#Théâtre

Bayard, sans lire et sans reproche

ESSAI – Sans une once de vergogne, je m’apprête à faire exceptionnellement la chronique d’un livre que je n’ai pas lu, ou très mal : Comment parler des livres que l’on n’a pas lus ?, amusant essai sur la non-lecture de l’universitaire et psychanalyste Pierre Bayard paru en 2007 aux Éditions de Minuit. Exercice pratique.

Le 05/07/2019 à 15:03 par Maxime DesGranges

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05/07/2019 à 15:03

Maxime DesGranges

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L’heure est venue de passer aux aveux. Pour vous faciliter la tâche, lecteurs et lectrices, je vais ouvrir le bal, et si la honte ne les contraint pas à un silence coupable, les plus courageux d’entre vous pourront s’épancher à leur tour. Pour ma part je me lance, non pas tête baissée mais au contraire, tête haute, quitte à recevoir pour seule récompense de cette humble confession une flopée d’injures et de railleries qui peut-être me colleront numériquement à la peau pour longtemps.

Mais partons ensemble du principe que toute initiative visant à mettre fin à « l’hypocrisie générale » (dixit Bayard), concernant la lecture et la culture mais aussi tous les domaines de la vie humaine, ne peut être que saine, salutaire et je l’espère, saluée. Alors allons-y.

Je n’ai jamais lu une seule pièce ni de Racine, ni de Corneille. Jamais ouvert ni l’Illiade, ni l’Odyssée, qui sont pourtant dans ma bibliothèque. Jamais approché le moindre livre de Stendhal, de Gide, de Proust, de Duras, de Camus, à part peut-être La Peste, et encore, très vaguement. La littérature mondiale ce n’est pas mieux ; combien de fois ai-je remis la lecture de Lolita, de Don Quichotte, de Moby Dick à plus tard ? D’ailleurs, qui a vraiment lu Don Quichotte ? Concernant les classiques, je pourrais continuer comme ça longtemps. Les contemporains n’en parlons pas : à part un Houellebecq par-ci et peut-être un Carrère par là, je n’en ai lu quasiment aucun.

Maintenant que je me sens plus léger après cette brève séance d’auto-humiliation publique, et pendant que vous allez fouiller dans votre bibliothèque pour relever tous les livres qui n’y figurent pas, il me reste à essayer de me justifier, et je compte bien sur les arguments de Pierre Bayard pour venir à ma rescousse.

Qu’est-ce que lire veut dire ? (presque Bourdieu)

Pour commencer, interrogeons-nous sur ce que signifient lire et ne pas lire un livre, car la frontière entre les deux n’est pas si évidente. Prenons, au hasard, L’Identité de Kundera que je vois sur mon étagère, livre que je suis sûr d’avoir lu un jour mais dont je suis aujourd’hui absolument incapable de dire de quoi il parle, puis-je affirmer que je l’ai lu davantage que celui qui l’aurait simplement parcouru debout dans une librairie mais qui serait au moins capable d’en résumer l’intrigue et de nommer les personnages ?

Et vous, que faites-vous de ces dizaines de pages que vos yeux ont parcourues pendant que vous pensiez à tout autre chose ? Bayard affirme en tout cas qu’« on est en droit de se demander si une lecture dont on ne se souvient même pas qu’elle a eu lieu peut encore garder le nom de lecture ». Et qu’en réalité, comme Montaigne qui était confronté à de tels problèmes de mémoire qu’il en arrivait à oublier le contenu de ses propres ouvrages, on ne garde finalement des livres, bien souvent, que « quelques éléments épars qui surnagent, comme des îlots, dans un océan d’oubli. »

Or, si un livre lu finit par disparaître de notre conscience, la notion même de lecture perd toute pertinence. Pour tâcher d’y voir plus clair, Bayard identifie d’abord différents degrés de non-lecture : les non-lectures intégrales (livres dont on ne sait rien), les livres parcourus, et les livres dont on a entendu parler. En partant de cette base, il affirme que l’important n’est pas tant d’avoir lu effectivement le livre mais bien de pouvoir le « situer » et d’avoir une « vue d’ensemble » de la littérature plutôt que de connaître les livres en particulier.

Entre celui qui lit et celui qui ne lit pas, qui est le meilleur lecteur ?

Dans L’Homme sans qualités de Musil, par exemple, le bibliothécaire se garde bien d’ouvrir le moindre des livres qui occupent ses gigantesques étagères car l’essentiel, dit-il, n’est pas de lire les livres qu’il conserve (on s’y perdrait !) mais bien d’avoir cette fameuse « vue d’ensemble », notion que met en avant Bayard pour se justifier lui aussi de sa non-lecture et toucher du doigt la notion de culture générale, essentielle pour qui veut échanger sur la littérature : « On peut se demander quel est le meilleur lecteur, entre celui qui lit en profondeur un ouvrage sans pouvoir le situer et celui qui n’entre dans aucun, mais circule dans tous. »

Un poète comme Paul Valéry, quant à lui, mettait en avant une « poétique de la distance » qui évacuait non seulement l’auteur (se détachant ainsi de la critique du XIXe siècle, notamment Sainte-Beuve) mais aussi l’oeuvre elle-même pour ne garder finalement, comme le dit le critique William Marx, « la simple idée de l’oeuvre ». Ainsi Valéry pouvait-il rendre de vibrants hommages aux autres écrivains (Proust, Anatole France, Bergson…) sans en avoir lu une ligne, lacune dont il ne se cachait même pas, car lire les autres écrivains avec trop d’attention aurait comporté le risque de s’éloigner de sa propre singularité.

Poursuivant son exploration de la non-lecture, Bayard s’appuie sur l’exemple du Nom de la rose d’Umberto Eco pour démontrer qu’on peut très bien parler du contenu d’un livre en s’appuyant sur ce que d’autres en ont dit, ou en se fiant à ce qu’on imagine qu’il contient. Le moine enquêteur Baskerville et le moine assassin Jorge ne font pas autre chose quand ils se retrouvent autour du manuscrit interdit : aucun des deux personnages ne peut avoir accès au contenu du manuscrit, l’un étant aveugle et l’autre ne voulant pas prendre le risque de s’empoisonner avec les pages piégées, ce qui ne les empêche pas le moins du monde d’avoir une longue conversation à son sujet, chacun projetant dans le livre ce qu’il veut ou croit y voir. 

To read, or not to read (presque Shakespeare)

En plus des livres non-lus, il y a aussi les livres qu’on ne devrait surtout pas lire. Dans un article intitulé « To read, or not to read », Oscar Wilde évoquait les livres qu’il était important de dissuader le public de lire, ce qui devait même être une mission de l’Université : « Cette mission est une nécessité éminente d’une époque comme la nôtre, une époque qui lit tellement qu’elle n’a pas de temps pour admirer et écrit tellement qu’elle n’a pas de temps pour réfléchir. Celui qui sélectionnera, du chaos de nos listes modernes, "les cent plus mauvais livres" donnera à la jeune génération un avantage véritable et durable. »

En définitive, il n’y a pas lieu de complexer sur notre non-lecture car les discours que nous tenons sur les livres concernent davantage d’autres discours tenus sur les livres que les livres eux-mêmes.

Tout étudiant de Lettres sait bien qu’il peut faire illusion assez facilement lors d’un exposé sans avoir lu le livre qu’il a la charge de commenter, en allant simplement piocher dans quelques ouvrages de critique littéraire, autrement dit : se fier aux discours tenus sur le livre plutôt que sur le livre lui-même (d’ailleurs, entre nous, nous l’encourageons à procéder de cette façon, ce qui est encore le meilleur moyen de nous éviter le sempiternel « conflit entre Éros et Thanatos » qui revient invariablement à chaque exposé de Licence, qu’on parle de livres aussi différents que le Journal d’un curé de campagne ou Anna Karenine, mais passons). 

Trucs et astuces pour briller en société

Vous aurez remarqué que nous n’avons toujours pas répondu à la question que pose le titre de l’ouvrage de Bayard. C’est pour une raison simple : l’important n’est pas là. En effet, on ne doit pas occulter la dimension à la fois comique et fictionnelle des essais de Bayard, lui qui parle d’ailleurs de « fiction théorique » à propos de son travail critique et revendique de chercher à faire rire le lecteur, ce qui n’est pas forcément, vous l’aurez peut-être noté, l’apanage des chercheurs en littérature, sauf à leur corps défendant parfois – là encore, un autre sujet.

On peut évidemment supposer que Pierre Bayard, enseignant en littérature à Paris 8 et instigateur de ce qu’il appelle la « critique interventionniste », est un grand lecteur, et l’inculture relative qu’il met en scène est d’abord une manière burlesque d’introduire une réflexion sur l’activité de la lecture, sur ce qui est en jeu quand on parle des livres.

Et, si l’on pourrait éventuellement lui reprocher de faire un peu trop durer les passages de descriptions des œuvres qu’il convoque (De Graham Greene à David Lodge en passant par le film Un jour sans fin avec Bill Muray), peut-être au détriment d’un approfondissement de ses remarques pourtant pertinentes et intellectuellement fertiles sur la lecture, on ne peut pas lui faire le mauvais procès de réduire réellement la littérature à une simple affaire de bavardage mondain (ni bien sûr, comme il a été écrit en Angleterre à la sortie du livre, de vouloir enseigner la non-lecture aux élèves).

Une bibliothèque intérieure faite de livres intérieurs

De toute façon, Bayard note qu’avoir un dialogue sur les livres est d’autant plus difficile que nos « bibliothèques intérieures », qu’il définit comme un « ensemble de livres que chacun porte en soi et qui organise son rapport aux textes et aux autres », coïncident rarement, et que notre « livre intérieur », soit notre livre idéal personnel en quelque sorte, est une partie si intime de nous-même qu’il est par nature incommunicable :

Tissé des fantasmes propres à chaque individu et de nos légendes privées, le livre intérieur est à l’oeuvre dans notre désir de lecture, c’est-à-dire dans la manière dont nous recherchons puis lisons des livres. Il est cet objet fantasmatique en quête duquel vit tout lecteur et dont les meilleurs livres qu’il rencontrera dans sa vie ne seront que des fragments imparfaits, l’incitant à continuer à lire.

On peut imaginer aussi que c’est à rechercher et mettre en forme son livre intérieur que travaille tout écrivain, perpétuellement insatisfait des livres qu’il rencontre, y compris des siens, aussi aboutis soient-ils. Comment en effet se mettre et continuer à écrire sans cette image idéale d’un livre parfait – c’est-à-dire conforme à soi –, sans cesse recherché et approché, mais impossible à atteindre ?

Les Quatre accords pas toltèques du tout

Ceci dit, même si ce n’est pas le plus important, nous pouvons tout de même faire honneur à l’humour de Bayard en listant rapidement les quatre solutions concrètes qu’il propose de mettre en œuvre afin de pouvoir effectivement parler des livres qu’on n’a pas lus :

1/ Ne pas avoir honte : aucune culture littéraire n’est sans faille ni lacune.

2/ Imposer ses idées : l’important n’est pas le livre lui-même mais ce qu’on en pense, et l’avoir lu n’est pas une condition nécessaire pour avoir un avis dessus. À noter ce passage hilarant d’une anthropologue américaine qui, pour prouver à un collègue que Shakespeare est effectivement universel, se rend dans une tribu africaine avec la ferme intention de lui faire apprécier Hamlet ; pour se rendre finalement compte que la pièce, qu’elle leur décrit scène par scène, apparaît aux membres de la tribu débonnaires et circonspects comme un tissu d’absurdités.

3/ Inventer les livres : grâce à l’interprétation et au fait que la lecture doit aussi être une activité créative : lire c’est inventer un nouveau livre.

4/ Parler de soi : parler d’une œuvre n’empêche pas de se détacher complètement de son sujet, comme le suggère Oscar Wilde à propos des critiques qui parlent davantage d’eux-mêmes que des livres, lesquels ne sont qu’un « prétexte à une œuvre propre que rien n’oblige à ressembler à son sujet » (voir par exemple les amusantes « Fiches de lecture » de PiiAF sur Youtube, où les livres ne sont qu’un prétexte au travail comique) ; d’où la formule célèbre de Wilde : « Je ne lis jamais un livre dont je dois écrire la critique ; on se laisse tellement influencer. »

Alors, comment parler des livres qu’on n’a pas lus ? En gardant simplement à l’esprit que « l’essentiel est de parler de soi et non des livres, ou de parler de soi à travers les livres – la seule manière, probablement, de bien parler d’eux ».

Pierre Bayard  - Comment parler des livres qu’on n’a pas lus ? - Éditions de Minuit – 9782707319821 – 15,20 €

Par Maxime DesGranges
Contact : contact@actualitte.com

1 Commentaire

 

Sati Karagoz

09/07/2019 à 09:26

Un livre très intéressant que j'aimerais lire.

Comment parler des livres que l'on n'a pas lus ?

Pierre Bayard

Paru le 11/01/2007

162 pages

Les Editions de Minuit

16,00 €

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Le raz-de-marée Freida McFadden profite à tout le marché du livre

Semaine 16 (14 au 20 avril) : Freida McFadden a définitivement tué le suspens, et nos vendredis matins se suivent et se ressemblent tous. Quand on a appris que l'autrice publierait deux nouveaux ouvrages — le poche de La Psy et La Prof — on sentait le tsunami arriver. L'Américaine, traduite par Karine Forestier, s'empare comme prévu des 4 premières places du classement.

25/04/2025, 12:59

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Une enquête face à la haine infondée

Avec Meurtres cousus main, Nadine Mousselet confronte son héroïne à une série de meurtres troublants qui posent des questions, autant sur l’identité que sur le mal. Un polar rythmé, ancré dans le réel, qui trouve sa voix dans l’enquête plus que dans la provocation.

25/04/2025, 11:34

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Venom War n°01

25/04/2025, 10:11

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Charles Bukowski : "L'homme que j'étais"

BONNES FEUILLES - Poignant et incisif, ce livre est dédié à sa première compagne décédée en 1962 mais aussi aux marginaux, aux crève-la-faim. En quatre-vingt-dix poèmes, les mots percutent, témoins de sa liberté de création. 

25/04/2025, 07:30

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Vie et mort d’un cycliste amateur : vers libres et chaînes rouillées

BONNES FEUILLES - Denis Bolet, passionné de vélo, vit dans une petite ville de province. De son entrée au collège, ses premiers émois et amours jusqu’à ses différents boulots, on suit sa vie d’enfant plein d’espoir et son quotidien ordinaire d’adulte désenchanté. 

25/04/2025, 07:30

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Maurice Ravel - Correspondance, écrits et entretiens

24/04/2025, 18:05

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L’Amérique qu’on ne regarde plus

Dans Adieu, Dakota, Dan O’Brien orchestre le récit d’un retour aux sources sur fond de fracture intime et territoriale. Entre souvenirs d’enfance, paysages contaminés et famille en sursis, ce roman nous fait traverser l’Amérique rurale désorientée par le boom pétrolier.

24/04/2025, 12:20

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Comment échapper à la gravité ?

BONNES FEUILLES - Des sorcières qui dansent nues autour du feu sur des plages désertes, des femmes qui voient surgir des ailes dans leur dos avant de s’élancer dans les airs… Depuis le début du XXe siècle, Alicudi, île volcanique isolée au large de la Sicile, est le théâtre de récits troublants. 

24/04/2025, 07:00

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La peur comme décor

Avec La Terre des égorgés, Armand Cléry propose un roman sombre, traversé par la violence et les croyances rurales. Un texte dense, qui joue sur l’atmosphère autant que sur les nerfs du lecteur.

23/04/2025, 13:04

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Un bouleversement, des poils et des plumes

BONNES FEUILLES - Dans une étonnante maison-champignon située en banlieue parisienne vivent trois femmes au caractère bien trempé : Jeanne, la grand-mère, Lise, sa fille, et Agathe, sa petite-fille, passionnée par les mots. Elles mènent une existence tranquille, ponctuée par les colères homériques de Lise. On dit qu’il y a un secret dans chaque famille. Or, elles sont trois à taire un secret...

23/04/2025, 12:59

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Jusqu'au dernier battement : l'enquête sous tension contenue

Un an après la disparition inexpliquée d’une femme, son mari est retrouvé entre la vie et la mort. Avec Jusqu’au dernier battement (trad. Rémi Cassaigne), Emelie Schepp explore une enquête policière ancrée dans la banalité du quotidien, où les drames se nouent derrière les façades tranquilles. À paraître ce 14 mai 2025.

23/04/2025, 12:56

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Quand l’imaginaire croise la science

BONNES FEUILLES - Fin du Premier Empire. Entre les rives de la Loire et la plaine de Beauce, des cadavres sont retrouvés, le corps atrocement entaillé. Médecins et survivants sont formels : le temps des loups, des loups monstrueux, semble revenu. La mort rôde, la terreur gagne les campagnes et les villes, les pouvoirs publics nouvellement rétablis au service des Bourbons se doivent d’agir.

23/04/2025, 07:00

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Après Sappho : un chœur de vies insurgées

22/04/2025, 17:41

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Pop-Art : Quand l’art se lit, se plie et se déploie

22/04/2025, 15:06

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Saint-Pol-Roux et Théophile Briant : une amitié profondément poétique

Le « poète de la mer » et « le Magnifique » avaient sans doute tout pour être réunis dans un même ouvrage. C’est chose faite désormais dans une très belle livraison du Bulletin des Amis de Saint-Pol-Roux, pour un numéro double qui rassemble tous les documents entourant une amitié brève, tardive, mais poétiquement riche.

21/04/2025, 10:48

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Rue Daguerre : impasse des sentiments

Des fractures intimes aux faux-semblants qui bercent d'illusions une aventure amoureuse, Rue Daguerre est un passage à la loupe. Élodie Llorca ouvre une oeuvre polyphonique où la mémoire intime se cogne aux reflets déformants de la télévision et des jeux de rôle sentimentaux. À paraître ce 7 mai.

20/04/2025, 10:38

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Un reptile de haut niveau

BONNES FEUILLES - Vas-y, Fil ! est un album illustré destiné aux enfants en début de CP. Il met en scène le personnage de Fil, encouragé par Lulu à participer à diverses épreuves sportives telles que la natation, le tir à l’arc ou encore la course à pied. 

20/04/2025, 07:00

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La fabrique des timidités : apprendre à désirer autrement

Dans La fabrique des timidités, Christophe Perruchas capte l’été adolescent comme un champ de bataille intime. Derrière les plages, les chouchous et les feux d’artifice, un garçon apprend à fuir, à vendre, à aimer, à perdre… En bref, à devenir quelqu’un d’autre. À paraître ce 7 mai.

 

19/04/2025, 09:30

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Une femme en marche vers sa liberté

BONNES FEUILLES - Aussi récurrente qu’un cycle, une question me taraude que je remets souvent sur le tapis sans la crier : elle concerne le pacte social et l’injonction brutale à devoir vivre en société quand celle-ci est aussi intransigeante. Ce que porte Johanne, l’héroïne cabossée, c’est ce tiraillement constant entre la nécessité d’y faire sa place et celle plus instinctive de s’en tenir éloignée. Comme si ma part la plus asociale s’exprimait là.

19/04/2025, 08:00

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Femmes et Australiennes : un siècle en famille

Avec Le bleu est la couleur la plus rare, Sarah Schmidt scrute les failles de la transmission et les silences hérités à travers trois générations de femmes australiennes. Un roman sans pathos, porté par une langue viscérale.

19/04/2025, 07:30

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Quand les secrets familiaux ressurgissent 

BONNES FEUILLES - 1955. Quatre ans se sont écoulés depuis la mort d’Olof Morin. Betty, toujours aux prises avec la culpabilité, tente de maîtriser son tourment en bannissant Martin de son existence. Sa fille Martina, qui a désormais dix-sept ans, a quitté l'école pour se consacrer à plein temps aux débuts de sa brillante carrière de chanteuse lyrique. 

19/04/2025, 07:00

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Comprendre le langage des fleurs : des ouvrages éclairants

Si vous ne connaissez rien aux fleurs, à leurs significations, à leurs symboliques, il est sans doute temps d’en apprendre davantage. Et, pour cela, il est sans doute opportun de se saisir de quelques bons ouvrages en la matière.

18/04/2025, 14:39

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Giuliano Da Empoli, star des librairies

Semaine 15, du 7 au 13 avril : l’effet coup de poing de Monkey D. Luffy n’aura duré qu’une semaine. Entré en fanfare à la première place la semaine dernière, One Piece (tome 109) cède à présent deux rangs et s’installe en 3e position, avec 22.495 exemplaires vendus. À l’inverse, Freida McFadden réinstalle solidement ses deux romans sur les deux premières marches du podium. 

18/04/2025, 11:16

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Des problèmes, sur des problèmes, sur des problèmes

BONNES FEUILLES - Sarah habite avec sa famille rue Daguerre, adresse pittoresque du XIVe arrondissement de Paris. Rien ne la satisfait plus : ni son travail de casteuse pour des jeux télévisés ni sa relation avec Marin. Doutant même de ses sentiments maternels pour son fils Germain, elle rêve de tout plaquer. 

18/04/2025, 09:00

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Quand les Hommes se prennent pour des lézards

BONNES FEUILLES - Traduit de l’anglais  par Jonathan Baillehache, Membre fantôme renoue avec la logique absurde et cruelle de La Confrérie des mutilés et la pousse encore plus loin : cette fois-ci, Kline est confronté à une secte féminine qui tronçonne les hommes par le milieu et croit en la résurrection de la chair. 

18/04/2025, 08:00

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Fuyez le passé, il reviendra au galop

BONNES FEUILLES - Le temps d’un voyage vers la magie crépusculaire des blue mountains australiennes, une plongée bouleversante dans les mystères du lien maternel. 1973, en Australie, aux heures bleues de l’aube, Eleanor fuit son mari Leon, dont la violence ne fait que croître. Avec sa petite fille Amy, elle prend la route des Blue Mountains pour un pèlerinage sur ce lieu imprégné des souvenirs d’enfance.

18/04/2025, 07:00

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MMA : des livres qui éclairent une pratique en plein boom

Si l’on entend souvent parler de MMA, on ne sait pas toujours ce qui se cache vraiment derrière ces trois lettres. Pour en découvrir un peu plus sur ce sport qui déchaîne les foules, avec des avis très partagés, retour sur quelques livres qui éclaire une forme de lutte très particulière.

17/04/2025, 13:11

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Ces fantômes à qui l'on prête des maisons...

La vision est obsédante : une maison en ruine, accrochée aux falaises du Maine, que découvre Jane à dix-sept ans lors d’une croisière au coucher du soleil. Élève brillante d’un programme universitaire d’excellence, issue d’un milieu populaire chaotique, elle choisit de fuir le Bates College pour se réfugier dans cette demeure abandonnée.

17/04/2025, 09:00

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Que faire d'une enfant muette et inconnue ? 

BONNES FEUILLES - D’un village bourguignon à la mégapole de New York ensevelie sous le blizzard, la quête d’une romancière et ex flic pour résoudre le mystère d’une petite fille quasi muette qui vient bouleverser sa vie. 

17/04/2025, 08:00

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Pire que l’écocide, le Terricide

BONNES FEUILLES - Moira Millán, militante indigène mapuche d’Amérique du Sud, a vu ses terres pillées et son peuple violenté par les gouvernements chilien et argentin. Dans ce manifeste, elle écrit sur le Terricide, concept qu’elle a inventé et qui va au-delà de l’écocide puisqu’il inclut non seulement la destruction de la terre, mais également celle de tous les êtres vivants ainsi que toute possibilité de transmission des cultures autochtones.

17/04/2025, 07:00

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Sénégal : un pays à découvrir par les livres

Partir à la découverte du Sénégal est toujours synonyme d'un certain dépaysement, entre une nature d'une prodigieuse beauté et des villes animées et joyeuses tout autant que colorées. 

16/04/2025, 12:07

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Anthologie de la répartie : l’art de donner la réplique

Julien Colliat pensait avoir bouclé son tour des réparties en sortant le Tome 1 en 2019. Mais ce boulimique de biographie, diplômé d’Histoire, relève au fur et à mesure de ses lectures d’autres citations, d’autres répliques qui feraient bien, mises bout à bout, un deuxième volume. Chose faite avec la parution le 24 avril 2025 d’un second volet sur ses trouvailles irrésistibles.

16/04/2025, 09:30

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Dans les coulisses avec la légende Maurice Ronet

BONNES FEUILLES - Ascenseur pour l’échafaud, Plein soleil, La Piscine... autant de films inoubliables au fil desquels Maurice Ronet a marqué le cinéma français de sa présence unique. Un talent brut que rien, pas même l’ombre d’Alain Delon, son éternel rival à l’écran, n’est parvenu à éclipser.

16/04/2025, 07:00

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Entre deux brasses, des mots emplis de grâce

BONNES FEUILLES - « Il faudrait que je meure ou que j’aille à la plage », écrivait Michel Houellebecq. Si l’on penche pour la seconde solution, autant prévoir de la lecture (moins utile pour le premier choix, on en conviendra...). Dans ce cas, ce Grand Livre de la littérature de plage constitue la meilleure des options. Il rassemble, sous la forme d’une anthologie désordonnée et originale, des pages émouvantes, mordantes, troublantes ou amusantes sur les plaisirs balnéaires.

16/04/2025, 07:00

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Ce que les silences racontent

Dans Le soldat perdu de Jeanne Bonheur, Benoît Hopquin revient sur un passé enfoui : celui de deux anciens poilus, Anselme Bienvenu et Clovis Bonté, sommés par la fille de leur compagnon disparu, Jeanne, de lever le voile sur une disparition survenue vingt ans plus tôt. 

15/04/2025, 10:13

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Après la ville : Sortir de l’industrie est un fantasme

Dans Après la ville, Pierre Veltz scrute les mutations territoriales induites par l’urbanisation mondiale. Ni traité d’urbanisme ni essai nostalgique, ce texte exigeant remet en cause nos catégories habituelles et pointe les angles morts de la pensée écologique contemporaine. A paraître ce 2 mai...

 

15/04/2025, 10:00