Docteure en Histoire de l’Art, médiéviste et commissaire d’exposition, Laurence Meiffret a choisi de revenir sur la figure, désormais bien oubliée, de Génica Athanasiou (1897-1966). Originaire de Bucarest, Génica demeure célèbre pour avoir partagé la vie d’Antonin Artaud, puis celle du réalisateur Jean Grémillon. Pourtant, l’actrice existe derrière la muse, ou plutôt derrière l’anti-muse, pour reprendre les termes de Laurence Meiffret. Par Etienne Ruhaud.
Le 24/06/2025 à 10:27 par Auteur invité
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Publié le :
24/06/2025 à 10:27
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Essentiellement comédienne pour le théâtre, attachée à la troupe de Charles Dullin, Génica interpréta également quelques rôles au cinéma, notamment, en 1928, dans La coquille et le clergyman réalisé par Germaine Dulac. L’actrice, qui finit sa vie dans un hospice pour artistes de Seine-et-Marne au milieu des années 60, retrouve ici une forme d’existence. Très documentée, écrite souvent avec lyrisme, cette biographie originale intéressera à la fois les lecteurs d’Artaud, les curieux, ou encore les fans de Grémillon.
ActuaLitté : Parlez-nous de votre rencontre avec Génica Athanasiou. Pourquoi vous êtes-vous intéressée à cette figure oubliée ?
Laurence Meiffret : Adolescente, j’étais passionnée par le théâtre et la poésie, que je pratiquais assidûment. D’où, entre autres, ma rencontre avec Antonin Artaud. Les « Lettres à Génica Athanasiou » m’ont bouleversée. J’ai eu envie de savoir qui était la femme derrière cette correspondance, si déchirante.
Puis j’ai découvert, dans le livre d’Alain Jouffroy La Vie Réinventée, un portrait de Génica en Antigone par Man Ray : ça a été pour moi un choc plus qu’esthétique – une sorte de « reconnaissance ». Mais je n’en savais pas plus sur elle, bien que les derniers témoins aient encore été présents…
La vie m’a emmenée ailleurs que vers mes amours surréalistes, puis deux décennies plus tard, je me suis reposée la question à l’ère d’Internet. Et j’ai pu constater que l’on n’en savait pas beaucoup plus. Alors j’ai commencé à chercher pour moi, sans vouloir faire un livre et moins encore une exposition…
Puis tout s’est enchaîné : la découverte de deux fonds d’archives inédits, les recherches en Roumanie grâce à l’Institut français, la présentation d’un projet d’exposition dans le cadre de la Saison France-Roumanie en 2019. Bucarest, la ville natale de Génica, m’a séduite aussi, il faut dire.
Voilà, j’ai rencontré Génica Athanasiou justement parce qu’elle était trop discrète, trop mystérieuse. Puis ce que j’ai découvert de sa personnalité, passionnée, intègre, exigeante au sens noble du terme, a dessiné une femme à la mesure d’Artaud. Mieux la connaître a été aussi m’approcher de lui dans son intimité, comme dans celle de Jean Grémillon, qui fut son autre grand amour.
ActuaLitté : Votre biographie est très documentée. Comment se sont effectuées vos recherches ? Les sources ont sans doute été difficiles à retrouver.
Laurence Meiffret : J’ai commencé par la fin, en cherchant où pouvaient avoir été déposées ses archives personnelles après son décès. Cela m’a conduite à la maison de retraite des comédiens à Pont-aux-Dames, où j’ai été très bien reçue. Il y avait en effet dans le grenier un carton « Génica Athanasiou », empli de dossiers de photos et de documents. J’ai passé une journée à tout inventorier et photographier.
Quelles découvertes ! Des éditions originales d’Artaud dédicacées, des tirages photo de Man Ray, des portraits inédits, des clichés de famille, des gouaches d’artistes, quelques lettres… En rentrant, ma décision était prise : je n’allais pas garder cela pour moi, il fallait le faire connaître. Sans le savoir, j’étais partie pour dix ans d’enquête ! À partir de là, il m’a fallu suivre la piste roumaine, Génica a passé les vingt-trois premières années de sa vie à Bucarest, et là, j’avais tout à découvrir.
L’Institut français m’y a aidée, puis sur place le Musée National de la Littérature roumaine a été un relais précieux. Enfin, à force de chercher, j’ai soupçonné que de proches amis de Génica avaient certainement conservé une autre partie de ses archives. Il m’a fallu près de cinq ans pour localiser leur héritier, qui s’était installé… à Kyoto !
Il avait chez lui un ensemble de documents complétant le fonds de Pont-aux-Dames. C’était inespéré qu’il ait tout conservé, à l’autre bout du monde. Ensuite, il y a eu des archives plus proches, celles des familles de Charles Dullin et d’André Barsacq. Puis tous les fonds publics bien sûr, en particulier la BnF.
ActuaLitté : Vous vous êtes rendue en Roumanie afin d’en savoir davantage. Comment Génica est-elle perçue sur place ?
Laurence Meiffret : Malheureusement, elle y est encore plus méconnue qu’en France. Encore que j’espère avoir contribué un peu à changer cela grâce à l’exposition de Bucarest, qui a démarré à la Galeria Galateca et a ensuite tourné dans le pays, notamment au Festival de théâtre de Sibiu. Mais il se trouve que les premières personnes à qui j’ai parlé de mes recherches étaient des amateurs éclairés d’Artaud et voyaient très bien qui était Génica.
Cela les a enthousiasmés d’en apprendre davantage et de pouvoir la relier à la ferveur artistique bucarestoise de l’immédiat après-guerre (1919-1920). C’est pour cela qu’ils ont soutenu mon projet, ouvert des portes et aidé à aller dans les archives. Et pour une chercheuse, il est passionnant d’enquêter dans un pays aussi différent, latin et européen, certes, francophile aussi, mais fortement marqué par l’occupation ottomane, l’héritage austro-hongrois, la culture orthodoxe, et bien sûr plus tardivement par le communisme.
Ces strates historiques se retrouvent dans les retours de Génica Athanasiou à son pays natal, en 1924, en 1935 et en 1964, deux ans avant son décès. Symboliquement, elle appartient à ce terroir, à ses langues et ses mythologies, à ce creuset balkanique d’où elle tient sa singularité d’un père albanais, sans doute aroumain, et d’une mère originaire de Transylvanie. Pour les Roumains épris de leur histoire et de leur art théâtral, elle s’impose comme l’une des passeuses artistiques entre leur pays et la France.
ActuaLitté : Génica est d’abord comédienne de théâtre. Pourtant on retient d’elle, essentiellement, son rôle dans La Coquille et le Clergyman, moyen-métrage réalisé par Germaine Dulac en 1928. Par la suite, Génica n’a pas vraiment fait carrière au cinéma. Comment l’expliquer ? Le passage du muet au parlant joue-t-il un rôle ?
Laurence Meiffret : C’est l’éternel problème du manque de captations filmées pour le théâtre de l’entre-deux-guerres : nous ne pouvons le connaître que par les critiques et quelques trop rares photographies de plateau… Pourtant, s’il y a des rôles emblématiques au palmarès de Génica Athanasiou, c’est bien sur les planches qu’il faut les chercher, à commencer par l’Antigone de Jean Cocteau en 1922.
C’est ce rôle que retiendront ses contemporains, mais pour nous, cent ans plus tard, il est évident que l’on doit se référer à sa carrière beaucoup plus brève et stéréotypée à l’écran.
Elle débute en 1924 au côté de Conrad Veidt dans Le Comte Kostia de Jacques Robert, un drame quasi-expressionniste. Puis c’est la rencontre avec Jean Grémillon, dont elle tourne les deux premiers longs-métrages, Maldone et Gardiens de Phare, remarquables tous deux. Vient le premier film surréaliste sur un scénario d’Artaud, La Coquille et le Clergyman, de Germaine Dulac – un an avant Un Chien andalou de Bunuel et Dali.
Ces trois opus muets, où elle interprète le principal rôle féminin, restent ses principaux titres de gloire. Pour le reste, on peut rappeler qu’elle a joué sous la direction de Georg-Wilhelm Pabst dans Don Quichotte et a été le rôle-titre de Colomba. Il y a eu aussi des occasions manquées : Abel Gance l’avait choisi pour être Théroigne de Méricourt dans son Napoléon, mais le rôle fut supprimé avant tournage pour raison économique – et lorsqu’il fut rajouté dans la version de 1935, ce fut l’épouse de Gance qui en hérita.
Mais avant l’explosion du parlant, elle trouvait déjà peu de rôles à sa mesure, les producteurs l’ayant cataloguée dans des emplois « exotiques » : vamp gitane, passionaria corse ou fiancée bigoudène… Son physique typé et dramatique en est sans doute la cause. Peut-être aussi son image d’égérie de l’avant-garde faisait-elle peur aux producteurs ? Avec le parlant se posa aussi la question de l’accent, qu’elle avait encore assez marqué.
Mais des comédiens comme Elvire Popesco ou Georges Pitoëff en firent leur marque de fabrique. Toujours est-il qu’elle ne tourna plus après 1934, faute de propositions intéressantes. Quant à l’après-guerre, il ne s’agit plus que de figuration alimentaire, qu’elle fera généralement sous pseudonyme. Seule la télévision naissante lui proposera encore quelques rôles intéressants.
ActuaLitté : La Coquille et le clergyman fut conspué par les surréalistes, dès sa première diffusion au Studio des Ursulines, et Artaud lui-même, comme tant d’autres, fut exclu par Breton. Existait-il des liens entre Génica et les surréalistes ? Ou était-ce purement fortuit ?
Laurence Meiffret : Il ne faut pas oublier que Génica a connu les dadaïstes avant de croiser Antonin Artaud. Elle a été une amie intime du couple de Bianca Maklès et Théodore Fraenkel, ceux-là même qui ont fait se rencontrer André Breton et Simone Kahn. Comme elle, Bianca était Bucarestoise et comédienne dans la troupe de l’Atelier de Charles Dullin. Génica appartient donc au cercle des proches : même génération, même désir de faire table rase, même si pour elle, il s’agit de le faire au théâtre – ce médium honni par Breton.
Par la suite, elle est de toutes les expériences scéniques liées au surréalisme. Elle interprète avec Artaud les premières pièces jouées de Louis Aragon et de Roger Vitrac. Elle essuie d’ailleurs nombre de scandales chers aux surréalistes, en scène comme lors de la première du film de Dulac. En dépit de ces querelles, elle participe à l’aventure du Théâtre Alfred-Jarry lancé par Artaud, Vitrac et Aron.
Elle soutient les initiatives d’Artaud et croit en lui en tant que metteur en scène, même après leur séparation. A sa façon, elle incarne le théâtre dadaïste et surréaliste, en tout cas dans l’esprit de ses contemporains.
ActuaLitté : Votre pseudo sur Facebook est « Alba Muse d’Artaud ». Pensez-vous que Génica ait joué le rôle de muse pour le fameux poète maudit ? Ou encore pour Jean Grémillon, lui aussi cinéaste maudit ? Pourquoi parler d’« anti-muse » dans le titre ? Que signifie cette expression ?
Laurence Meiffret : J’ai commencé il y a une quinzaine d’années par écrire une biographie croisée de trois compagnes, muses ou amies d’Artaud : Génica Athanasiou, Alexandra Pecker et Sonia Mossé. Certaines ont partagé son intimité, toutes ont partagé ses aspirations artistiques. Quant à lui, il a puisé dans leurs relations plus qu’une source d’inspiration, une complicité « d’âme à âme » comme il aime l’écrire. Muse a été un terme « fourre-tout » pour évoquer cela.
Et le premier pseudo « Muse d’Artaud » le disait assez, fait pour surprendre voire provoquer. Comment un diable d’homme comme Artaud aurait-il pu avoir « besoin » d’une muse ?! Justement, il ne fallait pas y voir l’acception de la muse romantique avec sa lyre : dans le cas de Génica en tout cas, il serait faux de le croire. Elle a été une créatrice à part entière, innovant un art complet de la scène, mime, danseuse, diseuse, interprète.
À LIRE — Muses, suppliciées et ressuscitées : les femmes selon Artaud
Elle a également écrit de très belles lettres et, à la fin de sa vie, des réflexions poétiques. C’est en cela qu’elle n’est pas « que » muse, au sens passif du terme qui se contenterait de verser l’inspiration au penseur et au poète. Elle est artiste avant d’être muse, elle devient muse parce qu’artiste, et ça reste secondaire dans son propre parcours. Elle est l’égale d’Artaud et se comporte comme telle, ce qu’il reconnaît et admet, même si au cœur de la passion ça semble parfois difficile.
En cela, plus qu’une muse, je la vois en « anti-muse » imposer sa conception de femme et d’artiste, prenant sa part de pouvoir dans leur relation de couple et de comédiens. Elle s’impose à lui et parfois s’oppose à lui, et il lui faut bien de l’énergie et de l’amour pour parvenir à faire entendre son propre idéal face à un tel partenaire. Voilà d’où est venue à la réflexion cette formule, qui pourrait sembler un argument marketing, mais qui est bien plus que ça.
ActuaLitté : Et, précisément, Génica Athanasiou semble d’abord connue à travers Artaud, puis Grémillon. Croyez-vous qu’elle sera un jour célèbre en tant que telle, pour ce qu’elle est en tant que personne et actrice ?
Laurence Meiffret : Je l’espère et j’y travaille ! La reconnaissance peut mettre du temps, il y a des cycles, mais on revient toujours à la redécouverte de telles personnalités. Regardez par exemple le cas d’une Camille Claudel ou d’une Lee Miller, elles nous semblent aujourd’hui incontournables dans leur discipline.
Il y a une trentaine d’années, une exposition monographique de l’une ou de l’autre passait forcément par Rodin ou par Man Ray. Après bien des livres et quelques films, leur œuvre et leur destin sont à présent intégrés à l’histoire culturelle du XXè siècle. Il n’y a pas de fatalité, il faut juste susciter la curiosité et apporter quelques ressources inédites.
ActuaLitté : Artaud connut des relations difficiles avec les femmes, du fait de sa maladie. Génica fut-elle sa seule véritable maîtresse ?
Laurence Meiffret : Comment pourrais-je répondre à cela ? Et est-ce d’ailleurs si important pour s’approcher d’eux et tenter de mieux les connaître ? Le légendaire artaldien prétend juste que Génica aurait été sa première maîtresse – c’est du moins ce que disait Paule Thévenin d’après de soi-disant confidences de Génica à la fin de sa vie. Ça semble assez correspondre à ce que nous savons de lui, de ses aspirations à la pureté et de son exigence amoureuse.
Après, il révèle dans un questionnaire médical de 1937, je crois, avoir été rendu tôt impuissant par l’usage des drogues. Pour autant, il entretient des relations intenses avec bien des femmes, mais que sont au juste ces relations : sentimentales avec Janine Kahn, d’amitié amoureuse avec Alexandra Pecker, passionnelles avec Anaïs Nin, fraternelles avec Anie Besnard, triangulaires avec Cécile Schramme et Sonia Mossé… pour ne citer que les plus importantes d’avant l’internement.
Sont-elles platoniques ? Il semble que oui dans la plupart des cas, il aurait mieux écrit l’amour physique qu’il ne l’aurait fait. C’est du moins ce dont témoigne Anaïs Nin, qui le décrit aussi incandescent qu’impuissant (mais on connaît l’art du mensonge de l’écrivaine). Il y a aussi la comédienne Josette Lusson qui partage sa vie au début des années 30, et qui, lassée de lui, le trompe avec un « bellâtre » du cinéma, s’insurge Artaud… Il suscite en tout cas beaucoup de passions autour de lui et y répond.
ActuaLitté : Une certaine tristesse semble émerger. Génica n’a pu vivre longtemps avec Artaud, ni même avec Grémillon, qui tous deux mourront relativement jeunes, au terme d’un parcours chaotique. Génica elle-même connut des phases dépressives, et mourut assez seule, dans un hospice. Peut-on parler d’un destin tragique, et pourquoi ?
Laurence Meiffret : Triste oui, en ce qui concerne sa fin de carrière, écourtée par la guerre et le renouvellement de générations et d’enjeux artistiques. Mais pour le reste, je m’inscris plutôt en faux avec l’interprétation d’un destin tragique. Elle a connu une vie intense et riche, des amitiés indéfectibles, des amours passionnés. Cette intensité a pu être son talon d’Achille et elle l’a payée de sa santé nerveuse.
Mais cette richesse l’a nourrie tout au long de sa vie. C’est pour ça qu’il y a de la nostalgie dans sa maturité, certainement, mais de la tristesse foncière, non, sauf évidemment pendant les épisodes dépressifs. Le fait de n’avoir pu être mère et de n’avoir pu trouver un équilibre avec ses deux amours restent bien sûr des cicatrices.
Mais elle a en revanche toujours été soutenue par un cercle amical d’une rare fidélité. Quant à son séjour à la maison de retraite des comédiens de Pont-aux-Dames, il n’a rien eu à voir avec un abandon dans un quelconque hospice. Pont-aux-Dames est tout le contraire, un havre de paix où elle n’est pas seule et où jouit d’un jardin, d’une bibliothèque et de silence.
C’est alors qu’elle trouve une forme d’apaisement et se met véritablement à oser écrire. Au terme de ce destin, elle n’a certes pas connu la gloire et la réussite matérielle, mais elle a été la femme indépendante qu’elle voulait être, allant jusqu’au bout de ses engagements artistiques et sentimentaux, vivant pleinement.
ActuaLitté : Vous êtes historienne de formation. Très rigoureuse, vous vous laissez toutefois aller à un certain lyrisme. Cette biographie peut-elle se lire comme un roman ? Et pensez-vous écrire un jour de la fiction, passer à la littérature « pure » ?
Laurence Meiffret : Bien sûr, j’espère que cette biographie peut se lire comme un roman ! D’abord parce que c’est une destinée romanesque en soi. Ensuite parce que j’ai eu beaucoup de bonheur à retracer ce parcours de vie et que j’en souhaite autant aux lecteurs qui vont le découvrir au fil de ses rebondissements.
Quant à écrire de la fiction, j’en ai toujours écrit, romans, nouvelles, poésies. La vraie question est de rencontrer le « bon » éditeur, celui qui vous donne envie de lui confier un texte. Pour Génica, qui est un travail plus académique, le parcours a été long et puis il y a eu la rencontre avec Michel Carassou, un éditeur atypique dont je connaissais un peu le catalogue : surréalisme, avant-garde, littératures méditerranéennes et balkaniques…
Il a lu le manuscrit avec l’œil d’un expert, c’était la bonne personne, avec une démarche de transmission pour créer un livre qui dure, pas juste un produit marketing de plus.
Alors pour des textes encore plus personnels, il est évident qu’il faut une telle rencontre, une telle complicité qui vous guide vers votre public, ou qui le guide vers vous, sinon, à quoi bon publier ? Ce qui m’intéresse vraiment, c’est l’écriture. Ce qui est du partage est une autre histoire, une autre aventure humaine, ça peut se compléter, mais ce n’est pas indispensable. Alors qu’écrire, ça oui, c’est vital. Dans la mesure où un livre paru n’est plus à écrire, il me semblera toujours moins exaltant que celui en chantier !
Crédits image : Laurence Meiffret, Non Lieu
Par Auteur invité
Contact : contact@actualitte.com
Paru le 23/04/2025
240 pages
Non Lieu Editions
24,00 €
1 Commentaire
Laetitia Pacareau
25/06/2025 à 17:50
je me suis reposé*** la question