La présidente de la région Pays de la Loire, Christelle Morançais (Horizons), a présenté par anticipation un budget 2025 particulièrement sévère, avec 100 millions € de dépenses en moins par rapport à l'année précédente. Dans l'attente du vote de ce budget, le 19 décembre prochain, les acteurs de la culture, dont ceux du livre, reçoivent les annonces d'annulation de subvention prévue... Le gouvernement Barnier, pour sa part, nie toute responsabilité dans cette austérité régionale.
Le 02/12/2024 à 15:59 par Antoine Oury
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02/12/2024 à 15:59
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Christelle Morançais a laissé entrevoir un budget 2025 particulièrement serré pour la région Pays de la Loire, avec une centaine de millions € de dépenses en moins, dont 40 millions à la demande de l'État et 60 millions de sa propre initiative.
Laurent Dejoie, 6e vice-président du Conseil régional et président de la commission Finances, rappelait le 17 octobre dernier, à l'occasion de la session du conseil, que les 40 millions en moins correspondraient à la baisse prévisible des recettes de la TVA : le budget primitif 2025 sera ainsi construit « en diminuant d'abord nos recettes fiscales de 40 millions, puisque rien ne laisse imaginer que la TVA va augmenter en 2025 par l'effet de la croissance », annonçait-il.
Outre ce recul, l'État procédera à un prélèvement, limité à un maximum de 2 % des recettes réelles de fonctionnement, sur les recettes des collectivités en excluant les plus petites ou les plus fragiles, afin d'abonder un fonds de précaution pour les collectivités. Le montant transféré de TVA aux collectivités sera par ailleurs gelé en 2025 à son niveau 2024, et le Fonds de compensation de la TVA réduit de 800 millions €.
Le matin même, la présidente du Conseil régional, Christelle Morançais (Aimer et Agir pour les Pays de la Loire), annonçait 100 millions € de dépenses en moins, des coupes drastiques « indispensables au maintien d'une trajectoire financière soutenable pour éviter une trop forte dégradation de nos ratios financiers », comme le justifiait Laurent Dejoie lors de cette même session du Conseil régional. Il pointait aussi une préservation des investissements de la région, au prix de la réduction des dépenses de fonctionnement.
La culture paierait le prix fort de ces dépenses supprimées, malgré l'avis exprimé par le Conseil économique, social et environnemental des Pays de la Loire (CESER), dans un rapport d'octobre 2024. Il notait ainsi que « la trajectoire annoncée par le rapport d'orientation budgétaire annonce une baisse des dépenses de fonctionnement en tenant compte de l’inflation. Les dépenses relatives à la culture, le patrimoine, le sport, le tourisme et la vie associative étant majoritairement des dépenses de fonctionnement, le CESER alerte sur le fait qu’elles pourraient être prioritairement impactées dans le contexte budgétaire contraint. »
Il prenait soin d'ajouter que ces domaines « dont certains sont en situation particulièrement difficile, ont besoin d’être soutenus »...
La présidente de la région a cependant laissé entendre, dans plusieurs messages postés sur le réseau social X, que le domaine culturel ne serait pas épargné. « La culture serait donc un monopole intouchable ? Le monopole d’associations très politisées, qui vivent d’argent public. Je suis la cible de militants qui m’accusent de vouloir arrêter les subventions régionales à leurs structures. À moi seule, je voudrais “détruire la culture” (la culture subventionnée, je précise)… Rien que ça ! », écrivait-elle le 12 novembre dernier.
Si le budget régional pour 2025 n'a pas été voté, plusieurs acteurs culturels ont d'ores et déjà eu connaissance de la remise en cause d'une partie ou de la totalité de la subvention attribuée par la région en 2024.
« Certains ont reçu des courriers, d'autres des mails ou bien des SMS », par des voies plus ou moins officielles, nous apprend une travailleuse du secteur. « D'ailleurs, est-ce bien légal d'envoyer en amont du vote du budget des informations sur des coupes budgétaires ? On finit par se poser la question », poursuit-elle.
Parmi les premières structures à avoir appris le sabrage des subventions figure la Maison Julien Gracq, où, à la réduction prévue en 2025, succédera une suppression pure et simple de la subvention. « Nous sommes extrêmement préoccupés, car nous manquons de visibilité sur ce que signifieront concrètement ces coupes pour notre programmation », confiait à ActuaLitté Jérémy Fabre, le directeur de l'institution.
Depuis, les noms se succèdent : certains perdent la totalité de la subvention dès 2025, comme la Maison de la Poésie de Nantes (59.000 €), l'association Lecture en Tête (37.000 €), la Médiathèque Mazé-Milon (18.000 €), Maison Fumetti (18.000 €) ou encore le festival Cultissime (100.000 €). D'autres la verront diminuer en 2025, puis disparaitre l'année suivante, parmi lesquels les éditions 303 (160.000 €) ou la Maison Julien Gracq, donc (72.000 €).
D'autres festivals devraient bientôt apprendre l'éventuelle disparition des subventions, à mesure que les demandes sont examinées.
Par ailleurs, des structures professionnelles du livre et de la lecture seront aussi concernées par ces réductions de dépenses. Coll.LIBRIS, le collectif des éditrices et éditeurs indépendants des Pays de la Loire, perdra ainsi 28.500 € dès l'année prochaine, quand l'Association des librairies Indépendantes en Pays de la Loire ne touchera plus sa subvention de 32.200 €. Une partie des actions de ces organisations ne seront donc vraisemblablement pas reconduites, à un moment où édition et librairie indépendantes rencontrent de franches difficultés économiques.
Le Syndicat de la librairie française (SLF) s'est d'ailleurs alarmé des choix de la région Pays de la Loire : la disparition de la subvention à l'ALIP « mettra en péril ses actions et aura un impact économique direct et à très court terme sur les 83 librairies adhérentes de l’association qui maillent le territoire ligérien ». Le syndicat patronal évoque aussi la menace sur les aides aux librairies indépendantes, « nécessaires à l’investissement des librairies et [qui] contribuent au maintien de leur activité ».
Autre structure menacée, Mobilis, le pôle régional de coopération des acteurs du livre et de la lecture en Pays de la Loire, pour lequel la moitié de la subvention (soit 84.000 €) disparaitrait en 2025, avant la totalité en 2026. La subvention régionale couvrait une bonne partie du budget de fonctionnement de l'organisation (de 375.000 € au total), et le personnel de Mobilis craint d'ores et déjà des suppressions des postes.
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Les entités aidées par la région sont en effet multiples : maisons d'édition et librairies indépendantes, mais aussi manifestations littéraires, structures littéraires travaillant à la promotion de la lecture, aides à la participation des artistes du territoire à des événements français ou étrangers... Un Fonds régional de restauration et d´acquisition pour les bibliothèques permet même d'enrichir les collections des établissements publics.
Les acteurs du secteur craignent un effet domino, l'attribution de subventions à une structure permettant souvent de rémunérer des artistes et d'autres prestataires. Mais aussi l'annulation de certains événements organisés dans le cadre scolaire, l'enseignement risquant également de perdre une partie des crédits liés à la culture.
La situation ligérienne a fait irruption à l'Assemblée nationale, le mardi 26 novembre dernier, à l'occasion d'une séance de questions au gouvernement. La députée de Loire-Atlantique Julie Laernoes (Écologiste et Social) a ainsi interpellé Rachida Dati, ministre de la Culture, sur les mesures annoncées par la présidente de région qui, « par excès de zèle, vient de décider d'une coupe drastique de 73 % du budget de la culture ».
« Nous sommes extrêmement choqués par ces règlements de compte dogmatiques d'une violence hallucinante et ultra démagogique. 150.000 emplois sont en jeu, un véritable plan social qui ne dit pas son nom. » En l'absence de Rachida Dati, à Bruxelles pour un Conseil européen « Éducation, jeunesse, culture et sport », Maud Bregeon, la porte-parole du gouvernement, a pris en charge la réponse du gouvernement (visible à cette adresse, autour de 1h28m40s).
« Vous avez raison, la culture ne devrait pas être un luxe », a-t-elle commencé, avant d'indiquer qu'il « n'appartient pas au gouvernement de faire les arbitrages budgétaires des régions, c'est le rôle des conseillers régionaux », évoquant ainsi le vote à venir des élus des Pays de la Loire.
Maud Bregeon exonère toutefois le gouvernement de toute responsabilité dans les choix de la présidente de région, assurant que « l'État encourage les collectivités à considérer qu'il s'agit là d'une politique essentielle pour la cohésion de la nation, pour le développement de chacun tout en prenant en compte la nécessité de réduire nos déficits, nécessité qui s'applique à tous dans un contexte budgétaire extrêmement contraint ».
Elle souligne que le budget du ministère de la Culture est relativement stable dans le projet de loi de finances 2025, oubliant cependant de rappeler la « juste participation des collectivités territoriales à l'effort collectif » exigé par le projet de loi de finances 2025, par un « effort de maîtrise du solde public » de 5 milliards €, soit « 12,5 % de l’effort global sur l’ensemble du champ des administrations publiques ».
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« La situation budgétaire de la France n’est clairement pas le fait des collectivités. Les Régions portent aujourd’hui 12 % de l’investissement public sur tous les territoires du pays pour seulement 1 % de la dette nationale. Les Régions ne peuvent être la solution à un État trop dépensier et inefficace », répondait Carole Delga (Parti socialiste), présidente de Régions de France et de la Région Occitanie, à ces mêmes demandes du gouvernement.
Face à ce programme d'austérité, les organisations culturelles du territoire ont organisé une première mobilisation, le 25 novembre dernier. 2000 personnes se sont réunies devant l'hôtel de région, à Nantes, pour protester contre la politique budgétaire annoncée, tandis qu'une pétition, lancée le 22 novembre, a réuni à ce jour un peu plus de 86.000 signatures.
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Toujours sur le réseau social X, la présidente de région Christelle Morançais a réagi en indiquant qu'elle « respectait » la mobilisation, avant d'ajouter : « Mais le respect n’interdit pas la combativité : je ne laisserai pas dire que la dette et les déficits français ne sont pas un problème, et qu’ils concerneraient tout le monde sauf le secteur subventionné de la culture. »
Selon nos informations, le 5 décembre prochain, une nouvelle mobilisation des acteurs de la culture aura lieu, autour de la grève pour la défense du service public, ce dernier étant lui aussi visé par l'austérité. À ce titre, une centaine de postes d'agents seraient menacés au sein du conseil régional lui-même.
La date du 19 décembre prochain, jour du vote du budget régional, mobilisera donc l'attention. Au sein du conseil régional, qui réunit 93 membres, le groupe de Christelle Morançais, Aimer et Agir pour les Pays de la Loire, n'est pas majoritaire (43 membres), mais bénéficie du soutien de l'Union Centriste (14), ce qui lui assure la majorité.
Du côté des oppositions, si les groupes L'écologie ensemble (EELV-LFI) et Printemps des Pays de la Loire (PS-PCF) devraient logiquement faire bloc (24 membres au total), le Rassemblement national (7 membres) se prononcerait plutôt pour l'austérité, comme l'ont montré les discussions récentes autour du Projet de loi de finances pour 2025 à l'Assemblée nationale.
Quant à la coalition Démocrates et progressistes (5 membres, LREM et Modem, notamment), elle s'est prononcée, par la voix de son président François de Rugy, favorablement envers la décision de Christelle Morançais...
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Comme l'avance Mediacités, la méthode de Christelle Morançais ne ferait toutefois pas l'unanimité au sein du Conseil régional, y compris chez ses alliés : le média évoque des relations « tendues » ou « exécrables » avec certains élus.
Le titre avance même l'hypothèse d'une fracture au sein de l'alliance des droites : Guillaume Garot, président socialiste du groupe d’opposition Le Printemps des Pays de la Loire, assure que la présidente de la région « n’a pas de majorité unie derrière elle », mais qu'il cherche « la perle rare qui osera le dire ». D'autres éludent les questions par cette formule : « Je pense ce que pense la présidente. » Au vu de la répartition des forces politiques et des positions publiques des uns et des autres, le budget promis devrait rencontrer une trop faible résistance.
Autrement dit, l'hiver culturel s'annonce, pour la région Pays de la Loire...
Photographie : illustration, ActuaLitté, CC BY SA 2.0
Par Antoine Oury
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14 Commentaires
Aurelien Terrassier
02/12/2024 à 18:58
Christelle Morancais incarne malheureusement bel et bien cette droite dure réactionnaire et autoritaire si chère à Nicolas Sarkozy son ancien mentor. Ses diatribes contre Lfi est révélateur aussi. Son mépris pour le monde de la culture ne peut que ravir son camp en plus de l'extrême droite.
Jean Drogo
03/12/2024 à 00:08
Alfonso Corticella, rue Ferrara au 17. Milan.
Un personnage d'une nouvelle de Dino Buzatti.
Nous sommes devenus, pour beaucoup, ses clients.
Un grand et merveilleux tailleur, dont les vestons sont des chefs-d'œuvre, et leurs poches magiques ; on y trouve une grande profusion de billets de banque.
Il y a cependant un prix à payer, et la fin de la nouvelle est proche.
Aurelien Terrassier
03/12/2024 à 11:05
Depuis juillet dernier, nous savons de quel camp politique se rapproche désormais Christelle Morancais... https://www.ouest-france.fr/elections/legislatives/dans-les-deux-cas-cest-non-entre-la-gauche-et-le-rn-christelle-morancais-refuse-de-choisir-c59e8f0c-3796-11ef-beb3-b5dffeb610b0. Même chez ses amis puy-follais, elle leur fait faux-bon tout en refusant de rencontrer les maires vendeens. https://www.ouest-france.fr/elections/legislatives/dans-les-deux-cas-cest-non-entre-la-gauche-et-le-rn-christelle-morancais-refuse-de-choisir-c59e8f0c-3796-11ef-beb3-b5dffeb610b0... Enfin Christelle Morancais est une présidente de région qui coûte cher au contribuable. https://contre-attaque.net/2024/12/01/christelle-morancais-une-riche-qui-nous-coute-cher/
Gaucho Marx
03/12/2024 à 13:25
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MG
03/12/2024 à 12:26
N'existerait-il que l'argent public pour financer la culture ?
Gaucho Marx
03/12/2024 à 14:28
L'argent public porte mal son nom. C'est le vôtre, c'est le mien. C'est de l'argent privé, blanchi par l'Etat.
Et donc, je préfère garder mon maigre argent pour me payer ma culture, que financer des machins, plus moins idéologisés, où moi et tant d'autres ne mettront jamais les pieds.
Je n'ai rien contre les idéologies, à condition que celles que je n'aime pas ne soient pas financées par mon argent.
Actualisant
03/12/2024 à 14:42
Amusante remarque : je n'ai moi-même rien contre les passages piétons, tant que ne sont financés que ceux qui me servent à traverser la route devant ma maison.
C'est fou comme une réflexion d'apparence anodine en dit long sur cette notion de “faire société”, n'est-ce pas Monsieur Gaucho ?
Gaucho Marx
03/12/2024 à 14:56
Il y a une nuance que vous n'avez pas vue mais dont je vais vite vous instruire.
Cette nuance, c'est celle qui sépare un Etat limité au régalien (sécurité, police, justice, diplomatie, finances) plus quelques autres "bricoles" si on a l'esprit large et partageux (santé, école, notamment) d'un Etat qui arrose à tout va... et qui finit toujours par se trouver fort dépourvu à l'arrivée de la bise...
Actualisant
03/12/2024 à 14:59
Oui, oui... arroseur arrosé !
Je vois que dans les bricoles se trouvent en effet des choses très connexes, proches de l'accessoire.
Mais je vois surtout que le passage piéton en bas de chez moi vient d'être repeint : c'est régal (lien, sur demande).
Falco
03/12/2024 à 14:42
Pour une fois un politique a les c…liés et pense avant tout aux contribuables .
Les subventions à des pseudo artistes qui parce qu’ils savent jongler avec 2 balles ont des contrats de complaisance avec certaines municipalités et régions qui leur permettent d’avoir le statut d’intermittent du spectacle ÇA SUFFIT! En plus tous ces inutiles font partie des légions de Mélenchon, qu’ils aient demander à la gauche la plus bonne du monde de les financer! Quand aux libraires ils n’ont qu’à sortir de derrière leur comptoir et faire les marchés, investir dans un camion et parcourir la campagne à l’encontre des lecteurs au lieu que ceux-ci viennent à eux. Pour les festivals il y en a beaucoup trop et cela plombe les comptes des éditeurs car ils se sentent obligés à y participer pour répondre aux demandes des auteurs…. Ça coûte une blinde pour des résultats nuls !!
Que chacun vive de son métier et que l’on arrête l’argent facile et tout ira bien !
Bravo Madame Morançais !! C’est de l’argent du contribuable !!!
Team ActuaLitté
03/12/2024 à 14:43
Bonjour
Votre commentaire est à la limite de ce que nous acceptons.
Plus de modération, ou moins de commentaires s'il vous plait.
Falco
03/12/2024 à 14:53
Bonjour
Votre article est à la limite de ce que nous les contribuables acceptons de lire.
Plus de modération, ou moins de commentaires tendancieux let plus d’information s'il vous plait.
Comme l’a écrit Camus en Édito de Combat le 1er Septembre 1944 :
-« Qu'est-ce qu'un journaliste ? C'est un homme qui est d'abord censé avoir des idées. Il est donc un historien au quotidien, et son premier souci doit être la vérité. Peut-on dire aujourd’hui que notre presse ne se soucie que de la vérité ? Comme il est difficile d'être toujours le premier, on se précipite sur le détail que l'on croit pittoresque ; nous faisons appel à l'esprit de facilité et à la sensibilité du public. On crie avec le lecteur, on essaie de lui plaire alors qu'il devrait seulement l'éclairer. En fait, nous donnons toutes les preuves que nous le méprisons. L’argument de la défense est bien connu : on nous dit : « c’est ce que veut le public ! » ". Non, le public ne veut pas cela; on lui a appris pendant vingt ans à le vouloir, ce qui n'est pas la même chose. [Aujourd'hui] une occasion unique s'offre au contraire à nous pour créer un esprit public et élever jusqu'à la hauteur du pays lui-même. »
Team ActuaLitté
03/12/2024 à 14:57
A la différence que votre précieux argent n'est pas nécessaire pour accéder à l'article.
Et que vous êtes ici sur une propriété privée : on vous y accepte de bon coeur, tant que vous respectez les règles de savoir vivre que nous attendons.
Sinon, on ne vous accepte plus.
A vous de décider quelle attitude républicaine de vivre-ensemble vous préférez.
Aurelien Terrassier
03/12/2024 à 15:33
Falco vous tenez des propos insupportables avec autant de choses fausses et de mauvaises. Les artistes et les libraires ont besoin de travailler et de faire plaisir à l'immense majorité des gens. Et non tout le monde n'est pas fan des abbayes, du Puy du fou ou de télé-réalité que ça soit sur Tf1, M6, chez Bollore et depuis une bonne quinzaine d'années dans la poche via Facebook, Instagram et X ne vous en déplaise.