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Se souvenir de Mohammed Dib, avec Hervé Sanson

Mohammed Dib (1920-2003) est sans nul doute l'auteur algérien qui n'a guère cessé d'évoluer, de jouer avec maints styles et registres tout au long de sa carrière littéraire. Auteur de Témoin des mutilations du ciel. Fiction et témoignage dans l'œuvre de Mohammed Dib (Apic), Hervé Sanson, chercheur spécialisé dans les littératures francophones du Maghreb, nous livre ses analyses sur l’élan romanesque d’un écrivain dont les mots témoignent, auscultent et recousent les plaies de l’Histoire.

Le 09/01/2025 à 12:50 par Faris Lounis

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Publié le :

09/01/2025 à 12:50

Faris Lounis

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Témoigner, pour Mohammed Dib, c’est faire œuvre de romancier, de poète et de parleur dans une langue au départ étrangère, et qui, au cours d’un long et sinueux chemin de témoignages, devient sienne. La maison des dires.

ActuaLitté : Pour commencer, pouvez-vous nous dire qui était Mohammed Dib, nous donner aussi un aperçu général de son œuvre ?

Hervé Sanson : Né en 1920, l’écrivain Mohammed Dib émerge au lendemain de la Seconde Guerre
Mondiale, à Tlemcen, dans l’Ouest algérien, alors que l’Algérie est encore française. Il publie d’abord dans des revues poèmes, nouvelles, et publie parallèlement des articles dans Alger Républicain, journal libéral, anticolonialiste, où il va rencontrer Kateb Yacine.

Son premier roman, La Grande Maison, paraît en 1952 et est annonciateur du vent de l’Histoire, et des souffles libérateurs qui s’affûtent dans la nuit coloniale. La trilogie Algérie (complétée par L’Incendie en 1954, quelques mois avant le déclenchement de la Toussaint rouge, puis Le Métier à tisser en 1957) assoit définitivement Dib comme l’un des plus éminents représentants de cette littérature maghrébine de langue française.

Après avoir traité des fracas de l’Histoire, et de l’engagement de son pays pour l’indépendance, Dib reprend en quelque sorte sa liberté vis-à-vis de la responsabilité historique qui incombe à l’écrivain selon lui, et peut, après 1962, s’aventurer dans l’exploration de ce que Charles Bonn, récemment disparu, nommait « les pouvoirs du langage ».

C’est alors l’écriture, la littérature, dans leur capacité à dire quelque chose du réel, et aussi à laisser affleurer la part d’indicible que tout réel renferme, qui sont interrogés. Dib ne se désintéressera pas pour autant du sort de son pays, l’Algérie, bien qu’installé en France : l’évolution de la société algérienne post- indépendante est abordée par Dib dans plusieurs romans (La Danse du Roi, 1968 ; Dieu en Barbarie, 1970 ; Le Maître de chasse, 1973).

Mais il est vrai que son œuvre va progressivement conquérir de nouveaux territoires — géographiques et culturels — tels que les pays scandinaves avec la trilogie nordique (1985-1990), ou bien les États-Unis (L. A. Trip, 2003), et questionner le métissage, l’hybridité identitaire, dans un monde où de plus en plus d’enfants sont issus de couples mixtes, et sont donc enclins à revendiquer leur double culture (L’Infante maure, 1994).

C’est donc à un Dib interpellé par les phénomènes de mondialisation, globalisation, que le lecteur est confronté dans les dernières années de création, un Dib qui s’intéresse aux nombreuses questions sociales, philosophiques, éthiques, de notre temps, ainsi qu’en témoignent les derniers ouvrages (Comme un bruit d’abeilles, 2001 ; Simorgh, 2003 ; Laëzza, 2006).

Dib s’est éteint le 2 mai 2003, en région parisienne, mais son œuvre, immense, bien que connue des Algériens, reste encore à faire connaître, à la mesure de son importance, tant en France qu’à l’international.

Vous avez consacré votre thèse de doctorat à l’auteur de Qui se souvient de la mer (Seuil, 1962). Qu’est-ce qui a motivé un tel choix de recherche ?

Hervé Sanson : Je ne suis pas entré tout de suite dans l’œuvre de Dib ; c’est une œuvre d’une telle exigence qu’on y entre — il me semble — progressivement, pour ne plus s’en défaire. J’ai d’abord lu et dévoré Feraoun, Kateb, Djebar, Mammeri, et d’autres encore.

Mais ce qui m’a frappé dans l’œuvre de Dib, une fois que je l’ai apprivoisée suffisamment, c’est aussi bien la variété des registres, la richesse du clavier linguistique dont Dib usait, que sa capacité à utiliser un français, faussement transparent, faussement cartésien, pour lui faire rendre toute l’ambivalence que cette langue peut déployer — ce que Dib nommait « une transparence obscure ». Nul mieux que Dib n’a su faire miroiter les différentes potentialités de la langue française, mais aussi lui prêter cette étrangeté que l’arabe qui l’habitait intérieurement lui insufflait.

Par ailleurs, Dib est un des rares écrivains algériens qui a pu déployer une œuvre sur plus d’un demi- siècle ; sa longévité de création, exemplaire, embrasse les défis et questions essentielles de la seconde moitié du vingtième siècle, jusqu’au tout début du vingt et unième. Ainsi, il m’apparaissait comme l’écrivain par excellence sur lequel appliquer mes réflexions à propos des rapports qu’entretiennent dans une œuvre littéraire la fiction et le témoignage.

Les réflexions sur le français sont nombreuses dans les écrits de Mohammed Dib. Quel rapport entretenait ce dernier avec cette langue, lui qui a toujours critiqué la « francophonie » comme institution ?

Hervé Sanson : La relation de Dib à la langue française n’est pas une relation complexée, ou parasitée par un quelconque sentiment d’illégitimité. Tout comme d’autres grands écrivains à dimension universelle, Dib a fait d’une relation dictée par une nécessité historique — au départ — la possibilité d’une autre appréhension du réel, inédite, débarrassée du prêt-à-penser.

Dans Tlemcen ou les lieux de l’écriture (1994), Dib écrit : « L’ÉCRITURE EST UNE FORME DE SAISIE DU MONDE. Mais cette saisie s’effectue dans un mouvement de recul — recul du scripteur par rapport au monde et recul du même par rapport à l’écriture. L’œuvre, semble-t-il, se constitue dans ce creux, dans cette distance. »

C’est précisément le détour par une langue qui n’est pas la langue maternelle qui lui permet d’aménager cette distance salutaire apte à saisir le réel dont il tâche de rendre compte, tout en s’appropriant cette langue de l’Autre, puisqu’il la fait résonner autrement.

Ce dont le poète Aragon s’était avisé dans sa célèbre préface à Ombre gardienne en 1961, en entendant un français « d’ailleurs ». Les débats de l’époque — les années cinquante, jusqu’aux années soixante-dix — sur la légitimité à écrire en français ne concernent pas Dib. Il ne se place pas sur ce terrain.

L’appropriation d’une langue — celle de l’ex-colonisateur — et la forge d’une œuvre qui fait entendre au lecteur un timbre à nul autre pareil, reconnaissable entre mille, hanté en sous-main par les échos de la langue maternelle, l’arabe, ce n’est pas un renoncement alors, non, c’est une victoire et un tribut apporté au trésor de la culture et la littérature algérienne.

En revanche, il se montrait critique en effet vis-à-vis de l’institution nommée « francophonie », car il n’était pas dupe des jeux de pouvoir, et de la récupération en jeu au sein de cette institution. Les notes — inédites — que nous avons publiées, Assia Dib et moi-même, dans le numéro 8 de la revue Apulée, le montrent bien.

Dib était tout à fait conscient du rôle que l’édition française, et plus largement, le milieu parisien, faisaient jouer à l’écrivain maghrébin, et algérien plus précisément. Les dés étaient toujours pipés selon lui, et l’intention, la démarche créatrice de l’auteur algérien, systématiquement occultée, ignorée, ou déportée, selon les desiderata du milieu germanopratin.

ActuaLitté : La notion du témoignage littéraire est au cœur de votre livre. Que pouvez-vous nous dire autour de la figure du témoin chez Mohammed Dib ?

Hervé Sanson : Ce que j’ai tâché de formuler autour de cette notion de « témoin littéraire » a trait à un dispositif textuel, un dispositif dirait Georges Didi-Huberman, c’est-à-dire un agencement mobile qui ne se réduit « ni à un contenu informatif ni à une potentialité probatoire », ainsi que le dit Catherine Brun dans sa préface à l’ouvrage.

Il s’agit d’une poétique qui exhibe ses failles, ses béances, et ne cherche pas à les combler. Il fait précisément du manque, du défaut, de l’abîme, la promesse d’un déplacement, d’une motricité, d’un débordement.

Le témoin littéraire n’agit pas, ne témoigne pas au sens littéral, de façon transparente, mais dispose échos, emprunts, résonances, relations, dissonances, d’idiomes comme de motifs. Le témoignage littéraire se veut mémoire des textes, rejoués d’un ouvrage à l’autre, et il n’est jamais fixé, arrivé — une fois pour toutes.

Il est toujours en devenir, « un langage qui en sait plus long que nous sur nous-mêmes », selon les mots de Meschonnic lorsqu’il qualifie le rythme. J’ajouterais qu’en accord avec Derrida, je considère que « tout témoignage responsable engage une expérience poétique de la langue ».

Ce sont toutes ces facettes du témoin que je poursuis et tâche de circonscrire dans l’œuvre de Mohammed Dib, qu’il traite des méfaits de la période coloniale, de la révolte et des soubresauts de la lutte pour l’indépendance, ou des phénomènes post-indépendance survenus dans son pays, ou bien encore d’autres grandes périodes historico-politiques propres à d’autres espaces nationaux et culturels, tels que l’URSS par exemple (« Le sourire de l’icône » dans Comme un bruit d’abeilles).

Ce qui est certain, c’est que Dib, dès l’origine, ne sépare pas la nécessité de rendre compte du fracas du réel de l’élaboration d’une langue spécifique, d’une forme apte à dire, mais apte également à laisser affleurer l’indicible. La forme précède, ou suscite toujours, le message à délivrer chez Dib.

De L’incendie (1954) jusqu’à Simorgh (2003), en passant par ses œuvres poétiques et écrits journalistiques, pouvez-vous nous retracer les évolutions des styles de Mohammed Dib ?

Hervé Sanson : La critique a longtemps découpé l’œuvre dibienne en plusieurs périodes, plusieurs factures stylistiques. Cette évolution n’est pas aussi tranchée qu’on a bien voulu laisser l’entendre. Dib a toujours au sein même de ses œuvres questionné la capacité de l’écriture, du langage, à capter quelque chose de la réalité qui nous assaille.

De même qu’au sein de la période dite « réaliste », des motifs proprement fantastiques, poétiques s’immisçaient dans la forme romanesque qualifiée hâtivement de réaliste. Au moment de la trilogie Algérie, Dib a écrit dans Simorgh, l’un de ses derniers ouvrages : « Pour moi le problème, au commencement de tout, fut de traduire dans une langue de riche (le français) les réalités d’un pays pauvre (l’Algérie). »

Il a donc volontairement adapté le français, l’a épuré, afin de coller aux réalités de ce pays pauvre qui était le sien. Après l’indépendance, Dib s’est autorisé à explorer tout le spectre linguistique de cette langue qu’il avait choisie consciemment après l’avoir d’abord reçue, subie, en tant qu’écolier durant la période coloniale.

Ainsi, les divers registres de langues vont cohabiter, coexister de plus en plus dans l’œuvre dibienne : je pense à l’argot que Dib, se plaît à manier, à partir de La Danse du Roi (avec le personnage d’Arfia, ancienne maquisarde déclassée, rejetée au ban de la société).

Il enrichit donc sa palette progressivement, tel un peintre ajoutant des couleurs, des nuances nouvelles, mais la facture, le « tour de langue » dirais-je, reste le sien. La phrase de Mohammed Dib est singulière, sienne dès l’augure de l’œuvre, et ce, jusqu’aux tout derniers ouvrages. Le découpage en périodes – réaliste, fantastique, mystique..., est, quant à lui, factice.

Je conclurai ma réponse sur ceci également : Dib est essentiellement un poète — il a insisté à plusieurs reprises sur ce fait — ainsi qu’un « œil » (n’oublions pas qu’il fut peintre avant d’opter définitivement pour l’écriture), et ces deux paramètres irriguent son écriture tout au long de ces cinquante années de création ininterrompue.

Mohammed Dib et Albert Camus se connaissaient depuis le milieu des années 1940. Quel type de relation ces deux écrivains entretenaient-ils ?

Hervé Sanson : Mohammed Dib a connu Camus lors des rencontres de Sidi Madani qui se sont tenues au début de l’année 1948. Ils se sont donc fréquentés durant ces journées (il faut à ce titre lire le beau texte de Dib dans le Cahier de l’Herne consacré à Camus dans lequel il évoque ses souvenirs d’une excursion avec Camus à Tipasa).

Il admirait Camus tout en ressentant le poids écrasant que celui-ci exerçait sur l’ensemble des écrivains d’Afrique du Nord — Européens comme arabo-berbères. Il le percevait à la fois comme un « grand frère », et le reconnaissait comme « Algérien », au sens d’attaché charnellement à la terre algérienne et nourri par celle-ci (pas au sens politique), mais aussi comme un écrivain dont la stature pouvait éclipser d’autres écrivains tout aussi méritants.

À LIRE – Olivier Peraldi : “Ne refusons pas le combat. La poésie est là !”

Ainsi, Jean Pélégri était, selon Dib, un grand écrivain algérien et il regrettait que la notoriété de Camus ait occulté l’apport de Pélégri à la littérature en général, et à la littérature algérienne plus spécifiquement, tant celui-ci avait su fonder une langue en soi à partir du Maboul (1963).

Camus reconnaissait Dib comme un auteur important parmi d’autres écrivains « indigènes » récemment apparus. Il le cite dans une allocution radiophonique à la fin des années cinquante.

La relation de Dib à Camus est donc contrastée, comme vous pouvez le voir. Je reviendrai sur la complexité de cette relation lors du colloque sur « Albert Camus et l’Algérie coloniale » prévu en mars prochain à l’IMA et l’Institut d’Études Avancées.

Mohammed Dib écrivait que Tlemcen, sa ville natale, est « la source des sources ». Que représente cette ville dans son univers romanesque et poétique ?

Hervé Sanson : Elle est précisément la source — ainsi que l’étymologie de son nom l’indique (« Tilmissan »). Elle est le berceau premier, centre artistique d’un extrême raffinement (la musique arabo-andalouse pour ne citer qu’elle), et centre spirituel soufi développé (la ville de Sidi Boumediène).
C’est dans ce double enracinement que Dib a grandi et qu’il a acquis une grande culture — ainsi qu’une « oreille » — bien qu’issu d’une famille ruinée sur le plan économique, mais pas dépossédée sur le plan culturel.

Ainsi Tlemcen nourrit son œuvre régulièrement, et Dib y revient, directement, ou par transposition, dans plusieurs de ses ouvrages : que ce soit Qui se souvient de la mer, qui met en scène une ville mythique, concaténation d’Alger, mais aussi de Tlemcen, par certains lieux évoqués comme la place du Médresse ; les nouvelles du Talisman (1966), ou bien encore le fameux Tlemcen ou les lieux de l’écriture dans lesquels texte et photographie se combinent et permettent à Dib d’opérer cette fameuse plongée dans les méandres de sa propre mémoire, mais aussi de la mémoire d’une ville.

Tlemcen, c’est finalement le paysage premier, lequel constitue l’homme dès sa naissance, et c’est l’enfance de l’art.

Si l’anticolonialisme est une dimension intrinsèque à l’œuvre de Mohammed Dib, ce dernier n’a guère cessé de suivre et de critiquer les évolutions politiques de son pays, marquées, regrettablement, par l’autoritarisme militaire et l’intégrisme religieux.

Comment l’écrivain a-t-il traité de la guerre civile algérienne (1991-2002) dans ses romans parus durant cette décennie ?

Hervé Sanson : Dib n’a jamais voulu faire une littérature de l’urgence — tout comme Assia Djebar — et traiter à chaud les événements politiques et l’actualité. Le temps de maturation nécessaire à l’œuvre d’art — ce qu’est une œuvre littéraire — ne s’accommode pas d’une parole délivrée à la hâte, sur l’instant.

Ainsi, Dib a questionné la tragédie survenue dans son pays dans certaines œuvres, tout d’abord dans certaines nouvelles du recueil La Nuit sauvage (1995), mais ces nouvelles entretiennent des liens subtils, non identifiables d’emblée, avec d’autres nouvelles du recueil qui mettent en scène d’autres drames ayant lieu dans d’autres aires géographiques.

Le drame algérien est ainsi connecté à d’autres conflits, ou tragédies, sur la planète. La postface au recueil met en exergue la responsabilité qui incombe à l’écrivain, mais aussi sa propension à poser des questions, et non à dispenser des réponses toutes faites, des enseignements clés en main.

D’autre part, il revient à la décennie noire en 1998 dans le roman Si Diable veut, mais il transpose alors l’islamisme et la guerre civile algérienne sur un plan métaphorique (en faisant des intégristes des chiens enragés venus attaquer les villageois) en les confrontant à un rite berbère ayant cours dans un village de l’Algérie profonde et c’est alors pour lui une manière d’interroger les mythes et leur capacité à doter l’humain des ressources nécessaires afin de résister au délitement général.

Enfin, la même année, dans L’Arbre à dires, il s’interroge sur les raisons de cette guerre civile et tâche, sur un plan philosophique – sous la forme de l’essai donc, d’éclairer la nature ce conflit fratricide entre Algériens, puisant pour ce faire dans les références religieuses (bibliques et coraniques notamment), ou mythiques. Le traitement brut, cru, des événements, sans aucun fard, ne l’intéresse donc pas.

À LIRE – “Au Liban, le chemin est tortueux et dangereux”

Ce qu’il expliquait déjà dans la postface à Qui se souvient de la mer en 1962 lorsqu’il évoquait de façon transposée la guerre d’indépendance algérienne. Décrire la crudité de l’horreur, de façon littérale, c’est participer de la banalisation du mal, et finalement échouer à le dénoncer, et partant, échouer à marquer la conscience du lecteur.

À votre avis, pourquoi un écrivain de la stature de Mohammed Dib n’a-t-il pas encore fait son entrée dans la prestigieuse collection « Bibliothèque de la Pléiade » des éditions Gallimard ?

Hervé Sanson : Je peux simplement vous dire que la proposition d’une Pléiade consacrée à Dib a été récemment faite, et que, finalement, la proposition n’a pas été retenue. Je vous laisse juges. Il y a encore un long chemin à faire en France pour que les grands auteurs de la francophonie soient reconnus à leur juste valeur par les institutions de l’Hexagone. La Pléiade gagnerait à être moins ethnocentrée.

 
 
 
 

 

Par Faris Lounis
Contact : farislounis27@outlook.fr

1 Commentaire

 

Edco

09/01/2025 à 15:01

Oui , IMMENSE ÉCRIVAIN avec K.Yacine
A noter M. Lounis, que Daoud avait eu le prix littéraire M.Dib .....
https://www.lematindz.net/mobile/news/1421-kamel-daoud-remporte-le-prix-litteraire-mohammed-dib.html
Et que ce prix est remis en cause .....

https://elwatan-dz.com/le-prix-litteraire-mohammed-dib-menace-de-disparition-lappel-de-la-presidente-sabiha-benmansour


Lire aussi ce texte sur ...LES .. écrivains algériens...
https://www.rfi.fr/fr/culture/20220316-la-guerre-d-ind%C3%A9pendance-dans-la-litt%C3%A9rature-alg%C3%A9rienne-de-l-enthousiasme-au-d%C3%A9senchantement
Et tjours soutien à B. Sansal ....

« Témoin des mutilations du ciel »

Hervé Sanson

Paru le 15/03/2024

368 pages

Apic

25,00 €

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Les aventures des pirates ont toujours fasciné toutes les générations. Que l’on soit adulte ou enfant les pirates représentent une forme de liberté absolue qui n’est soumise à aucune contrainte ni lois, fascination malgré l’errance à laquelle ils sont condamnés en même temps que la solitude. Par Christian DORSAN.

28/11/2024, 09:58

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Amélie Maillot : “DG Diffusion, une entreprise à taille humaine” 

Depuis mars 2022, Amélie Maillot a repris le groupe complet DG Diffusion. Elle avait intégré l’entreprise en juin 2018 pour accompagner la stratégie des deux dirigeants David Gruszewski et Thierry Decloquement. Entre développement éditorial et consolidation des activités, la P.-D.G. accorde son premier entretien à ActuaLitté.

27/11/2024, 16:50

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"Elle arrive, toujours, à insuffler une forme de légèreté"

Entretien avec Laura Brignon, traductrice de Merveilles de Viola Ardone. Elle a traduit une trentaine d’ouvrages, principalement des romans contemporains, comme ceux de Nicola Lagioia et Claudio Morandini. Elle explore aussi d’autres genres : autobiographie, théâtre, bande dessinée, beaux-livres et récits de voyage. Elle a également traduit des textes inédits de grands auteurs du XXe siècle, tels que Carlo Levi et Curzio Malaparte, pour diverses maisons d’édition.

26/11/2024, 12:18

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Benjamin Lacombe, ou comment illustrer les grands classiques

Comment illustrer les grands classiques ? C’est la question que nous avons posée à Benjamin Lacombe, l’artiste qui a donné vie aux personnages de Lewis Carroll dans Alice au pays des merveilles (trad. Henri Parisot, Soleil), sublimé La Petite Sirène de Hans Christian Andersen (Albin Michel Jeunesse) et récemment façonné le visage de Dorian Gray dans sa nouvelle collection de livres illustrés pour adultes, Papillon Noir, publiée chez Gallimard.

19/11/2024, 14:51

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"Trop souvent, sincérité rime avec urgence"

Né en 1983, titulaire d’un master en Arts, Pierre Andreani construit, depuis plusieurs années, une œuvre singulière, en marge des grandes institutions. Également vidéaste, créateur des éditions Milagro, auteur d’une dizaine de recueils, de récits de voyage, Pierre revient aujourd’hui avec Drames à venir, nouvel opus au titre évocateur. Série de poèmes en vers libres, tantôt rageurs, tantôt subtilement lyriques, Drames à venir surprend également par un hermétisme délibéré. Par Étienne Ruhaud.

18/11/2024, 16:04

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La confiance, ce muscle qu'on cultive dans Les Petites cantines

#LivreGourmandPerigueux2024 – Elle s’exprime avec une sérénité apaisante : Diane Dupré la Tour avait publié Comme à la maison chez Actes Sud en mai dernier. Un témoignage intime, mais un partage avant tout, aussi nécessaire qu’accueillant. Une invitation, à s’asseoir à table et partager un repas — comprenant qu’il se trouve bien plus que de la nourriture dans l’assiette.

18/11/2024, 11:20

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L'Amie prodigieuse en BD : des romans devenus “de prodigieux amis”

Avec la scénariste Chiara Lagani, Mara Cerri a réalisé l’impensable : adapter L’Amie prodigieuse d’Elena Ferrante. Publié aux éditions Delcourt, le tome 1 vient de sortir. Et la dessinatrice nous emporte dans les coulisses de cette œuvre, premier volume d’une saga en quatre épisodes.

15/11/2024, 09:00

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Rimbaud version IA : "Quoi qu’on en dise, l’homme pilote toujours"

Il y a peu, Gallimard surprenait son monde, en annonçant la publication d'un beau livre autour d'Arthur Rimbaud, mêlant littérature, histoire et intelligence artificielle. Porté par Luc Loiseaux, poète, photographe, chanteur, comédien, ou encore grand amoureux de l'absinthe, Rimbaud est vivant revisite la figure du poète au travers d'un « double numérique ». De quoi faire jaser certains...

13/11/2024, 18:12

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“Toujours de l’adresse dans l’écriture” : Paolo Bellomo en entretien (2/2)

À l'occasion de la sortie de Faïel et Les Histoires du monde (Le Tripode, 2024), Paolo Bellomo revient, dans la deuxième partie de l'entretien, sur la richesse des voix et des langues qui imprègnent son écriture. Il y explore comment les cultures et influences linguistiques diverses nourrissent sa manière d’écrire et d’incarner ses personnages.

08/11/2024, 12:03

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L'Amie prodigieuse en BD, “pas une simplification du roman de Ferrante”

Avec la scénariste Chiara Lagani, Mara Cerri a réalisé l’impensable : adapter L’Amie prodigieuse d’Elena Ferrante. Publié aux éditions Delcourt, le tome 1 vient de sortir. Et la dessinatrice nous emporte dans les coulisses de cette œuvre, première d’une saga en quatre épisodes.

08/11/2024, 09:00

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M-A-D : la fin d'un monde, le début d'une ère

Nicolas Jarry et Thomas Legrain publient le premier tome de M-A-D, une BD post-apocalyptique. Une guerre a dévasté le monde, opposant l’humanité aux mechams. “Un empire de rouille” sort aux éditions Le Lombard et les deux auteurs parcourent pour ActuaLitté les premières cases de cet album.

 

08/11/2024, 09:00

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Christelle Dabos : "Pourquoi me suis-je imposé cela ?"

1,3 million d’exemplaires. C’est le nombre de livres écoulés par Christelle Dabos, tous titres et formats confondus, indique Edistat. Un succès porté, en grande partie, par sa saga à succès La Passe-miroir (Gallimard jeunesse). Pourtant, l’autrice d’imaginaire est restée discrète, loin des projecteurs, et s’est concentrée sur de nouveaux projets. Aujourd’hui, elle revient avec Nous, édité chez Gallimard jeunesse, un roman qui renoue avec ses premiers amours : la fantasy dystopique.

07/11/2024, 09:55

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Paolo Bellomo : “Toute maîtrise de la langue est imparfaite” (1/2)

À l’occasion de la parution de Faïel et Les Histoires du monde (Le Tripode, 2024), Paolo Bellomo revient sur son parcours et sa vision de l’écriture dans un entretien dans la première partie de l'entretien. Traducteur originaire d'Italie vivant en France, il questionne le rapport de l'auteur à la langue, qu'elle soit maternelle ou étrangère, et leur maîtrise attendue.

06/11/2024, 12:25

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“Chaque génération a des reproches à adresser à la précédente”

Les angiologues ne partageront par tous l’assertion de Sam Ventura : « L’âge, c’est dans la tête. » Pourtant, le personnage du dernier roman de Marc Fiorentino, Interdit aux moins de 60 ans, assume pleinement. Mieux : il le revendique. Soixantenaire décidé à ne pas se laisser dicter sa conduite, Sam Ventura entre en résistance. Objectif : abdiquer devant la retraite qu’on nous vend, certainement pas.

 

05/11/2024, 12:38

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Un vent chaud souffle en Palestine : entretien avec Karim Kattan

Le siècle des nuages de bombes et des colonnes de fumée, le nôtre, semble tout emporter dans ses méandres sanguinolents : le droit international, les principes démocratiques, l’héritage des Lumières, la notion même d’humanité — censée être commune à tous les êtres humains —, la raison raisonnante, le discours clair et adéquat aux choses observées, étudiées, documentées, vécues.

01/11/2024, 09:30

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M-A-D : quand l'humanité se relève d'une apocalypse...

Nicolas Jarry et Thomas Legrain publient le premier tome de M-A-D, une BD post-apocalyptique. Une guerre a dévasté le monde, opposant l’humanité aux mechams. « Un empire de rouille » sort aux éditions Le Lombard et les deux auteurs parcourent pour ActuaLitté les premières cases de cet album.

 

01/11/2024, 09:00

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Revoir Comanche : une dernière cigarette, un premier ciné...

ActuaLitté a demandé à Romain Renard, auteur de Revoir Comanche, de plonger dans son album (publié au Lombard) pour décrypter quelques séquences. Un exercice périlleux, surtout pour une époque où l’on ne monte plus trop à cheval… Deux cases, deux planches, racontées par leur auteur, avec un peu de poussière en toile de fond.

25/10/2024, 08:00

Autres articles de la rubrique À la loupe

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Albert Camus et la Pologne : la résistance en héritage

À l'occasion d'une conférence donnée en Pologne à l'Institut français, l'écrivain David Camus, petit-fils d'Albert Camus revenait sur le parcours de son grand-père. « Comme disaient les Polonais : "Il a été naturalisé Polonais." Mon grand-père reste plus que jamais d’actualité, et plus je le lis, plus je trouve que ses écrits nous aident. » Il confie le texte de son intervention à ActuaLitté.

23/01/2025, 16:45

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François Ponchaud, un homme et le Cambodge

Prêtre catholique français et membre des Missions étrangères de Paris, principalement connu pour avoir révélé au monde les atrocités commises par le régime des Khmers rouges au Cambodge, François Ponchaud est décédé ce 17 janvier. Marc Wiltz, des éditions Magellan, lui rend hommage dans nos colonnes.

23/01/2025, 10:15

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Houris : les secrets d'écriture bien gardés du Goncourt de Kamel Daoud

En 2010, Houellebecq avait puisé dans Wikipedia pour nourrir La Carte et le territoire sans prendre le soin de mentionner ses emprunts. Et le roman obtint malgré tout le Goncourt. Quatorze ans plus tard, une Académie renouvelée a consacré le roman Houris de Kamel Daoud et... bis repetita

18/01/2025, 09:29

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Bonne année et bonne rentrée !

Ah, l'intense (petite) rentrée littéraire, qui survient après des fêtes d'ordinaire marquées par l'abondance de bonne chère. Et qui, pour les libraires, se prolonge par un flux massif de nouveautés. Mais en dépit des défis économiques et attentes d'éditeurs, notre libraire, Elsa, reste attachée à son indépendance et à l'idée de privilégier des coups de cœur authentiques.

16/01/2025, 09:17

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Speed Bac : un jeu pour tester... son sens de l'humour

Le Speed Bac, c'est comme si le traditionnel « Petit Bac » avait avalé des stéroïdes, pour passer à la vitesse supérieure. Imaginez-vous en pleine soirée, entouré de vos amis ou de votre famille, prêt à dégainer vos connaissances plus vite que votre ombre. Enfin... connaissances...

 

13/01/2025, 11:18

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“Adieu Benoît” : un dernier hommage à la voix de Babar et Gandalf (dans le Cantal)

Le doubleur français Benoît Allemane est décédé à l'âge de 82 ans, le 5 janvier 2025. Celui dont on reconnaîtra la voix entre mille - celle de Morgan Freeman, Hercule de Disney, Babar l'éléphant, ou encore d'un Gandalf dans le Cantal -, a également travaillé avec l'équipe d'InCarnatis, qui porte une trilogie de romans immersifs, InCarnatis, la Vénus d'Emerae. Elle rend un dernier hommage au disparu, et lance un appel à témoignage.

10/01/2025, 15:45

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SSAA : “Est-ce que tu crois qu'ils l'ont fait ? Si, si : Ils l’ont fait !”

« Ils avaient pensé à installer des cerisiers du Japon, tout le long des allées, dans le style cité balnéaire anglaise. » Nul ne sait si le film C’est arrivé près de chez vous compte parmi les oeuvres cultes de Lady en passant. Cette adepte du gossip et de la rumeur délicatement propagée sévit, dès les premiers jours de l’année. Ils l'ont fait, donc... mais s'arrêteront-ils là ?

06/01/2025, 16:11

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Un Noël au château de George Sand

« Quand j’étais enfant, ma chère Aurore, j’étais très tourmentée de ne pouvoir saisir ce que les fleurs se disaient entre elles. Mon professeur de botanique m’assurait qu’elles ne disaient rien ; soit qu’il fût sourd, soit qu’il ne voulût pas me dire la vérité, il jurait qu’elles ne disaient rien du tout. Je savais bien le contraire… » (George Sand, Contes d’une grand-mère)

06/01/2025, 09:31

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Dans la Maison de Jules Verne : voyages, livres et aventures

Nichée au cœur de la ville d’Amiens, la Maison de Jules Verne offre une plongée fascinante dans l'univers de l'un des auteurs les plus prolifiques et visionnaires du XIXe siècle. Située dans une demeure bourgeoise du quartier Henriville, où Jules Verne vécut de 1882 à 1900, cette maison-musée révèle les multiples facettes de l'homme derrière les extraordinaires récits d’aventure. Visite guidée.

03/01/2025, 12:33

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Petits dictateurs, futurs lecteurs : bonne année aux bébés de 2025

Le livre jeunesse aura pesé en 2023 pour 385,4 millions €, troisième secteur éditorial en France, en croissance de 1,9 % en nombre d’exemplaires écoulés. Alors, chers bébés qui après nous vivez, comme l'écrivit presque Villon, bienvenue en ces premiers jours 2025. Bonne année, qui sera la vôtre.

01/01/2025, 19:37

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Sometimes, Shit happens... et c'est rarement joli-joli

Qu’une expression argotique américaine serve de titre à un jeu ne signifie rien. Ni dans un sens ni dans l’autre. Mais par curiosité, il fallait tester — le dernier jeu que l’on a eu dans les mains n’était rien moins qu’une sombre bouse. Après les déplorables Jokes à papa, quelle pire me*rde nous tomberait dessus ? Allez, joueurs...

31/12/2024, 12:48

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Boualem Sansal est “l’otage d’un pouvoir arbitraire et policier”

Des voix continuent de s'élever pour défendre Boualem Sansal. L'écrivain franco-algérien de 75 ans est détenu en Algérie depuis le 16 novembre, accusé d'atteinte à la sûreté de l'État. Face à cette situation, le Comité de Soutien International à Boualem Sansal publie un communiqué, que nous reproduisons ici dans son intégralité, exhortant les hautes autorités à intervenir.

31/12/2024, 09:45

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Vie légendaire de Corto Maltese, l'éternel aventurier de Pratt

#LeMondedeCortoMaltese – Il fascine encore et toujours, le marin apparu dans pour la première fois en 1967 dans la revue italienne Sgt. Kirk, dans un récit intitulé Una ballata del mare salato. A cette époque, Corto n'est que l'un des multiples protagonistes, surgissant sur les flots, bras en croix, attaché à deux planches de bois. Un homme, torse nu, à la dérive.

 

29/12/2024, 14:18

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Le livre, dernier bastion véritablement démocratique

#Murmuresetbruitsdumonde – L’esprit dominant, cet ensemble de croyances, de valeurs et de discours largement acceptés dans une société, tend souvent à limiter la diversité des opinions et des points de vue. Il cherche à uniformiser les perceptions, orienter les débats publics et imposer une vision unique de la réalité, parfois en manipulant l’information. 

26/12/2024, 11:11

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“La différence entre séducteur et violeur ? La patience” : Les Jokes de Papa

Quand un jeu promet des plaisanteries de « + ou - bon goût », avec la décence de charitablement avertir les joueurs, le pire n’est-il pas à redouter ? Dans Les Jokes de Papa (commercialisé par Gigamic), 1000 blagues sont proposées pour un concept simple : tu ris, t’as perdu. Sauf que l'on a plutôt envie de pleurer avec un pareil déballage...

25/12/2024, 19:46

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Noël, l'unique période où l'on se réjouit que ça sente le sapin

Joyeux Noël ! Gloire au Grand Barbu coca-collé et de rouge-vêtu ! Hosanntah Claus In Excelsis... et j'en passe et j'en oublie, et les autres mieux vaut vous les épargner : l'année touche à sa fin, et je préfère éviter le calembour de trop qui me ferait toucher à la mienne, de fin.  

24/12/2024, 16:46

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Dans la crèche, avec les santons : Oplibris au pied du sapin de ses sociétaires

OPlibris ouvre ses portes dès maintenant pour les sociétaires et mi-janvier pour tous les autres. Moins de deux ans après le démarrage du projet, OPlibris est né. « Mais tout cela n’aurait pas eu de sens si vous n’aviez pas rejoint l’aventure : aujourd’hui nous sommes 111 sociétaires, dont 93 structures éditoriales », indique Albert de Pétigny, président d’Oplibris. 

24/12/2024, 12:53

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Livres audio : dans les salons, l'écoute est d'or

C'est un paradoxe qui relèverait quasiment du comble : dans les manifestations littéraires et autres salons du livre, l'écoute du livre audio reste une proposition rarissime. Pourtant, au même titre que le feuilletage ou la lecture de la quatrième de couverture pour un ouvrage imprimé, cette approche est indispensable pour faire découvrir et aimer les textes lus, plaide Nathan Hull, responsable de la stratégie de Beat Technology.

23/12/2024, 16:08

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Lire, dormir, manger avec ses personnages préférés : Reportage photo à Tokyo

Un café pour les 20 ans de carrière de Jun Mochizuki, un hôtel aux couleurs de L'Attaque des titans, et l'essor des mangas qui débutent sur X... Notre correspondante Lucie Ancion, depuis Tokyo, partage avec nous un moment insolite et pourtant typique de cette fin d'année dans la capitale japonaise. Entre modernité et tradition, un rendez-vous incontournable.

22/12/2024, 12:38

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Haruki Murakami, une vertigineuse galaxie romanesque

PORTRAIT – Dire que le prochain roman d’Haruki Murakami, La Cité aux murs incertains (trad. Hélène Morita, Belfond, janvier 2025), est attendu en France est un euphémisme. À la faveur d’une œuvre féconde et singulière, l’écrivain japonais est devenu une figure majeure de la littérature mondiale – ce qui ne doit rien au hasard. 

21/12/2024, 11:30

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“Sans parole, je n'existe plus” : l'écriture, une thérapie à l'Alzheimer

Le cerveau ignore facilement les dangers lointains, comme s’ils disparaissaient une fois la tête enfouie dans le sable. La maladie d’Alzheimer compte parmi ces réalités que l'on repousse – elle frapperait pourtant 80 millions de personnes en Europe d’ici 2050, selon l'Organisation mondiale de la santé. Aux Portes du Sud, un accueil de jour thérapeutique, on lutte contre cette fatalité, en rendant leur dignité aux malades.

19/12/2024, 10:48

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Gaîté Lyrique : l'inaction dangereuse de l'État et de la Ville de Paris

La Gaîté Lyrique, établissement culturel parisien, est confrontée depuis le 10 décembre 2024 à l'occupation de ses locaux par plus de 200 mineurs isolés étrangers. Ces jeunes, soutenus par des collectifs militants, revendiquent des solutions d'hébergement pérennes face à leur situation de précarité. Sans renier son engagement, le lieu parisien se trouve pris en otage...

17/12/2024, 17:03

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Christelle Morançais, ou la promesse d'un “trou noir” en Pays de la Loire

La Scam a adressé une lettre à Christelle Morançais, Présidente du Conseil régional des Pays de la Loire, dont le plan d'économies prévoit une baisse drastique de 73 % des subventions, ce chiffre effarant parle de lui-même. Ce choix priverait l'économie locale de retombées importantes, et transformerait cette région en trou noir de la création audiovisuelle, loin derrière des zones bien moins peuplées.

17/12/2024, 16:38

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Lou ! fête ses 20 ans : retour sur le phénomène de Julien Neel

Joyeux anniversaire, Lou ! L’héroïne créée par Julien Neel souffle ses 20 bougies, un cap exceptionnel que « peu de séries BD franchissent », selon Nicolas Forsans, son éditeur actuel. Avec 3,4 millions d’exemplaires écoulés, la série, qui a évolué au rythme de ses lecteurs, continue de s’imposer comme un incontournable à chaque nouvelle parution. Mais quel est le secret de cette longévité ? Histoire d’un véritable phénomène générationnel.

16/12/2024, 16:55

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L'accès à la culture, “un pilier de notre pacte républicain”

Depuis les annonces de coupes budgétaires réalisées par la présidente du conseil régional, Christelle Morançais, le secteur de la culture en Pays de la Loire est en sursis. Parmi les structures inquiétées, la revue et la maison d'édition 303, qui pourrait voir 40 années d'activité et de création balayées par une simple décision... Cette institution ligérienne appelle au soutien dans une tribune, reproduite en intégralité ci-dessous. 

16/12/2024, 09:31

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Le tabou de la guerre civile algérienne n'a pas attendu Kamel Daoud pour se briser

La controverse entourant Kamel Daoud et son roman Houris, prix Goncourt 2024, s'inscrit dans les débats sur la guerre civile algérienne. Cette œuvre serait la première à avoir bravé l'interdit et brisé le tabou du récit... Sauf que ce thème a déjà été abordé par nombre d'écrivains algériens, souvent des femmes. Et ce, malgré La charte pour la paix et la réconciliation nationale d'Algérie. 

13/12/2024, 12:23

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En Pays de la Loire, “une violente attaque envers la pluralité”

Pas encore voté mais déjà amplement discuté, le budget prévisionnel de la région Pays de la Loire pour 2025 entend réduire considérablement les dépenses publiques pour la culture. Un choix politique qui risque de coûter cher aux travailleurs du secteur, mais aussi aux habitants et, plus largement, à tout le territoire, pointe la Charte des auteurs et illustrateurs jeunesse dans un texte reproduit ci-dessous.

13/12/2024, 11:45

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Boualem Sansal : “Pour la liberté, sans instrumentalisation”

L’arrestation de Boualem Sansal est une épreuve pour tous ceux qui croient en la liberté d’expression, non pas parce que nous partageons ses prises de position, mais précisément parce qu’il est possible de s’y opposer. La liberté d’expression ne saurait être sélective : elle s’applique à tous, y compris – et surtout – à ceux avec qui nous sommes en désaccord. Elle est le socle indispensable de toute société prétendant à la justice. 

12/12/2024, 11:28

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Livre d'occasion : pourquoi une taxe n'aidera ni auteurs ni éditeurs

Le partage de la valeur entre éditeurs et auteurs portait jusqu’à présent sur la seule commercialisation des ouvrages neufs. Chacun campait alors sur des positions personnelles. Le marché de l'occasion a les atours de l'El Dorado et les intérêts convergent : estimé à 351 millions €, voici un gâteau très appétissant. Au point que l’on sorte les couverts, serviette autour du cou et tout le monde se remet à table.

10/12/2024, 12:20

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Festivals, salons : des coupes budgétaires comme “une mise à mort”

« Quand l’économie boit la tasse, c’est la culture qui trinque ! », lance le Club 99, fédération des festivals de bande dessinée, dans un communiqué. Ces derniers se joignent aux nombreux travailleurs de la culture qui s’alarment des coupes budgétaires soudaines qui commencent à frapper le monde de la culture, afin de contribuer au rééquilibrage des finances de l’État. ActuaLitté reproduit leur texte en intégralité.

10/12/2024, 10:04

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Mobilisation dans les bibliothèques de Toulouse contre l'austérité

Le syndicat CGT Mairie de Toulouse et sa section des bibliothèques adresse à ActuaLitté un message appelant à une mobilisation, découlant des revendications portées. Plusieurs actions, à partir de ce 7 décembre, sont prévues pour dénoncer la politique d’austérité du maire Jean-Luc Moudenc. Leur tribune est proposée ci-dessous en intégralité. 

07/12/2024, 16:33

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Édition indépendante : “Mieux comprendre pour mieux défendre”

Quels sont les défis économiques auxquels font face les maisons d'édition indépendantes en France ? À travers une étude portant sur ces structures, la FEDEI cherche à mieux comprendre ces acteurs de l'industrie du livre. Dominique Tourte, directeur général de la Fédération, invite ses consoeurs et confrères à y répondre... parce que l'union fait la force.

06/12/2024, 15:59

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À Nantes, la filière du livre dans la rue pour “défendre la culture”

Ce 5 décembre était marqué par une journée de mobilisation nationale pour la défense des services publics. Dans la région Pays de la Loire, des organisations et travailleurs de la culture, notamment du livre, ont rejoint le cortège pour protester contre les coupes budgétaires drastiques promises par la présidente du Conseil régional, Christelle Morançais.

06/12/2024, 11:38

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Pays de la Loire : Madame Morançais, “renoncez à votre projet de budget 2025”

La présidente de la région Pays de la Loire, Christelle Morançais, a annoncé une réduction drastique des dépenses publiques en 2025, notamment dans les domaines du sport, de l'égalité femmes-hommes et de la culture. Dans une adresse au Conseil régional et en particulier à sa présidente, des organisations et acteurs culturels l'exhortent de renoncer à un budget 2025 aux conséquences « désastreuses pour l’ensemble de la région ». Nous reproduisons ci-dessous le texte lu lors de la manifestation de ce jeudi 5 décembre, à Nantes.

05/12/2024, 16:15

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"Le silence et le mépris, c’est l’option que l’Académie Goncourt a choisie"

Une « culture du viol à tous les étages ». Voilà ce que dénonce Judith Bouilloc, autrice d’une dizaine de livres jeunesse dont L’arrache-mots (Hachette Romans, 2019), quant à la nomination de Kamel Daoud en tant que Prix Goncourt 2024. L’auteur, accusé de vol d’histoire par l’Algérienne Saâda Arbane, a suscité de vives polémiques, qui motivent l’écriture d’une lettre ouverte à l’Académie Goncourt, proposée en intégralité sur ActuaLitté.

05/12/2024, 11:27

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Entre Amazon et les commerces de proximité, le torchon a brûlé

En tant que quatrième réseau de vente de livres en France, le groupe NAP appelle les pouvoirs publics et les citoyens à défendre les commerces culturels de proximité face à Amazon. Mettant en cause les dernières solutions du géant américain pour contourner la législation, le président Arnaud Ayrolles lance donc un appel au collectif. Leur texte est proposé ici en intégralité.

05/12/2024, 07:43