La Fédération Wallonie-Bruxelles a décerné ce 25 novembre à l’Opéra royal de Wallonie-Liège ses prix littéraires, Les Espiègles. Neuf auteurs et autrices belges étaient salués en littérature générale (française et régionale), BD et littérature de jeunesse. Un prix spécial, dédié au rayonnement des littératures belges francophones à l’étranger fut également remis – portant en 2024 sur la littérature de jeunesse.
Ces prix, instaurés sous différentes formes depuis 1924, célébrent leur centenaire cette année : ils soutiennent les talents émergents autant que les auteurs confirmés à travers des bourses, résidences, ou encore mises à l’honneur, rencontres publiques et interventions scolaires.
« Les Espiègles célèbrent cette année un siècle de soutien aux lettres belges, un témoignage vibrant de notre engagement envers la littérature et de la richesse des œuvres qui composent notre patrimoine culturel », souligne Elisabeth Degryse, Ministre-Présidente de la Fédération Wallonie-Bruxelles et Ministre de la Culture.
Ancrés dans une longue tradition, ces prix s’adaptent aux évolutions contemporaines en valorisant des formes littéraires autrefois peu reconnues, telles que la bande dessinée, la littérature de jeunesse et les écritures urbaines.
Et la ministre d'ajouter : « En mettant à l’honneur dix autrices et auteurs issus de domaines aussi variés que la littérature générale, la bande dessinée ou la littérature jeunesse, nous soulignons la diversité et l’ampleur créative de nos talents. Ces récompenses ne sont pas qu’un hommage, mais une invitation à découvrir, redécouvrir et transmettre le gout de la lecture à tous, et ce, dès le plus jeune âge. »
L’Espiègle de la première œuvre de littérature en langue française : Éléonore de Duve pour Donato, paru aux éditions Corti.
Décerné pour la première fois en 1997, ce prix annuel d’un montant de 5000 euros récompense un auteur ou une autrice pour une première œuvre publiée, quel que soit le genre littéraire.
L’Espiègle du couronnement de carrière en littérature de jeunesse : Bernadette Gervais.
Ce prix, décerné depuis 2006, récompense un auteur-illustrateur ou une autrice-illustratrice de la Fédération Wallonie-Bruxelles, dont l’ensemble des publications constitue déjà une œuvre. Il est une marque de reconnaissance et d’encouragement. Il ne fait l’objet d’aucun acte de candidature. D’une valeur de 15.000 €
L’Espiègle de la première œuvre en littérature de jeunesse : Charlotte Pollet pour Tout le monde a un teckel sauf moi, aux éditions Biscoto.
Remis pour la première fois en 2019, ce prix récompense un auteur ou une autrice pour une première œuvre publiée en littérature de jeunesse. Il est doté de 5000 euros.
Le prix Atomium – Fédération Wallonie-Bruxelles/Espiègle de la bande dessinée (milieu de parcours) : Léonie Bischoff.
Remis dans le cadre du BD Comic Strip Festival (anciennement Fête de la BD), ce prix salue le travail d’un auteur ou d’une autrice dont l’œuvre est particulièrement innovante. Il est doté de 10.000 €.
L’Espiègle de la première œuvre BD : Adlynn Fischer pour L’été du vertige, paru aux éditions La ville brûle.
Remis pour la première fois en 2019, ce prix récompense un auteur ou une autrice pour une première œuvre publiée en bande dessinée. Il est doté de 5000 euros.
L’Espiègle (triennal) de théâtre en langue française : Marie Darah pour Depuis que tu n’as pas tiré, paru chez MaelstrÖm reEvolution ex æquo avec Céline Delbecq pour À cheval sur le dos des oiseaux, paru aux Éditions Lansman.
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Décerné pour la première fois en 1926, ce prix d’un montant de 8.000 euros récompense tous les trois ans un auteur ou une autrice pour une pièce de théâtre.
L’Espiègle de la première œuvre de littérature en langue régionale (œuvre non publiée) : Jean Colot pour Vîve li progrès !
Remis pour la première fois en 2017, ce prix couronne l’œuvre d’un auteur ou d’une autrice n’ayant encore jamais publié d’ouvrage en langue régionale. Il est remis sur manuscrit. Il est doté de 1000 euros.
L’Espiègle (triennal) de théâtre en langue régionale : Nicole Goffart pour Li vwès dès sondjes.
Remis pour la première fois en 1996, ce prix, d’un montant de 8000 euros récompense tous les trois ans un auteur ou une autrice pour une pièce de théâtre en langue régionale.
L’Espiègle du rayonnement des littératures francophones à l’étranger (Prix Léo Beeckman) : l’association « Les mal coiffés », organisateur de la Biennale des illustrateurs de Moulin.
Décerné pour la première fois en 1998, ce prix désormais triennal, d’un montant de 4000 euros, récompense une personne de nationalité étrangère ou honore un projet ayant contribué dans son pays au rayonnement des littératures belges de langue française. Il est consacré cette année à la littérature de jeunesse.
Une présentation complètes des lauréats et lauréates est proposée ci-dessous :
Illustration : @almu_pano
Par Dépêche
Contact : depeche@actualitte.com
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