Les études en droit, qu'elles soient pour la licence ou le Master, sont reconnues comme nécessitant un niveau d’investissement personnel élevé. Mais le jeu en vaut souvent la chandelle.
La littérature et les études de lettres constituent une base précieuse pour les études de droit, car elles développent des compétences fondamentales indispensables à la réussite dans ce domaine. Tout d'abord, elles permettent de cultiver une maîtrise avancée de la langue, à la fois écrite et orale, qui est essentielle pour rédiger des argumentations juridiques claires et précises.
Les étudiants en lettres acquièrent une capacité à analyser et interpréter des textes complexes, une aptitude qui se transpose aisément à l'étude des textes juridiques, souvent techniques et nuancés. Par ailleurs, la pratique de l’écriture et de la lecture approfondie en lettres forge une pensée critique et structurée, outils nécessaires pour construire des raisonnements juridiques cohérents et convaincants.
Avoir une solide culture littéraire permet, ensuite, d'accéder à une compréhension fine des dynamiques sociales, culturelles et historiques, qui sont au cœur de nombreuses problématiques juridiques. Les œuvres littéraires, en explorant les relations humaines et les questions de justice, d’éthique et de pouvoir, permettent aux étudiants de développer une sensibilité aux enjeux sociaux et une réflexion éthique.
Cette ouverture d'esprit et cette capacité à contextualiser les débats juridiques sont particulièrement utiles dans des disciplines comme le droit pénal, le droit international ou les droits de l'homme. Ainsi, les études littéraires enrichissent la capacité des juristes à appréhender le droit non seulement comme un ensemble de règles, mais aussi comme un vecteur de valeurs et de changements sociaux.
Dans les études d droit, le niveau d'exigence s’élève davantage quand il s'agit de procéder à la rédaction de votre rapport de fin d’études. Encore appelé mémoire en droit, ce document de 50 à 100 pages aborde un sujet précis (de droit privé, public ou d'une autre sous discipline) selon une démarche rigoureuse. Dans cet article, nous vous orientons dans le processus de rédaction du mémoire en droit. Top c’est parti !
Tout le processus de rédaction du mémoire en droit devient un jeu dès que vous frappez à la bonne porte. On peut ainsi faire appel, par exemple, aux services de l'agence à l’écriture académique AideRÉD. Chaque année, elle permet à des étudiants en droit d'entrer en contact avec plusieurs de nombreux spécialistes.
Ces experts dans leur domaine sont titulaires d’au moins un BAC+5 en droit et aident les étudiants aussi bien dans le choix de leurs sujets de mémoire que pour ce qui relève de la rédaction entière des mémoires académiques, peu importe le sujet. Ils offrent aussi un appui à la relecture et à la correction des documents ainsi qu'à la mise en page complète.
Quand on est à la recherche d'un appui rédactionnel, le prix et la rapidité d'exécution sont deux facteurs auxquels on attache une grande importance. Et de nombreuses professionnels mettent leurs compétences au service de celles et ceux qui se destinent aux carrières du domaine juridique.
Une des premières étapes du processus de rédaction d’un mémoire en droit est le choix du sujet du mémoire. Voici quelques conseils sur les points à suivre pour élaborer un plan de choix de sujet :
- En premier lieu, optez pour un domaine précis du droit. Il peut s'agir du droit international, du droit des affaires, etc.
- Une fois le domaine choisi, vous avez la possibilité d’explorer les sujets qui y sont liés. Parcourez les livres et lisez les articles publiés pour dénicher les questions de recherche pertinentes pour le droit.
- Servez-vous des documents lus pour dénicher des aspects non encore élucidés pour en faire votre sujet.
- Voici un exemple parfait : « Influence des campagnes de vulgarisation sur le respect des droits des personnes en situation de handicap »
Si vous n’avez aucune inspiration lors du choix de sujet, pas de panique, il existe de très nombreuses ressources, aussi bien dans les bibliothèques des universités de droit qu'en ligne, où l'on peut faire des recherches à l'aide de différents mots clefs pour découvrir des sujets et des enjeux auxquels on n'avait pas forcément pensé de prime abord.
La problématique est une question qui permet de préciser le sens à donner à votre sujet. En élaborant votre problématique, l’orientation du mémoire est plus claire à vos yeux et à ceux du lecteur. Une bonne problématique de mémoire en droit n'est pas une question fermée.
Pour le sujet « Influence des campagnes de vulgarisation sur le respect des droits des personnes en situation de handicap », voici par exemple une problématique pertinente : « En quoi une bonne vulgarisation des textes sur les droits des personnes handicapées améliore-t-elle le respect de l’humanité de cette couche de la société dans les pays en voie de développement ? »
Le plan généralement utilisé pour les autres documents académiques est aussi valable pour le mémoire en droit. Il inclut une introduction, un développement et une conclusion.
C’est le développement qui vous permet d’exposer votre argumentaire et de répondre à la question de recherche. A cet effet, vous pouvez scinder votre développement en deux ou en trois autres parties.
1- La législation sur les droits des personnes handicapées dans les pays en voie de développement: cas du Burkina Faso
2- Limites des campagnes de vulgarisation sur les lois en vigueur
3- Hypothèses d'un impact de l'amélioration de la vulgarisation sur la situation de la personne handicapée
Ceci est juste un exemple fictif pour vous orienter vers la façon dont vous pouvez traiter votre problématique dès que vous l’avez identifiée. S'il est bien organisé, la logique de votre argumentaire doit convaincre le jury et le lecteur.
Une fois le plan de l’argumentaire élucidé, vous n’avez qu'à procéder aux recherches théoriques pour aboutir à un mémoire de qualité. Si vous avez déjà un plan détaillé et vous souhaitez bénéficier d'un accompagnement pour la rédaction, vous pouvez gagner du temps en contactant des experts en ligne, par exemple.
Faire des études de droit pour devenir notaire représente un choix judicieux et prometteur, tant sur le plan professionnel que financier. Le notariat est un métier qui allie des compétences juridiques pointues à une relation de proximité avec les clients. En tant qu'officier public, le notaire intervient dans des moments-clés de la vie des particuliers et des entreprises, comme les successions, les ventes immobilières ou la création de sociétés. Ces missions confèrent au métier une stabilité importante et une rémunération attractive. En France, le revenu annuel moyen d’un notaire varie entre 100 000 € et 200 000 €, selon la taille de l’étude et sa localisation, ce qui en fait l’une des professions juridiques les mieux rémunérées.
Depuis la mise en œuvre de la loi Macron pour la croissance et l’activité en 2015, le nombre de notaires a considérablement augmenté grâce à l’ouverture de nouvelles études. Cette réforme visait à libéraliser et moderniser la profession, notamment en facilitant l’installation de nouveaux notaires. Entre 2016 et 2021, environ 1 650 nouvelles études ont été créées, et le nombre de notaires est passé de 9 000 à près de 15 000 professionnels en exercice. Ces chiffres traduisent une expansion significative du secteur, ouvrant des opportunités inédites pour les jeunes diplômés en droit désireux de s’orienter vers cette voie.
Par ailleurs, le métier de notaire bénéficie d’un avenir prometteur dans un contexte de forte demande pour ses services. Le dynamisme du marché immobilier et l’allongement de la durée de vie, entraînant une augmentation des transmissions patrimoniales, assurent une activité soutenue pour les études notariales. En choisissant des études de droit, les étudiants se dotent des bases nécessaires pour intégrer ce secteur en pleine croissance, où la combinaison de savoir-faire juridique, d’éthique et de proximité humaine est particulièrement valorisée. Avec un cadre réglementé et des perspectives financières attractives, devenir notaire est aujourd’hui une option particulièrement avantageuse pour les jeunes juristes.
Crédits illustration Pexels CC 0
Par Victor De Sepausy
Contact : vds@actualitte.com
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