L'Académie française a dévoilé son palmarès 2025, riche de 71 distinctions. Parmi les principaux lauréats figurent Akira Mizubayashi, Michel Bernard et Jean-Christophe Bailly. Le Grand Prix du Roman sera, comme de coutume, décerné à l’automne.
Le 26/06/2025 à 17:31 par Hocine Bouhadjera
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Publié le :
26/06/2025 à 17:31
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Akira Mizubayashi (Japon)
Alice Kaplan (États-Unis)
Michel Bernard, pour l’ensemble de son œuvre
Prix de l’Institut de France : Martin Rueff, pour l’ensemble de son œuvre
Daniel Vigne, pour Jacques Viot, l’inconnu célèbre. Une biographie romanesque
Fabrice Humbert
Antoine Choplin, pour La Barque de Masao
Souleymane Bachir Diagne (Sénégal)
Jean-Christophe Bailly, pour l’ensemble de son œuvre poétique
Jocelyn Benoist, pour l’ensemble de son œuvre
Frère François Cassingena-Trévedy, pour Paysan de Dieu
Jean-Clément Martin, pour La Grande Peur de juillet 1789 et l’ensemble de son œuvre
Mehdi Ghouirgate, pour Ibn Khaldûn. Itinéraires d’un penseur maghrébin
Jean-Numa Ducange, pour Jean Jaurès
Bruno Corty, pour son Dictionnaire amoureux de la littérature américaine
Christophe Pradeau, pour Sur les lieux
Olympia Alberti, pour Promenade des Anglais
Karol Beffa et Guillaume Métayer, pour Camille Benoit musicien ;
Michel Brix, pour son édition de la Correspondance générale de Nerval ;
Olivier Cadiot, pour l’ensemble de son œuvre ;
Michel Orcel et Alban Pérès, pour leur Dictionnaire raisonné des devises
Thierry-Dominique Humbrecht, o.p., pour l’ensemble de son œuvre
Gérald Sibleyras, pour l’ensemble de son œuvre dramatique
Baptiste Amann, pour Lieux communs
Michel Hazanavicius, pour l’ensemble de son œuvre cinématographique
Brigitte Fontaine, pour l’ensemble de ses chansons
Leïla Ben Hamad, professeur tunisienne qui enseigne les sciences du langage à l’université de Sousse, pour L’Expression de la simultanéité en français. Le cas des locutions conjonctives ;
William Boyd, écrivain britannique amoureux de la langue française ;
Emanuele Cutinelli Rendina, professeur de littérature italienne à l’université de Strasbourg, spécialiste de la Renaissance ;
Patricia Reznikov, traductrice, illustratrice et romancière franco-américaine d’origine russe ;
Hendrik Ziegler, historien de l’art allemand, spécialiste des relations artistiques entre l’Allemagne et la France, professeur à l’université de Reims
Silvia Majerska, pour Blancs-seings
Clara Ysé, pour Vivante
Catherine Pont-Humbert, pour Quand les mots ne tiennent qu’à un fil
Anne Dujin, pour Noyau manquant
Jean-Nicolas Illouz, pour Mallarmé entre les arts
Cyril Roger-Lacan, pour Avant l’âge
Grégoire Leprince-Ringuet, pour Les Entrelacs
Dominique Bourg, pour Dévastation. La question du mal aujourd’hui
Catherine Rémy, pour Hybrides. Transplanter des organes de l’animal à l’humain
Serge Toubiana, pour son édition de la correspondance entre François Truffaut et Helen Scott intitulée « Mon petit Truffe, ma grande Scottie ». Correspondance 1960-1965
Sébastien Jallaud, pour sa traduction de La Chouette aveugle, de Sâdeq Hedâyat
Bruno Pinchard, pour sa traduction de La Vie neuve de Dante
Agnès Desarthe, pour Les Téléphonistes anonymes
Amandine Lebarbier, pour Musicienne du silence. Sainte Cécile dans la littérature et les arts au XIXe siècle
Philippe Labro, pour Deux Gimlets sur la 5e avenue
Anne Nivat, pour La Haine et le déni. Avec les Ukrainiens et les Russes dans la guerre
Alice Develey, pour Tombée du ciel
Pascal-Raphaël Ambrogi, pour Dictionnaire culturel de la mer et de la marine
Thierry Thomas, pour Feydeau s’en va
Jean-Baptiste Brenet, pour Le Dehors dedans. Averroès en peinture
Gisèle Sapiro, pour Qu’est-ce qu’un auteur mondial ? Le champ littéraire transnational
Raphaël Jeanson, pour Dans la tête d’une araignée
Catherine Mayeur-Jaouen, pour Le Culte des saints musulmans. Des débuts de l’islam à nos jours
François-Guillaume Lorrain, pour Il fallait bien les aider. Quand des Justes sauvaient des Juifs en France
Dominique Iogna-Prat, pour La Maison commune des modernes. Entre traditions d’Église et utopies sociales (France, XIXe-XXe siècles)
Julie d’Andurain, pour Les Troupes coloniales. Une histoire politique et militaire
Marie-Hélène Baylac, pour Louise Michel
Wassili Joseph, pour François Rude (1784-1855). Le souffle romantique
Brigitte Léal, pour Mondrian
Erwan Barillot et Arnaud Frilley, pour Destins russes à Paris. Un siècle au conservatoire Rachmaninoff (1924-2024)
Olivier Schmitt, pour Préparer la guerre. Stratégie, innovation et puissance militaire à l’époque contemporaine
Martin de La Soudière, pour Le Cahier vert. Journal d’un ethnologue en Gévaudan (1973-1978)
François Rouget, pour « Comme un potier fait son argille ». Douze études sur l’œuvre de Ronsard
Rémi Jimenes, Régis Rech et Pierre Aquilon, pour Collectionner la Renaissance. Raymond Marcel bibliophile (1902-1972)
Robert Solé, pour Suez. Histoire d’un canal à la croisée des mondes
Richard Goulet, pour Études sur les philosophes antiques, leurs écoles, leurs bibliothèques, leurs combats
Jean-Pierre Devroey, pour De la grêle et du tonnerre. Histoire médiévale des imaginaires paysans
Zineb Mekouar, après Souviens-toi des abeilles
Monia Aljalis, après L’Extase
Ruben Barrouk, après Tout le bruit du Guéliz.
Le Grand Prix du Roman de l’Académie française 2024 a été décerné à Miguel Bonnefoy, pour Le Rêve du Jaguar, publié chez Rivages. Tous les lauréats des Prix de l’Académie française 2024 sont à retrouver ici.
Photographie : l'Institut de France, qui abrite l'Académie française (Jorge Láscar, CC BY 2.0)
Par Hocine Bouhadjera
Contact : hb@actualitte.com
3 Commentaires
Eloi de Cotoles
27/06/2025 à 16:29
Je m'étonne de voir que le recueil de Mme Ysé, rédigé en vers libre, a reçu le prix Heredia, réservé à un recueil de sonnets ou de prosodie classique ! Si l'Académie ne défend plus nos traditions littéraires, où allons-nous ?
Ithmani
29/06/2025 à 22:19
JE SUIS CONTENT QUE L Académie française soit si active et si attentive à la production littéraire en langue française à travers le monde ! Moi même j' ai écrit des nouvelles genre fait divers.Les soumettre à cette grande institution est une bonne idée! ALORS je m 'y ferai
bébert
10/07/2025 à 11:33
en ces temps incertains
les epads font le plein
bébert le chat qui vous en colle une bonne