La station de radio publique France Culture s'assure de réserver une place conséquente, au sein de sa grille des programmes, aux livres et à la littérature. Et surtout aux auteurs et autrices qui la font : cette semaine, Laure Murat, Sabine Huynh, Bérénice Pichat ou encore Agnès Vannouvong et Ariane Jousse passeront par la Maison de la Radio.
Du lundi au vendredi de 12h à 13h30
Mardi 20 mai :
Débat critique : Littérature
Je déménage de Noël Herpe (Nouvel Attila)
La Maison hantée de Michèle Audin (Minuit)
Avec Marie Sorbier et Johan Faerber
La rencontre : présentée par Marie Labory
Avec Eva Ionesco, écrivaine, pour son livre Grand Amour (Robert Laffont)
Jeudi 22 mai :
Débat critique : Mangas
Sorcières de Daisuke Igarashi (Moonlight Manga -Delcourt)
Tamaki et Amane de Fumi Yoshinaga (Soleil)
Avec Pauline Croquet et Fausto Fasulo
La rencontre :
SMITH, photographe et plasticien, pour son exposition Dami, réalisée dans le cadre de la résidence Instant de Château Palmer, à voir jusqu’au 14 juin à la galerie Leica à Paris. Le livre Dami paraîtra début juillet aux éditions Filigrane.
Du lundi au vendredi de 15h à 16h
Lundi 26 mai
Faut-il réécrire les classiques ?
Avec Laure Murat pour Toutes les époques sont dégeulasses (Verdier)
Mardi 27 mai
Folie, fureur et ferveur de la poétesse Anne Sexton
Emission présentée par Zoé Sfez
Avec Sabine Huynh, traductrice du recueil et Laurence Bécel, spécialiste d'Anne Sexton
Mercredi 28 mai
La Petite Bonne de Bérénice Pichat : Prix des libraires 2025
Avec Bérénice Pichat pour La petite bonne (Les Avrils)
Jeudi 29 mai
Marianne Alphant : une pensée de la poussière
Avec Marianne Alphant pour L'Atelier des poussières (POL)
Vendredi 30 mai
Dans la bibliothèque de Virus
Du lundi au vendredi de 21h à 21h30
Cycle H.G Wells 2/3
L’Ile du Dr Moreau de Herbert George Wells 1 à 5/5
Réalisation Mélanie Péclat
Traduit de l’anglais et Adapté par Stéphane Michaka
À la fin du dix-neuvième siècle, dans le Pacifique sud, Edward Prendick est l’unique rescapé d’un naufrage. Le navire qui le recueille transporte – étrange cargaison – une ménagerie d’animaux sauvages. Requinqué par un ex-étudiant en médecine nommé Montgomery, Prendick échoue sur une île sans nom, en compagnie de son sauveur et des bêtes. Il y fait la connaissance du docteur Moreau, un scientifique dont les expériences de vivisection sur des animaux ont choqué l’Angleterre et l’ont conduit à l’exil. Loin du monde civilisé, Moreau poursuit ses expériences, obtenant des résultats que Prendick découvre avec horreur…
Avec notamment Jeremy Lewin (Prendick), Daniel Kenigsberg (Docteur Moreau) et Bruno Paviot (Montgomery)
Musique originale : Corentin Nit Kerdraon
Lundi 26/05/2025 Épisode 1/5 : Une ménagerie maritime
Edward Prendick réchappe de peu à un naufrage dans le Pacifique. Le navire qui le recueille transporte une étrange cargaison de bêtes sauvages. Sur l’île sans nom où on le débarque, Prendick devient l’hôte involontaire d’un certain Moreau.
Mardi 27/05/2025 Épisode 2/5 : Dans la forêt
Avec son adjoint Montgomery, le docteur Moreau, adepte de la vivisection, se livre à de cruelles expériences sur un puma. Les hurlements du fauve poussent Prendick à s’éloigner vers la jungle. Là, il tombe nez à nez avec des créatures mi-animales mi-humaines.
Mercredi 28/05/2025 Épisode 3/5 : Moreau s’explique
Horrifié par ce qu’il a vu dans le laboratoire de Moreau, Prendick se réfugie dans la jungle. Il y rencontre un Homme-Singe qui le mène aux huttes, où vivent les créatures façonnées par Moreau. Elles exhortent Prendick à réciter avec elles une litanie de lois.
Jeudi 29/05/2025 Épisode 4/5 : Le goût du sang
Les tentatives de Moreau pour façonner des êtres rationnels à partir de bêtes sauvages ont échoué. Cédant à leurs instincts, ses créatures régressent vers la bestialité. Apprenant que l’une d’elles s’est acharnée sur un lapin, Moreau décide de faire un exemple.
Vendredi 30/05/2025 Épisode 5/5 : La régression du Peuple Animal
Après la mort de Moreau, tué par le puma échappé du laboratoire, Prendick et Montgomery se retrouvent aux prises avec les créatures de l’île. Elles ne sont pas les seules à régresser : Montgomery, qui a perdu son maître en la personne de Moreau, devient de plus en plus encombrant pour Prendick.
Du lundi au vendredi de 21h35 à 22h
Voyage du Condottière d'André Suarès
Réalisation : Guerre, Claude
Présentateur Franck Venaille
“Bien qu’il convoque l’ombre tutélaire de Stendhal, le Condottière s’est délesté de toute autorité. Son voyage a ceci d’unique qu’il traite des villes comme des caractères : Rimini est « maussade comme un attentat réussi », Gênes banale « comme la pensée d’un boutiquier d’Amérique ». Chaque ville a non seulement son tableau, sa pièce musicale, son église, son grand homme, elle a aussi son visage propre, ses verrues, ses rides, sa mauvaise haleine, son sourire (Sienne l’ardente est un « baiser dans un sourire mystique »). Chaque recoin visité donne naissance à un poème en prose, où parfois surgit la vision d’un couple uni dans la béatitude. Claire, la patricienne d’Assise, voyant saint François hué, honni, ne veut d’autre fiancé que ce « fou de Petit Pauvre ». Catherine de Sienne console un condamné à mort, lui promet les noces éternelles, le mène à l’échafaud et reçoit sa tête dans ses mains. »
Lecture Bruno Sermonne
Lundi 26/05/2025 Episode 1 : Vers Venise, la plaine aussi loin que l’on voit
“De toutes parts, la plaine et les eaux molles au cours flexible. Au bord du ciel qui se courbe vers le nord, les grandes montagnes se font de plus en plus humbles et lointaines. Ce l’est plus, enfin, qu’un trait bleu de vapeur, une écharpe indécise, une fumée d’argent vert… »
Mardi 27/05/2025 Episode 2 : À Venise
« On arrive à Venise comme après tous les méandres de l’insomnie, on finit par descendre sur la plage d’un songe. On vole vers Venise comme à un rendez-vous d’amour. »
Mercredi 28/05/2025 Episode 3 : Avec vue sur l’Arno
« Pise a la séduction du bizarre. On ne sait quoi de fatal et de solide dans la fantaisie. Une étrange logique qui régit le non-sens. La géométrie y danse au bras du cocasse. Pise a le don de la réalité dans l’irréel. »
Jeudi 29/05/2025 Episode 4 : Florence
« J’arrivais dans la ville de la fleur au milieu de la plus courte nuit et je m’égarais bientôt. Je marchais pieusement sur la pointe des pieds, je volais plutôt. Tout feu, j’étais immatérielle pour cette merveille endormie où déjà je sentais un esprit aigu et vif pénétrer toute matière. »
Vendredi 30/05/2025 Episode 5 : Ces petites villes que ne valent pas cent capitales
« Un petit pré d’herbes chaudes qui ont l’odeur de la vanille et du citron, un buisson d’églantine, l’innocence des marguerites et des boutons d’or, le soleil en ruisseau de miel sur cette verdure sans péché. Quel est le péché des hommes ? Qu’ils aiment et qu’ils vivent »
Le samedi de 15h à 15h30
Conversation avec Agnès Vannouvong, romancière, chargée de cours Études genre à l’université de Genève. Autrice de Après l’amour, encore aux éditions Mercure de France.
et Ariane Jousse, romancière, autrice de Terreur aux éditions de l’Ogre.
Le samedi de 21h à 22h
Grisélidis Réal, encore vivante de Cédric Aussir
C’est sans fard ni détours que Grisélidis Réal se raconte dans ses poèmes, elle dont la vie ressemble pourtant à un roman. Elle y écrit en vers la fièvre des chapitres maudits de ses nuits de macadam, d’amours, de prison et de cancer, consumées avec la même lucidité, la même incandescence. C’est dans l’encre des cendres de sa vie ardente qu’elle puise la sève d’une verve poétique sans égale, poussée par la nécessité quasi physiologique d’écrire. Lettres, poèmes, roman, journal… son œuvre généreuse en témoigne à jamais. Comme une réponse fervente à la question existentielle qui l’obsédait dans sa cellule « Suis-je encore vivante ? » ou à sa réplique, en écho, près de quarante ans plus tard, condamnée dans sa chambre d’hôpital, « serai-je encore vivante ? ». Celle qui disait « écrire pour se vomir » repose désormais dans le cimetière des rois de Genève, recevant ainsi les honneurs de la sépulture après avoir honoré la vie qu’elle brûla avec défi et humanité. Encore vivante. »
Le dimanche de 21h à 22h
Le pays innocent de Samuel Gallet
Réalisation Juliette Heymann
Une femme habille son petit garçon de cinq ans d’une combinaison de spationaute.
Pour le sauver d’un monde qu’elle pense condamné, elle veut le faire passer de l’autre côté d’un trou noir, sur une planète recouverte de forêts épaisses et profondes. L’enfant se retrouve alors à des millions d’années-lumière de la Terre, dans cet autre monde.
Accompagné d’un vieil homme et d’une garde forestière, il part à la recherche d’un pays légendaire où n’existeraient ni la violence ni la dévastation et que sa mère appelle « Le pays innocent ».
Et si cette femme disait vrai ?
Et si elle avait véritablement sauvé son enfant ?
Par Dépêche
Contact : depeche@actualitte.com
Paru le 14/05/2025
190 pages
Delcourt
15,99 €
Paru le 13/03/2025
266 pages
P.O.L
18,00 €
Paru le 06/03/2025
176 pages
Mercure de France
18,50 €
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