La 9e édition du Prix Suspense Ça M’intéresse Histoire 2025, présidé par Alexis Laipsker, grand maître du polar, récompense trois nouveaux talents de la littérature noire. Le Passeur des enfers, de Richard Gougis est le grand gagnant de cette édition.
Tous les deux mois, Ça M’Intéresse Histoire décrypte le présent à la lumière d’un passé foisonnant, peuplé de héros, d’aventures et de grandes affaires criminelles. Depuis 25 ans, les Éditions Prisma conçoivent et développent des projets culturels ambitieux au sein du premier groupe de presse français.
Riches d’une offre éditoriale variée — beaux livres, revues, collections, romans féminins, biographies, témoignages, jeux, escape games ou encore guides de voyage — elles s’adressent à un large public, en format papier comme numérique, et diffusent leurs publications via de nombreux canaux, en particulier les librairies et les marchands de journaux.
Trois prix ont été remis cette semaine : « Richard Gougis se démarque par un sens du rythme et un goût pour les zones sombres de l’être humain. ll signe un premier roman très réussi », assure Alexis Laipsker, président du jury.
Interné depuis plus de dix ans à l’unité pour malades difficiles (UMD) de Clermont-l’Hérault, Willy Baxter accepte de se confier à Patrick Lelande, un doctorant travaillant sur les tueurs en série. À travers le récit de son parcours criminel, Baxter sème le trouble, mêlant vérités dérangeantes et contradictions inquiétantes.
Tandis que Lelande vacille entre fascination et perplexité, un tueur imitateur semble frapper à l’extérieur des murs de l’UMD, brouillant les pistes. L’enquête est confiée à Cathy Müller, jeune profileuse déterminée, chargée de faire la lumière sur une série de meurtres d’une rare violence. D’Annecy à Narbonne, elle plonge dans les vies brisées des victimes, traquant les origines d’un mal profond et insaisissable.
Le Coup de cœur est attribué à Crime à l’encre blanche, de Laurent Reynart, à paraître le 10 septembre prochain.
Dans cette enquête, le commandant Antoine Brahms, personnage aussi singulier qu’insaisissable, se retrouve face à un cadavre repêché dans des circonstances troubles, orné d’un tatouage énigmatique aux résonances kabbalistiques. Très vite, l’affaire l’entraîne dans un dédale de mensonges, de manipulations et de relations destructrices. Entre addictions enfouies et liaisons interdites, Brahms devra démêler un enchevêtrement de secrets qui le mènera à des révélations aussi inattendues que vertigineuses.
Enfin, le Prix spécial revient à Gardée à vue d’Emannuelle Petit. Une voiture franchit un feu rouge : une infraction banale pour Lucie, en patrouille sur sa moto. « Vous savez pourquoi nous vous avons arrêtée, madame ? » demande-t-elle, s’attendant aux excuses habituelles. « Oui. Parce que je viens de tuer mon mari. » La réponse, lancée d’une voix calme, bouleverse tout. En un instant, Lucie se retrouve malgré elle plongée dans l’univers complexe et sombre de la Police judiciaire.
Le roman sera publié ce 2 juillet.
Par Dépêche
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