat ou autre pour être payé, il en parle aussi. Je crois seulement que l'article pose la question de payer les auteurs à la fois pour les ateliers, conf et autres ET aussi pour les signatures. Et que c'est là que ça coince. Visiblement, du côté de ton groupement, c'est surtout le problème de la BD qui compte et des dédicaces à rallonge des illustrateurs, alors que le papier semble parler des festivals en général et de tout type d'auteurs. La solution ce serait peut-être de faire une catégorie à part pour les dessinateurs de BD ? A voir comment les autres artistes prendraient ça. Après, il y a un truc quand même dans le mot "invitation". Si les auteurs sont payés à la présence parce que le simple fait d'être là ça crée la manif, ils ne sont plus vraiment invités, mais plutôt des employés allant au turbin pour faire l'animation sur place. Ca change un peu la façon de voir un salon pour le lecteur de BD ou de bouquins comme pour les villes et les asso qui l'organisent.

Alfred

01/07/2019 à 18:48

Esprit d'escalier (après avoir répondu à Gérard), mais donc, y'a quand même un truc là. Si comme Gérard le dit dans son com, l'auteur par sa présence est celui qui fait l'animation, et qu'on doit le payer pour ça, l'article dit quand même quelque chose sur ce que ça pose : quand on invite un auteur en médiathèque, il fait l'animation de cet endroit par sa présence, non ? Donc, il doit être payé aussi. Pareil dans une librairie je suppose. Dans tous ces cas, il faut penser que l'idée de la promo n'a plus sa place comme avant, que le créateur prend sur son temps et que ça mérite salaire. Voilà tout. Après je sais, ça va être encore les histoires d'administration, de statut de l'auteur et tout le bazar, mais c'est le principe de départ sur lequel se mettre d'accord en fait. La promo, c'est seulement les journalistes, les plateaux TV, la radio bref, et le reste c'est du boulot.

Gerard

01/07/2019 à 20:41

Alfred, quand un auteur est invité en médiathèque, il est payé.
Tarifs de la Charte.
et s'il ne l'est pas, c'est mal.

Pour répondre à la première partie de ta réponse, c'est justement parce que dédicace à une connotation particulière dans la BD que nous insistons sur présence.
Et bien sûr que c'est une relation de travail entre l'orga et l'auteur, avec des tarifs d'ailleurs encadrés par le CNL. Quand un auteur est présent sur un festival en tant qu'auteur, c'est son travail. Il bosse.

Valpoesie

05/07/2019 à 11:08

A nous de s'organiser pour faire sans eux. 3% sur l'ensemble du travail c'est de l'esclavage, or nous pouvons exister sans eux mais ils ne peuvent exister sans nous, la matière première. A nous d'inventer autre chose, un circuit court sans passer par eux. Je ne suis pas dans la BD mais le roman. Si cela intéresse sérieusement certains de bouger, je suis partante pour aider à la création d'une telle association. C'est à nous de bouger.

Grug

05/07/2019 à 16:00

Pardon, mais qui a écrit cet article ?

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#BookBanUSA — Face aux tensions politiques et aux menaces de guerre commerciale entre les États-Unis et le Canada, PEN Québec, PEN America et PEN Canada unissent leurs voix. Dans une déclaration commune publiée le 1er avril, les organisations littéraires appellent à préserver la libre circulation des livres et des idées au-delà des frontières. Plus qu’un plaidoyer pour la culture, un rappel que la littérature, sans passeport ni douane, reste l’un des piliers fondamentaux de la liberté d’expression et du dialogue entre les peuples.

26/04/2025, 11:02

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Livre numérique : l’Europe peut-elle reprendre la main ?

À l’occasion de la Journée internationale du livre et du droit d’auteur - 23 avril 2025 - David Dupré, président de Vivlio, leader français de la lecture numérique, nous livre son point de vue sur le marché actuel du livre numérique et l’hégémonie des GAFAM sur le secteur.

17/04/2025, 14:56

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Soutenir l’édition autrement : demandez Pontcerq en rayon

Pour contrer leurs difficultés financières, les éditions Pontcerq invitent leurs lecteurs à soutenir leur travail en demandant l’acquisition de leurs livres en bibliothèque. Un geste concret pour permettre la poursuite des publications à venir, et en retour, un texte inédit de Hebel sera offert aux soutiens.

17/04/2025, 10:57

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Des bibliothèques engagées pour l'intégrité scientifique : propositions

De plus en plus attaquée, mise au même niveau que la « post-vérité » chérie des totalitaires, la science se doit de gagner et conserver la confiance des citoyens. Pour ce faire, l'intégrité des disciplines doit être garantie et protégée : l'Association des directeurs et personnels de direction des bibliothèques universitaires et de la documentation (ADBU) formule une vingtaine de propositions pour les bibliothèques et structures documentaires de l’enseignement supérieur et de la recherche, reproduites ci-dessous.

10/04/2025, 09:49

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Manifestations littéraires : “Nous sommes peu à peu asphyxiés”

Le réseau Relief, qui réunit 55 festivals et salons littéraires, s'alarme dans un message d'« une situation budgétaire qui se dégrade continuellement », mettant en péril la pérennité des événements qui animent et font vivre le secteur du livre. Le désengagement des collectivités et le retrait des soutiens publics, parallèlement à l'inflation, font courir un risque majeur, détaille une tribune reproduite ci-dessous.

04/04/2025, 10:06

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A69, méga-bassines, Amazon… Comment riposter avec le droit

Annulé par la justice après une longue bataille juridique, le chantier de l’autoroute A69 illustre la montée en puissance des luttes locales contre les projets polluants. Pour accompagner ces mobilisations, Le Passager clandestin publie un manuel juridique illustré, outil pratique à l’usage de toutes celles et ceux qui défendent leurs territoires. L'éditeur nous présente l'initiative.

02/04/2025, 13:20

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FIBD : la “colère” des auteurs et autrices de bande dessinée

À quelques jours de son inauguration, l'édition 2025 du Festival international de la bande dessinée d'Angoulême s'est retrouvée au cœur d'une polémique, alimentée par une enquête de L'Humanité. La société organisatrice, 9e art+, y était pointée, notamment, pour une direction « toxique » ainsi qu'un « virage commercial » de l'événement, tandis qu'une victime dénonçait un viol présumé, ayant eu lieu pendant le FIBD 2024. Une coalition d'organisations d'auteurs et d'autrices réclame un appel d’offres pour la gestion du FIBD, dans un message que nous reproduisons ci-dessous.

01/04/2025, 12:20

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L'administration Trump, "un coup direct porté à l'accès à la culture"

Dans un texte communiqué à ActuaLitté, la société The French Publishers’ Agency, dresse le portrait d’une Amérique complexe, où la culture est menacée. Représentant les droits en langue anglaise sur une liste très sélective, mais très diversifiée de livres de France, ce collectif tire la sonnette d’alarme.

31/03/2025, 16:48

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Borne et l’école n’aiment pas les princesses qui sortent du rang ?

En mars 2025, le ministère de l'Éducation nationale a annulé la distribution de 800 000 exemplaires de la version illustrée de La Belle et la Bête par le dessinateur Jul. Dans une tribune, L’Observatoire de la liberté de création s’interroge sur ce qui ressemble à une décision de censure fondée sur des motifs spécieux ainsi que sur les pressions ou interventions qui auraient pu motiver ce revirement. 

29/03/2025, 10:01

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Bibliothèques : face aux assauts trumpistes, “une vigilance internationale”

Le deuxième mandat de Donald Trump à la présidence des États-Unis s'est ouvert avec deux objectifs principaux : le démantèlement de l'État fédéral d'une part, la lutte contre le « wokisme » d'autre part. Parmi les cibles du président et de ses soutiens, le service public de la culture, dont les bibliothèques... Plusieurs organisations professionnelles du secteur s'inquiètent, et appellent à la « vigilance internationale », dans un texte reproduit ci-dessous.

26/03/2025, 11:04

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Droit de réponse : un sujet “plus complexe qu’un simple réflexe partisan”

ActuaLitté a relayé la décision des éditions PUF de finalement publier l'ouvrage Face à l’obscurantisme woke, qu'elles avaient, quelques jours auparavant, « suspendu ». L’un des directeurs de cette parution, Xavier-Laurent Salvador, a demandé un droit de réponse, suite à cet article.

25/03/2025, 15:04

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Autrices et auteurs victimes des nouveaux seuils de franchise de TVA

Dans une lettre ouverte collective, les autrices et les auteurs donnent de la voix pour demander la suppression de la réforme de la TVA, cette dernière venant fortement remettre en cause le statut dont ils bénéficient.

22/03/2025, 11:15

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La Scam alerte sur l'abaissement des seuils de la franchise en base de TVA

La Société civile des auteurs multimédia (Scam) signe une lettre ouverte pour demander la suppression de la réforme de la TVA qui toucherait notamment les autrices et les auteurs. Il faut dire que dans un amendement de la loi de finances 2025, un abaissement des seuils de la franchise en base de TVA à 25 000 euros a été mis en place, contre 50 000 encore en 2024. 

22/03/2025, 10:25

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Le projet de Jul pour les élèves annulé : l'école, plus si ouverte au monde ?

Après l'annulation très tardive et brutale du projet porté par Jul autour d'une réécriture du classique La Belle et la Bête à destination des élèves de CM2, le Conseil Permanent des Ecrivains a tenu à faire part de son indignation et des risques qu'une telle décision fait peser sur la liberté d'expression.

22/03/2025, 09:42

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Romain Potocki : “J’ai écrit ce livre par nécessité.”

Alors que son roman Le Jardin dans le ciel vient de paraître aux éditions Albin Michel, l'écrivain photographe et grand reporter Romain Potocki se confie sur ce qui a présidé à l'écriture de son premier roman, publié douze ans après L'homme itinérant, un recueil de récits de voyages.

22/03/2025, 09:08

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Hachette : les salariés “ne supportent plus d’être associés au groupe Bolloré”

La parution, le 5 mars dernier, du livre Bannie de Xenia Fedorova, ex-présidente de la chaîne Russia Today France, chez Fayard, a suscité de vives réactions au sein des effectifs du groupe Hachette Livre. Dans une lettre aux équipes reproduite ci-dessous, le CSE central de la filiale éditoriale de Vivendi relaie « la honte » des salariés « d’être associés au groupe Bolloré ».

21/03/2025, 13:58

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Sécurité Sociale : des effets d’annonce démentis par les faits et par la justice

Plusieurs associations et syndicats d'artistes-auteurs et autrices se sont réunis pour signer une tribune relative à leur protection sociale. Ils réclament principalement la création d’un Conseil de la protection sociale des artistes-auteurs et autrices rattaché à leur organisme de sécurité sociale, comme prévue lors de la réforme de 2018.

20/03/2025, 10:47

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Une institution visionnaire : La Centrale de l’Édition, 50 ans au service du livre français

En 2024, La Centrale de l’Édition a célébré son cinquantenaire. Créée en 1974 par des maisons d’édition de renom, Casterman, le Groupe International Hachette, Sodis, Payot, le Groupe Larcier, Bordas, InterForum et MDS, avec comme premier président Antoine Grimaldi d’Esdra, cette institution visionnaire a profondément transformé le paysage éditorial français à l’international. 

15/03/2025, 09:48

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Appel à la grève des auteurs et autrices en France, ce 20 mars

Face à des attaques sans précédent contre la culture – coupes budgétaires, précarisation accrue, et mépris institutionnel –, le Snapcgt et plusieurs organisations syndicales appellent à une grève massive le 20 mars. Artistes-auteurs, autrices, travailleurs et travailleuses de l’art, il est temps de défendre nos métiers et l’avenir de la création. La Charte des auteurs et illustrateurs jeunesse lance un appel à la grève, partout dans l'Hexagone.

14/03/2025, 18:19

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Droit de réponse : “Le wokisme procède par une inversion des valeurs”

ActuaLitté a fait état cette semaine de la suspension d’un ouvrage, prévu aux PUF et qualifié d’antiwoke et coordonné par trois personnes. L’un des directeurs de cette parution, Xavier-Laurent Salvador, a demandé un droit de réponse, suite à cet article.

14/03/2025, 16:45

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Discuter de l'IA et du droit d'auteur, sans les usagers ni les auteurs ?

Sujet brûlant, y compris pour les créateurs et les industries culturelles, l'intelligence artificielle fait l'objet de nombreuses réflexions et interrogations, mais aussi d'une attention soutenue des pouvoirs publics. Au niveau national, les débats doivent accorder une place à une diversité d'acteurs, plaident plusieurs organisations et associations à but non lucratif, dont Wikimédia France. Un courrier est adressé, en amont d'une table ronde sur l'IA et le droit d'auteur à l'Assemblée nationale, aux organisateurs de cette dernière.

14/03/2025, 12:18

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“L'État devrait plus que jamais soutenir” le Pass Culture

Mise à mal par un budget de l'État revu et corrigé à la baisse, la part collective du Pass Culture a subi un gel des dépenses, décrété par le ministère de l'Éducation nationale. Artistes, structures culturelles et établissements scolaires déplorent une décision brutale et hâtive : la Société civile des auteurs multimédia (Scam) et l'Adami (Société civile pour l'administration des droits des artistes et musiciens interprètes) se joignent à leurs protestations, dans un texte reproduit ci-dessous.

21/02/2025, 15:21

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Le Pass Culture gelé : appel à l'action des auteurs et enseignants

Face au gel du budget alloué à la part collective du pass Culture jusqu’à la fin de l’année scolaire, par le ministère de l'Éducation nationale, la Charte des auteurs et des illustrateurs jeunesse lance une mobilisation urgente. Cette initiative vise à exposer les conséquences économiques et sociales dramatiques de cette décision sur les auteurs, les enseignants, et les institutions éducatives. Les acteurs concernés sont invités à exprimer leur désarroi et à réclamer des actions concrètes, via une campagne de sensibilisation en ligne.

17/02/2025, 13:17

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Libraires palestiniens arrêtés : un appel à la mobilisation

Des officiers de la police israélienne ont récemment effectué des perquisitions dans deux librairies renommées de Jérusalem-Est, reconnues pour leur spécialisation dans la culture palestinienne et le conflit israélo-palestinien. Une quantité importante d'ouvrages a été confisquée. Mahmoud Muna, le gérant de l'une des librairies, ainsi que son neveu Ahmad Muna, ont été interpellés. Après leur assignation à résidence, le réseau méditerranéen des librairies indépendantes, Medi Weaves, auquel appartient les libraires, appelle à les soutenir dans cette épreuve.

13/02/2025, 11:30

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Artistes-auteurs : un régime fiscal aussi austère qu’un monastère

La tribune dénonce la décision du gouvernement d’imposer un seuil unique de TVA à 25 000 €, menaçant la viabilité économique des artistes-auteurs et autrices. Leur modèle de revenu, irrégulier et dissocié du temps de travail, les empêche souvent de répercuter la TVA sur leurs clients. 

12/02/2025, 17:53

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Édition indépendante : “Nous ne subsisterons pas en affaiblissant nos partenaires”

#Assises2025 – « En guise d’introduction aux 2es Assises nationales de l’édition indépendante. » L'événement qui se tiendra à Bordeaux  ces 20 et 21 février ouvre la voie à des échanges autour d'un métier, dont les livres demeurent le dénominateur commun. Mais l'art et la manière diffèrent, assurément. 

11/02/2025, 11:04

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Urgence fiscale : il faut protéger les artistes-auteurs

PLF 2025 et abaissement du seuil de TVA : Non, il n’y a pas de concurrence déloyale entre les entreprises et les artistes-auteurs !, affirment le SMdA CFDT et La Maison des Artistes.

11/02/2025, 07:30

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TVA : les auteurs, “déjà accablés par une vie administrative complexe”

Lancé dans une logique d'économie sur les dépenses publiques, voire d'austérité, le gouvernement fait feu de tout bois. La loi de finances 2025 prévoyait ainsi l’abaissement du seuil de franchise de la TVA à 25.000 € pour toutes les professions, y compris les artistes-auteurs. Si la mesure est pour l'instant suspendue, le seuil spécifique accordé aux artistes-auteurs, de 50.000 € annuels, doit être maintenu, revendique le Conseil permanent des écrivains, dans une tribune reproduite ci-dessous.

10/02/2025, 16:12

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Repenser l'intelligence artificielle, sans artifice

Le contre-sommet de l’IA, intitulé « Pour un humanisme de notre temps », se tient aujourd’hui au théâtre de la Concorde, en réaction au sommet international sur l’intelligence artificielle organisé au Grand Palais par la présidence de la République. Conçu par Éric Sadin et co-organisé par le Syndicat National des Journalistes, cet événement vise à ouvrir un débat démocratique sur les conséquences de l’IA sur la société, le travail et les individus.

10/02/2025, 15:39

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Lettre à Catherine Lucet : “Nous vous demandons de défendre vos salariés” (Editis)

Les salariés d'Editis adressent ce matin une lettre ouverte à la directrice générale d'Editis, Catherine Lucet. Un texte en écho à son licenciement. « Lorsqu’elle a été écartée, les salariés s’étaient rassemblés dans l’atrium pour lui témoigner leur soutien. Aujourd’hui, plus personne n’est protégé. Ce qui compte, c’est l’argent, et les employés deviennent une simple variable d’ajustement », nous indiquait un cadre.

10/02/2025, 10:17

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Mettre l'IA sous haute surveillance, crucial pour la création

Le Sommet de Paris entend ancrer l’IA dans la fiabilité, la soutenabilité, la responsabilité. Pour la première fois même, il parle de propriété intellectuelle. C’est un enjeu essentiel et mondial qui ne doit pas être ignoré. C’est pourquoi 38 organisations internationales représentant l’ensemble des secteurs créatifs et culturels publient aujourd’hui un appel pour construire un avenir qui concilie le développement de l’IA avec le respect des droits d’auteurs et des droits voisins. 

08/02/2025, 19:42

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Intelligence artificielle : Coalition Hiatus, parce que ça  coince...

La coalition « Hiatus » est une alliance d'organisations de la société civile française qui s'oppose au déploiement massif de l'intelligence artificielle (IA). À l'approche du sommet sur l'IA organisé par la France les 10 et 11 février 2025, Hiatus vise à dénoncer l'asservissement des politiques publiques aux intérêts des géants de la technologie, ainsi que les coûts humains et environnementaux associés à l'IA.

07/02/2025, 17:34

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Un coup fatal pour la lecture : la culture de l’abandon ?

Le festival Quais du polar lance un appel urgent : les diminutions de ressources découlant du Pass Culture ne sont finalement qu'un des nombreux éléments en jeu actuellement. Dans une tribune, la manifestation lyonnaise pointe les dangers d'une politique culturelle qui joue actuellement à la terre brulée...

07/02/2025, 10:02

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De Schuiten à Mœbius : les légendes de Métal Hurlant de retour à Amiens

Directrice générale des Humanoïdes Associés, Marie Parisot se retrouve par conséquent à la tête de l’iconique revue Métal Hurlant. Alors que cette dernière célèbre ses 50 ans, elle sera présente lors des Rendez-vous de la Bande dessinée d’Amiens. Entretien, entre rétrofutur et néopassé.

17/05/2025, 12:42

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”Nous demandons aux livres de refaire le monde.”

Nous avions découvert la maison d’édition Prehistorica lors du Salon du livre de Turin 2021, attirés par la silhouette de la tour Eiffel qui se détachait en toile de fond de leur stand. Quatre ans plus tard, le projet a mûri, tout en restant fidèle à l’inspiration fondatrice de l’éditeur Gianmaria Finardi : faire connaître la littérature française en Italie, à travers une politique d’auteur rigoureuse.

17/05/2025, 11:11

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"L’humour permet de rouvrir un peu la fenêtre d’overton"

Tienstiens continue de faire voyager Koko, la gorille qui peut communiquer en langage des signes, à travers notre société et les oeuvres cultes de la pop culture. Ce week-end, l'auteur de bande dessinée et sa mascotte posaient leurs valises à Montpellier, pour la Comédie du Livre 2025.

16/05/2025, 21:20

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Youtube, radio, prix : l'après Librairie Francophone d'Emmanuel Khérad

En juillet dernier, Emmanuel Khérad revenait, dans les colonnes d'ActuaLitté, sur l'arrêt brutal de son émission, La Librairie francophone, après près de 20 ans d'existence. Quelques mois plus tard, le journaliste engagé en faveur de la francophonie revient avec un nouveau prix littéraire, une chaîne YouTube, et une ambition : renouer avec sa passion, la radio.

16/05/2025, 17:57

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Quand l’écriture devient une traversée sans boussole

Dans cette carte blanche, Cécile Cabot, autrice des Révoltés de Montauban (Éditions des Libertés), nous entraîne dans les coulisses d’un voyage d’écriture aux allures d’expédition maritime. Loin du cliché du roman-marathon, elle revendique une navigation incertaine, portée par le souffle de l’inconnu, les tempêtes créatives et les courants contraires. À la manière des explorateurs d’autrefois, elle lève l’ancre sans carte ni cap précis, avec pour seuls repères l’instinct et l’appui de son équipage littéraire. 

15/05/2025, 17:50

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“Je suis un auteur augmenté. Et je l’assume.”

David Pareÿt est auteur indépendant : il se présente comme un « architecte de quatre voix littéraires », chacune représentant un univers spécifique. Il a adressé à ActuaLitté une déclaration intitulée « Je suis un auteur augmenté », court texte qui pose les bases de sa déontologie littéraire concernant l’usage de l’intelligence artificielle dans les processus de création.

15/05/2025, 12:26

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Terres de Paroles 2025 : l’enfance au cœur d’un printemps littéraire

Le Festival de Seine-Maritime, Terres de Paroles, délaissait l’arrière-saison en 2024 pour s’ancrer dans l'époque du renouveau, où la nature s’éveille. Cette année, il poursuit sur cette lancée printanière, du 17 au 24 mai, avec un thème aussi intime qu’universel, « Quelque chose de l’enfance ». Une invitation à explorer les racines de notre imaginaire et à retrouver ce qui, en nous, continue de dialoguer avec nos premières années.

13/05/2025, 18:42

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Les intellectuels soudanais éclairent la façon dont la Confrérie musulmane profite de la guerre au Soudan

Le Soudan traverse l’un des conflits humanitaires les plus graves de la décennie. Depuis avril 2023, une guerre oppose l’armée régulière aux forces paramilitaires des FSR, plongeant le pays dans un chaos meurtrier. Des millions de civils ont été déplacés, et les infrastructures essentielles sont en grande partie détruites.
 

13/05/2025, 15:40

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Francis Grembert : un chagrin sous l’écorce, Prix Cazes 2025

En couronnant Les Deux Tilleuls de Francis Grembert pour son 89e anniversaire, le Prix Cazes 2025 honore une œuvre grave, douce et nue. Ce récit pudique sur la perte d’un petit frère, mêlant mémoire rurale et douleur silencieuse, s’impose à rebours des modes comme un bijou d’écriture retenue. Loin des brouhahas littéraires, il murmure, touche et résiste. Un hommage bouleversant au lien fraternel, et un manifeste discret pour une littérature du peu qui dit tout. Par Yves-Alexandre Julien.

13/05/2025, 10:19

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La spiritualité des peuples racines : un regard sur le vivant

Camille Guibbaud - éditrice au sein du groupe éditorial Piktos - donne son regard sur l'importance de la lecture des ouvrages portant sur la spiritualité des peuples racines pour une nouvelle perception de notre façon de penser.

12/05/2025, 17:08

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La Bourgogne racontée par les yeux d’un poète : dans l’intimité de Lamartine

Dans les rues de la ville bourguignonne de Mâcon, les enfants vendent du muguet. Nos pas s’arrêtent devant la plaque commémorative du mur du Musée des Ursulines, réchauffé par le soleil du premier mai. Une plaque nous apprend que le père de Lamartine a été interné dans cet ancien couvent des Ursulines, devenu prison sous la Révolution. 

12/05/2025, 12:00

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Pourquoi Jeanne & Juliette fait le pari d’une édition sincère et incarnée ?

Éditrice et fondatrice des éditions Jeanne & Juliette, Virginie Bégaudeau signe une série d’articles dans nos colonnes. Sa maison propose des récits aux figures féminines fortes, ancrées dans des contextes historiques marquants – un écho à notre époque, par-delà les siècles. Or, être indépendant, c'est publier librement, mais jamais seule. Voici son dernier billet.

10/05/2025, 14:48

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Sirène Rhapsodie : écho d’une voix plurielle, entre mythe et mémoire

Au croisement de la fiction post-apocalyptique, du récit intime et du mythe ancestral, Sirène Rhapsodie, le dernier ouvrage de Sylvain Pattieu, se déploie comme une onde mystérieuse et hypnotique. Publié aux éditions Cambourakis, dans la collection Récits d’objets imaginée en partenariat avec le Musée des Confluences à Lyon, ce texte s’inscrit dans un projet singulier : inviter un écrivain à se confronter à un objet du musée et, par ce biais, à en tirer une œuvre littéraire inédite.

09/05/2025, 16:35

ActuaLitté

Roman historique : quelle place pour les auteurs francophones ?

L’éditrice Virginie Bégaudeau, fondatrice des éditions Jeanne & Juliette, ouvre pour ActuaLitté une série d’articles inédits. Sa maison met les femmes au cœur des récits, les inscrivant toujours dans un cadre historique fort. Des héroïnes puissantes confrontées à des contextes tout aussi marquants. Pour dernière analyse, elle mesure la présence d'oeuvres francophones en regard de celles traduites : alors ?

07/05/2025, 09:00

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Jeune papa ? Voici la série de science-fiction parfaite à regarder la nuit

À l’approche de l’été, une série rafraîchit l’ambiance sur fond de neige toxique. El Eternauta (L'Eternaute) sortait en BD en 1957 : Buenos Aires, avec un glacial air d’apocalypse. 2025, le blizzard mortel souffle sur Netflix. Et toujours Juan Salvo, équipé d'un combinaison de fortune pour survivre...

06/05/2025, 17:52

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Fidélité historique et liberté narrative : l’équilibre délicat du roman historique

L’éditrice Virginie Bégaudeau, fondatrice des éditions Jeanne & Juliette, inaugure une nouvelle série d’articles pour ActuaLitté. Sa maison se distingue par des récits mettant les femmes au premier plan, dans des contextes historiques puissamment ancrés. Pour ce nouveau sujet, elle évoque l'importance du contexte historique dans la narration.

05/05/2025, 12:50

ActuaLitté

Huis clos au bout du monde : la saga horrifique qui va vous hanter

Quatre Eisner Awards, un Prix d’Angoulême, plus de 80.000 exemplaires vendus en France : The Nice House on the Lake n’est pas un simple comics d’horreur, c’est un phénomène. Imaginez que votre meilleur ami vous convie dans une somptueuse villa isolée… la veille de l’apocalypse ? Et au lendemain, que faire dans dans cette jolie maison à côté de la mer ?

03/05/2025, 22:29

ActuaLitté

François Audouy : "Nous sommes tous proustiens sans le savoir"

Né en 1985, blogueur, auteur d’un recueil de nouvelles et d’un essai littéraire, François Audouy co-dirige, avec Illios Chailly, la revue Echo : Antonin Artaud, entièrement dédiée à l’œuvre de l’écrivain maudit. Par Etienne Ruhau. 

02/05/2025, 12:15

ActuaLitté

Revisiter le feuilleton littéraire, ce vieux copain qu’on croyait perdu

Virginie Bégaudeau, éditrice et fondatrice des éditions Jeanne & Juliette, poursuit sa série d’articles dans nos colonnes : après avoir passé en revue l'Histoire et les héroïnes qui peuplent le romans, écoutons-la sur une autre approche. Il y a encore une vingtaine d’années, si on avait dit à un lecteur lambda que le bon vieux roman-feuilleton allait refaire surface, il aurait probablement haussé les épaules... À tort ?

29/04/2025, 18:00

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Jean-Paul Delfino : l'écrivain le plus brésilien de France

Pierre Barouh, un des principaux passeurs de la musique brésilienne dans l’hexagone, se nommait lui-même dans Samba Saravah « le français le plus brésilien de France ». Son ami et successeur, Jean-Paul Delfino, est sans nul doute l’écrivain français le plus brésilien de France. Nous l'avons rencontré à l'occasion de la parution de la collection MPB chez Istya & Cie : un ensemble de bouquins coécrit avec Helena Crudeli sur les principaux artistes et mouvements de la musique brésilienne. 

29/04/2025, 17:38

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Quand les romans historiques racontent notre présent

Fondatrice des éditions Jeanne & Juliette, l’éditrice Virginie Bégaudeau a entamé une série d’articles dans nos colonnes. Si sa maison se distingue par des récits mettant en lumière des figures féminines fortes, toujours dans des contextes historiques marqués, ce sont avant tout des oeuvres qui parlent de notre monde contemporain. L'époque, un décor plus révélateur qu'on ne l'imagine ?

25/04/2025, 15:05

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Trajectoire Kaotique de Karine avec un K

Il y a autant de vies que d’êtres humains sur Terre et aucune vie n’est vraiment identique à une autre. Si un modèle familial idéal s’impose dans un imaginaire ou un désir collectif, la réalité est toute autre. Rien ne va être épargné à Karine, avec un « K » précise sa mère le jour du baptême devant un curé peu enclin à accepter l’orthographe moderne du prénom, rien ne va aller simplement ni gentiment. Rencontre avec Karine Van Cayzeele.

25/04/2025, 13:06

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Le Temps des scramasaxes, ou l’épopée d’un siècle inclassable

Dans cette carte blanche, Cécile Guignard-Vanuxem, autrice de la saga Le Temps des scramasaxes, revient sur son choix d’explorer le VIᵉ siècle, période souvent méconnue coincée entre l'Antiquité et le Moyen Âge. À travers une fresque où élites gauloises côtoient reines visionnaires et personnages étranges, elle redonne corps à un monde effacé, entre rigueur historique et souffle romanesque.

25/04/2025, 12:53

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Dimension 2025 : le salon où la science se lit comme un roman

Le Salon du Livre de Palaiseau, Dimension, poursuit son ambition : faire se rencontrer la tradition littéraire de la ville et son ancrage scientifique contemporain. Après une première belle édition en 2024, le format se répète cette année avec de nouveaux auteurs, parmi lesquels Nicolas Martin et Aurélie Jean, marraine du salon 2025. Nous nous sommes entretenus avec Grégory Hermant, responsable du service événementiel à la ville de Palaiseau, pour savoir ce que nous promet cette nouvelle édition.

25/04/2025, 11:29

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“La littérature prend du temps” : Muriel Beyer (L’Observatoire)

L’Observatoire entre dans une nouvelle phase de son histoire éditoriale. Intégrant le groupe Albin Michel, la structure, filiale d’Humensis, prépare une rentrée littéraire particulièrement soignée. Muriel Beyer, fondatrice de L’Observatoire et directrice générale adjointe du groupe, revendique désormais un équilibre entre fiction et non-fiction. Entretien.

24/04/2025, 11:31

ActuaLitté

Miss Marple et Hercule Poirot : deux facettes d'Agatha Christie

Voici le dernier volet de notre grande enquête consacrée à la plus fascinante des détectives : Miss Marple. Cette création d'Agatha Christie complète son univers littéraire, déjà fort d'un Belge tout aussi scrupuleux : Hercule Poirot. Ces personnages, sans jamais se croiser dans les romans, représentent deux facettes de la méthode criminologique selon Christie. Or, tout semble les opposer de prime abord...

23/04/2025, 11:31

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Les héroïnes de sagas historiques : portraits de femmes vertigineuses

L'éditrice Virginie Bégaudeau, fondatrice des éditions Jeanne & Juliette inaugure pour ActuaLitté une série d'articles : si sa maison publie des récits où les femmes sont au centre, elles s'inscrivent dans un cadre historique fort. Des héroïnes de choc dans un contexte qui ne l'est pas moins. Portraits de femmes et évolution dans la littérature de leur représentation : un premier texte hors norme.

22/04/2025, 16:11

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Le Combat des chefs : Asterix et Chabat, la potion magique de Netflix

Astérix s’apprête à livrer un nouveau combat, et cette fois c’est sur le champ de bataille du streaming. Netflix a officialisé la diffusion exclusive d’Astérix & Obélix : Le Combat des chefs le 30 avril 2025, une mini-série animée en 3D tirée du célèbre album de 1966​. L’événement est de taille : l’entrée du petit Gaulois dans l’ère du streaming.

20/04/2025, 15:27

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La Roue du temps : du monument de la fantasy à la série Prime

Saga phénoménale en 14 tomes disponibles chez Bragelonne (trad. Jean Claude Mallé), La Roue du temps fut le Grand Œuvre de Robert Jordan. Mais il mourut en 2007 et l'éditeur américain confia à Brandon Sanderson d'achever la fresque. Sur Prime Video, l'adaptation en série a bouclé sa troisième saison. Passé nous voir à la rédaction, le Dragon réincarné nous a confié quelques réflexions.

19/04/2025, 10:30

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Femmes détectives et origines littéraires : aux sources de Miss Marple

Si Miss Marple occupe une place unique dans la littérature policière, elle n’est pas surgie de nulle part. Christie s’inscrit, consciemment ou non, dans une filiation littéraire de femmes détectives qui remonte au XIXe siècle. 

19/04/2025, 09:00

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Le Dit du Genji : roman phare de la littérature japonaise, oeuvre d'une femme

Nichée entre Kyoto et Nara, la ville de Uji est principalement réputée pour ses plantations de thé. Or, elle abrite aussi un musée unique, dédié à l'exploration et à la célébration du Dit du Genji (Genji Monogatari / 源氏物語). Ce texte fut écrit au début du XIᵉ siècle par Murasaki-shikibu, une dame de cour de l'époque Heian (794-1185). 

17/04/2025, 10:00

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5 principes d’accessibilité pour les éditeurs : des livres numériques pour tous

Dans le cadre de notre collaboration avec la société canadienne De Marque, s’entame une réflexion sur le livre numérique accessible. La société, qui intervient comme distributeur, s’est engagée pour une lecture sans contraintes. Mais son rôle véritable serait plutôt celui de facilitateur, à travers son initiative Pouvoir Lire. 

16/04/2025, 12:20

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“Écrire, c’est facile. Être lu, c’est un autre monde”

Travaillant à un projet d’édition jeunesse, Alexandre Maroselli a fondé EnfinLire sur un modèle participatif, inclusif et équitable. Les lecteurs y tiennent un rôle actif dans la sélection et la publication des oeuvres, privilégiant un lien direct entre auteurs, illustrateurs et public. Une plateforme qui exprime tout un engagement en faveur de l’inclusion et de l’accessibilité.

15/04/2025, 14:03

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Les 60 ans des éditions Gérard de Villiers : espion, sexe et SAS

En août 1964, quelques jours après la mort d’Ian Fleming, l’éditeur Philippe Daudy défie Gérard de Villiers d’imaginer un nouveau héros récurrent pour reprendre le flambeau du roman d’espionnage. L’écrivain français crée alors Son Altesse Sérénissime le prince Malko Linge – alias SAS –, un aristocrate autrichien engagé comme contractuel par la CIA. Une saga éditoriale comme jamais va naître.

15/04/2025, 11:34

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De Visconti à Netflix, Le Guépard, classique absolu de la littérature italienne

La série Le Guépard, tirée du roman de Giuseppe Tomasi di Lampedusa, est disponible sur Netflix depuis le 5 mars 2025. En six épisodes, elle retrace le déclin de l’aristocratie sicilienne au XIXe siècle, à travers le regard du prince de Salina, qu'incarne Kim Rossi Stuart. S'y mêlent fidélité au texte original et relecture contemporaine, notamment par une mise en lumière accrue des personnages féminins.

15/04/2025, 10:26

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Égérie des lecteurs, icone féministe de la télé : fabuleuse Miss Marple

De 1930 à 1976, Miss Marple traqua le crime avec une remarquable constance et une redoutable efficacité. Plus de quarante ans et une  carrière qui s’étend sur douze romans et deux douzaines de nouvelles, depuis L’Affaire Protheroe (trad. Raymonde Coudert) jusqu’à La Dernière Énigme (trad. Jocelyne Warolin), publié à titre posthume quelques mois après la mort de Christie en 1976.

14/04/2025, 10:30