Mutualiser les coûts pour économiser quelque 4,5 millions € par an, dès 2026, voilà qui justifie un déménagement. Au terme de menus travaux au siège social d’Editis, 92 avenue de France (Paris, XIIIe), se regrouperont les équipes de CMI et Editis. Mais derrière les synergies que vante la direction, la démarche avant tout financière.
Le 20/03/2025 à 17:53 par Nicolas Gary
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20/03/2025 à 17:53
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Manque de transparence, conditions de travail erratiques durant et après les travaux, projet dicté par des impératifs financiers, au détriment des conditions de travail et de sécurité : c’est si peu dire que ce réaménagement induit de réelles inquiétudes, chanterait Aragon. Mais par-dessus tout, il importerait des ajustements majeurs.
De fait, les différentes instances du groupe ont sollicité des experts pour décortique le projet de rémanagement. Si les collaborations avec les journaux de CMI France restent à définir, la rationalisation des dépenses pour les structures est actée. Alors oui, le projet est économiquement justifié, reconnaît-on… mais est-ce suffisant ?
Accueillir 700 personnes de plus conduira à une densification des espaces de travail (et les nuisances sonores qui les accompagnent), lit-on dans les conclusions dont ActuaLitté a pris connaissance. Et pas plus le flex-office imposé que la suppression de bureaux attitrés n'arrangera les choses. Or, comme les dirigeants n'ont pas forcément été biberonnés à Tetris et l’art d’empiler des briques. Conclusion, les plans d’aménagements furent communiqués tardivement, limitant les marges de manœuvre donc les ajustements.
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Conséquence ? Ce home staging est allé tambour battant, se plaignent les organisations. Certes, la consultation débuta mi-septembre, mais les informations étant diffusées de façon très parcellaire et jamais en amont des réunions, les CSE réagissaient alors à chaud. Pas de réelle concertation, en somme.
Pour les salariés, la vie de bureau aura quelque chose du métro aux heures de pointe : la réduction des surfaces individuelles conduira à l’attribution d’espace inférieur à 6-7 m² par poste (6 étant la norme fixée par la direction) — voire en dessous de 5 m². Et là, les nuisances sonores sont inévitables. En outre, le flex-office ne convient pas aux métiers nécessitant du stockage ou un environnement calme.
De quoi imaginer sans peine des risques accrus de conflits d’usage entre postes de travail, salles de réunion et espaces de rangement. De même, l’accès immédiat aux documents et matériels indispensables n’a pas trouvé de solution : privé de ses outils, comment un ouvrier travaillera-t-il ?
Moralité ? Si le télétravail a le vent en poupe, les expertises avertissent que stress et absentéisme, impactant la productivité des salariés, sont à redouter.
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Pour celles et ceux qui passeront outre, d’autres enjeux plus techniques et réglementaires s’ajouteront, à commencer par la sécurité incendie, dont la conformité devra être révisée. Ventilation et climatisation nécessiteront un surplus d’air pour être aux normes. Et pour les pauses pipi, on prendra un ticket — particulièrement du côté de la gent féminine, qui manquera de sanitaires.
Cerise sur le gâteau : les places de stationnement pour vélos et voitures sont insuffisantes. Pas de quoi faire changer de braquet, évidemment.
Organiser la transition, suite à la fermeture des locaux n'est pas plus clair. Certains ignorent où ils iront, d'autres passeront en télétravail imposé à 100 % — au risque d’enfreindre le Code du travail. De fait, l’employeur n’est autorisé à imposer le TT qu’en réponse à des circonstances exceptionnelles et cas de force majeure. Laquelle s’évalue à travers trois critères : imprévisibilité, irrésistibilité et extériorité. Pas vraiment les qualificatifs propres à un déménagement.
Enfin, viennent les impacts sur la qualité de vie et la santé des employés : entre flex-office et plateaux, confidentialité et ergonomie en prendront un coup. Et quid de la capacité du restaurant d’entreprise, qui atteindra bien vite son seuil de saturation ?
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On imaginera aisément les recommandations réclamées : augmenter les surfaces allouées aux salariés pour garantir des conditions de travail acceptables, améliorer la qualité de l’air et la ventilation pour respecter les normes de bien-être au travail ou encore mieux adapter le flex-office aux besoins métiers et clarifier la transition pour éviter les perturbations majeures.
De ce fait, les organisations estiment nécessaire qu’un suivi post-projet, piloté par une commission dédiée, réalise des enquêtes à 6 et 12 mois après la mise en place du réaménagement.
En réponse aux avis communiqués, la directrice générale d'Editis, Catherine Lucet, déjà interpellée par les salariés pour lui rappeler d'où elle venait et combien elle détériorait la confiance qui lui fut jadis accordée, a adressé un courrier aux équipes. ActuaLitté a parcouru attentivement ce document, qui a suscité de vives réactions en interne : un côté “Tout va bien Madame la Marquise” difficilement audible...
Une dizaine de réunions plus tard, notons tout de même que toutes les organisations syndicales ont rendu un avis négatif : une unanimité rare. « L’implication de chacun d’entre vous nous a permis de construire un projet au plus près des besoins de chacun », estime pourtant la directrice générale. Et de détailler les prochaines étapes, en attendant la rentrée où chacun personnalisera enfin les espaces de travail.
Ainsi, se poursuivront les tri et archivage, avec des bennes disponibles jusqu’au 22 avril. Des visites de locaux d’Ivry, mis à disposition pour n’a pas envie de télétravail, au cours du mois prochain — un espace temporaire y sera ouvert pour ceux qui n’ont pas d’autre alternative entre le 28 avril et le 2 mai. Car, dans tous les cas, le 25 avril, on éteint les lumières et tout le monde dehors.
Durant les travaux, les mesures d’accompagnement suivantes sont déployées :
• Prise en charge habituelle des frais de transport maintenue.
• Indemnité de télétravail déplafonnée à cinq jours par semaine, jusqu’à 71,50 € nets mensuels.
• Possibilité de télétravailler depuis toute la France métropolitaine, sous conditions techniques.
• Tickets restaurant électroniques d’une valeur faciale de 9,50 €. (selon les informations de ActuaLitté, les OS réclamaient 12 €)
• Prêt d’écran pour ceux ne disposant pas d’avenant de télétravail.
• Alternants et stagiaires pourront bénéficier de ces mesures.
La directrice générale répète avoir collaboré avec des experts pour garantir un environnement respectant toutes les obligations réglementaires. « L’aménagement des espaces a été défini en concertation avec les managers et leurs équipes », indique-t-il. Et de promettre que l’entreprise veillera à ce que chacun puisse travailler confortablement et en toute sécurité.
À LIRE - Un an à la tête d'Editis : le bilan du binôme Lucet / Olivennes
Et pour qui ne l’aurait pas bien compris, elle conclut : « Je vous rappelle que ce projet a pour objectifs de poser, d’une part, les conditions propices à une collaboration vertueuse entre Editis et CMI autour d’un lieu de travail qui renforcerait les liens entre les différentes entités et favoriserait les échanges entre les salariés et, d’autre part, de dégager des marges de manœuvre financières pour investir dans le développement de nos activités. »
Selon les données qu’a publiées CMI France, la société a réalisé un chiffre d’affaires de 226,2 millions € en 2023, pour un résultat de 5,26 M€. De son côté, Editis aurait enregistré un CA en recul de 20 à 30 % sur l’année 2023, en regard de 2022 — soit entre 552 et 631 millions €. Une imprécision qui s’explique par la cession du groupe, alors filiale de Vivendi, finalisée le 14 novembre 2023.
La lettre est disponible en intégralité ci-dessous :
Crédits photo : ActuaLitté, CC BY SA 2.0
Par Nicolas Gary
Contact : ng@actualitte.com
54 Commentaires
Quel toupet !
20/03/2025 à 19:03
Elle a un sacré toupet la mère Lucet ! En collaboration avec les managers ??? Elle se moque de qui ! Les managers n’avaient aucun choix ils devaient juste caser des sardines dans une boîte.
Qu’adviendra t’il s’il y a des soucis de santé sur les salariés ?
Les salariés sont ils obligés d’investir les lieux s’il y a danger ?
Comment appelle t on des patrons mettent la santé de leurs salariés en danger tout en le sachant ?
Grrrrrr
Mais c’est pas possible !!!
Il faut faire quelque chose, dites nous !!!!
Salarié élu
21/03/2025 à 08:42
Trop tard !
surtout avec les élus et les pseudos organisations syndicale du groupe.
qui sert la soupe à la direction depuis des années pour ne pas perdre leur prime et rester les interlocuteurs principaux de la direction.
Qui au lieu d'organiser la résistance avec les salariés du groupe, font le sale boulot de la direction en recherchant qui fait parvenir les rapports d'expertise dans la presse.
j'espère au moins qu'ils sont rémunérés pour faire le sale boulot.
Hihi oh
21/03/2025 à 17:42
Ben oui comme vous le dites, ils ont déjà des primes et peut être aussi de belles augmentations non ?
Savez vous comment ça s’appelle ça ?
Faites ce qu’il faut pour que ça cesse
Détrompez vous
21/03/2025 à 21:37
Détrompez vous toutes les organisations syndicales sans exception depuis le rachat ont été malmenées par la direction et ils en payent actuellement les conséquences. Leur nerfs ont été mis à rude épreuve et ils sont exténués. Ils ont plus travaillé que les membres de la direction et les DRH et pourtant très loin d’avoir leur salaire et leur prime. Regardez leur état, ils sont affaiblis et moralement ils vont très mal. Je pense que certains vont avoir de sérieux impacts sur leur santé avec ce stress. N’oubliez pas que les avc, cancer etc sont souvent les conséquences de stress au travail et j’espère qu’aucun élu ‘en arrivera là car les pauvres ils en ont pris plein la tronche. Cette direction abîme la vie des gens.
E Volution
23/03/2025 à 19:32
Non ils ne sont pas tous abîmés je vous rassure. Certains s'en sortent plutôt très bien surtout ceux qui sont obéissant et qui ne font pas trop de bruit, ceux là ont eu le droit à de belles augmentations pendant que certains qui ont fait trop parler d'eux ont été méprisé. C'est une insulte aux droits d'expression et à leur travail
C'est faux !
24/03/2025 à 08:04
C'est complètement faux pas toutes ! Pour certaines qui ont joué le jeu de la direction et qui n'ont pas fait de vague c'est tout bénef. Par contre pour celles qui ont titillé la direction et qui ont été de méchants petits canards désobéissants, qui n'ont pas levé le doigt avant de parler c'est le coup de massue ! Punitions ! Pas d'augmentation ou alors augmentation indécente, insultante ! S'il pense qu'en nous tapant dessus on sera plus sage et plus calme la direction se trompe, elle ne fait que remettre une pièce dans la machine ! De recharger les batteries.....
Allez Olivennes, chante maintenant !
20/03/2025 à 21:20
Allez Olivennes, chante avec moi :
Ha ! Qu’est-ce qu’on est serré, au fond de cette boite,
Chantent les sardines, chantent les sardines,
Ha ! Qu’est-ce qu’on est serré, au fond de cette boite,
Chantent les sardines !
Et vous allez nous cuisiner comment ?
Façon grillées ?
On va vous surnommer le bolincheur
Ça ne m’étonnerait pas que l’un de vos plats préféré est la sardinade 😂
VFBF
20/03/2025 à 21:38
Vite fait, bien fait si vous voulez économiser 4,5 millions d'euros par an vous commencez par virer tous les doublons et tous les incompétents d'en haut. De demander le chèque de départ à Lucet et Conchon. Là on va vite dépasser les 4,5 M°
Vous voulez encore d'autres bonnes idées ?
Nadine monfils
21/03/2025 à 04:59
J’en pense qu’aucun auteur dont je fais partie, n’a envie d’aller avenue de France dans cet immeuble affreux et impersonnel où on doit laisser sa carte d’identité à l’entrée, et qui se trouve dans un environnement aseptisé. C ’est Brazil ! On y est,
Le juge
21/03/2025 à 17:31
Comment ça, on vous demande de laisser votre carte d’identité ? C’est illégal.
Ils ne connaissent pas la loi chez vous ? La rgpd ça ne leur dit rien. Prévenez tout de suite les services compétents de cette méthode
Le juge
21/03/2025 à 17:37
Les données d'une carte d'identité ne peuvent pas être laissées entre toutes les mains sans fondement légal.
La sécurité des données personnelles est protégée en Europe par la RGPD, règlement général de protection des données.
Ne laissez plus vos cartes d’identité à l’accueil, c’est illégal, ils n’ont qu’à trouver d’autres solutions comme tout le monde, ils ne sont pas au dessus des lois ces gens là !
Franck
21/03/2025 à 08:22
Pourquoi si certaines normes de sécurité ne sont pas respectées ont-ils le droit alors de nous les imposer ?
Comment madame Lucet peut-elle écrire que tout va bien ? Comment peut-elle écrire que les managers ont mis les salariés dans ces situations ? Les fautifs ne sont-ils pas avant tout l’actionnaire, les dirigeants des maisons d’édition, les DRH ? Que se passera-t-il si des salariés souffrent de ces situations, si leur santé est impactée ? Quelle en sera la responsabilité de l’employeur car il est de son devoir avant tout d’assurer la sécurité de chaque salarié, non ?
Objectif…vente!
21/03/2025 à 08:52
Selon mes dernières informations plus une seule éditrice, plus un seul éditeur n’a le temps de faire son métier étant toutes et tous phagocytés par d’interminable et innombrables réunions pour justifier « leurs » mauvais résultats…
On voudrait détruire Editis et le revendre par appartement qu’on ne s’y prendrait pas autrement !
Mépris quand tu nous tiens
21/03/2025 à 11:38
"... le projet [...] favoriserait les échanges entre les salariés" : quel noble objectif de la part des dirigeants d'Editis. Ils ont raison, entassons-nous, collé-serré, c'est bon pour le vivre-ensemble. Peace, Love, Hugs.
Rien ne change donc, rien n'évolue jamais, publiques ou privées, les économies se font sur le dos des salariés, jamais de ceux qui touchent des dividendes, ni des dirigeants.
Bien loin des récentes promesses main sur le cœur, il nous faut donc à notre tour économiser pour sauver l'entreprise, les emplois, et même pour rester au niveau de la qualité de notre production entend-t-on parfois. Quelle foutaise. Ils n'ont même pas honte (voilà qui interroge), l'appât du gain leur a donc ôté toute valeur morale (certains en avaient, si, si).
Défense facile (et fallacieuse) s'il en est : "tout le secteur de l'édition est concerné, les locaux sont un gouffre, nous subissons un contexte difficile, voyez Hatier/Larousse, il n'y a pas que nous !" (et même Eyrolles soit dit en passant, pourtant petit, familial et en bonne santé, qui s'apprête à réorganiser ses locaux pour libérer de la place - pour qui, pour quoi, mystère).
Profits (gros profits) de quelques-uns sur le dos des autres priés de faire bonne figure et de se serrer les coudes, de travailler plus et mieux dans des conditions dégradées, "pour sauver notre belle entreprise et ses maisons si réputées, et notre formidable collectif".
Et vous déplorez (parfois bruyamment pour certains) que vos salariés ne vous vouent pas une reconnaissance éternelle, ne soient pas plus sympathiques, "sincèrement corporate"?
Au moins, assumez. Un peu de tenue.
Sans Commentaire
21/03/2025 à 13:55
HA HA HA . Quel Culot.
Ligne d'écoute pendant la durée des travaux au 92ADF
Chères toutes, chers tous,
Pendant la période des travaux au 92ADF et à compter du lundi 24 mars - 8h, nous vous proposons un dispositif d’écoute et de soutien avec notre partenaire Qualisocial.
24h/24 et 7j/7 vous pouvez appeler gratuitement le numéro vert suivant : +33 805 387 865
ou contacter notre partenaire via le formulaire de demande de rappel : go.qualisocial.com/editis
Des psychologues sont directement à votre écoute pour vous apporter soutien et conseil, quel que soit le sujet que vous souhaitez aborder ou la difficulté que vous rencontrez, tant sur le plan professionnel que personnel, et en tout anonymat et confidentialité (aucune information permettant de vous identifier ne nous sera remontée).
La Direction des Ressources Humaines.
Eloïse
21/03/2025 à 16:41
L'immeuble est infesté par des petites souris. A votre avis, ça va donner quoi au niveau de l'hygiène et de l'évacuation de l'air ?
adnstep
02/04/2025 à 11:34
C'est gentil les petites souris. Il ne faut pas leur faire de mal.
Azerty
21/03/2025 à 17:27
Monsieur Olivennes dans toute sa splendeur de militant pour la bienveillance des salariés. Vous n’aviez pas croire ce qu’il dit et arrêtez de le croire maintenant et toujours lui et toute sa bande (Lucet, conchon , zein et rus). En arrivant tout devait être merveilleux, il devait tout redresser, plein de nouveaux editeurs…… c’est où tout ça ??? Maintenant mettez vous dans la tête que quand ils disent quelque chose ces 5 là, il faut croire le contraire. Ils disent blanc alors pensez noir. Ils disent bien pensez mal. Vous avez en face de vous des gens qui n’ont pas de moral, qui sont prêts à mettre la santé des salariés en danger pour leur intérêt. Comment peuvent ils se regarder en face ? S’il y a un dieu, un jour ils devront rendre des comptes. Rien n’est impuni dans la vie. Fuyez les pour votre bien, tenez vous loin d’eux pour vous protéger c’est la seule bonne chose à faire pour le moment
Exact
23/03/2025 à 11:58
C’est exact au comité de groupe il y en a qui ont dit à Olivennes que c’était un menteur qu’on ne pouvait plus les croire alors arrêtez de parler avec eux et n’écoutez plus ce qu’ils vous disent. Ils n’ont plus aucune crédibilité ces gens là c’est la pire des dirigeants qu’on a eu. Fuyez ces personnes, ignorez les ils sont pas bons
Ha ben voilà
21/03/2025 à 19:01
Ha maintenant on comprend mieux pourquoi l'autre de malesherbes il est passé d'employé à cadre avec une énorme augmentation de salaire. Est-ce que c'est vrai qu'il a touché depuis plusieurs années avec '' accord de danjou et gallet toutes les primes tous les mois et que maintenant ils l'ont intégré dans son salaire alors qu'il ne travaille pas ? Pendant que les autres bossent ? C'est pour ça qu'il fera jamais rien contre la direction et qu'il laissent les salariés dans la merde alors. C'est honteux et dégueu pour les autres
Zerty
23/03/2025 à 10:47
Non Gallet et Danjou n'ont jamais été d'accord pour le passer cadre avec une grosse augmentation ! C'est la nouvelle direction qui l'a décidé, Lucet, Olivennes, Rus, Zein. Gallet et Danjou s'y opposait et d'ailleurs ils continuent à trouver ça scandaleux car ça les discrédite aux yeux des salariés mais c'est la direction qui a le dernier mot il n'ont pas le droit de s'exprimer là dessus
Une question
23/03/2025 à 18:34
Mais ce genre de truc ça ne s’appelle pas de la corruption ?
Salariée
23/03/2025 à 19:47
Il a tous les droits et impuni de tout vendredi il a encore fait son cinéma chez danjou il l'a mis hors de lui. La direction a trop besoin de ce mec pour le laisser faire tour ce qu'il veut il a plus de droit que certains responsables et directeurs
Yuiop
21/03/2025 à 20:02
Ben alors Interforum on fait des refacturarions à tout va dans les autres sociétés ? Vous êtes toujours en train de dire qu'on vous refacture trop. Que fait La direction financière ? Pas top ça des erreurs comme ça ça mérite des sanctions non ?
Babylone
21/03/2025 à 23:12
Quand Kretinsky aura l’intelligence de s’apercevoir qu’il s’entoure des mauvaises personnes ? C’est la première fois que tous les syndicats tombent d’accord sur tout et qu’ils sont tous unis contre la direction et ça en veut dire très long. La nouvelle direction et toute sa troupe n’ont eu aucun accord de signé depuis son arrivée et Ça n’est jamais arrivé jusqu’à présent. Le plus important et le plus désolant c’est celui concernant l’accord sur le dialogue social, c’est un véritable échec, un fiasco que l’actionnaire est obligé de reconnaître. C’est la preuve qu’ils sont réellement très mauvais.
Abdel
22/03/2025 à 13:18
Et maintenant que tout est acté que leur projet avec les élus sont clos est ce qu'ils ont besoin de garder des gens comme dely, Vincent, lieutard et encore peut être d autre car les copains d'avant et de maintenant c'est bien beau mais ça coûte une blinde au groupe et ils vont faire quoi après on a pas de tune pour certain mais ça va fort pour les copines
À la retraite
22/03/2025 à 17:23
Catherine Lucet elle devrait prendre sa retraite on l’a voit jamais elle décide de rien on se demande à quoi elle sert l’a paie encore quelqu’un trop cher pour rien. Et puis elle elle sera dans son grand bureau et elle aura pas de problème de qualité d’air. Elle est revenue pour nous enquiquiner parce que Olivennes il a cru que de la faire venir son projet si c’est elle qui le présente on l’avalera plus facilement elle se met le doigt dans l’œil et on va lui faire des actions qu’elle s’attend pas
Élu
23/03/2025 à 11:11
Il y a des élus qui ne sont pas abîmés au contraire. La cgt de la Sogedif est devenue le partenaire de la direction ils ont carrément voté contre l'avis de l'expert tout en sachant que c'est de la sécurité des salariés qu'on a voulu défendre. C'est les seuls je crois au niveau du groupe qui ont voté contre. Donc on peut dire qu'ils sont d'accord avec la direction sur le projet avec toutes les concequences sur les salariés. Ils ont quoi en échange ? Heureusement qu'ils n'ont pas la majorité
Salarié élu
23/03/2025 à 18:31
Si c'est vrai le cas, alors c'est scandaleux !
Et en même temps, ce n'est pas une surprise à la Sogedif !
car depuis plusieurs mois les élus CGT de Ufict-lc ont disparus des radars.
La place de la CGT est a côté des salariés du groupe et non en réunion sur la
pseudo négo sur le dialogue social, la pseudo négo sur Gepp et dans le même temps la direction Editis ferme la salle de vente Ivry fin juin 2025 ( 6 salariés licenciés de plus de 54 ans avec beaucoup ancienneté)etc..
Nos élites du groupe se foutent des salariés, nous sommes des variables d'ajustement.
Après l'immobilier ( réaménagement et l'arrivée de CMI) la direction va s'attaquer aux synergies et sans oublier IA.
Fdj
24/03/2025 à 07:48
Ils ont gagné le jackpot : des tickets restaurant à 9,50 euros et en plus ils remercient la direction! Quand on touche des énormes augmentations de salaire on peut tout accepter de la part de la direction........
Appels
23/03/2025 à 18:41
Chers salariés ce n’est pas terminé nous n’ avons pas dit notre dernier mot. Avant le départ du 92 pour les travaux nous envisageons des actions, soyez attentifs et soyez nombreux à y participer. Nous devons leur faire voir que l’on ne passe pas en force sans conséquences que la direction doit respecter les salariés qui remontent le fric dans leur poche. Soyons unis contre eux
Elue
24/03/2025 à 09:04
La direction commence à mettre fin à certains CDD, sous prétexte que la phase des travaux ils seront impossibles à gérer. Nous ne pouvons pas admettre ça. Ça commence comme ça avec ce prétexte bidon. Et ensuite ça sera quoi ?
Salariée
25/03/2025 à 09:24
La direction sacrifie notre santé pour que la tune leur tombe dans les poches. Notre employeur ne doit-Il pas garantir notre santé au travail ? Ce n’est pas la loi ?
DS
26/03/2025 à 08:16
Les tickets restaurant à 12 euros les salariés auraient pu les obtenir avec signature de certaines OS si une certaine personne de la DRH avait proposé en reunion cette somme. Au lieu de cela elle a préféré dire que rien ne bougeait, 3 réunions sans aucune nouvelle proposition. Alors les OS en colère ont jeté l'éponge : rien ne sera signé, nous quittons la table des négociations, nous en avons assez ! Pourquoi la direction fait-elle des réunions avec les OS tout en connaissant leur position, sans l'annonce de nouvelles propositions qui peuvent donner lieu à un accord ? Quel est son objectif ?