#Rencontres / dédicaces

Interroger la rémunération des dédicaces : des questions aux réponses

Faisant suite à l’article « Rémunération des dédicaces : 2020 une année de la BD sans auteurs », paru ce 26 juin sur ActuaLitté, nous avons reçu un courrier d'un professionnel du secteur – à la fois auteur, éditeur, journaliste et organisateur de salon. Il a souhaité apporter un faisceau de réflexions, et un peu d'eau au moulin qui n'en manque pas. 

Le 27/06/2019 à 12:37 par Auteur invité

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27/06/2019 à 12:37

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ActuaLitté

La promotion de l’auteur

La SGDL a mis en ligne l’an dernier un contrat d’édition annoté de remarques afin d’engager les auteurs à mieux lire, définir et négocier leur contrat d’édition (qu’on trouvera ici). 

À l’article 12-1 relatif à l’exploitation d’une œuvre, il est mentionné en remarque la chose suivante : « Par ailleurs, les parties peuvent discuter, au moment de la négociation du contrat, de la promotion envisagée par l’éditeur lors de la sortie du livre (salons, festivals, prix... etc.) et de la disponibilité de l’auteur pour cette promotion, à charge pour l’éditeur de supporter les frais liés aux déplacements et éventuellement d’envisager une rémunération pour le temps passé par l’auteur à faire la présentation promotionnelle de son œuvre publiée par l’éditeur. » 

Combien d’auteurs lisent-ils leur contrat d’édition jusque dans les moindres détails, et combien négocient-ils avec leur éditeur la clause de la promotion après publication ? Combien d’éditeurs envisagent cette question dans leurs contrats et selon quelles formes ? La SGDL, dans ce contrat commenté, indique clairement un lien entre promotion et rémunération de l’auteur « pour le temps passé » et pris en charge par son éditeur. 

Étrangement cette question de la prise en charge par l’éditeur de la représentation promotionnelle de l’auteur, n’est pas, ou très peu, soulevée par les syndicats d’auteurs. C’est pourtant un des organismes s’occupant d’eux qui la soulève comme un des éléments de la négociation du contrat d’édition... mettant de facto l’éditeur en position d’interlocuteur premier sur cette question. 

À la présence, ou à la signature ?

À ce jour, concernant les manifestations littéraires, le CNL distingue les rencontres et autres formes de participation des auteurs (qui sont rémunérées), de ce qu’il nomme « la seule promotion directe de l’œuvre (les ventes-dédicaces) ». Les syndicats d’auteurs/illustrateurs demandent la reconnaissance d’un statut professionnel impliquant que l’acte de signatures lors de manifestations soit considéré comme un travail à part entière nécessitant une rémunération, et non plus justement comme un acte de promotion. 

Le SNAC BD nomme cela une « rémunération à la présence ». Cette formule pose question dans une logique de droit du travail : une rémunération « à la présence » ne signifierait pas grand-chose en terme légal. Même les « jetons de présence » des conseils d’administration sont désormais soumis à non seulement un acte de présence et d’assiduité aux réunions, mais aussi à une « activité effective » en tant qu’administrateur. On n’imagine donc pas une personne rémunérée seulement pour « être présente » à son poste.

Lorsque les auteurs font des ateliers, des animations, des rencontres, des formules spectacles, etc., ils sont rémunérés pour un travail effectif. Il faudrait donc parler, comme la Charte des auteurs jeunesse le fait depuis plusieurs années, de rémunération des signatures/dédicaces et non à la présence. L’acte de signer un livre étant alors entendu comme un travail créatif, ce qui est particulièrement justifié pour les illustrateurs (jeunesse ou BD), comme le souligne le rapport Lungheretti cité dans l’article d’ActuaLitté.

Quel mode de rémunération ?

Une question se pose aussi sur le mode de rémunération. À ce jour, l’URSSAF n’est pas claire quant à la déclaration d’une rémunération pour des dédicaces dans le cadre de revenus accessoires, ni pour le diffuseur, ni pour l’auteur. On ne sait trop si cette rémunération peut s’effectuer en droits d’auteur, ne faisant pas partie de la liste indicative des activités permettant ce type de rémunération. 

Sauf à interpréter la circulaire de 2011 sur les revenus accessoires sous un certain angle mais sans valeur juridique stricte. Si c’est en salaire, et non en droits, les modes de calculs et de charges sont très différents pour l’employeur et le salarié. L’impact sur les coûts ne serait pas le même : en salaire, sous forme de CDD de quelques heures, ou de salariat horaire, il faut pour le diffuseur doubler la somme en incluant les charges...

Et pour l'auteur déclarer ces revenus avec un statut d'indépendant et non sous le régime des artistes auteurs. Pour rémunérer ces dédicaces, il faudrait donc au préalable une réforme de la circulaire de 2011. 

L’auteur, un travailleur comme les autres

Dans cette optique cependant, le rapport entre créateurs et structures organisatrices changerait. À ce jour, dans la plupart des salons, les auteurs/illustrateurs sont des invités, qui répondent à des propositions (d’ateliers, de rencontres, de spectacles, etc.), qu’ils sont tout à fait susceptibles de décliner ou d’accepter. 

Avec un statut professionnel identifié, les auteurs/illustrateurs ne seraient plus « invités » par les manifestations, mais considérés comme des travailleurs, « employés » par elles, puisqu’ils y toucheraient une rémunération (et pas une indemnité, quand bien même cette rémunération s’effectuerait en droits et non en salaire) pour une tâche effective, dans le cadre d’un contrat, écrit ou moral, et cela impliquerait de fait, selon le Code du travail, un lien de subordination avec un organisateur/employeur. 

Reste que, comme dans tout cadre employeur-employé, cela suppose des deux côtés des droits et des devoirs. Si l’auteur-illustrateur est rémunéré en droit pour des heures de signature, en devoir il se doit de respecter notamment sa présence sur un stand. Si l’organisateur est en devoir d’accueillir l’auteur dans les meilleures conditions, il est aussi en droit de ne pas le rémunérer si celui-ci ne suit pas les règles liées à son travail. 

De même faudrait-il fixer un seuil minimum à partir duquel une séance de signature serait rémunérée, puisqu’il est bien normal de payer un travail effectif, et non pas seulement « déclaré » et non effectué en tout ou partie. La Charte des auteurs jeunesse propose un tarif à la journée ou la demi-journée et non pas un système horaire par exemple. 

Ainsi, sauf cas de force majeure, les auteurs/illustrateurs qui changent d’avis au cours d’un salon, modifient leurs billets pour rentrer plus tôt, ceux qui arrivent systématiquement en retard sur les horaires de signatures, ne les respectent pas ou à moitié, voire ne viennent pas sur le stand où un libraire les attend, ceux-là devraient ne pas être rémunérés. 

En revanche, ceux qui effectuent (et bien souvent dépassent de bon cœur) des journées entières de dédicaces à se tordre le poignet, en toute logique de droit du travail, seraient rémunérés pour la tâche effective. 

Dédicaces rémunérées, seulement pour les manifestations littéraires ?

Si l’on suit cette logique légale, il n’y aurait alors aucune raison de différencier les lieux où s’appliquerait cette rémunération. Si l’auteur dispose d’un statut reconnu de travailleur, dont le travail est une dédicace qui donne droit à rémunération, alors en tous lieux cette « loi » doit s’appliquer, que l’auteur effectue des signatures sur un salon, dans une librairie, ou tout autre cadre événementiel, et la structure qui l’accueille serait en devoir de le rémunérer, que ce soit une manifestation littéraire, une librairie, une galerie d’exposition, une médiathèque, etc.

Si tel n’était pas le cas, alors cette loi serait tout simplement inégalitaire, puisque rien ne justifierait une différence de traitement entre les structures.

Absorber un coût supplémentaire

Si quelques auteurs connaissent l’organisation d’un salon pour y avoir participé eux-mêmes, un très grand nombre font preuve d’une méconnaissance totale du secteur. Certains salons ont modifié, adapté, fait évoluer leur fonctionnement selon plusieurs approches ces dernières années. 

Des manifestations ont décidé de n’inviter que des auteurs disposant d’une rencontre rémunérée sur le salon suivie de dédicaces en bannissant les dédicaces sèches (sans rencontre) ; d’autres organisent une foule de rencontres scolaires qui permettent de rémunérer les auteurs en ateliers avec des dédicaces à titre gracieux le week-end ; d’autres rémunèrent à la présence tous les invités, mais en revanche ne donnent un temps de débat autour d’une œuvre qu’à certains.

D’autres se tournent principalement vers des animations ou des performances-lectures afin de rémunérer les auteurs qui effectuent des dédicaces par ailleurs ; d’autres font un mix de ces différentes formules. Et sans nul doute il y a-t-il parmi les dizaines de salons en France de bons et de mauvais élèves (mais pas plus qu’il n’y a de bonnes et de mauvaises pratiques chez les éditeurs). 

Anna Gavalda

Pour l’essentiel, tout est négocié pour tirer sur la moindre dépense et équilibrer chaque poste d’une année sur l’autre, de l’impression d’un programme au prix d’une chambre d’hôtel, en passant par des mises en concurrence de prestataires dans tous les domaines ou la multiplication de partenariats. En 2015, le CNL a durci les critères d’attribution de subventions, critères repris par nombre d’organismes locaux, régionaux, départementaux avec une rémunération obligatoire et un barème idoine pour les rencontres et animations d’auteurs. 

#PayeTonAuteur, le séisme

On sait qu’en 2019 le Salon du livre de Paris a dû, lui aussi, se plier à ces règles. Chacun, les syndicats des auteurs-illustrateurs en premier lieu, reconnaît que cela a impacté les budgets de toutes ces manifestations qui, vaille que vaille, ont absorbé ce coût supplémentaire sur deux ou trois ans. Avec cependant des fragilités encore pour divers salons dont les budgets ont été réduits. 

La seconde étape serait donc la rémunération systématique des dédicaces. « Systématique » parce qu’il serait difficile de faire admettre à un auteur de littérature, de jeunesse, ou un scénariste de BD que seuls les illustrateurs par exemple soient rémunérés pour des signatures et pas eux, quand bien même tout le monde reconnaîtra que produire un dessin correct en dédicace ne demande pas le même travail qu’une dédicace manuscrite « Pour untel, amicalement et bonne lecture ». 

Si l’on prend l’exemple d’un salon de taille moyenne, avec une base 100 en nombre d’invités pour faire simple. Et si chaque auteur est présent le week-end (samedi dimanche), le coût pour la manifestation sera d’environ 22.500 euros par journée, soit 45.000 euros (224 euros brut/jour de dédicaces, 134 par demi-journée), ramené à environ 40000 (sachant que certains ne restent qu’un jour ou un jour et demi sur place). Pour un festival comme celui d’Angoulême, qui a réuni 1500 auteurs en 2019, en réduisant à une journée et demie de présence par auteur en moyenne (certains ne viennent qu’une demi-journée, ou ne dédicacent pas, d’autres deux voire trois jours entiers), cela reviendrait à un budget de 53.5000 euros. 

À charge pour les manifestations, selon leurs dimensions, de trouver ces budgets, ou plutôt de réduire différentes parties de leur budget pour dégager une somme équivalente. La plupart des salons sont gratuits pour le public : il faudrait soit instaurer une entrée payante quand ce n’est pas le cas, ou augmenter le prix pour ceux qui font déjà payer un ticket d’entrée, et donc reporter tout ou partie du coût sur les lecteurs... 

Peu d’organisations feront ce choix, ne serait-ce que parce que la politique locale ne leur permettra pas de le faire. Et d’autant plus que les rares manifestations qui font acquitter un droit d’entrée sont déjà largement montrées du doigt, y compris et surtout par les auteurs eux-mêmes (comment ? Que le lecteur paye une entrée pour avoir le droit d’acheter un livre ? Autant faire payer un client pour entrer dans une librairie dans ce cas ?). Ou bien encore, augmenter très considérablement la location des stands aux libraires et éditeurs exposants ? 

Vic James

Le fond de l'air effraie

Avec les libraires, les limites sont très vite fixées, ils n’ont pas les moyens. Avec les éditeurs, on voit ce que cela donne à Livre Paris notamment, avec une désertion du nombre de maisons d’édition ne voulant plus ou ne pouvant plus payer la location d’un stand.

Donc, il leur faudra faire d’autres choix : pas sur les frais de sécurité qui ont été multipliés par deux, trois ou dix selon les cas depuis 2015, dans des proportions parfois étouffantes et ce malgré la sortie de l’état d’urgence ; pas ou peu sur les structures techniques qui doivent être en mesure de continuer à accueillir correctement à la fois les invités et le public (et les auteurs sont les premiers à se plaindre s’ils sont reçus dans une salle des fêtes pas chauffée, mal éclairée, pas sonorisée, ou des tentes au rabais ouvertes à tous les vents...). 

Quant au fameux et ridicule budget « plantes vertes » qui avait été pris pour exemple à Livres Paris, c’est méconnaître les salons de France pour en faire un étendard qu’on généralise à tous, dans la plupart des cas, ce budget n’existe pas, et quand il existe, il est le fruit d’un partenariat ou de toute façon si réduit qu’il ne couvrirait jamais la somme nécessaire. Pas sur les frais d’hébergement, de restauration ou de transport (à moins de placer tous les invités dans des hôtels Formule 1, de leur donner un sandwich et un verre d’eau, et d’utiliser blabla-car pour les faire venir).  

Il reste les frais de personnel, mais le recours au bénévolat des organisateurs a aussi ses limites, et il faut bien continuer de rémunérer le travail des médiateurs, interprètes, techniciens, etc. qui accompagnent les auteurs dans leurs rencontres, débats, spectacles, animations. Il reste la com, pointée du doigt régulièrement, sans conscience du paradoxe qu’une réduction trop drastique de ce poste de dépenses sous-tend.

On ne peut s’en passer totalement sinon à risquer de perdre beaucoup de public peu ou mal informé, et ce serait oublier aussi que la communication et ses retombées sont ce qui motive bien souvent les partenaires privés à donner des subsides sous forme de mécénat. Une manifestation sans surface médiatique perd ses mécènes, sans ses mécènes elle ne dispose plus que des subventions publiques qui, elles, diminuent d’année en année (si justement la manifestation n’atteint pas une certaine reconnaissance, notamment médiatique) ou au mieux se maintiennent sans augmenter. 

Remettre en question la programmation

La seule variable d’ajustement qui ferait véritablement diminuer quasiment tous les coûts est de réduire la programmation d’un festival : moins d’auteurs, moins d’animations, moins de rencontres dans un programme implique moins de frais d’hôtel, de transport, de restauration, de rémunération, voire la réduction de certains espaces et donc moins de frais techniques. Avec moins d’auteurs, on peut faire remonter l’assiette globale de rémunération de ceux qui sont présents. 

La manifestation à base 100 peut n’en accueillir que 70, celle à base 1500, seulement 1000 par exemple, ou établir des critères comme privilégier les locaux, ou les Français au détriment d’étrangers, etc. C’est une piste de réflexion que les manifestations ont déjà eue quand il s’est agi de rémunérer toutes les rencontres, puis quand il s’est agi d’augmenter considérablement la sécurité. 

Il serait donc faux de dire que les manifestations littéraires n’ont pas la volonté d’évoluer dans le domaine ni ne respectent les auteurs. Elles n’ont de cesse d’évoluer en la matière. Certains ont déjà réduit un peu la voilure en conséquence depuis 2015, la plupart ont essayé de maintenir le cap en démultipliant les partenariats, y compris en nature pour limiter des frais, et en développant le plus possible le recours aux subsides du secteur privé.

Il est affligeant d’entendre dire que les manifestations traîneraient des pieds par manque de respect envers les auteurs, alors qu’elles passent leur temps à s’adapter dans tous les domaines, que ce soit la rémunération des auteurs, mais aussi la sécurité et l’accueil du public. 

Les auteurs au centre, le public en périphérie ?

Cette donnée du public est elle aussi très largement sous-estimée, comme si... elle allait de soi... ne posait pas question : il y a un programme de qualité, avec des auteurs de qualité, donc les gens viendront ? Vraiment ? Ce serait aussi simple que cela ? Pas de travail de terrain ? Avec les établissements scolaires et les enseignants, avec les familles, les lecteurs des médiathèques, les médias locaux et nationaux, etc. ? Vraiment ? Et l’environnement proposé au public serait secondaire aussi sans doute ? Le restaurer, l’accueillir dans de bonnes conditions, le sécuriser, devrait passer après en regard du cœur d’un salon que sont les auteurs ?  

Les manifestations littéraires sont pourtant devenues un outil de transmission culturelle de proximité, au même titre qu’un media (presse, radio, TV) l’est à une autre échelle. Est-il d’ailleurs nécessaire de rappeler que la mission première d’une manifestation littéraire n’est pas la promotion des auteurs, comme semble le suggérer nombre de positions d’auteurs sur ce sujet, mais bien cette transmission du livre et de la lecture, laquelle passe par la présence des auteurs (et par effet corollaire, leur promotion).

Mais pas seulement : évoquons les opérations de diffusion du livre en milieu fermé tels qu’hôpitaux ou prisons, la mise en place de jury de lecteurs dans le cadre de prix, la médiation culturelle auprès d’enfants et de jeunes dans des structures périscolaires, des expositions autour du livre, des journées professionnelles auprès des étudiants, etc, etc.

Et la qualité d’accueil d’une manifestation participe aussi à la diffusion du livre et de la lecture, fait qu’un événement s’installe dans la durée et fait perdurer, alimenter ou naître le goût de la lecture de générations différentes de lecteurs. 

Si les festivals et salons ont besoin d’auteurs dans la programmation pour exister, force est de constater que le succès de ces manifestations, les ventes de livres qu’elles génèrent (certaines petites librairies ne survivant que grâce au CA réalisé sur un salon), la visibilité qu’elles apportent à certains auteurs, les revenus annexes qu’elles dégagent pour les auteurs (et c’est une goutte d’eau, la question des contrats d’édition, des taux de droits, des modes de diffusion, de la surproduction qui a réduit drastiquement les ventes moyennes, etc. étant sans nul doute bien plus essentielle) les rendent aussi nécessaires aux auteurs eux-mêmes. 

Comme le réseau des bibliothèques, et celui des librairies, elles participent au maintien de la lecture et du livre auprès du grand public, ce qui est tout aussi important pour l’avenir des auteurs. Sans auteurs pas d’éditeurs, et pas de salons du livre non plus, certes, mais sans développer et maintenir l’appétence des lecteurs, à terme, plus d'auteurs non plus...

Crédits photo : ActuaLitté, CC BY SA 2.0

12 Commentaires

 

Christophe

27/06/2019 à 14:22

Un professionnel ?
un anonyme surtout...

Marc-Antoine Boidin (SnacBD)

28/06/2019 à 08:40

J'engage l'auteur de l'article (qu'on aimerait d'ailleurs un peu moins anonyme) à bien relire notre proposition de rémunération minimale des auteurs à la présence et à nous contacter, nous sommes ouvert au débat au SnacBD.

Ernestine M

28/06/2019 à 13:50

Le Fibd d'Angoulême ne va pas perdre 53.5000 euros puisqu'il n'invite pas d'auteurs: ce sont les éditeurs qui s'en chargent. Voire, assez souvent les auteurs eux-même. Ceci n''étant qu'une approximation parmi d'autres; vous me semblez plus anonyme qu'auteur professionnel.

Roger

01/07/2019 à 10:48

Pour Ernestine M. C'est bizarre votre remarque, si le FIBD n'invite aucun auteur, cela veut dire que ce sont les éditeurs qui font le programme du salon alors ? Le FIBD ne sert qu'à l'organisation pratique alors ? Mais pourquoi ils ont un directeur artistique qui dit le contraire de ce vous dites dans ce cas ? Voir l'extrait d'un entretien avec ce directeur artistique du FIBD, paru sur Actualitté le 30/1/2018. A retrouver ici : https://www.actualitte.com/article/culture-arts-lettres/programmation-finances-paiement-des-dedicaces-le-bilan-du-fibd-2018/87036

Il dit :
«  Nous sommes un festival culturel, la dédicace est un outil de promotion commerciale, qui ne relève donc pas de nos prérogatives », explique Stéphane Beaujean, qui exclut toute possibilité que le FIBD prenne en charge cette rémunération. « Nous invitons des auteurs pour les faire participer à des animations, et ils sont rémunérés pour cela, mais la dédicace n'est pas un outil de médiation culturelle. Je pense qu'il faut que chacun s'interroge sur ses missions et en assume les responsabilités. » ».
Le Directeur artistique du FIBD dit bien donc : « nous invitons des auteurs »... CQFD.

Après si on vous suit, ce serait effectivement génial que les auteurs puissent s'inviter eux-mêmes ! (même s'ils ne pourront se rémunérer eux-mêmes... mais bon, ça, faudra voir avec leurs éditeurs quoi...).

Coin coin

01/07/2019 à 13:02

Merci beaucoup d'avoir intégré dans votre article la question du mode de rémunération des séances de dédicaces (j'en avais parlé en commentaire dans l'article précédent). Si l'urssaf n'est pas claire sur ce point, la solution la plus sécurit (à la fois pour l'auteur et le diffuseur) est à mon sens de salarier les auteurs (sauf si les auteurs en question ont un autre "statut" qu'artiste auteur leur permettant de facturer les dédicaces), et ce dans l'attente d'une réponse claire de l'urssaf (et dans l'idéal de l'agessa et de la mda en plus) ainsi que de la réforme de la circulaire de 2011 que l'on espère prochaine.

Après, comme vous l'indiquez, cela présente une certaine lourdeur. Outre des cotisations plus importantes pour l'employeur, il convient d'ajouter une paperasse administrative conséquente. Pour un auteur salarié, il faut éditer bulletin de salaire, certificat de travail, solde de tout compte et attestation employeur destinée à pole emploi (entre autres). Lorsque l'employeur est une association, il y a le dispositif du Chèque Emploi Associatif qui permet de simplifier les déclarations relatives au salarié, mais cela ne retire pas toute la complexité liée à l'embauche d'un salarié en CDD.

Roger

01/07/2019 à 14:34

Je ne comprends pas trop votre remarque sur le FIBD, parce que leur directeur artistique dit l'inverse de vous... Dans un entretien, paru sur Actualitté le 30/1/2018, qu'on peut retrouver ici : https://www.actualitte.com/article/culture-arts-lettres/programmation-finances-paiement-des-dedicaces-le-bilan-du-fibd-2018/87036
« L'un des sujets de discussion de ce Festival d'Angoulême fut la rémunération des auteurs pour le temps passé en festival, et en particulier pour les dédicaces. « Nous sommes un festival culturel, la dédicace est un outil de promotion commerciale, qui ne relève donc pas de nos prérogatives », explique Stéphane Beaujean, qui exclut toute possibilité que le FIBD prenne en charge cette rémunération. « Nous invitons des auteurs pour les faire participer à des animations, et ils sont rémunérés pour cela, mais la dédicace n'est pas un outil de médiation culturelle. Je pense qu'il faut que chacun s'interroge sur ses missions et en assume les responsabilités. » ».
Ce Directeur artistique du FIBD dit bien : « nous invitons des auteurs »... CQFD donc. Ou alors le FIBD ne fait pas le programme du salon, mais laisse ça aux éditeurs ? A quoi sert un directeur artistique dans ce cas, et qui mentirait sur le fait qu'il invite les auteurs... ?
Après quand vous dites que ce sont même souvent les auteurs qui s'invitent eux-mêmes, ce serait effectivement génial que ce soit le cas... (même s'ils ne pourront se rémunérer eux-mêmes... mais bon, ça, faudra voir avec leurs éditeurs quoi), mais j'ai comme un doute quand même.

Gerard

01/07/2019 à 15:30

Cher professionnel du secteur – à la fois auteur, éditeur, journaliste et organisateur de salon, c'est en ma position de membre du pilotage du groupement BD du SNAC que je te réponds. Comme je ne suis pas anonyme et que j'aime bien personnaliser, je vais t'appeler Didier, parce que c'est un joli prénom et un bon film.
Cher Didier, donc, quand nous parlons de la rémunération de la présence, c'est bien sûr de la présence invitée et non pas de la présence "je passais par là, oh, il est sympa ce festival.". Quand un festival invite un auteur, ce n'est que très rarement par hasard. Il l'invite parce que c'est sa qualité (?) d'Auteur qui l'intéresse. Et en tant que tel, il le rémunère pour qu'il passe du temps et du travail sur le lieu de son festival (même s'il ne fait rien comme Denis Bajram qui ne dédicace plus au sens où on l'entend habituellement en BD, mais quel festival ne rêverait pas d'avoir Denis parmi ses invités). Il l'invite parce qu'il pense que sa présence, au delà de créer de la joie autour de lui, créera de l'animation. Et donc, il est tout à fait normal de le rémunérer pour cette animation...
Il ne veut pas l'inviter, mais pas de soucis. ça permettra d'en inviter d'autres...
Il ne peut pas inviter autant d'auteurs qu'il voudrait ? mais il en invite moins, ça sera mieux pour tout le monde.
ça l'ennuie vraiment d'inviter un scénariste qui n'a pour lui quasiment aucune valeur ajoutée en dédicace ? mais il lui propose des tables rondes, des ateliers, des conférences... il y a l'embarras du choix.
Je sais que tu avais déjà compris tout cela mon cher Didier, ne serait-ce qu'après la réponse de Marc-Antoine, mais il vaut mieux parfois répéter les choses pour qu'elles soient parfaitement comprises et acceptées.

Gerard Guero, Groupement BD du SNAC.

Alfred

01/07/2019 à 18:26

En fait Gérard, tu dis à peu près la même chose que le Didier de l'article... en gros que pour payer les auteurs qui seront sur un salon x, il faudra juste en faire venir moins qu'avant et faire un peu plus de tri. Et pareil, pour le scénariste de ton exemple qui ferait plutôt un débat ou autre pour être payé, il en parle aussi. Je crois seulement que l'article pose la question de payer les auteurs à la fois pour les ateliers, conf et autres ET aussi pour les signatures. Et que c'est là que ça coince. Visiblement, du côté de ton groupement, c'est surtout le problème de la BD qui compte et des dédicaces à rallonge des illustrateurs, alors que le papier semble parler des festivals en général et de tout type d'auteurs. La solution ce serait peut-être de faire une catégorie à part pour les dessinateurs de BD ? A voir comment les autres artistes prendraient ça. Après, il y a un truc quand même dans le mot "invitation". Si les auteurs sont payés à la présence parce que le simple fait d'être là ça crée la manif, ils ne sont plus vraiment invités, mais plutôt des employés allant au turbin pour faire l'animation sur place. Ca change un peu la façon de voir un salon pour le lecteur de BD ou de bouquins comme pour les villes et les asso qui l'organisent.

Alfred

01/07/2019 à 18:48

Esprit d'escalier (après avoir répondu à Gérard), mais donc, y'a quand même un truc là. Si comme Gérard le dit dans son com, l'auteur par sa présence est celui qui fait l'animation, et qu'on doit le payer pour ça, l'article dit quand même quelque chose sur ce que ça pose : quand on invite un auteur en médiathèque, il fait l'animation de cet endroit par sa présence, non ? Donc, il doit être payé aussi. Pareil dans une librairie je suppose. Dans tous ces cas, il faut penser que l'idée de la promo n'a plus sa place comme avant, que le créateur prend sur son temps et que ça mérite salaire. Voilà tout. Après je sais, ça va être encore les histoires d'administration, de statut de l'auteur et tout le bazar, mais c'est le principe de départ sur lequel se mettre d'accord en fait. La promo, c'est seulement les journalistes, les plateaux TV, la radio bref, et le reste c'est du boulot.

Gerard

01/07/2019 à 20:41

Alfred, quand un auteur est invité en médiathèque, il est payé.
Tarifs de la Charte.
et s'il ne l'est pas, c'est mal.

Pour répondre à la première partie de ta réponse, c'est justement parce que dédicace à une connotation particulière dans la BD que nous insistons sur présence.
Et bien sûr que c'est une relation de travail entre l'orga et l'auteur, avec des tarifs d'ailleurs encadrés par le CNL. Quand un auteur est présent sur un festival en tant qu'auteur, c'est son travail. Il bosse.

Valpoesie

05/07/2019 à 11:08

A nous de s'organiser pour faire sans eux. 3% sur l'ensemble du travail c'est de l'esclavage, or nous pouvons exister sans eux mais ils ne peuvent exister sans nous, la matière première. A nous d'inventer autre chose, un circuit court sans passer par eux. Je ne suis pas dans la BD mais le roman. Si cela intéresse sérieusement certains de bouger, je suis partante pour aider à la création d'une telle association. C'est à nous de bouger.

Grug

05/07/2019 à 16:00

Pardon, mais qui a écrit cet article ?

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17/02/2024, 10:49

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L'étude sur le partage de la valeur du SNE, “un éclairage partiel et biaisé”

Dévoilée le 1er février dernier, l'étude sur le partage de la valeur du livre, commandée par le Syndicat national de l'édition, n'a pas vraiment convaincu. La quasi-totalité des organisations d'auteurs ont dénoncé ses résultats, assimilés à une pure et simple tentative de manipulation. L'Association des traducteurs littéraires français (ATLF) ajoute sa voix revendicative, dans un texte reproduit ci-dessous.

15/02/2024, 10:03

ActuaLitté

Une étude sur les revenus qui “ne reflète en rien la réalité” des auteurs

Le Syndicat national de l'édition, organisation patronale du secteur, a présenté le 1er février les données de son étude sur le partage de la valeur du livre entre les maisons d'édition et les auteurs. Une étude dont les méthodes et la présentation des résultats ont été largement décriées par les auteurs et leurs représentants. Le Conseil Permanent des Écrivains (CPE), dans un texte reproduit ci-dessous, signifie ses propres réserves, mais aussi ses attentes vis-à-vis du ministère de la Culture.

14/02/2024, 11:46

ActuaLitté

“La juste rémunération des auteurs et autrices est cruciale”

La Ligue des auteurs professionnels a pris connaissance de l'étude du Syndicat National de l'Édition (SNE) publiée le 1er février dernier. Dans une tribune adressée à ActuaLitté, l'organisation remet en cause la méthodologie, déjà amplement pointée. Leur texte est ici diffusé dans son intégralité.

06/02/2024, 11:03

ActuaLitté

L'étude irréelle où “les éditeurs sont moins payés que les auteurs”

Au moment même où l’Europe envisage de légiférer sur un statut professionnel pour les auteurs, incluant notamment de meilleures rémunérations et une lutte contre les contrats abusifs, le Syndicat national de l’édition a publié une enquête sur « le partage de la valeur entre auteurs et éditeurs ». Or, la présentation des données a révélé un biais tel qu’il laisse entendre que les éditeurs sont moins bien payés que les auteurs. La Charte des auteurs et illustrateurs jeunesse réagit dans les colonnes de ActuaLitté.

04/02/2024, 10:15

ActuaLitté

L'industrie du livre redoute le projet européen sur les délais de paiement

En Belgique, l'interprofession s'est regroupée pour interpeller les députés européens, sur la question des retards de paiements. Le projet qu’examinent en effet le Parlement et le Conseil ramènerait à 30 jours le délai maximum. Une modification que l’industrie du livre ne supportera pas sans de lourdes conséquences.

31/01/2024, 10:19

ActuaLitté

IA : les industries culturelles veulent rencontrer Attal “sans délai”

Quelques jours après une missive adressée à Rachida Dati pour l'exhorter à garantir « l'avenir du droit d'auteur » face au développement de l'intelligence artificielle, les industries culturelles maintiennent la pression. Elles communiquent cette fois avec Gabriel Attal, directement, pour faire part de leurs inquiétudes et solliciter « un échange sans délai ». Nous reproduisons ci-dessous le courrier envoyé au Premier ministre, ce 25 janvier 2024.

25/01/2024, 15:38

ActuaLitté

“Icône réactionnaire” : parrain du Printemps des poètes, Sylvain Tesson dérange

Le printemps des poètes, manifestation qui se déroule chaque année à Paris – du 9 au 25 mars 2024 –, a choisi Sylvain Tesson comme parrain de son édition 2024. Un coup pour l’événement poétique, puisqu’il s’agit par ailleurs de la 25e édition. Le choix, que la directrice artistique depuis 2017, Sophie Nauleau, a amplement salué… mais que nombre de poètes et artistes contestent vivement.

17/01/2024, 18:52

ActuaLitté

Québec : l’industrie du livre se prononce sur l’intelligence artificielle et le droit d’auteur  

Dans le cadre de la consultation publique en cours sur l'intelligence artificielle générative et le droit d'auteur, les associations du milieu du livre rappellent au gouvernement canadien l’importance cruciale de favoriser un développement responsable de l’intelligence artificielle et de promouvoir le respect du droit d’auteur.

15/01/2024, 16:22

ActuaLitté

Pendant la crise, “c’est avant tout la création qui trinque”

Consacrée à la littérature contemporaine, la maison d'édition Onlit, « reposant exclusivement sur une petite équipe d’indépendants », nous informe de la fin de ses activités. Pierre de Mûelenaere, à la tête de la structure, en explique les raisons, et en profite pour remercier tous ceux qui ont participé au projet, ou l'ont soutenu.

15/01/2024, 11:35

ActuaLitté

AI Act : les industries culturelles sollicitent Elisabeth Borne

L'Union européenne tente d'encadrer le secteur des intelligences articielles, avec un texte inédit, travaillé depuis plusieurs mois, l'IA Act. La France fait partie des pays où une opposition à une régulation trop stricte s'exprime, ce qui n'est pas pour satisfaire les représentants des industries culturelles, attentifs au respect du droit d'auteur. Dans un courrier à la Première ministre reproduit ci-dessous, ils font part de leurs inquiétudes.

22/12/2023, 16:33

ActuaLitté

Face à la loi immigration, les bibliothèques et “l’accueil inconditionnel”

L'adoption de la loi immigration marque un tournant dans le second quinquennat d'Emmanuel Macron, avec un texte qui penche très à droite et remet en question quelques acquis en matière d'accueil et de traitement des étrangers. L'Association des bibliothécaires de France (ABF) répond à cette actualité dans une tribune tournée vers l'engagement, le partage et la solidarité à l'égard des nouveaux arrivants sur le territoire français.

22/12/2023, 12:32

ActuaLitté

Vers une modernisation des outils de gestion pour les éditeurs de livres

Les industries culturelles ont toujours été au premier plan des innovations de rupture — IA Générative, streaming audio, NFT — se positionnant même au centre des débats sur l’intelligence artificielle. Pour autant, leur gestion des flux de données s’appuie encore sur des infrastructures des années 2000. Cela a tendance à freiner leur propre évolution au sein des changements sociétaux et technologiques. Une tribune de Crealo.

21/12/2023, 10:36

ActuaLitté

Vera Molnár (1924-2023), ou la géométrie du sensible

C’est avec une profonde tristesse que l’Institut national d’histoire de l’art (INHA) rend hommage à l’artiste de l’abstraction géométrique et de l’art génératif, Vera Molnár, décédée aujourd’hui à l’âge de 99 ans. Elle avait noué avec l’INHA des liens profonds qui se sont concrétisés par le don d’un corpus important d’estampes en 2022 dans lequel la dimension pionnière et généreuse de son œuvre, reflétait pleinement sa personnalité. 

08/12/2023, 11:59

ActuaLitté

Les auteurs jeunesse s'engagent contre le pilon des livres

À l’occasion du salon de Montreuil, La Charte des auteurs et illustrateurs jeunesse lance une action militante en s’opposant au pilon ! L'objectif : en finir avec le pilon en participant à une campagne de dons.

30/11/2023, 17:31

ActuaLitté

Achats de livres : la Normandie incite les maires à “privilégier” les librairies

Hervé Morin, président de la région Normandie, et Philippe Normand, président de Normandie Livre & Lecture, ont uni leurs forces pour une noble cause : le soutien public aux librairies locales. Dans un courrier aux édiles, ils incitent ces derniers à préférer les enseignes indépendantes pour les achats de livres des médiathèques et des écoles. Nous reproduisons ci-dessous l'intégralité de la missive.

30/11/2023, 10:41

ActuaLitté

400 salons BD en France : “Faire un festival, c’est faire société”

9 manifestations tournées vers le 9e art fondent le Club 99, une fédération des festivals BD & Arts associés destinée à faciliter les échanges et la valorisation des événements. Un manifeste accompagne cette création, qui rappelle et proclame la diversité des festivals et salons, ainsi que leur rôle indispensable à l'écosystème du livre.

29/11/2023, 11:42

ActuaLitté

AI Act : la culture réclame une régulation des modèles de fondation

Les négociations européennes autour de l'AI Act, texte censé encadrer le développement et l'usage des technologies d'intelligence artificielle, sont plus mouvementées que prévu. Des pays membres, dont la France, souhaitent désormais limiter l'intervention de l'Union, pour ne pas freiner la compétitivité des acteurs européens. Des organisations du secteur de la culture s'inquiètent de cette analyse, dans un texte que nous reproduisons ci-dessous.

17/11/2023, 13:59

ActuaLitté

La bonne résolution du Parlement européen pour les auteurs

Trois organisations d'auteurs se réjouissent du vote de deux commissions du Parlement européen en faveur d'un cadre de l’Union pour la situation sociale et professionnelle des artistes et des travailleurs des secteurs de la culture et de la création. Elles appellent le Parlement européen à voter la proposition lors de la séance plénière, le 20 novembre, dans un texte que nous reproduisons ci-dessous.

16/11/2023, 13:16

ActuaLitté

Label Emmaüs, un combat pour la solidarité et le réemploi en ligne

#LabelEmmaus - Label Emmaüs est la marketplace de la solidarité et du réemploi. Le site offre un catalogue de plus de 900.000 références de livres d’occasion mis en ligne par des structures solidaires, mais pas que. Tous les univers d’objets sont présents sur le site, de la décoration vintage aux vêtements en passant par le high-tech / électroménager reconditionné. Il livre pour ActuaLitté un véritable manifeste, pour un autre e-commerce...

10/11/2023, 12:26

ActuaLitté

“Ne pas céder aux intimidations” : les bibliothèques et l'actualité “brûlante”

La pandémie de coronavirus, l'agression russe de l'Ukraine et, plus récemment, le conflit israélo-palestinien, sont autant de sujets sur lesquels les positions se polarisent, où les nuances disparaissent. Des situations qui débouchent parfois sur des menaces, des violences, des censures : dans un communiqué que nous reproduisons ci-dessous, l'Association des Bibliothécaires de France rappelle le cadre légal et déontologique qui gouverne l'évocation de l'actualité et la diffusion de l'information dans les établissements de lecture publique.

10/11/2023, 12:01

ActuaLitté

”Nulle prison n’enfermera ton poème“ : quand la beauté défie l'interdit

Nulle prison n'enfermera ton poème est une anthologie réunie par la poète afghane Somaia Ramish. 95 voix venues du monde entier ont participé à ce projet dont plusieurs membres du Parlement des écrivaines francophones. Cécile Oumhani, nouvelle responsable au sein du Pen Club français du comité pour les écrivains persécutés, signe cette présentation du texte pour ActuaLitté. 

09/11/2023, 13:00

ActuaLitté

1227 pénétrations sans consentement : la douleur derrière les nuits

Les Confidentielles réunit un collectif d’autrices et d’interprètes, qui se sont donné pour mission d’exprimer l’intimité, de l’écriture à la scène. Tous les deux mois, ces femmes se racontent à travers un sujet imposé. « En basant leurs écritures sur leur propre vécu, elles vous emmènent, à travers les mots au cœur de leur intimité, dans leur univers personnel. »

08/11/2023, 11:57

ActuaLitté

Livres, Amazon et frais de port : comment la loi Darcos redistribuera les cartes ?

Depuis le 7 octobre 2023, la réglementation sur les frais de livraison des livres neufs est entrée en vigueur en France. Elle s’applique aux vendeurs de livres en France et impose pour toute commande contenant moins de 35 € de livres neufs un minimum de 3 € de frais de livraison. C’est par ces mots clairs qu’Amazon a informé ses clients de la loi Darcos contre laquelle l’Américain aura tout tenté et intenté, de Paris à Bruxelles, du Conseil d’État à la Commission européenne. 

09/10/2023, 16:44

ActuaLitté

“Publier moins, pour publier mieux”

Créée en 2018 par Marc Duteil, M+ éditions développe depuis plus de cinq ans une politique éditoriale généraliste. Cette structure dont le siège est basé à Lyon a confié en France sa diffusion et sa distribution à Geodif et Sodis pour la France. En Suisse, elle passe par Albert Legrand, en Belgique travaille avec Nord Sud et pour le au Canada, Socadis. Mais M+ a surtout révisé sa stratégie édioriale : moins, c'est plus. Le fondateur en détaille ici les modalités.

27/09/2023, 17:26

ActuaLitté

Evelyne Guyot, figure historique d'Albin Michel, nous a quittés

Éditrice chez Albin Michel jeunesse de 1981 à 2019, Evelyne Guyot est décédée le 6 septembre dernier. Durant des années, elle a mis les livres animés à l'honneur, ainsi que des artistes tels que David Carter, Lucy Cousins et Marion Bataille. Ses amis et collègues ont partagé à ActuaLitté un texte en forme  d'hommage.

18/09/2023, 16:35

ActuaLitté

Hold-up 21 : l'utopie érotique rencontre le braquage du siècle !

#Holdup21 – Vingt autrices unissent leurs voix pour valoriser désir et plaisir dans le féminisme. Leur collaboration donne 20 récits de passion et d'aventures, émouvants et libérateurs. Hold-up 21 ne se limite pas aux mots : Abigaïl Auperin transforme leurs histoires en 100 autofictions photographiques, rappelant David Lynch et Guy Bourdin. Une fusion de textes et d'art moderne. Stephen Carrière, éditeur de l'ouvrage, entame ici un premier lever de rideau. 

13/09/2023, 11:47

ActuaLitté

Bien trop petit : Darmanin dans les traces de son mentor Sarkozy

#BienTropPetit - L'interdiction aux mineurs du livre Bien trop petit de Manu Causse, publié par les éditions Thierry Magnier, inquiète considérablement les professions du livre. Cette décision, qui émane du ministère de l'Intérieur, découle d'une loi de 1949 que beaucoup jugent d'un autre temps. Gérald Darmanin, qui entretient une relation déjà compliquée avec le livre, la réactive en 2023, des décennies après un certain... Nicolas Sarkozy, rappelle l’Observatoire de la liberté de création, créé par la Ligue des droits de l'Homme. Nous reproduisons son message ci-dessous.

28/07/2023, 10:56

ActuaLitté

La Société des Gens de Lettres dénonce la censure de Bien trop petit

#BienTropPetit - Le ministère de l’Intérieur a signé un décret, le 17 juillet dernier, qui interdit à la vente le roman Bien trop petit de Manu Causse. En cause : un contenu jugé, pour certains passages, pornographique. Face à cette décision, la Société des Gens de Lettres (SGDL) exprime son étonnement et confirme son engagement pour le principe de liberté de création et de publication. Nous reproduisons ci-dessous son message.

26/07/2023, 13:16

ActuaLitté

Vers un appauvrissement de la culture canadienne

Copibec, société québécoise de gestion collective des droits de reproduction, réagit à la nouvelle décision du conseil d'administration d'Access Copyright. Elle y voit la conséquence d'une inaction du gouvernement fédéral...

21/07/2023, 11:43

ActuaLitté

La dédicace comme expérience de l'autre

Patrick Méheust souligne l'exigence que demande l'exercice de la dédicace par les auteurs et autrices. Ce rite de passage dans le métier n'est pas sans risque pour l'auteur qui doit susciter de la bienvaillance, inspirer confiance, toucher son public... 

20/07/2023, 10:32

ActuaLitté

URSSAF : La Charte craque et en appelle au Défenseur des Droits

La Charte des auteurs et illustrateurs jeunesse lance une action collective face aux insuffisances supposées de l’Urssaf Limousin, dont dépend l’association, et du fait de « l’inaction des ministères de tutelle ». Dans cette optique, elle invite chacun de ses adhérents, « qui rencontre une difficulté non résolue », à saisir le Défenseur des Droits.

18/07/2023, 14:50

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ActuaLitté

De l'Altaï russe à la Mongolie en passant par l'édition kirghize

#AVeloEntreLesLignes — Zoé David-Rigot et Jaroslav Kocourek ont entrepris un voyage en vélo entre Paris et Oulan-Bator en août 2022, avec l'objectif de visiter le maximum de librairies sur leur route. ActuaLitté documentera cette expédition en publiant le récit intitulé "À vélo, entre les lignes".

17/03/2024, 12:13

ActuaLitté

Géopolitique, conspirations : “XIII est un survivant” (Yves Sente)

AnniversaireXIII – Le plus amnésique des héros apparut en 1984, sous l’impulsion du scénariste Jean Van Hamme et du dessinateur William Vance : à la recherche d’un passé fuyant, accusé d’assassinat d’un président des États-Unis et toujours pris dans une conspiration politique sans fin, XIII fête ses quarante années d’aventures, de manipulation et de faux-semblants. Retour avec Yves Sente, le scénariste qui prolonge depuis 13 ans déjà cette épopée américaine avec le dessinateur Iouri Jigounov.

14/03/2024, 15:43

ActuaLitté

Nancy Huston : “Tout romancier qui se respecte est trans”

L'autrice française d'origine canadienne, Nancy Huston et l'écrivain, réalisateur, poète et militant écologiste, Cyril Dion, se connaissent, ils sont amis. Ils éprouvent l’un pour l’autre de l’affection et de l’estime. Les éditions Actes Sud ont proposé une rencontre pour parler de Francia, le dernier texte de Nancy Huston, publié par la maison le 6 mars dernier. Propos recueillis par Estelle Lemaître.

14/03/2024, 15:24

ActuaLitté

À Madagascar, Karné offre une évasion aux jeunes insulaires

Tout sourire et pleine d’entrain, Ravaka a l’air de fonctionner à mille à l’heure. Dès qu’elle s’exprime, on sent un grand enthousiasme et une vraie curiosité. Une envie de comprendre et d’agir se dégage d’emblée de sa personnalité positive. Elle a créé Karné, un concept unique : un magazine bilingue (malgache-français), coloré, vivant, instructif, ludique qui sait prendre sa place sur ce marché. Propos recueillis par Agnès Debiage, fondatrice d’ADCF Africa.

14/03/2024, 13:17

ActuaLitté

Moon Knight, justicier lunaire et passablement tordu

L’identité secrète est le propre du super héros – ça et les collants trop moulants. Apparu dans Werewolf by Night #32 en 1975, Marc Spector fêtera ses 50 ans de lutte contre le crime à New York : il protège les voyageurs, chers au dieu égyptien qui l’a choisi pour avatar. Non sans l’avoir sauvé de la mort. Mais ce personnage, atteint d’un trouble dissociatif, coexiste mentalement avec trois autres personnes. De quoi en faire un justicier atypique, dont les méthodes effraient.

06/03/2024, 12:16

ActuaLitté

Où en est la lecture dans les campagnes françaises de 2024 ?

En février 1967, l'ORTF diffusait un numéro de sa Bibliothèque de poche, dans lequel le journaliste disparu en 2012, Michel Polac, partait à la rencontre de bergers pour discuter de leurs lectures. ActuaLitté reprend le principe à l'occasion du Salon de l'Agriculture, en interrogeant des acteurs du secteur primaire, afin de vérifier : où en est le rapport au livre dans les campagnes de 2024 ?

01/03/2024, 18:53

ActuaLitté

Frédéric Taddeï : "L’âge est un sujet qui n’existe pas"

« Quand on vous dit que François Ier a gagné la bataille de Marignan en 1515 on ne vous dit pas quel âge il avait, il avait 20 ans ». Le présentateur Frédéric Taddeï a une obsession qu’on ne lui connaissait pas encore : l’âge. Nous l’avons rencontré pour la sortie des Birthday books le 6 mars 2024, l’occasion de discourir sur ces « quartiers de la vie que l’on habite tous ensemble ».

29/02/2024, 15:46

ActuaLitté

Plutôt BFM que CNews : Isabelle Saporta, bientôt la porte ?

Dans quel monde une salariée dénigrerait publiquement l’une des sociétés de son employeur, sans se faire tirer l’oreille ? Mieux : présenterait comme plus brillante une entreprise concurrente, du même secteur d’activité ? Eh bien… soit les anti-Bolloré reverront leur copie quant aux “méthodes” (censure, liberté de parole brimée, etc.) chez Vivendi… Soit Isabelle Saporta prépare son départ de chez Fayard ?

29/02/2024, 15:42

ActuaLitté

“Nos points communs sont simples : le territoire et le livre.”

#Noshorizonsdesirables – Durant cinq années de librairie au Québec chez Pantoute, Benoît Vanbeselaere est passé de la communication et de l’événementiel à la direction générale d’une des deux succursales. Depuis avril 2023, il a pris ses fonctions comme coordinateur de l’Association des éditeurs des Hauts-de-France. En marge des Rencontres régionales du Livre et de la Lecture 2024, à Boulogne-sur-Mer, il revient avec nous sur les actions menées et à mener.

26/02/2024, 15:13

ActuaLitté

Partage de la valeur : cette étude “apporte des éléments de compréhension” (SNE)

L'étude du Syndicat national de l'édition (SNE) consacrée au partage de la valeur entre auteurs et éditeurs, présentée au début de ce mois de février, a été accueillie froidement par les organisations d'auteurs. Ces dernières reprochaient une approche « biaisée » et des résultats qui masquaient la situation économique des écrivains. Renaud Lefebvre, directeur général du SNE, répond aux critiques.

22/02/2024, 11:49

ActuaLitté

Librimania : le jeu que toute l'édition va s'arracher

#Noshorizonsdesirables – Foin des IUT et autres Masters pros Métiers du livre : voici le futur compagnon et prochain best-seller en librairie — s’il est un jour commercialisé — Librimania plonge les joueurs dans l’univers impitoyable… du monde du livre. Accrochez-vous à un dictionnaire ou une encyclopédie, ça décoiffe !

21/02/2024, 19:22

ActuaLitté

Barbara Kingsolver, Prix Pulitzer 2023 : “Je ne crois pas au talent”

Le Prix Pulitzer de la fiction, qui récompense un roman qui raconte cette démente Amérique, a été décerné à deux auteurs ex-aequo en 2023 : Hernan Diaz pour son texte sur les coulisses de la Grande Dépression des années 30, Trust, et Barbara Kingsolver. D’un côté, le gros argent, de l'autre, les prolos d'une campagne des Appalaches, à travers les aventures de Demon Copperhead. Un David Copperfield contemporain dans les terres contrariées de l'OxyconTin et des champs de tabac…

21/02/2024, 16:00

ActuaLitté

Pour le livre de Turin, "un salon qui aide au dialogue"

Du 9 du 13 mai, le Salon international du livre de Turin incarne un événement majeur autour du livre sur le territoire italien. Entre défis antérieurs et direction nouvelle, Annalena Benini, directrice du Salon pour cette édition, fait part à Actualitté des conditions à réunir, pour mener à bien les ambitions prochaines, notamment quant à la jeunesse. 

19/02/2024, 12:07

ActuaLitté

Une nuit dans une yourte kirghize, bercés par la pluie

#AVeloEntreLesLignes — Partis à la conquête de nouveaux horizons, Zoé David-Rigot et Jaroslav Kocourek pédalent à travers une odyssée littéraire. Leur défi ? Explorer le plus grand nombre possible de librairies sur un itinéraire qui les mène à vélo de Paris jusqu'à Oulan-Bator. Ils partagent avec ActuaLitté leurs aventures et découvertes dans ce journal de voyage.

16/02/2024, 15:24

ActuaLitté

“Le livre et la lecture comme biens communs”

Noshorizonsdesirables – Dans le paysage littéraire des Hauts-de-France, une révolution jusqu’alors silencieuse entend faire grand bruit. François Annycke, directeur de l’Agence Régionale du Livre Hauts-de-France (AR2L), inaugurera les 21 et 22 février deux journées professionnelles. Objectif : collaborer, en redéfinissant le rôle de l’Agence et de ses partenaires, pour plus d’efficacité.

16/02/2024, 12:00

ActuaLitté

À vélo entre les montagnes et les yourtes

#AVeloEntreLesLignes — Zoé David-Rigot et Jaroslav Kocourek se sont lancés dans une aventure exceptionnelle, celle de parcourir la distance entre Paris et Oulan-Bator à vélo. Tout au long de leur parcours, ils font escale dans autant de librairies que possible. Leur odyssée est couverte par ActuaLitté, qui partage leurs histoires au fur et à mesure.

14/02/2024, 10:33

ActuaLitté

Livres audio : saga, c'est plus fort que toi

Dans un nouvel article, Nathan Hull, responsable de la stratégie de Beat Technology, s'intéresse aux sagas littéraires et à leur capacité à captiver les lecteurs sur le long terme. Comment expliquer ce succès durable ? Et, surtout, comment le reproduire dans un domaine bien particulier, celui du livre audio numérique ?

13/02/2024, 12:48

ActuaLitté

“Le lecteur français veut comprendre l'Italie à travers sa littérature”

Dans une interview menée par Federica Malinverno, Florence Raut revient sur la création de La libreria, librairie-café parisienne cofondée aux côtés d'Andrea De Ritis en 2006, se définissant comme un « espace petit mais riche dédié à l’Italie, situé dans le cœur du IXe arrondissement de Paris ».

13/02/2024, 11:38

ActuaLitté

“Il faut tenir sur le fil, à la frontière, et c’est de là que nait la littérature”

#PrixFrontieres2024 – L'édition 2024 du prix Frontières a été lancée, avec la liste des 10 titres retenus. La lauréate de 2023, la romancière Dima Abdallah avait été été saluée pour son deuxième roman Bleu nuit aux éditions Sabine Wespieser. Présidente d'honneur du jury de cette édition 2024, elle nous délivre un texte, en exclusivité pour ActuaLitté, sur ce terme étrange... frontières...

12/02/2024, 16:35

ActuaLitté

Durant les JO, il est important de rester à Paris... en télétravail

Les usagers occasionnels du métro parisien n’ont pas manqué la campagne de communication orchestrée dans les rames : l’invitation au RTT – Reste chez Toi Travailler. À l’approche des Jeux olympiques, les injonctions contradictoires pleuvent : rester ou ne pas rester sur Paris, prendre ou ne pas prendre les transports, travailler ou ne pas travailler… On ne fait pas d’Hamlet, sans casser des noeuds….

12/02/2024, 14:46

ActuaLitté

“Pour être un libraire, il faut porter la casquette d’agent culturel”

Pleine d’énergie et toute souriante, Prudientienne Gbaguidi est une figure de la librairie francophone en Afrique de l’Ouest. Très engagée pour faire rayonner son métier, elle suit tout ce qui se publie dans la sous-région. A la tête de la librairie Savoir d’Afrique (Bénin), elle est aussi présidente de l’Association des Libraires professionnels du Bénin (ALPB) et vice-présidente de l’Association internationale des Libraires francophones (AILF). Propos recueillis par Agnès Debiage, fondatrice d’ADCF Africa.

06/02/2024, 13:07

ActuaLitté

“Nutri-score du livre” et autres projets d’avenir pour une édition écologique

D’après Erri de Luca, l’impossible caractérise « ce qui n’a pas encore été fait » (trad. Danièle Valin). La chaîne du livre — mais par cette dénomination, ne réduit-on pas ses acteurs à des maillons ignorants les uns des autres ? — était conviée à une journée de réflexion, ce 29 janvier. Dans les locaux du groupe Bayard, on se réunissait pour « décarboner le livre et l’édition ». 

29/01/2024, 20:08

ActuaLitté

Au-delà de la polémique Tesson, “faire vivre le Printemps des poètes”

« Au-delà des polémiques de toutes sortes, il nous appartient de faire vivre cette édition du Printemps des Poètes coûte que coûte, et de penser d'abord au public », déclarent les cofondateurs des éditions Doucey. Cette réaction intervient peu après l'annonce de la démission de Sophie Nauleau, directrice artistique du Printemps des Poètes. 

27/01/2024, 12:21

ActuaLitté

Vers le Kirghizistan, à la recherche de la fraicheur perdue

#AVeloEntreLesLignes — C'est l'aventure de Zoé David-Rigot et Jaroslav Kocourek, deux cyclistes qui se sont donné pour challenge de rejoindre Oulan-Bator depuis Paris, à la force de leurs cuisses. En chemin, ils visitent autant de librairies qu'ils peuvent. ActuaLitté suit ce périple en publiant leurs récits.

26/01/2024, 14:40

ActuaLitté

“Il faut être un idiot majuscule pour écrire de la poésie”

La protestation virera bientôt au Tessongate, tant opposants et défenseurs de Sylvain Tesson en parrain du Printemps des poètes s’écharpent. Poliment. Avec le récent soutien de la ministre de la Culture, Rachida Dati, le débat se colore définitivement de politique. Le romancier et poète Patrick Varetz suggère ce qui serait une alternative à la discorde ambiante.

22/01/2024, 13:35

ActuaLitté

Statut européen des artistes-auteurs : “C'est un nouvel espoir”

Depuis plusieurs semaines, des organisations françaises d'auteurs de l'écrit se sont lancées dans une campagne de soutien à une initiative législative du Parlement européen. L'objectif ? Inciter la Commission européenne à agir pour améliorer les conditions de vie des artistes-auteurs, notamment par la création d'un statut. 

18/01/2024, 15:15

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Pas de visa, pas de chocolat

#AVeloEntreLesLignes — Zoé David-Rigot et Jaroslav Kocourek se sont lancés dans une aventure folle : rallier Paris et Oulan-Bator à vélo, visitant au passage des librairies dans chaque pays, périple qu'ils racontent pour ActuaLitté. Cela faisait quelques semaines que les deux cyclistes pédalaient en silence, nous les retrouvons aujourd'hui à Samarcande, au bout de l'Ouzbékistan.

17/01/2024, 17:02

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Résolument ancré dans la Fantasy, Leha crée Majik sa collection poche

ENTRETIEN – Apparu en 2017 dans le paysage des Littératures de l’Imaginaire, Leha Editions amorce 2024 avec un gros dossier : la création d’une collection de poche, Majik. Un pari audacieux, autant qu’une nouvelle corde à l’arc de cet éditeur, installé à Marseille depuis quelques années. 

17/01/2024, 10:08

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Livre audio : détourner la loi des séries, à son avantage

Secteur des plus dynamiques depuis plusieurs années, le livre audio numérique est porteur de mille promesses pour les éditeurs. Mais serait-il déjà calcifié dans des habitudes tirées de l'âge de la lecture imprimée ? Nathan Hull, responsable de la stratégie de Beat Technology, revient sur l'intérêt, pour l'éditeur et l'auditeur, de faire un peu de découpage...

10/01/2024, 09:06

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Louise Boudonnat : traduire, “c’est aussi une rencontre avec soi-même”

Dans une interview menée par Federica Malinverno, Louise Boudonnat revient sur son travail de traduction (de l'italien) de l'ouvrage Absolutely Nothing. Histoires et disparitions dans les déserts américains, de Giorgio Vasta et Ramak Fazel, paru aux éditions Verdier en 2023.

02/01/2024, 14:52

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Domaine public : Disney a fini par se faire “Mickey”

Dans les studios Disney, la poule aux œufs d’or serait plutôt un rongeur, qui après un siècle de bons et loyaux services a bien mérité une retraite non commerciale. Car ce 1er janvier 2024, Mickey Mouse entrera dans le domaine public. Autrement dit, la plus grande entreprise de divertissement de la planète perd l’exclusivité de sa manne financière. Émouvants adieux…

30/12/2023, 12:35

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Line Papin et les Lettres Zola : "Cette démarche me garde constamment en éveil"

LaLettreZola — La première Lettre Zola est toujours disponible à la prévente sur la plateforme KissKissBankBank. La première romancière à offrir aux futurs lecteurs un texte inédit, entre réel et fiction, est Blandine Rinkel. Mais chaque mois est l'occasion de découvrir une nouvelle plume, et pour ce faire, Louis Vendel, créateur de ce singulier et enthousiasmant concept, a dû façonner une véritable équipe autour de lui. Une trentaine de trentenaires, parmi lesquels Line Papin, qui triche un peu, puisqu'elle a 27 ans, mais déjà six ouvrages derrière elle.

26/12/2023, 17:06

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David Duchovny : “Les écrivains ont le devoir d'écrire tout ce qu'ils veulent”  

David Duchovny, pour les plus anciens, c’est l’agent Fox Mulder, pour les plus au fait, le romancier Hank Moody de Californication. L’enfant de New York est aussi un écrivain : son premier texte fut un conte animalier, Oh la vache ! (trad. Claro, Grasset) « entre Georges Orwell et Tex Avery », rien que ça. Le second publié en France, La Reine du Pays-sous-la-Terre, est un texte étonnant, riche, non sans humour et d'un beau romantisme suranné.

20/12/2023, 18:08

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Centenaire de la République de Turquie (1/2) : La librairie d'Efy 

Le 23 octobre dernier, les turcs célébraient le centenaire de la République turque, fondée par Mustafa Kemal Atatürk sur les ruines de l'Empire ottoman. À cette occasion, ActuaLitté propose un diptyque à Istanbul, où l'Orient rencontre l'Occident. Ville monde, trois fois née, au sept collines, vibrante d'histoires, de cultures, et de saveurs, étendue majestueusement sur les rives du Bosphore.

15/12/2023, 19:46

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Thierry Fraysse (Éditions Callidor) : passés recomposés

Pour quiconque les croise en librairie, les ouvrages siglés Callidor sont de ceux que l'on n'oublie pas. Couvertures illustrées, titres calligraphiés, dessins cryptiques et intrigants cisèlent un écrin de choix pour des textes exhumés avec la patience d'un chercheur d'or par Thierry Fraysse, qui dirige la maison. Avec de la suite dans les idées, et une obsession assumée.

15/12/2023, 16:07

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“Faire simple, c’est compliqué” : le FALC vu par ses traducteurs et traductrices

FALC – Des livres d’un genre nouveau apparaissent sur le marché éditorial afin de rendre accessible la lecture et la littérature aux publics empêchés de lire. Ce sont des livres en Facile à lire et à comprendre (FALC), un outil de rédaction et de simplification de la langue développé au niveau européen pour autonomiser les personnes présentant des troubles du développement intellectuel. Mais comment traduire en FALC ?

12/12/2023, 11:57