France Culture accueille, pour la semaine du lundi 31 mars au dimanche 6 avril, de nouvelles voix de la littérature, de la poésie à la bande dessinée, de la fiction aux essais, en passant par le théâtre. Il sera notamment possible d'entendre David Prudhomme, Marie Ndiaye ou encore Amira Ghenim.
Du lundi au vendredi de 12h à 13h30
Mardi 1er avril
Débat critique : Littérature
Suspens. Du roman à l’écran de Boileau-Narcejac (Quarto)
À trois on saute de Charlotte Bourlard (Au Diable Vauvert)
Avec Elise Lépine et François Angelier
Le grand entretien :
David Prudhomme, auteur et dessinateur de bande dessinée, pour Rébétissa et la réédition de Rébétiko (Futuropolis)
Du lundi au vendredi de 15h à 16h
Lundi 31 mars : La nuit n’en finit plus avec Manuela Draeger
Avec : Manuela Draeger pour Arrêt sur enfance (L'Olivier)
Mardi 1er avril : Dépoussiérer la poussière avec Marianne Alphant
Avec : Marianne Alphant pour L'Atelier des poussières (POL)
Mercredi 2 avril : Une bande dessinée cultissime : Arzach, de Moebius !
Avec : Jean-Pierre Dionnet et Aurélie Huz
Jeudi 3 avril : Histoires de pères, avec Marie Ndiaye
Avec : Marie Ndiaye pour Le bon Denis (Mercure de France)
Vendredi 4 avril : Dans la bibliothèque de Maud Le Pladec
Du lundi au vendredi de 21h30 à 21h35
L’Instant poésie de Wajdi Mouawad
Une collection conçue par Camille Renard
Réalisation Christophe Hocké
Wajdi Mouawad, directeur de théâtre, comédien, dramaturge et écrivain accorde aux mots une importance particulière et la poésie en est un des phares.
Tout le mois d'avril, il nous présente son Instant poésie.
Wajdi Mouawad, 56 ans, metteur en scène, dramaturge, comédien, dirige depuis 2016 le Théâtre national de la Colline à Paris, voué aux écritures contemporaines.
Né au Liban en 1968, Wajdi Mouawad le fuit pour la France où il reste de l’âge de dix à quinze ans, avant de vivre au Québec jusque dans les années 2000. Depuis, il réside en France. Il signe des adaptations et mises en scène de pièces classiques, contemporaines et de ses propres textes. Il écrit également des récits pour enfants et les romans Visage retrouvé en 2002 et Anima dix ans plus tard, récompensé par différents prix. Traduits en vingt langues, ses écrits sont édités ou présentés sur les cinq continents. Outre des prix à l’égard de certains de ses textes et mises en scène, Wajdi Mouawad est à plusieurs reprises distingué pour l’ensemble de son oeuvre, notamment nommé Chevalier de l’ordre national des arts et des lettres de France en 2002, celui du Canada en 2009 et du Québec l’année suivante, ou lors du prix de la Francophonie de la Sacd en 2004, un Doctorat Honoris Causa de l’École normale supérieure lettres et sciences humaines de Lyon et le Grand prix du théâtre de l’Académie française en 2009. Cette année, à l’invitation du Collège de France, Wajdi Mouawad occupera la chaire annuelle L’invention de l’Europe par les langues et les cultures créée en partenariat avec le ministère de la Culture.
1. Emily Dickinson : « Ni avec un gourdin » lu par Audrey Bonnet et John Greaves (pour la version anglaise)
2. Dylan Thomas, "N’entre pas sans violence dans cette bonne nuit » lu par Adama Diop et John Greaves (pour la version anglaise)
3. Robert Davreu. « Il lui arrive encore de marcher » lu par Shady Nafar
4. Jules Supervielle, « Cœur » lu par Denis Eyriey
5. Louise Glück : « Paysage Aborigène » lu par Shady Nafar
Le samedi de 15h à 15h30
Entretien avec la romancière Amira Ghenim pour évoquer Le désastre de la maison des notables paru aux éditions Philippe Rey - finaliste de l’Arab Booker Prize, prix Comar d’Or en Tunisie. En présence également de Philippe Rey, éditeur et Sofiane Hadjadj, éditeur et co-fondateur des éditions Barzakh.
Le samedi de 21h à 22h
Révérends pères de Jean Marc Turine (Rediffusion)
Avec Jacques Gamblin
Réalisation: Juliette Heymann
Ce texte créé sur France Culture en février 2022 a été publié dans sa version intégrale en mars 2022 aux éditions Esperluète.
Il déroule les faits et navigue entre le récit factuel, cru, et l’émotion, entre le recul nécessaire à l’écriture et la répugnance des souvenirs évoqués.
Après trente-cinq ans de créations radiophoniques, de livres de résistance, Jean Marc Turine prend la parole pour lui-même et l’enfant qu’il était et permet à son enfance meurtrie de trouver les mots de sa fracture.
L’importance de ce texte réside dans son honnêteté, il n’occulte rien, ni la part d’ombre, ni le déni, ni la difficile construction en tant qu’homme adulte.
Au lendemain de la première diffusion de Révérends pères en 2022, les jésuites ont contacté Jean Marc Turine. « Il est permis de supposer que ce texte les a ébranlés, les a contraints à affronter la pédocriminalité fréquente, comme une norme, au sein de leurs communautés éducatives avec plus de sincérité, de lucidité, de justice et d’humilité. Leurs certitudes ont été fissurées, soudain les crimes de certains des leurs étaient exposés sur la place publique. Ils acceptent désormais de reconnaître leurs très grandes responsabilités, ils les assument et l’expriment. Depuis peu, ils publient les noms des violeurs. Ils écoutent autrement les survivants, terme choisi par de nombreuses victimes pour signifier que nous sommes debout, meurtris sans doute, abimés, vacillants, broyés, suppliciés, mais debout, malgré le meurtre de l’âme que nous avons subi. Ils nous ont tués et nous ne sommes pas morts. »
Le dimanche de 21h à 22h
Cycle Nathalie Sarraute 1/2 (Rediffusion)
Pour un oui pour un non
De Nathalie Sarraute
Direction et mise en scène : Jacques Lassalle
Réalisation d’Etienne Valles
Cette émission est extraite du cycle de l’intégrale des pièces de Nathalie Sarraute. Un cycle conçu et proposé par Jacques Lassalle entre 2010 et 2012. L’intégrale des pièces a été dirigée par Jacques Lassalle et réalisée par Etienne Valles.
Pour un oui pour un non est publié aux éditions Gallimard. Première parution en 1982. Dans une action concentrée, où tout ce qui compte est ce qui n'est pas dit, deux hommes s'affrontent, prennent à tour de rôle la position du dominant ou du dominé, deux amis se brouillent - peut-être - « pour un oui ou pour un non ». La tension qui existe sous les mots les plus simples, les mouvements physiologiques et psychiques souterrains communiquent au public une sensation de malaise, en même temps qu'ils le fascinent. Car cette dispute est la nôtre, ces mots, nous les avons prononcés, ces silences, nous les avons entendus. Tout un passé refoulé se représente, une profondeur inconsciente, des pulsions agressives. Par les mots, nous nous déchirons nous-mêmes, et nous déchirons les autres. Mais le silence est pire.
Avec : Jean-Damien Barbin, Hugues Quester, Véronique Alain, Nicolas Bonnefoy
Suivie de :
Le Silence de Nathalie Sarraute (Rediffusion)
Direction et mise en scène : Jacques Lassalle
Réalisation d’Etienne Valles
Six personnages ne peuvent poursuivre un dialogue normal à cause du silence d'un septième. L'existence de vide au coeur de l'échange traditionnel fait naître une spirale infernale où chacun est entraîné jusqu'à la destruction de toute vérité, de tout langage. Mais cette cantate à six voix en contient pourtant une septième, celle de l'humour.
Avec : André Marcon , Thierry Hancisse, Catherine Rétoré, Françoise Lebrun, Isabelle Lafon, Aurélie Billetdoux, Julien Bal (Jean-Pierre)
Le Silence est publié aux éditions Gallimard.
DOSSIER - La France à Francfort : pays invité d'honneur à la Foire du livre 2017
Par Dépêche
Contact : depeche@actualitte.com
Paru le 16/10/2024
50 pages
Les Humanoïdes Associés
29,00 €
Paru le 06/03/2025
232 pages
Au Diable Vauvert
19,00 €
Paru le 21/03/2025
155 pages
Editions de l'Olivier
19,50 €
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