Soudan : après avoir réduit au silence penseurs et intellectuels, l’armée instrumentalise la Cour internationale de Justice

Les militaires au pouvoir à Khartoum reprochent aux Emirats arables unis d’avoir enfreint la Convention des Nations unies sur le génocide en apportant leur appui aux paramilitaires des Forces de soutien rapide, engagés dans un conflit armé contre l’armée soudanaise depuis 2023.

 
 
 

Le 11/04/2025 à 07:48 par Auteur invité

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11/04/2025 à 07:48

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Au Soudan, l’armée militaire dirigée par le commandant Abdül Fattah el-Berhan – qui est à l’origine du coup d’État militaire ayant coûté la vie et l’exil à des centaines de journalistes, penseurs et intellectuels – a déposé une plainte auprès de la Cour internationale de Justice contre les Émirats arabes unis. L’accusation vise l'intervention des Émirats dans le conflit en cours au Darfour.

Cette accusation a rapidement été vigoureusement démentie par les Émirats arabes unis devant la Cour internationale de Justice. Les représentants émiratis ont soutenu que la cour n’était pas compétente pour ce dossier et ont qualifié les accusations soudanaises de « dénuées de fondement ». Ils ont expliqué qu’aucune aide militaire n’avait été fournie à l’un ou l’autre belligérant depuis le début des hostilités, et que, bien au contraire, l’aide humanitaire destinée au Soudan se poursuivait sans interruption. Les Émirats avaient, par ailleurs, apporté leur soutien à de nombreuses organisations de la société civile, ainsi qu’aux intellectuels et journalistes.

Le représentant des Émirats devant la « Justice internationale » a déclaré lors de l’audience initiale de l’instance ouverte par l’armée soudanaise contre son pays que, depuis le début du conflit, aucun armement n’avait été fourni par les Émirats à aucune des parties en guerre. De plus, il a souligné que « depuis le commencement du conflit, les Émirats n’ont jamais renoncé à fournir une aide humanitaire au Soudan », tout en affirmant leur respect du droit international, même s’ils considéraient la cour incompétente pour juger ce dossier.

Le représentant a également réaffirmé que, dans cette guerre qui bouleverse la vie sociale et économique de nombreux pays, leur gouvernement soutenait diverses initiatives de médiation afin de faire assumer aux deux parties en conflit leurs responsabilités devant le droit international.

Les allégations de l’armée soudanaise : un stratagème pour détourner l’attention

La campagne menée par l’armée soudanaise à l’encontre des Émirats arabes unis est perçue par de nombreux observateurs comme un effort délibéré pour détourner l’attention de l’implication grandissante de l’armée dans les violations et crimes perpétrés au Darfour, région associée depuis près de vingt ans aux actes de génocide, de nettoyage ethnique et aux violations systématiques commises par l’appareil militaire soudanais.

Le conseiller diplomatique du Président des Émirats arabes unis, le Dr Enver Kerkâş, a qualifié ces accusations de « campagne mensongère et orchestrée » en affirmant que l’objectif était de détourner l’attention des échecs intérieurs de l’armée et de se dérober à ses responsabilités dans le déclenchement de l’actuelle guerre absurde. Dans un article, Kerkâş a expliqué que ces campagnes mensongères, menées par l’armée soudanaise contre les Émirats, avaient pour but de dissimuler ses propres défaillances internes et d’éluder sa responsabilité dans les événements ayant conduit à cette guerre absurde, dans laquelle l’armée et les milices proches des Frères musulmans jouent un rôle central.

Il a également précisé que, depuis le début de la crise, les Émirats arabes unis déployaient des efforts sincères pour trouver une solution politique capable de préserver le Soudan des tragédies et des souffrances humaines, en s’appuyant sur les liens fraternels historiques qui unissent les deux pays.

Selon Kerkâş, la plainte déposée par le représentant du Soudan contre les Émirats devant la Cour internationale de Justice est dépourvue de logique et n’est qu’une manœuvre de propagande destinée à exonérer les Forces armées soudanaises de leurs responsabilités juridiques et éthiques dans la crise catastrophique. Ces accusations serviraient en outre de prétexte pour fuir la responsabilité de la tragédie humanitaire qui sévit au Soudan.

Les revendications du régime obtenu par le coup d’État

L’ancien ministre de la Justice soudanais, Nesreddin Abdül Barî, a estimé que la plainte déposée contre les Émirats manquait cruellement de crédibilité éthique, du fait que l’armée soudanaise elle-même est impliquée dans un passé marqué par de graves crimes de guerre, notamment au Darfour. Abdül Barî s’est interrogé sur le caractère réaliste d’alléguer un génocide par une armée historiquement connue pour avoir commis ce type de crimes.

Dans une publication sur son compte « X », il a décrit la plainte introduite par les autorités de Port Soudan contre les Émirats devant la Cour internationale de Justice comme « le summum de l’hypocrisie ».

Selon Abdül Barî, « l’armée, qui a été à l’origine de génocides, de nettoyages ethniques et de massacres de masse sous la tutelle de l’État, ne cherche qu’à utiliser les mécanismes de la justice internationale à des fins de propagande, tout en continuant à commettre des crimes contre les civils au Soudan. » Il a ajouté : « Depuis l’indépendance, les Forces armées soudanaises ont été le symbole de la répression et de la brutalité. Aujourd’hui, elles intentent une procédure dépourvue de crédibilité éthique pour essayer de laver leurs mains, pourtant tachées du sang des innocents. »

Concernant la plainte soumise à la Cour internationale de Justice, Abdül Barî a écrit : « Bien que ce cas rappelle de manière frappante les mécanismes du droit international, il est parsemé de contradictions juridiques, politiques et éthiques. »

Ces contradictions, selon l’ancien ministre, révèlent que les Forces armées soudanaises tentent de se présenter de manière ridicule en se posant en défenseurs des droits humains, alors même qu’elles sont responsables, depuis plus de soixante-dix ans, de massacres collectifs, de nettoyages ethniques, de génocides et d’actes de terrorisme. La même institution tente désormais de se reconfigurer en prétendant incarner la justice internationale – une transformation qui ne laisse planer aucun doute sur des motivations politiques.

Il souligne également que l’identité du requérant – c’est-à-dire le régime militaire illégitime contrôlé par les Forces armées soudanaises – jette un voile sur la valeur éthique de cette plainte.

L’ancien ministre a affirmé que les Forces armées soudanaises étaient responsables, ou du moins complices, de massacres et de violences organisées dans les régions du Sud-Soudan, du Darfour, des montagnes du Nubi et du Nil Bleu. Elles bénéficient par ailleurs du soutien d’Irán et d’autres pays, notamment via l’approvisionnement en drones et autres aides militaires, et commettent des actes de violence au Darfour et ailleurs au Soudan. Pendant ce temps, le même régime – qui rejette les mécanismes internationaux des droits humains en les jugeant partials et politisés – cherche à utiliser ces mêmes mécanismes comme outil de propagande. Abdül Barî a conclu que la situation relevait d’une ironie choquante et que les motivations politiques étaient évidentes.

Article Neuf

L’obstacle juridique fondamental qui empêche le régime militaire soudanais d’agir, selon l’ancien ministre de la Justice, est l’incompétence de la Cour internationale de Justice.

Abdül Barî a expliqué que l’article 9 de la Convention sur la prévention et la répression du génocide confère à la cour le pouvoir de statuer sur les différends relatifs à l’interprétation, à l’application ou à l’exécution de la convention, mais que cette disposition est soumise à des réserves. Il a signalé que, lors de son adhésion à la convention, les Émirats arabes unis avaient émis une réserve excluant le champ d’application de cette compétence prévue par l’article 9.

Il a ensuite noté que la Cour avait, à plusieurs reprises, confirmé la validité de telles réserves, les considérant comme contraignantes. Malgré l’existence de cette réserve, Abdül Barî a estimé qu’aucun fondement juridique convaincant n’avait été présenté pour y déroger. Aucun accord spécifique entre les parties n’existait, et aucune autre convention ne prévoyait la compétence de la Cour. Il a conclu que cette absence de base juridique démontrait que la plainte n’avait pas pour but de remporter une victoire judiciaire, mais bien d’obtenir des avantages politiques.

Le Darfour se divise en cinq États – Darfour du Sud, Darfour du Nord, Darfour de l’Est, Darfour de l’Ouest et Darfour central. Aujourd’hui, le Darfour s’étend à l’ouest du Soudan, depuis Kordofan à l’est, jusqu’au Tchad à l’ouest, la rivière Gezelle au sud et le désert libyen au nord.

Actuellement, à Fasher – considérée comme le seul point de contrôle du Darfour et capitale du Darfour du Nord –, de violents affrontements opposent l’armée, ses groupes affiliés et les Forces de soutien rapide. Bien que Fasher soit passée sous le contrôle intégral des forces de soutien, l’armée continue de la contrôler ; elle persiste à refuser les appels croissants à un cessez-le-feu et à des négociations de paix.

Le théâtre d’un crime continu

Malgré les affirmations de l’armée qui prétend défendre la ville, les affrontements à Fasher montrent une réalité bien différente, celle d’unités qui bombardent les marchés et détruisent des habitations. Les rapports des organisations de défense des droits humains et les témoignages sur le terrain en témoignent clairement. Outre les accusations portées contre les Émirats, l’armée soudanaise est aussi accusée d’avoir utilisé des armes chimiques lors de récentes opérations dans des zones isolées, ce qui a conduit à l’imposition de sanctions directes par les États-Unis contre le commandant, Abdül Fattah el-Berhan.

Selon un article du New York Times, l’armée a recouru à des méthodes répressives telles que l’utilisation de la famine comme arme de guerre et le bombardement aléatoire d’infrastructures civiles, pratiques que le Département du Trésor américain a classées parmi les crimes contre l’humanité.

Se laver les mains dans le sang

Il apparaît clairement que les accusations de l’armée soudanaise contre les Émirats ne sont qu’un prétexte destiné à se décharger de leur responsabilité historique dans la tragédie humanitaire qui sévit au Darfour. En usant d’un discours purement politique, ils cherchent à détourner lttention en refusant d’assumer la responsabilité des tragédies qu’ils ont provoquées.

L’analyste politique Ayyon Nehar interroge ainsi : « Une feuille de route divulguée par la bande des putschistes de Port Soudan envisage l’abandon du Darfour. Nous connaissons bien l’état d’esprit de cette armée qui se présente comme le protecteur de Fasher, alors qu’elle bombarde les marchés et détruit des habitations. Peut-elle réellement lever le siège qui pèse sur la population ? »

Nehar ajoute : « Vos options sont limitées. Il n’existe aucune alternative pour des personnes intelligentes agissant avec un patriotisme mesuré et non enflammé par des haines régionales étroites. La situation, alimentée par la guerre, la crise, les négociants d’intérêts et la marchandisation des vies humaines, ne peut être comprise que par ceux qui se fondent sur la logique et la réalité, en s’appuyant sur des preuves et les événements. Mettez fin à cette maudite guerre dans le Nord-Darfour, sauvez les citoyens et arrêtez ces marchands politiques bon marché qui se jouent de la vie des civils. Que les morts, les destructions et les déplacements servent de leçon. »

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