Depuis 2010, la Fondation Jan Michalski distingue chaque année, grâce à son prix littéraire, une œuvre internationale, sans distinction de genre ni de langue. Sa sélection 2025 vient d’être dévoilée.
Le 07/05/2025 à 17:03 par Dépêche
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Publié le :
07/05/2025 à 17:03
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Chaque année, la Fondation Jan Michalski, basée à Montricher, en Suisse, remet un prix littéraire à un ouvrage choisi pour sa qualité littéraire. Cette distinction revendique son aspect multiculturel : n’importe quel ouvrage peut prétendre au titre de lauréat, qu’il s’agisse de fiction ou de non-fiction, et quel que soit son pays ou sa langue d’origine.
À la différence d’autres distinctions littéraires, le Prix Jan Michalski ne reçoit aucune candidature d’éditeurs ou d’auteurs. Ce sont exclusivement les membres du jury eux-mêmes qui soumettent les livres à l’examen, à raison de deux propositions par personne, issues de leurs lectures récentes à l’échelle mondiale.
Le jury 2025 réunit des personnalités nommées pour un mandat de trois ans, engagées dans le champ littéraire ou artistique. Présidé par Vera Michalski-Hoffmann, il réunit l’écrivain britannique Jonathan Coe, la journaliste et essayiste italienne Andrea Marcolongo, le romancier portugais Gonçalo M. Tavares, l’auteur et musicien islandais Sjón, l’écrivaine franco-rwandaise Scholastique Mukasonga, ainsi que le photographe Nicolas Grospierre.
Le ou la lauréate du Prix Jan Michalski, qui sera désigné·e à l’automne, recevra une dotation de 50.000 francs suisses, soit 53.546 €. Une somme destinée à favoriser la poursuite du travail d’écriture dans des conditions matérielles sereines. En parallèle, une œuvre d’art, choisie spécifiquement pour le ou la lauréate, accompagnera cette reconnaissance.
The Need to Know, de Michael S. Honegger (Blow Up Press)
Le Volume du temps, de Solvej Balle (trad. Terje Sinding, Grasset)
Et si les Beatles n’étaient pas nés ?, de Pierre Bayard (Minuit)
La Grande Ourse, de Maylis Adhémar (Stock)
Lichens : Pour une résistance minimale, de Vincent Zonca (Le Pommier)
Eve : 200 millions d’années d’évolution au féminin, de Cat Bohannon (trad. Odile Demange, Flammarion)
Our Strangers : Stories, de Lydia Davis (Bookshop and Canongate)
James, de Percival Everett (Knopf/Doubleday)
J’emporterai le feu, de Leïla Slimani (Gallimard)
Mes fragiles, de Jérôme Garcin (Gallimard)
Caisse 19, de Claire-Louise Bennett (trad. Thierry Decottignies, Gallimard)
Les Envolés, de Étienne Kern (Gallimard)
L’Oiseau rare, de Guadalupe Nettel (trad. par Joséphine de Wispelaere, Dalva)
Le Doute, de Basile Panurgias (Robert Laffont)
Kate Beaton est la lauréate 2024 pour son ouvrage Ducks: Two Years in the Oil Sands (Drawn & Quarterly, 2022), traduit de l’anglais (Canada) en français par Alice Marchand, sous le titre Environnement toxique (Casterman, 2023).
Par Dépêche
Contact : depeche@actualitte.com
Paru le 06/10/2022
192 pages
Les Editions de Minuit
17,00 €
Paru le 04/01/2023
339 pages
Stock
20,90 €
Paru le 26/03/2025
633 pages
Flammarion
25,00 €
Paru le 23/01/2025
432 pages
Editions Gallimard
22,90 €
Paru le 08/06/2023
158 pages
Editions Gallimard
8,00 €
Paru le 10/10/2024
112 pages
Editions Gallimard
5,80 €
1 Commentaire
Kris
09/05/2025 à 06:24
Je pense que c’est biaisé du fait que pas toutes les langues sont traduites et comprises de toutes, notamment les langues dites vernaculaires avec peu de locuteurs…
Cela reste un prix qui va à la vision du monde de l’Occident avec des grosses maisons d’édition qui ont largement fait leurs preuves. Et quelques maison d’éditions indépendantes.