Les poètes Étienne Paulin et Ariel Spiegler ont reçu le Prix Yves Cosson de poésie 2025, distinction remise chaque année à Nantes par l’Académie littéraire de Bretagne et des Pays de la Loire, en mémoire du poète nantais Yves Cosson, disparu en 2012.
Le 22/05/2025 à 16:05 par Dépêche
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22/05/2025 à 16:05
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Il s’agit aujourd’hui de la plus haute récompense en matière de poésie en Bretagne. Pour cette nouvelle édition, le jury, composé des membres de l’Académie littéraire de Bretagne et des Pays de la Loire, a honoré deux artistes : Étienne Paulin et Ariel Spiegler.
Le premier est né en 1977 à Angers. Son œuvre, nourrie d’une attention constante aux marges et à l’intime, a trouvé écho dans de nombreuses revues littéraires reconnues, telles que Le Nouveau Recueil, Contre-Allées, Poésie Première, Diérèse ou encore Traction-Brabant.
Finaliste du Prix Mallarmé 2024 pour son recueil Poèmes pour enfants seuls publié chez Gallimard, il a également reçu en 2012 le Prix Thyde Monnier pour Voyage du rien. Auteur d’une bibliographie fournie mêlant recueils individuels et participations à des anthologies majeures (Ton monde est le mien, Du feu que nous sommes, La Poésie française 100 ans après Apollinaire), Étienne Paulin est aujourd’hui récompensé pour l’ensemble de ses œuvres. Ses cinq livres furent publiés aux éditions Henry, jusqu'à son arrivée chez Gallimard et même après : l'année dernière, il y sortit Le Bourriquet Vlan-Vlan.
Mais il n’est pas seul à obtenir la distinction. La poétesse Ariel Spiegler, née au Brésil en 1986, a également remporté le prix. Elle vit aujourd’hui en Bretagne, où elle poursuit son œuvre poétique. Son premier recueil, C’est pourquoi les jeunes filles t’aiment, publié aux éditions Corlevour, a suscité la création de la mention « découverte » du prix Apollinaire.
Elle a depuis publié Le mélange de l’eau (Corlevour), Le cycle des pigeons (Compagnons d’humanité) et Jardinier (Gallimard). Invitée dans de nombreux festivals de poésie à travers le monde, elle donne régulièrement des lectures publiques de ses textes.
Son travail a été diffusé dans de nombreuses revues, parmi lesquelles Nunc, Place de la Sorbonne, Triages, Recours au poème, Sitaudis, Décharge, La Passe, Les Cahiers de la rue Ventura, Les Carnets d’Eucharis, Passage d’encres ou encore Ce qui reste.
Ces deux lauréats succèdent à Hervé Carn, également honoré en 2024 pour l'ensemble de son œuvre.
Par Dépêche
Contact : depeche@actualitte.com
Paru le 19/10/2023
152 pages
Editions Gallimard
17,50 €
Paru le 09/02/2017
107 pages
Editions de Corlevour
16,00 €
Paru le 01/02/2023
96 pages
Editions de Corlevour
15,00 €
1 Commentaire
LUNA
23/05/2025 à 13:23
Je râle tout le temps et je vais continuer.
Oui je râle ..
Enfin deux livres magnifiques..! Enfin! il faut déguster, c est majeur, les yeux bleus de ciel bleu, vous savez ce sentiment face au ciel méditerranéen, bleu profond, ridiculisant ô combien Klein et son bleu humain..
vous le regardez ce bleu du Sud et regardez et plus vous le regarder plus il vous regarde..
encore, je râle, mais que nous arrive ce prix qui honorent 2 livres étourdissants? Et pourquoi?