Une « culture du viol à tous les étages ». Voilà ce que dénonce Judith Bouilloc, autrice d’une dizaine de livres jeunesse dont L’arrache-mots (Hachette Romans, 2019), quant à la nomination de Kamel Daoud en tant que Prix Goncourt 2024. L’auteur, accusé de vol d’histoire par l’Algérienne Saâda Arbane, a suscité de vives polémiques, qui motivent l’écriture d’une lettre ouverte à l’Académie Goncourt, proposée en intégralité sur ActuaLitté.
Le 05/12/2024 à 11:27 par Auteur invité
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05/12/2024 à 11:27
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Cela fait 20 ans que je lis systématiquement le roman que vous récompensez, par curiosité et par passion de la littérature. Souvent, j’ai été bousculée, admirative, sceptique devant le choix de l’Académie.
Mais je n’ai jamais été aussi consternée et indignée qu’en lisant Houris de Kamel Daoud.
Comme lectrice, je lis les mots du président de l’Académie Goncourt, Philippe Claudel :
« Avec Houris, l’Académie Goncourt couronne un livre où le lyrisme dispute au tragique, et qui donne voix aux souffrances liées à une période noire de l’Algérie, celles des femmes en particulier. »
De quelles « femmes en particulier » parle-t-on au juste ?
Parle-t-on de Nadjet Daoud, la première épouse algérienne de Kamel Daoud qu’il a battue ? Pouvez — vous ignorer que Kamel Daoud a été condamné pour violences conjugales en 2019 par le tribunal d’Oran ? La copie du verdict a été dévoilée dans un article du journaliste Jacques Marie Bourget (comme cela ne semble pas suffire, n’hésitez pas à téléphoner au tribunal d’Oran qui vous renseignera.)
Parle-t-on de Saâda Arbane, jeune femme victime du terrorisme, qui accuse Kamel Daoud d’avoir violé son intimité ? Saâda Arbane a survécu à un égorgement : comme la narratrice de Kamel Daoud, elle fut, enfant, laissée pour morte après le massacre de toute sa famille, et adoptée par une femme courageuse, elle porte une canule pour respirer, a exercé le même métier, vécu dans la même ville, a la même histoire familiale (adoption), le même parcours médical, elle a les mêmes tatouages, a fréquenté le même lycée. Pouvez-vous l’ignorer ?
Parlons-nous de Zahia Mentouri, médecin et ministre de la Santé en Algérie en 1992 ? Héroïne algérienne bien réelle, menacée par les islamistes, Zahia Mentouri s’est battue pour la santé gratuite en Algérie. Décédée en 2022, elle avait interdit à Kamel Daoud d’évoquer l’histoire de Saâda Arbane, sa fille adoptive. « C’est son histoire, c’est elle qui décidera quand et comment dire son histoire ». Sans doute avait-elle pressenti comment Saâda Arbane serait instrumentalisée ? Peut-être avait-elle l’intuition que Kamel Daoud, journaliste politique assoiffé de gloire salirait l’histoire de sa fille ?
Vous le savez, membres du jury Goncourt, dans sa narration fragmentaire à la première personne, Kamel Daoud ignore l’histoire de la mère de son héroïne. Comme il ignore toutes les réussites personnelles de la vraie Saâda Arbane, sans doute ne sont-elles pas conformes « à l’autre chemin de mémoire » qu’il traçait et que vous avez également vanté dans votre communiqué ?
Parle-t-on de la seconde épouse algérienne Aicha Dahdou, psychiatre de Saâda Arbane, dont Kamel Daoud a pillé le travail, au mépris du secret médical et de la plus élémentaire déontologie ?
Parle-t-on de Maître Fatima Benbraham (pro-gouvernement Algérien), avocate de Saâda Arbane dont vous ignorez superbement les déclarations depuis plusieurs jours ?
Le silence et le mépris, c’est l’option que l’Académie Goncourt a choisie.
À LIRE – Boualem Sansal, Kamel Daoud : otages d'un conflit franco-algérien ?
Exactement comme Kamel Daoud qui, quelques jours après les déclarations de Saâda Arbane, a invoqué devant les étudiants de Sciences Po, « le droit de se taire . Ainsi, nous serons tous préservés de la vérité », explique-t-il en conclusion de son discours. Bel aveu d’un auteur qui oscille entre le mensonge, le journalisme politique et la falsification.
Quant à la maison d’Édition Gallimard, elle a choisi l’expression « campagnes diffamatoires » pour défendre son auteur. Diffamation, le verdict d’un juge ? Diffamation, la vie de Zahia Mentouri ? Diffamation, la parole doublement volée de Saâda Arbane ? Bien sûr, cette femme serait une menteuse instrumentalisée par le pouvoir algérien « dont nul n’ignore la nature » ? Kamel Daoud aurait pris des précautions pour que Saâda Arbane ne soit pas reconnue ? Il répète seulement 68 fois le terme ‘canule’ dans son roman.
« On ne peut pas effacer ton histoire, elle est écrite sur toi » écrit-il aussi. Comment ne pas être ému, comment ne pas s’interroger en entendant la voix de cette jeune femme bien réelle ?
Contrairement à ce j’avais cru, et comme vous l’avez peut-être cru à la lecture de Houris, l’héroïne de Kamel Daoud n’est pas une allégorie. En quelques mots, Saâda Arbane a comblé toutes les lacunes du récit de Kamel Daoud et dissipé le brouillard de lyrisme et de sang dans lequel Houris avait noyé son lecteur.
Combien de femmes en Algérie ont survécu à un égorgement, ont eu les cordes vocales tranchées ? Et porte une canule respiratoire ? Combien vivent à Oran et ont eu la femme de Kamel Daoud comme psychiatre ? L’attribution du Goncourt mérite bien quelques vérifications et quelques explications ?
Vous le savez, dans Houris, la femme algérienne est une victime expiatoire de la folie islamiste. « L’histoire d’un mouton, je te dis coincé entre un prophète et un couteau, le ciel et l’autel ». L’héroïne de Kamel Daoud est réduite à ses blessures, son trou, « son sourire de monstre », qui désigne sa cicatrice.
Dans Houris, les variantes du verbe « égorger » sont citées plus de 100 fois, 88 fois aussi le terme sang, 239 fois le terme voix, 59 fois le terme mouton. Le romancier file la métaphore du sacrifice d’Abraham jusqu’à la nausée.
La mère de l’héroïne est « un gros mouton », le bébé que l’héroïne porte est aussi menacé d’égorgement.
C’est la version de la vie de Saâda Arbane, « celle de la femme mouton » que Kamel Daoud a décidé d’écrire. C’est aussi le récit que l’Académie Goncourt a décidé de consacrer à l’heure du procès Pelicot.
Culture du viol à tous les étages. Viol d’une femme offerte à d’autres sans aucun scrupule, viol de la vérité historique, viol d’une conscience pour la gloire littéraire.
À LIRE – Houris : Kamel Daoud dénonce “un procès médiatique”
Mais n’en déplaise à Kamel Daoud, dans la vraie vie, Saâda Arbane est championne d’équitation, elle a géré un salon de coiffure à Oran (qui n’a pas été saccagé par les islamistes comme écrit dans Houris), elle est mariée à un homme qui la soutient, sa mère, Zahia Mentouri, à défaut d’être l’héroïne d’un roman français a écrit l’histoire de l’Algérie, Saâda Arbane est mère aussi, et elle a une voix qu’elle fait légitimement entendre. Car c’est ELLE qui est diffamée dans un livre destiné à être vendu à des centaines de milliers d’exemplaires.
Académie Goncourt, réagissez pour l’honneur de la littérature française !
L’immunité dont jouit actuellement Kamel Daoud est infamante pour les femmes, pour les écrivains, et pour les lecteurs. Rien ne peut la justifier.
Interview complète de Saâda Arbane sur One TV https://youtu.be/IyRWHAndCBs?si=un0v0PRU7X77ecYz&t=10
Le roman, la vie privée et la liberté d’expression https://www.livreshebdo.fr/article/le-roman-la-vie-privee-et-la-liberte-dexpression
Analyse critique de Houris par des écrivaines algériennes avant la polémique
Analyse de Houris par Zoubida Berrahou, universitaire et écrivaine algérienne, 20 novembre 2024
Analyse de Houris sur radio France, 5 novembre 2024
La langue d’une femme, la parole d’un éditorialiste
Sur la proximité que Kamel Daoud entretient avec Emmanuel Macron : https://www.lepoint.fr/politique/emmanuel-macron-kamel-daoud-les-coulisses-d-une-conversation-11-01-2023-2504493_20.php#11
Zahia Mentouri, Kamel Daoud, deux visions historiques opposées de l’Algérie (article en néerlandais confrontant le point de vue de Zahia Mentouri et Kamel Daoud, évocation de sa fille adoptive Saâda Arbane)
Le chagrin de l’Algérie par Angela Dekker
Conférence de presse de l’avocate Fatima Benbraham
Quelques romans sur la décennie noire parus en Algérie et pas du tout censurés
Le fourgon de Abdelkrim Djaad, éditions Casbah, 2003
Maintenant, ils peuvent venir, de Arezki Mellal, Actes Sud 2002
Peurs et mensonges, de Aïssa Khelladi, Éditions du seuil, 1997
Morutiri de Yasmina Khadra, Éditions Baleine, 1997
Blouse blanche, Zone grise de Abdallah Aggoune, édition Koukou
Le Blanc de l’Algérie de Assia Djebar, éditions livre de poche, 2002
Ma vie a contre-coran : une femme témoigne sur les islamistes de Djemaila ben Habib, 1994
Sémiramis au pays de Dounia de Zoubida Berrahou
O Pharaon, de Kamel Daoud, Editions Dar El Gharb, 2004
Le Serment des Barbares de Boualem Sansal, 1999
Crédits image : ActuaLitté CC-By-SA 2.0
Par Auteur invité
Contact : contact@actualitte.com
Paru le 15/08/2024
411 pages
Editions Gallimard
23,00 €
38 Commentaires
Jean Drogo
05/12/2024 à 12:51
Ne pouvant l'atteindre ni pour l'oeuvre ni pour son argument, va-t-on, pour abattre Daoud, nous dérouler l'ensemble des stratagèmes de La dialectique éristique de Schopenhauer ?
Super mioux
05/12/2024 à 20:04
Jean Drogo,
A croire visiblement que vous êtes drogue par la haine de ce pays. Pourtant les faits sont là et bien têtus. Saada Arbane est la seule rescapée d’un massacre en Algérie à l’âge de 5 ans. Elle porte une canule, elle parle en chuchotant ( comme Donald) comme décrit dans le livre, elle est championne d’équitation, elle a fait le lycée Lotfi à Oran, elle a été adoptée, sa mère adoptive a été elle même adoptée aussi, elle a voulu avorter ( c’est la quelle a commencé à consulter la femme de K Daoud psychiatre) , elle tient un salon de coiffure, elle dormait à côté de sa sœur aînée au moment du massacre, plus tard elle a un salon de coiffure, elle a la cicatrice ( sourire) sur la gorge, deux tatouages exactement comme décrits dans le livre ….. 80 % du personnage et de la vie racontée dans le roman c’est Saada Arbane. On ne viole pas l’intimité d’une personne comme ca
Anteversus
06/12/2024 à 02:47
Drogo, as-tu du cœur ? Décidément pour vous l’œuvre poisseuse de phrases alambiquées et prétentieuses est supérieure à la souffrance d'une femme qui porte dans sa chair la signature des années de sang.
Vous êtes totalement insensible à la femme réelle qui a été égorgée, tout ce qui importe pour vous c'est un pavé de papier écrit par un tirailleur indigène qui suce ses mots avant de les servir en soupe à ses maitres colons.
Falco
06/12/2024 à 07:11
À trop étaler votre Dictionnaire des Citations vous devenez grotesque derrière votre pseudo !
Alors à mon tour de citer un auteur de XO Éditions :
« …
Ah si tu pouvais fermer ta gueule
Ça nous f'rait des vacances
Ah si tu pouvais fermer ta gueule
Ça f'rait du bien à la France
Et puis y'a tous ceux qui font des débats
D'la philo à deux balles
Y'a c'ui qui est pour
Et y'a c'ui qui veut pas
Et ça parle et ça parle
…»
Merci
Pour la liberté
06/12/2024 à 09:27
D'accord avec vous, Kamel Daoud est victime d'un entrisme culturel scandaleux et bravo au courage de l'Académie Goncourt, on en est à saluer leur courage face aux menaces des extrémistes..
Eric 1972
05/12/2024 à 16:13
Une fois de plus Actualitté se fait le porte-voix des médias adossés au pouvoir algérien avec lesquels il a des connexions directes. Allez-vous finir par comprendre que vos articles à charge mettent en danger un auteur, aussi critiquable soit-il, couronné du Goncourt.
Abu nuwas
05/12/2024 à 19:47
Il ne s'agit pas de la défense de l'Algérie, mais de la nôtre si on n'y prend garde.
Ce sois disante roman, ferait vomir un étudiant en 1ère année de droit.
Super mioux
05/12/2024 à 21:26
Eric 1972, Décidément, vous voyez le pouvoir Algérien partout. Il est fort ce pouvoir Algérien :)
Cyril Balcon
06/12/2024 à 00:16
https://x.com/XavierGorce/status/1861337601220780332
Anteversus
06/12/2024 à 03:01
Le pouvoir algérien dites-vous ? Tous les Algériens qui connaissent l'existence de ce vil personnage le vomissent, libre-penseurs, athées, musulmans pratiquants, intellos, manuels, enfants du pays et émigrés, hommes, femmes, opposants de l'intérieur. Tous sauf bien sûr les peaux noires masques blancs de son acabit qui vivent en France pour le seul plaisir de vivre parmi les " Blancs."
Si vous ne me croyez pas allez donc voir les sites algériens francophones ce qu'ils en disent, avec une belle unanimité.
Pareil pour Boualem Sansal. Je ne suis pas le pouvoir algérien, je n'ai pas voté pour notre président qui pourtant fait un travail fabuleux pour redresser le pays, je ne suis pas croyant mais ces deux types me débectent.
Pour la liberté
06/12/2024 à 09:28
Oui, Actualitté est de parti pris dès qu'il s'agit de ce genre de sujets. Etonnant que votre commentaire n'ait pas été censuré.
Chris Mazé
05/12/2024 à 16:51
Jean Drogo vos sophismes se promènent en déambulateur. Pénible existence hein mon garçon ?
Rick
05/12/2024 à 19:17
J'ai une vision plus moderne (il était temps) des femmes arabes et ça me prouve que je suis réellement antiraciste car je considère l'aspect moderne des étrangers . ères en même temps qu'amcien.ennes.
Abu nuwas
05/12/2024 à 19:44
Merci madame pour avoir dit la vérité, le monde a un vrai besoin de personne comme vous, doté d'un esprit citoyen.
Encore merci.
Hamcahe
05/12/2024 à 21:14
Daoud comme Sansal deux fieffés menteurs qui n ' ont jamais ete inquiétés en algerie pour leurs écrits tous les ALgeriens le savent
Folk
09/12/2024 à 11:08
Le procès de Mazan :
Le viol d’une femme par son époux et ses copains.
À quand Le procès de Houris ?
Le viol de la vie privée et surtout du traumatisme de Aube « Saada » par KD , l’époux de sa psychiatre et ses copains de Gallimard , Goncourt et la presse de Bollorée !
La culture du viol continue en France dans la sphère des puissants toujours intouchables jusqu’à ce qu’ils décident de lâcher quelqu’un pour non obéissance .
Cyril Balcon
09/12/2024 à 21:12
Kamel Daoud c'est INSPIRE d'une histoire ce que font tous les artistes et comme Boualem Sansal il dénonce de graves dérives en Algérie (et aussi de vos amis islamistes), donc merci à eux deux.
Caruel Christelle
05/12/2024 à 22:35
donc une auteur jeunesse, totalement inconnue, essaie de faire un petit buzz nauséabond sur le compte du dernier prix Goncourt ?
Pour la liberté
06/12/2024 à 09:30
Oui, c'est une forme d'entrisme dont Actualitté se fait encore l'écho. Probable que mon commentaire soit censuré évidemment.
Pierre Delair
05/12/2024 à 22:46
Voilà la diatribe la plus lamentable que j'ai pu lire depuis longtemps.
Les arguments sont ridicules, diffamatoires et souvent illogiques. Critiqué parce qu'il aurait trop copié la réalité et critiqué parce qu'il s'en serait trop écarté. Et l'accusation de se complaire dans la culture du viol est hors sol.
Vivement que Daoud la poursuive pour diffamation.
Enfin... ceci prouve que Daoud et Sansal rendent fous un certain segment de l'opinion qui ne leur pardonne pas ce qu'ils l'obligent à voir.
Pour la liberté
06/12/2024 à 09:30
Oui, bien sûr, vous avez tout à fait raison. Vive la liberté dont certains veulent les priver !
FredEx
06/12/2024 à 05:31
"Vol d'histoire", ce serait donc un crime, mais tous les écrivains volent !
benoit
06/12/2024 à 06:38
J'aimerais savoir pourquoi Actuallité, sensé être un site web littéraire, publie sans la moindre enquête préalable, sans la moindre contextualisation, un texte d'une rare violence contre un écrivain déjà frappé d'une fatwa et qui a fait son boulot de romancier en s'inspirant d'une histoire vraie. Celui qui a pris la décision de publier ce réquisitoire a t il au moins jeté un 'oeil sur la campagne de haine dont fait l'objet Kamel Daoud en Algérie (et pas seulement là-bas) ? Quant à ces violences conjugales pour lesquelles il aurait été condamné, c'est étrange, on n'en trouve la trace nulle part hormis sur des sites web suintant d'une haine délirante et se copiant à l'infini les uns les autres. Je vais dès aujourd"hui acheter le roman de Kamel Daoud ainsi que le dernier livre de Boualemn Samsal.
Falco
06/12/2024 à 13:47
… Et de voter Le Pen ou Mélenchon une fois lu leur diatribe…
Cette publication par Madrigal correspond bien à la politique maison … collaborationniste !
> On continue de publier les antisémites Céline ou Drieu La Rochelle parce que ça rapporte!
> On finance, on couvre et on accueille les sauteries pédophiles de Matzneff !
> Et maintenant un escroc …!!!
> Et combien d’autres ?
Connaissez-vous l’histoire du billet de 50fr qui dans les années Mitterand/Lang a permis de sauver Gallimard alors dans une guerre d’héritage et que d’autres éditeurs dont Hachette voulaient mettre le grappin dessus ?
Voilà une belle idée d’enquête pour Actualitté… « Comment le billet de 50fr enrichi Gallimard et les héritiers de Saint Exupery » je sens que l’on va se marrer….
Stephan A.
06/12/2024 à 14:04
Compte tenu que ce texte est diffamatoire (et moralement malveillant), ce site aurait dû prendre conseil et mesurer les responsabilités d'un directeur de la publication avant de le publier.
Très sale campagne anti-Daoud en ce moment.
Super Mioux
06/12/2024 à 14:50
Mr Benoit. Il y a eu une petite fetwa en 2017 mais depuis K Daoud vivait paisiblement entre Paris et Oran . Sinon allez sur le blog de Jacques Marie Bourget et vous verrez vous meme le jugement pour violence conjugale avec arme blanche en 2019 du tribunal d'Oran. Quelqu'un d'Arabophone vous traduira surement. C'est une copie du jugement envoyée par sa propre ex femme que tous le monde ignore en ce moment. Quand on est frappé d'une fetwa par des Islamistes, que j'execre au passage, en ne frappe pas sa femme en retour.
Franz
06/12/2024 à 06:53
Il ya aussi le lecteur insignifiant sans culture ni relations qui achète le bouquin parce qu'il a le prix, que ces pages d'histoire vont l'intéresser mais après une trentaine de pages, il se rend compte que rentrer dans le bouquin ne l'emballe pas et il dépose le magnifique objet, en prend un autre comme le dernier Enderlin ou un vieux Rezvani. Comment expliquer cela ?
hmimed
06/12/2024 à 06:54
Kamel Daoud a choisi de renier ses origines et les ancrages de ses proches .
Pire il crache en permanence sur son pays et sur l'Islam pour plaire a ses maitres.
Ce qu'il ignore c'est aue Les memes milieux qui l'ont aureole aujourd'hui l'abandonneront apres usage .
C'est le sort de tous les renegats.
Tres dure sera la chute !!!
Falco
06/12/2024 à 07:06
Merci 🙏 !
J’aurais aimé avoir écrit chaque mot de votre lettre ! Elle dit tout ce que je ressens depuis 1 mois et mon ressenti à la lecture de ce qui ressemble à un « vol de vie » par M KD !
Merci
Gaucho Marx
06/12/2024 à 09:05
De probables Algériens viennent nous parler ici de la grandeur du pouvoir local (c'te blague !), du méchant colon blanc (60 ans après le divorce !), de renégats ( ! ) et de l'infini courage d'une femme, quasi inconnue, qui ne voulait pas rendre publique sa tragédie (raté du coup).
M'enfin ! A sa place, je n'aurais pas couru au tribunal pour me plaindre. A moins d'y être forcé par ce merveilleux pouvoir local.
M'enfin ! A sa place, la seule raison, autre que politique, aurait été la (supposée à ce stade) trahison du couple Daoud.
M'enfin ! Qu'en conclure, sinon que le besoin de reconnaissance est plus fort que l'envie de rester inconnu.
Que cette femme victime d'un massacre qu'il est légalement interdit d'évoquer sur place puisse courir les rédactions pour parler de son histoire me confirme dans l'idée qu'elle sert avant tout une (mauvaise) cause qui la dépasse.
Et que les réactions que je vois fleurir ici révèlent que la haine du pouvoir algérien et de ceux qui le défendent envers la France est plus vivace à mesure que le temps passe.
Il y a sans doute dans la double affaire Daoud-Sansal le contexte du Sahara Occidental. Je peux comprendre la frustration algérienne. Mais les torts sont partagés (si la vérité sur cette région, elle, est entière). Depuis le temps que la France va à Canossa en allant à Alger, Macron a sans doute compris qu'il n'y avait plus rien à faire. Ce n'est pas la plus mauvaise décision de son quinquennat.
Que chacun désormais s'occupe de son propre avenir.
Super Mioux
06/12/2024 à 14:44
A sa place, vous seriez surement, avec une calculatrice, entrain de compter les dommages et interets et les investissements que vous feriez avec. Le Goncourt , pour votre info, recompense une fiction pas une histoire presque reelle qui aborde l'intimité d'une femme et ses souffrances interieures. Calma Mr ....Calma
Abdelkader BEN
06/12/2024 à 10:58
Dès les premières lignes du livre, tout Oran,qui connaissent Saada Arbane, savaient cette histoire,et dans le milieu médical cette psychiatre était son médecin traitant c'est une utopie pour nous les oranais, c'est un voleur d'histoires caché par des règlements de comptes cet auteur usurpateur
Franz
06/12/2024 à 12:21
Oui mais, il y a aussi le lecteur pas important pas connu pas de relation qui achète ce bouquin pour le prix Goncourt et pour l'intérêt qu'il porte à ces années-là de l'Histoire et il se trouve qu'après 36 pages, il a comme l'impression que ce bel objet ne va pas tellement l'emballer. Il dépose le bouquin et part dans la lecture du dernier Enderlin ou du dernier Rezvani par exemple. Cela existe-t-il ? Si oui, tout ce bruit n'est-il pas pour relancer la "machine" ?
Merbouhi
06/12/2024 à 17:14
Kemel daoud est un menteur il écrit tout ce qui fait plaisir à ses maîtres , il a trahi son pays et cela suffit il ne sait qu en surface il est héros et en dessous il sale bougnoul comme disent les francais des Arabes , mes lui est sale des deux côtés comme sansal.
Bismillah
10/12/2024 à 11:52
Quand le sage montre la lune, les "anes" (pour ceux qui ont lu le livre) regarde le doigt.
Alina Reyes
13/12/2024 à 00:17
Merci à Judith Bouilloc et à Actualitté pour cette lettre. L'académie Goncourt en pleine culture du viol, Saint-Germain-des-Prés c'est Mazan. Une honte terrible pour la France. Un jour les gens ouvriront les yeux et Daoud sera déshonoré à jamais, ainsi que tous ceux qui ont participé à cette ignominie.
Pierre Delair
13/12/2024 à 07:52
Sacrée perte du sens commun.
Morice Blain
17/12/2024 à 17:31
De quel sens commun parlez-vous ? vous êtes bien opaque... ça veut dire quoi "sens commun" ?