En marge du Festival du Livre de Paris, la ministre de la Culture, Rachida Dati, a dévoilé une piste de réflexion pour répondre aux mutations du marché du livre d’occasion. Une communication destinée à rassurer les éditeurs, tout en affirmant une ambition : faire de la France un pays pionnier dans la défense des droits des auteurs.
Le 11/04/2025 à 16:46 par Hocine Bouhadjera
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11/04/2025 à 16:46
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« Face aux changements de fond dans les modes de consommation et le développement du marché du livre d’occasion », la ministre a « souhaité répondre aux préoccupations du Syndicat national de l’édition (SNE) », qu’elle a rencontré à cette occasion, ainsi que le Conseil Permanent des Écrivains (CPE)
C'était un échange « dense et constructif », selon Séverine Weiss, présidente du CPE, au cours duquel le syndicat des écrivains et le SNE ont pu montrer qu'ils partageaient les mêmes inquiétudes et attendaient une réponse des pouvoirs publics.
Le cœur de la proposition repose sur la création d’un nouveau mécanisme : un « droit de suite » appliqué au livre d’occasion, inspiré de celui qui existe déjà dans le marché de l’art. Puisque le droit d’auteur s’éteint à la première vente du livre, l’idée serait d’instaurer un prolongement de ce droit, permettant une juste rémunération des auteurs à chaque revente d’un ouvrage.
Ce produit serait ensuite « reversé à un organisme de gestion collective au bénéfice du soutien à la création », précise la ministre. L’auteur ne percevrait pas directement ce revenu complémentaire, mais il alimenterait un fonds de soutien destiné à financer la création littéraire. Pour l’heure, il ne s’agit encore que d’une hypothèse encadrée par le droit : la ministre va formuler une demande d’avis au Conseil d’État afin d’expertiser juridiquement cette possibilité. En fonction du retour de la haute juridiction administrative, « une traduction législative pourra être envisagée ».
Rachida Dati insiste par ailleurs sur un point de vigilance : les acteurs de l’économie sociale et solidaire (ESS) seraient exclus de cette mesure. Une manière de protéger les associations, ressourceries, et autres structures non lucratives qui jouent un rôle essentiel dans l’accessibilité à la lecture pour tous.
Rachida Dati revendique une volonté politique claire : « Une fois de plus, fidèle à l’exception culturelle française, la France sera pionnière dans la protection des auteurs, de la création et de sa diversité. »
En visite au Festival du Livre de Paris 2024, le président de la République Emmanuel Macron avait évoqué une « contribution » spécifique devrait prochainement être demandée aux acteurs du secteur de l’occasion, estimant que ce levier permettrait de renforcer la protection du cadre réglementaire du livre neuf. L’objectif était alors clair : éviter que la vente d’occasion, en particulier via certaines plateformes en ligne, ne constitue une manière détournée de contourner le prix unique institué par la loi Lang de 1981.
Il avait notamment affirmé : « Ce qui est vrai, c’est que le livre d’occasion, quand il est fléché par certaines plateformes, c’est une espèce de mauvais usage, en tout cas de contournement de ce prix unique. »
Ce souhait présidentiel d’ouvrir une réflexion sur la régulation du marché de l’occasion s’est traduit en actes, se sont réjouis, dans un communiqué commun, Le Syndicat national de l'édition (SNE) et le Conseil Permanents des Écrivains (CPE), qui saluent « une avancée majeure » vers une juste rémunération en faveur de la régulation du marché du livre d’occasion.
Face à une dynamique de fond dans les usages des lecteurs, le secteur du livre alerte depuis plusieurs années sur la croissance rapide du marché de la seconde main, rappellent-ils. Une étude conjointe de la SOFIA et du ministère de la Culture, parue début 2024, révélait notamment qu’un livre sur cinq était acheté d’occasion en 2022, pour un chiffre d’affaires estimé à 351 millions d’euros.
Ils sont formels : « La montée en puissance des achats de livres d’occasion, pour partie au détriment du marché premier, s’accélère au point d’en faire un enjeu majeur de politique culturelle. » C'est pourquoi, ils saluent cette prise en compte de leurs revendications, après plusieurs mois de concertation. « Auteurs et éditeurs ont travaillé depuis plusieurs mois à élaborer une solution permettant un partage équitable de la valeur générée par la vente de livres d’occasion », mettent-ils en exergue.
Au-delà du seul marché de l’occasion, les auteurs et les éditeurs saluent également une autre avancée attendue : la réévaluation du droit de prêt en bibliothèque, qui n’avait pas été revu depuis sa création en 2003. Cette revalorisation, longtemps demandée par la profession, constituerait un signal fort en faveur de la reconnaissance du travail des auteurs dans les circuits non marchands du livre, selon le SNE et le CPE.
Le marché du livre d’occasion connaît depuis plusieurs années une dynamique soutenue. Selon une étude publiée par le cabinet Xerfi en 2020, ce segment représentait alors 888 millions d’euros, un chiffre qui aurait depuis sensiblement augmenté. En comparaison, le marché du livre neuf s’élevait à 4,3 milliards d’euros selon GfK.
En 2023, 13,8 % des Français ont acheté au moins un livre d’occasion, contre 49,4 % un ouvrage neuf. Cette progression de la seconde main, qui répond aussi à des considérations économiques et écologiques, suscite des inquiétudes quant à son impact sur la chaîne de valeur du livre.
Depuis décembre 2023, une nouvelle réglementation impose l’affichage explicite de la mention « occasion » sur chaque livre revendu, en ligne comme en librairie. Cette obligation vise à clarifier la distinction entre neuf et seconde main, renforçant ainsi l’équité entre les différents canaux de distribution.
Selon un baromètre Ifop publié le 7 octobre 2024, 58 % des Français achètent des livres d’occasion, un chiffre en nette progression. Parmi eux, 76 % déclarent en avoir acheté davantage que les années précédentes. Les raisons sont claires : économies (86 %), possibilité de lire davantage (84 %), et geste écologique (80 %).
À LIRE - Livre d'occasion : pourquoi une taxe n'aidera ni auteurs ni éditeurs
En France, le marché de l’occasion en ligne est dominé par des plateformes telles qu’Amazon, eBay, Rakuten (ex-PriceMinister) ou encore Momox. Leboncoin joue également un rôle significatif grâce à son modèle de petites annonces locales. Gibert, fort de son histoire de librairie-bouquiniste, continue de développer ses ventes sur Internet.
Enfin, Label Emmaüs incarne un modèle de réemploi solidaire. La plateforme, issue du mouvement Emmaüs, propose en ligne plus de 900.000 ouvrages d’occasion, issus de ses boutiques solidaires, contribuant à une économie circulaire à visée sociale.
Crédits photo : ActuaLitté, CC BY SA 2.0
Par Hocine Bouhadjera
Contact : hb@actualitte.com
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Le portage salarial est une forme d'emploi flexible qui se développe de plus en plus car il permet à des professionnels autonomes d'exercer leur activité en tant que salariés d'une entreprise de portage. Ce système tripartite implique le salarié porté, l'entreprise de portage et les clients du salarié. Chacun peut avoir à y gagner en termes de souplesse et de réactivité.
11/04/2025, 15:59
À Daraya, ville syrienne située à quelques kilomètres de Damas, un groupe de jeunes a tenu tête à la dictature de Bachar al-Assad et à sa propagande totalitaire, en bâtissant une bibliothèque secrète, dissimulée dans un sous-sol. Malheureusement détruite en 2016, elle renaît de ses cendres à l'occasion d'un grand projet de reconstruction, afin de proposer une « agora de tous les possibles » et stimuler l'espoir d'une société nouvelle.
11/04/2025, 15:50
Les sénatrices Laure Darcos (Essonne, Les Indépendants - République et Territoires) et Sylvie Robert (Ille-et-Vilaine, Socialiste, Écologiste et Républicain) ont déposé au Sénat une proposition de loi relative au contrat d'édition. Le texte, qui cherche à agir sur le sujet du partage de la valeur, a d'ores et déjà obtenu l'adhésion du gouvernement.
11/04/2025, 12:04
ActuaLitté apprend la parution, ce 24 avril, d’un ouvrage cosigné par Alain Esquerre, aux éditions Michel Lafon. Le silence de Bétharram, sous-titré La plus grande affaire de pédophilie jamais révélée en France, est porté par l’ancien élève qui, durant cinq années, à compter de 1980, compta parmi les victimes de cette machine à broyer. Avec le concours de la journaliste Clémence Badault.
11/04/2025, 10:59
Le comité stratégique du pass Culture s’élargit. Depuis le 9 avril 2025, il compte trois nouvelles personnalités qualifiées et une nouvelle présidente. Conformément aux statuts de la SAS pass Culture, ce comité a pour mission de définir les orientations stratégiques du dispositif, d’en débattre la mise en œuvre et d’apporter son soutien aux équipes opérationnelles.
11/04/2025, 10:03
Les Éditions Robert Laffont publieront en avril 2026 The Calamity Club, le nouveau roman de Kathryn Stockett, autrice du best-seller mondial La Couleur des sentiments (The Help), publié chez Actes Sud dans une traduction de Pierre Girard.
10/04/2025, 17:44
C'est une tradition dont se passerait bien l'association américaine des bibliothèques (American Library Association) : chaque année, elle publie le classement des ouvrages les plus visés par des tentatives de censure. En 2024, les titres qui évoquent des personnages ou des thèmes liés aux minorités sexuelles et de genre restent en ligne de mire des censeurs.
10/04/2025, 16:20
19 Commentaires
Lacase Emmoint
11/04/2025 à 22:58
Bof !
Deux remarques.
La première c'est bien sûr que cela va augmenter le prix de l'occasion.
La deuxième, le plus troublant pour moi, c'est que cela signifie que vous ne serez plus vraiment propriétaire du livre. Pourtant, la propriété privée, c'est sacré et fondamental, d'un point de vue constitutionnel, non ?
L'exception culturelle, elle est quand même vachement exceptionnelle !
EICH ALAIN
12/04/2025 à 06:12
Si les associations type Emmaus sont exonérées c'est une bonne chose , pour les particuliers " bouquinistes d'occasions " ( " Le Bon coin " , vide-greniers " ) aussi .Pour les bibliothèques revoir la gratuité des prêts ( littérature jeunesse ) serait une erreur idem pour les adultes (" abonnement accessible " ) .Enfin pour les plates-formes de revente déjà qu'elles rachètent à bas prix les ouvrages et s'octroient un bénéfice parfois trop élevé , oui mais ne risquent elles pas de diminuer encore le prix auquel elles rachètent les livres auprès des gens ? Et les lecteurs-" revendeurs " seront eux aussi pénalisés ?
Necroko
12/04/2025 à 06:30
L'occaz devient de moins en moins intéressante cette taxe va encore aggraver le problème, en Février je cherchais "Medalist T03" (qui était temporairement en rupture) et TOUS les revendeurs sauf un le vendaient le double + les FDP.
Et que dire sur quelques recherches sur des Blu-ray même pas épuisé, en occaz ils étaient bien plus cher que neuf.
Cette semaine Manon Mariani a fait une chronique pour parler de ça (bon c'était pour les vêtements), mais ça reste valable :
https://www.youtube.com/watch?v=NKZh29UYcT4&ab_channel=FranceInter
l'occaz devient de moins en moins intéressante et ce gouvernement va encore aggraver une fois de plus le problème (de toutes les façons à part aggraver nos situations et nous emmerder les politiques ne servent à RIEN).
Moluxx Squirell
12/04/2025 à 21:40
Et vous ? vous servez à quelque chose à part être un consommateur lambda ? un PNJ devrais-je dire... affligeant...
Necroko
13/04/2025 à 22:01
le politicouné corrompu et parasite de la société est pas content, je vais pleurer.
Necroko
14/04/2025 à 00:00
Tous pourris est une vérité absolu, ce sont ces incompétents qui ont mis la planète et nos sociétés dans cet état déplorable, tout ça pour ce verser des rentes à vie dès le premier quart d'heure de saccage (ils osent dire eux "travail"). Si je suis un PNJ/un sans-dents eux ce sont juste des petits boss minable la merdouille du premier niveau qui marquent personne.
Moluxx Squirell
15/04/2025 à 12:56
Je kiffe de voir les confus s'enfoncer dans la vase...
merci de confirmer :)
cébo
#TEAMLOL
Necroko
15/04/2025 à 23:40
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Necroko
14/04/2025 à 00:18
Vous prenez pas pour Sephiroth surtout, vous êtes littéralement des "Woolies" de Bubsy ou l'agent du FBI d' "E.T. the Extra-Terrestrial" de la version Atari de 1982.
Necroko
14/04/2025 à 00:29
Gomah de "Dragon Ball Daima" (sans le power-up) est surement votre Saint Patron.
Moluxx Squirell
16/04/2025 à 16:13
Mon pauvre ami, que voulez-vous que je rajoutasse à votre déni / délire ?
Bonne continuation dans le monde Happy_client_produit_gogo
Moluxx Squirell,
Barbes
aréa
nathalie
12/04/2025 à 08:13
La lecture est en baisse dans toutes les catégories d'age, ( voir l'étude CNL récemment publiée).
et ... que propose -t-on de faire ? taxer le livre d'occasion, mais pas au profit des auteurs qui se sentiraient lésés, mais au profit d'une caisse "théodule", avec frais de gestion associés, critère de répartition des recettes, ... etc...
J'avais entendu deux choses.
1/ pas d'impôt supplémentaire
2/ simplification des normes et .. suppression des comités peu utiles, mais on va en créer un nouveau !
J'avais donc mal compris.
Sur le fond, pour éviter aux éditeurs de se poser sérieusement la question de diminuer le nombre de sorties, qui n'est plus gérable pour les libraires, on préfère leur promettre une taxe supplémentaire qui bien évidemment ne changera strictement rien au problème.
Accessoirement, on devrait se féliciter du ré-emploi de livres, (= lecteurs multiples) qui, du point de vue, écologique ne peut être qu'encouragé ! plutôt que sur-produire et envoyer au pilon tant de livres .
Ninja
12/04/2025 à 11:57
Regardons ce qui se passe ailleurs...
Le prix des libraires vient d'être décerné au Japon. Il été attribué à Kafune , un livre de Akiko Abe. Il est relié, avec une jaquette et un signet. Ce que les Japonais et les Américains appellent un hard-cover. Il coûte 1870 yens soit 11, 80 euros. Neuf. C'est sans surprise un best-seller.
Son livre précédent, Kinkan nishoku, un peu plus épais; coûte relié avec jaquette et signet coûte 12,40 euros , l'édition poche coûte 6,07 euros et l'occasion du hard-cover coûte 2,02 euros, dans le cas de l'occasion il faut rajouter le port soit 1,60 euros pour un envoi à l'intérieur du pays en 2 jours avec suivi.
À terme le pris de l'occasion tant du hard-cover que du poche va tendre, comme tous les best-sellers, vers 50 cts d'euro (plus port). De façon surprenante il y a beaucoup de lecteurs au Japon...
Regardons ce qui se passe au lancement du livre, la plupart des lecteurs qui achètent le hard-cover à sa sortie vont le lire en 2-3 jours et beaucoup vont le revendre immédiatement. S'ils sont rapides leur coût de lecture effectif sera de l'ordre de la moitié du prix neuf car la revente dans le semaine de la sortie se fait à peu près à 50% du prix neuf.
Si vous taxez la revente ou si les circuits de revente sont peu efficients, les acheteurs vont différer l'achat en hard-cover pour attendre la version poche, que beaucoup préfèrent à transporter et lire en ville. Les éditeurs et les auteurs japonais se gardent donc bien d'abimer ou de taxer le circuit de l'occasion, parce que les primo lecteurs sont importants pour le succès d'un livre.
Regardons maintenant localement, le prix des libraires 2024 est Le Soldat désaccordé de Gilles Marchand, il coûte neuf en dos collé sans jaquette et sans signet 18 euros soit 50% de plus que le prix des libraires japonais, j'imagine le prix s'il était relié.... Il existe en poche à 7,90 euros soit 31% de plus que la version poche du prix des libraires japonais, il existe en occasion grand format à 4,80 euros soit 137% de plus que l'occasion à 1 an de l'équivalent japonais, quant au port il coûte 2,99 euros soit 86% de plus sans suivi et sans délai garanti.
Et il y a des gens qui viennent nous dire que l'urgence pour développer la lecture est de taxer le livre d'occasion. Il y a aussi quelqu'un de l'autre coté de la mer, un copain de Mickey, qui pense que mettre des taxes ça fait avancer l'économie. C'est une plaisanterie ont remarqué des gens à l'ombre d'une assez longue muraille.
Arthur Magnus
12/04/2025 à 16:50
OK pour regarder ce qui se fait ailleurs, mais en terme de lectorat potentiel : le Japon, 123 millions d'habitants, la France, 66 millions...
VERENA
13/04/2025 à 03:36
Merci pour cette article. Effectivement; je suis entièrement d'accord pour que l'auteur continue a toucher des droits sur son œuvre quand son livre est vendu dans une boutique en tant que 'second hand ' - occasion. -
Moi même j'en ai acheté pas mal autrefois ;) J'aimais lire et c'est en partie pour cela, je pense, que je ne pas hésité de participer à la création de la maison d'édition 'La Confrérie de l'Imaginaire'.- Effectivement, nous allons sans doute être plus tôt ou plus tard confronté au problème des 'invendus' où tout simplement avoir des livres qui sont un peu abîmées, suite au différents salons ou nous les avons trimballé. J'aimerais soutenir votre démarche; svp tenez nous informé si on peut vous être utile pour avancer le 'Schmielblick'. Merci :)
Cyril Balcon
15/04/2025 à 01:11
well well well un éditeur "POUR" percevoir de l'argent sur l'occaz comme c'est étonnant.
Aurélie
13/04/2025 à 09:14
La France ne cesse de dire que la culture doit être accessible à tout le monde mais rajoute des lois. La loi Darcos il y a 2 ans, au mêem moment les prix ont fortement augmenté. Je suis intéressée par tel roman, en grand format ça coute 23 €, Bono a sorti sa bio ça coute 27 €. À ce prix je mange pour presque une semaine. Un poche chez Babelio noir c'est 10,40 € et je ne suis pas sûre d'aller jusqu'au bout. Si on veut mettre des taxes sur les livres d'occasion, après ce sera sur les friperies, etc.
Arthur Magnus
13/04/2025 à 11:59
L'accès le plus large possible à la culture est un must, la rémunération des créateurs de culture aussi, car sans rémunération correcte, ils ne créeront plus. L'équilibre est délicat à trouver. Vous ne roulez pas sur l'or, la très grande majorité des créateurs non plus...
Et l'avantage du livre, par rapport aux vêtements trouvables en friperie, c'est que vous pouvez souvent le lire presque gratuitement (parfois l'inscription est même gratuite), du moins si vous avez la chance qu'une bibliothèque soit implantée pas trop loin de chez vous.
Eric Dubois
14/04/2025 à 18:24
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