Vous pensiez que la rivalité entre la France et l’Angleterre se limitait au rugby ? À l’approche des fêtes, Sports d’Époque et la Comédie-Française prouvent le contraire, et viennent de lancer le match le plus inattendu de l’année : Molière contre Shakespeare, dans une collection textile qui mélange théâtre et... placards à maillots.
Le 26/11/2024 à 17:57 par Louella Boulland
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Publié le :
26/11/2024 à 17:57
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La littérature se fraie un chemin dans les rayons de prêt-à-porter. Après Zara et Jennyfer, qui avaient déjà sauté sur l’idée, c’est maintenant Sports d’Époque, marque française spécialisée dans les maillots et polos de rugby et de football, de jouer la carte culturelle en collaborant avec la Comédie-Française.
L’occasion pour eux de rendre hommage à « l’Olympiade culturelle 2024 », mais aussi aux origines de leurs marques. Et pour cause, sur leur site internet, Sports d’Époque revendique une filiation littéraire : « C’est à partir d’un livre sur l’histoire du rugby que Benoit (Benoît d'Argenlieu est l'un des cofondateurs de la marque, NDLR) fait le constat suivant ; les maillots d’époque sont beaux, authentiques et ont tous une histoire à raconter... »
Si la Comédie-Française a déjà collaboré avec des marques de textile, comme la maison Saint James pour créer une collection de vêtements inspirés de l’univers théâtral, c’est la première fois qu’elle s’associe à l’univers sportif. L’objectif est double : « Associer le sport et la culture, autour des valeurs communes d’authenticité et d’excellence », peut-on lire sur le communiqué.
D’un côté, le bleu profond de Molière, avec son écusson « Coq Rugby 1917 » et le nom de l’écrivain floqué au dos du maillot, à la manière d’un grand sportif. De l’autre, le blanc immaculé de Shakespeare, orné d’une rose anglaise vintage 1910 brodée sur le cœur : une référence esthétique et symbolique liée au style de l’époque édouardienne – où la rose était un emblème de l’Angleterre – bien que Shakespeare lui-même soit mort en 1616.
Mais s’offrir une pièce en hommage à l’auteur de L’Avare n’est pas à la portée de toutes les bourses. Pour un T-shirt il faut compter 59 €.
Les maillots, eux, grimpent à 169 €, tandis que les sneakers « en cuir vachette de premier choix et intérieur doublé en cuir naturel italien » atteignent 149 €. Un coût qui ferait probablement bondir Harpagon, mais qui se justifie par une fabrication française, et portugaise.
Crédits image : Sports d’Époque
Par Louella Boulland
Contact : lb@actualitte.com
1 Commentaire
Marie
27/11/2024 à 08:23
C'est d'un goût qui n'a pas de nom, ni de sens. Notre époque est plus que désorientante, elle ne vit plus avec son "temps".