Mohammed Dib (1920-2003) est sans nul doute l'auteur algérien qui n'a guère cessé d'évoluer, de jouer avec maints styles et registres tout au long de sa carrière littéraire. Auteur de Témoin des mutilations du ciel. Fiction et témoignage dans l'œuvre de Mohammed Dib (Apic), Hervé Sanson, chercheur spécialisé dans les littératures francophones du Maghreb, nous livre ses analyses sur l’élan romanesque d’un écrivain dont les mots témoignent, auscultent et recousent les plaies de l’Histoire.
Le 09/01/2025 à 12:50 par Faris Lounis
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09/01/2025 à 12:50
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Témoigner, pour Mohammed Dib, c’est faire œuvre de romancier, de poète et de parleur dans une langue au départ étrangère, et qui, au cours d’un long et sinueux chemin de témoignages, devient sienne. La maison des dires.
ActuaLitté : Pour commencer, pouvez-vous nous dire qui était Mohammed Dib, nous donner aussi un aperçu général de son œuvre ?
Hervé Sanson : Né en 1920, l’écrivain Mohammed Dib émerge au lendemain de la Seconde Guerre
Mondiale, à Tlemcen, dans l’Ouest algérien, alors que l’Algérie est encore française. Il publie d’abord dans des revues poèmes, nouvelles, et publie parallèlement des articles dans Alger Républicain, journal libéral, anticolonialiste, où il va rencontrer Kateb Yacine.
Son premier roman, La Grande Maison, paraît en 1952 et est annonciateur du vent de l’Histoire, et des souffles libérateurs qui s’affûtent dans la nuit coloniale. La trilogie Algérie (complétée par L’Incendie en 1954, quelques mois avant le déclenchement de la Toussaint rouge, puis Le Métier à tisser en 1957) assoit définitivement Dib comme l’un des plus éminents représentants de cette littérature maghrébine de langue française.
Après avoir traité des fracas de l’Histoire, et de l’engagement de son pays pour l’indépendance, Dib reprend en quelque sorte sa liberté vis-à-vis de la responsabilité historique qui incombe à l’écrivain selon lui, et peut, après 1962, s’aventurer dans l’exploration de ce que Charles Bonn, récemment disparu, nommait « les pouvoirs du langage ».
C’est alors l’écriture, la littérature, dans leur capacité à dire quelque chose du réel, et aussi à laisser affleurer la part d’indicible que tout réel renferme, qui sont interrogés. Dib ne se désintéressera pas pour autant du sort de son pays, l’Algérie, bien qu’installé en France : l’évolution de la société algérienne post- indépendante est abordée par Dib dans plusieurs romans (La Danse du Roi, 1968 ; Dieu en Barbarie, 1970 ; Le Maître de chasse, 1973).
Mais il est vrai que son œuvre va progressivement conquérir de nouveaux territoires — géographiques et culturels — tels que les pays scandinaves avec la trilogie nordique (1985-1990), ou bien les États-Unis (L. A. Trip, 2003), et questionner le métissage, l’hybridité identitaire, dans un monde où de plus en plus d’enfants sont issus de couples mixtes, et sont donc enclins à revendiquer leur double culture (L’Infante maure, 1994).
C’est donc à un Dib interpellé par les phénomènes de mondialisation, globalisation, que le lecteur est confronté dans les dernières années de création, un Dib qui s’intéresse aux nombreuses questions sociales, philosophiques, éthiques, de notre temps, ainsi qu’en témoignent les derniers ouvrages (Comme un bruit d’abeilles, 2001 ; Simorgh, 2003 ; Laëzza, 2006).
Dib s’est éteint le 2 mai 2003, en région parisienne, mais son œuvre, immense, bien que connue des Algériens, reste encore à faire connaître, à la mesure de son importance, tant en France qu’à l’international.
Vous avez consacré votre thèse de doctorat à l’auteur de Qui se souvient de la mer (Seuil, 1962). Qu’est-ce qui a motivé un tel choix de recherche ?
Hervé Sanson : Je ne suis pas entré tout de suite dans l’œuvre de Dib ; c’est une œuvre d’une telle exigence qu’on y entre — il me semble — progressivement, pour ne plus s’en défaire. J’ai d’abord lu et dévoré Feraoun, Kateb, Djebar, Mammeri, et d’autres encore.
Mais ce qui m’a frappé dans l’œuvre de Dib, une fois que je l’ai apprivoisée suffisamment, c’est aussi bien la variété des registres, la richesse du clavier linguistique dont Dib usait, que sa capacité à utiliser un français, faussement transparent, faussement cartésien, pour lui faire rendre toute l’ambivalence que cette langue peut déployer — ce que Dib nommait « une transparence obscure ». Nul mieux que Dib n’a su faire miroiter les différentes potentialités de la langue française, mais aussi lui prêter cette étrangeté que l’arabe qui l’habitait intérieurement lui insufflait.
Par ailleurs, Dib est un des rares écrivains algériens qui a pu déployer une œuvre sur plus d’un demi- siècle ; sa longévité de création, exemplaire, embrasse les défis et questions essentielles de la seconde moitié du vingtième siècle, jusqu’au tout début du vingt et unième. Ainsi, il m’apparaissait comme l’écrivain par excellence sur lequel appliquer mes réflexions à propos des rapports qu’entretiennent dans une œuvre littéraire la fiction et le témoignage.
Les réflexions sur le français sont nombreuses dans les écrits de Mohammed Dib. Quel rapport entretenait ce dernier avec cette langue, lui qui a toujours critiqué la « francophonie » comme institution ?
Hervé Sanson : La relation de Dib à la langue française n’est pas une relation complexée, ou parasitée par un quelconque sentiment d’illégitimité. Tout comme d’autres grands écrivains à dimension universelle, Dib a fait d’une relation dictée par une nécessité historique — au départ — la possibilité d’une autre appréhension du réel, inédite, débarrassée du prêt-à-penser.
Dans Tlemcen ou les lieux de l’écriture (1994), Dib écrit : « L’ÉCRITURE EST UNE FORME DE SAISIE DU MONDE. Mais cette saisie s’effectue dans un mouvement de recul — recul du scripteur par rapport au monde et recul du même par rapport à l’écriture. L’œuvre, semble-t-il, se constitue dans ce creux, dans cette distance. »
C’est précisément le détour par une langue qui n’est pas la langue maternelle qui lui permet d’aménager cette distance salutaire apte à saisir le réel dont il tâche de rendre compte, tout en s’appropriant cette langue de l’Autre, puisqu’il la fait résonner autrement.
Ce dont le poète Aragon s’était avisé dans sa célèbre préface à Ombre gardienne en 1961, en entendant un français « d’ailleurs ». Les débats de l’époque — les années cinquante, jusqu’aux années soixante-dix — sur la légitimité à écrire en français ne concernent pas Dib. Il ne se place pas sur ce terrain.
L’appropriation d’une langue — celle de l’ex-colonisateur — et la forge d’une œuvre qui fait entendre au lecteur un timbre à nul autre pareil, reconnaissable entre mille, hanté en sous-main par les échos de la langue maternelle, l’arabe, ce n’est pas un renoncement alors, non, c’est une victoire et un tribut apporté au trésor de la culture et la littérature algérienne.
En revanche, il se montrait critique en effet vis-à-vis de l’institution nommée « francophonie », car il n’était pas dupe des jeux de pouvoir, et de la récupération en jeu au sein de cette institution. Les notes — inédites — que nous avons publiées, Assia Dib et moi-même, dans le numéro 8 de la revue Apulée, le montrent bien.
Dib était tout à fait conscient du rôle que l’édition française, et plus largement, le milieu parisien, faisaient jouer à l’écrivain maghrébin, et algérien plus précisément. Les dés étaient toujours pipés selon lui, et l’intention, la démarche créatrice de l’auteur algérien, systématiquement occultée, ignorée, ou déportée, selon les desiderata du milieu germanopratin.
ActuaLitté : La notion du témoignage littéraire est au cœur de votre livre. Que pouvez-vous nous dire autour de la figure du témoin chez Mohammed Dib ?
Hervé Sanson : Ce que j’ai tâché de formuler autour de cette notion de « témoin littéraire » a trait à un dispositif textuel, un dispositif dirait Georges Didi-Huberman, c’est-à-dire un agencement mobile qui ne se réduit « ni à un contenu informatif ni à une potentialité probatoire », ainsi que le dit Catherine Brun dans sa préface à l’ouvrage.
Il s’agit d’une poétique qui exhibe ses failles, ses béances, et ne cherche pas à les combler. Il fait précisément du manque, du défaut, de l’abîme, la promesse d’un déplacement, d’une motricité, d’un débordement.
Le témoin littéraire n’agit pas, ne témoigne pas au sens littéral, de façon transparente, mais dispose échos, emprunts, résonances, relations, dissonances, d’idiomes comme de motifs. Le témoignage littéraire se veut mémoire des textes, rejoués d’un ouvrage à l’autre, et il n’est jamais fixé, arrivé — une fois pour toutes.
Il est toujours en devenir, « un langage qui en sait plus long que nous sur nous-mêmes », selon les mots de Meschonnic lorsqu’il qualifie le rythme. J’ajouterais qu’en accord avec Derrida, je considère que « tout témoignage responsable engage une expérience poétique de la langue ».
Ce sont toutes ces facettes du témoin que je poursuis et tâche de circonscrire dans l’œuvre de Mohammed Dib, qu’il traite des méfaits de la période coloniale, de la révolte et des soubresauts de la lutte pour l’indépendance, ou des phénomènes post-indépendance survenus dans son pays, ou bien encore d’autres grandes périodes historico-politiques propres à d’autres espaces nationaux et culturels, tels que l’URSS par exemple (« Le sourire de l’icône » dans Comme un bruit d’abeilles).
Ce qui est certain, c’est que Dib, dès l’origine, ne sépare pas la nécessité de rendre compte du fracas du réel de l’élaboration d’une langue spécifique, d’une forme apte à dire, mais apte également à laisser affleurer l’indicible. La forme précède, ou suscite toujours, le message à délivrer chez Dib.
De L’incendie (1954) jusqu’à Simorgh (2003), en passant par ses œuvres poétiques et écrits journalistiques, pouvez-vous nous retracer les évolutions des styles de Mohammed Dib ?
Hervé Sanson : La critique a longtemps découpé l’œuvre dibienne en plusieurs périodes, plusieurs factures stylistiques. Cette évolution n’est pas aussi tranchée qu’on a bien voulu laisser l’entendre. Dib a toujours au sein même de ses œuvres questionné la capacité de l’écriture, du langage, à capter quelque chose de la réalité qui nous assaille.
De même qu’au sein de la période dite « réaliste », des motifs proprement fantastiques, poétiques s’immisçaient dans la forme romanesque qualifiée hâtivement de réaliste. Au moment de la trilogie Algérie, Dib a écrit dans Simorgh, l’un de ses derniers ouvrages : « Pour moi le problème, au commencement de tout, fut de traduire dans une langue de riche (le français) les réalités d’un pays pauvre (l’Algérie). »
Il a donc volontairement adapté le français, l’a épuré, afin de coller aux réalités de ce pays pauvre qui était le sien. Après l’indépendance, Dib s’est autorisé à explorer tout le spectre linguistique de cette langue qu’il avait choisie consciemment après l’avoir d’abord reçue, subie, en tant qu’écolier durant la période coloniale.
Ainsi, les divers registres de langues vont cohabiter, coexister de plus en plus dans l’œuvre dibienne : je pense à l’argot que Dib, se plaît à manier, à partir de La Danse du Roi (avec le personnage d’Arfia, ancienne maquisarde déclassée, rejetée au ban de la société).
Il enrichit donc sa palette progressivement, tel un peintre ajoutant des couleurs, des nuances nouvelles, mais la facture, le « tour de langue » dirais-je, reste le sien. La phrase de Mohammed Dib est singulière, sienne dès l’augure de l’œuvre, et ce, jusqu’aux tout derniers ouvrages. Le découpage en périodes – réaliste, fantastique, mystique..., est, quant à lui, factice.
Je conclurai ma réponse sur ceci également : Dib est essentiellement un poète — il a insisté à plusieurs reprises sur ce fait — ainsi qu’un « œil » (n’oublions pas qu’il fut peintre avant d’opter définitivement pour l’écriture), et ces deux paramètres irriguent son écriture tout au long de ces cinquante années de création ininterrompue.
Mohammed Dib et Albert Camus se connaissaient depuis le milieu des années 1940. Quel type de relation ces deux écrivains entretenaient-ils ?
Hervé Sanson : Mohammed Dib a connu Camus lors des rencontres de Sidi Madani qui se sont tenues au début de l’année 1948. Ils se sont donc fréquentés durant ces journées (il faut à ce titre lire le beau texte de Dib dans le Cahier de l’Herne consacré à Camus dans lequel il évoque ses souvenirs d’une excursion avec Camus à Tipasa).
Il admirait Camus tout en ressentant le poids écrasant que celui-ci exerçait sur l’ensemble des écrivains d’Afrique du Nord — Européens comme arabo-berbères. Il le percevait à la fois comme un « grand frère », et le reconnaissait comme « Algérien », au sens d’attaché charnellement à la terre algérienne et nourri par celle-ci (pas au sens politique), mais aussi comme un écrivain dont la stature pouvait éclipser d’autres écrivains tout aussi méritants.
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Ainsi, Jean Pélégri était, selon Dib, un grand écrivain algérien et il regrettait que la notoriété de Camus ait occulté l’apport de Pélégri à la littérature en général, et à la littérature algérienne plus spécifiquement, tant celui-ci avait su fonder une langue en soi à partir du Maboul (1963).
Camus reconnaissait Dib comme un auteur important parmi d’autres écrivains « indigènes » récemment apparus. Il le cite dans une allocution radiophonique à la fin des années cinquante.
La relation de Dib à Camus est donc contrastée, comme vous pouvez le voir. Je reviendrai sur la complexité de cette relation lors du colloque sur « Albert Camus et l’Algérie coloniale » prévu en mars prochain à l’IMA et l’Institut d’Études Avancées.
Mohammed Dib écrivait que Tlemcen, sa ville natale, est « la source des sources ». Que représente cette ville dans son univers romanesque et poétique ?
Hervé Sanson : Elle est précisément la source — ainsi que l’étymologie de son nom l’indique (« Tilmissan »). Elle est le berceau premier, centre artistique d’un extrême raffinement (la musique arabo-andalouse pour ne citer qu’elle), et centre spirituel soufi développé (la ville de Sidi Boumediène).
C’est dans ce double enracinement que Dib a grandi et qu’il a acquis une grande culture — ainsi qu’une « oreille » — bien qu’issu d’une famille ruinée sur le plan économique, mais pas dépossédée sur le plan culturel.
Ainsi Tlemcen nourrit son œuvre régulièrement, et Dib y revient, directement, ou par transposition, dans plusieurs de ses ouvrages : que ce soit Qui se souvient de la mer, qui met en scène une ville mythique, concaténation d’Alger, mais aussi de Tlemcen, par certains lieux évoqués comme la place du Médresse ; les nouvelles du Talisman (1966), ou bien encore le fameux Tlemcen ou les lieux de l’écriture dans lesquels texte et photographie se combinent et permettent à Dib d’opérer cette fameuse plongée dans les méandres de sa propre mémoire, mais aussi de la mémoire d’une ville.
Tlemcen, c’est finalement le paysage premier, lequel constitue l’homme dès sa naissance, et c’est l’enfance de l’art.
Si l’anticolonialisme est une dimension intrinsèque à l’œuvre de Mohammed Dib, ce dernier n’a guère cessé de suivre et de critiquer les évolutions politiques de son pays, marquées, regrettablement, par l’autoritarisme militaire et l’intégrisme religieux.
Comment l’écrivain a-t-il traité de la guerre civile algérienne (1991-2002) dans ses romans parus durant cette décennie ?
Hervé Sanson : Dib n’a jamais voulu faire une littérature de l’urgence — tout comme Assia Djebar — et traiter à chaud les événements politiques et l’actualité. Le temps de maturation nécessaire à l’œuvre d’art — ce qu’est une œuvre littéraire — ne s’accommode pas d’une parole délivrée à la hâte, sur l’instant.
Ainsi, Dib a questionné la tragédie survenue dans son pays dans certaines œuvres, tout d’abord dans certaines nouvelles du recueil La Nuit sauvage (1995), mais ces nouvelles entretiennent des liens subtils, non identifiables d’emblée, avec d’autres nouvelles du recueil qui mettent en scène d’autres drames ayant lieu dans d’autres aires géographiques.
Le drame algérien est ainsi connecté à d’autres conflits, ou tragédies, sur la planète. La postface au recueil met en exergue la responsabilité qui incombe à l’écrivain, mais aussi sa propension à poser des questions, et non à dispenser des réponses toutes faites, des enseignements clés en main.
D’autre part, il revient à la décennie noire en 1998 dans le roman Si Diable veut, mais il transpose alors l’islamisme et la guerre civile algérienne sur un plan métaphorique (en faisant des intégristes des chiens enragés venus attaquer les villageois) en les confrontant à un rite berbère ayant cours dans un village de l’Algérie profonde et c’est alors pour lui une manière d’interroger les mythes et leur capacité à doter l’humain des ressources nécessaires afin de résister au délitement général.
Enfin, la même année, dans L’Arbre à dires, il s’interroge sur les raisons de cette guerre civile et tâche, sur un plan philosophique – sous la forme de l’essai donc, d’éclairer la nature ce conflit fratricide entre Algériens, puisant pour ce faire dans les références religieuses (bibliques et coraniques notamment), ou mythiques. Le traitement brut, cru, des événements, sans aucun fard, ne l’intéresse donc pas.
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Ce qu’il expliquait déjà dans la postface à Qui se souvient de la mer en 1962 lorsqu’il évoquait de façon transposée la guerre d’indépendance algérienne. Décrire la crudité de l’horreur, de façon littérale, c’est participer de la banalisation du mal, et finalement échouer à le dénoncer, et partant, échouer à marquer la conscience du lecteur.
À votre avis, pourquoi un écrivain de la stature de Mohammed Dib n’a-t-il pas encore fait son entrée dans la prestigieuse collection « Bibliothèque de la Pléiade » des éditions Gallimard ?
Hervé Sanson : Je peux simplement vous dire que la proposition d’une Pléiade consacrée à Dib a été récemment faite, et que, finalement, la proposition n’a pas été retenue. Je vous laisse juges. Il y a encore un long chemin à faire en France pour que les grands auteurs de la francophonie soient reconnus à leur juste valeur par les institutions de l’Hexagone. La Pléiade gagnerait à être moins ethnocentrée.
Par Faris Lounis
Contact : farislounis27@outlook.fr
Paru le 15/03/2024
368 pages
Apic
25,00 €
1 Commentaire
Edco
09/01/2025 à 15:01
Oui , IMMENSE ÉCRIVAIN avec K.Yacine
A noter M. Lounis, que Daoud avait eu le prix littéraire M.Dib .....
https://www.lematindz.net/mobile/news/1421-kamel-daoud-remporte-le-prix-litteraire-mohammed-dib.html
Et que ce prix est remis en cause .....
https://elwatan-dz.com/le-prix-litteraire-mohammed-dib-menace-de-disparition-lappel-de-la-presidente-sabiha-benmansour
Lire aussi ce texte sur ...LES .. écrivains algériens...
https://www.rfi.fr/fr/culture/20220316-la-guerre-d-ind%C3%A9pendance-dans-la-litt%C3%A9rature-alg%C3%A9rienne-de-l-enthousiasme-au-d%C3%A9senchantement
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