Boualem Sansal, Kamel Daoud : otages d'un conflit franco-algérien ?
Les tensions entre la France et l’Algérie ont franchi un nouveau cap, avec la littérature en ligne de mire. Après les polémiques autour de Kamel Daoud, c’est désormais Boualem Sansal qui se retrouve au coeur de l'actualité. Arrêté à Alger le 16 novembre, et toujours introuvable, son sort inquiète autant le monde littéraire que politique, dans un climat de relations diplomatiques de plus en plus tendues. Décryptage d’une affaire sensible.
Le 25/11/2024 à 18:00 par Louella Boulland
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25/11/2024 à 18:00
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L’une des causes principales de ce regain de turbulences, est la décision de la France de reconnaître la souveraineté marocaine sur le Sahara occidental, en juillet dernier. Une annonce qui a provoqué l’indignation du régime algérien, exprimant une « grand regret et leur profonde désapprobation » face à cette décision, la qualifiant d’« inattendue, inopportune et contre-productive ».
Le 26 juillet 2024, le ministère algérien des Affaires étrangères publiait un communiqué, dans lequel se cachaient des menaces à peine voilées : « Le gouvernement algérien tirera toutes les conséquences qui découlent de cette décision française et dont le gouvernement français assume seul la pleine et entière responsabilité. »
Tensions croissantes
Quelques jours plus tard, la France apprenait le « retrait avec effet immédiat » de l’ambassadeur algérien en France. Le 9 octobre 2024, ActuaLitté annonçait l’exclusion de Gallimard au Salon du Livre d’Alger. « Nous venons de recevoir un courrier qui n’apporte aucune explication quant aux raisons ou motifs qui justifient cette décision », nous indiquait Antoine Gallimard. Mais, en coulisses, des rumeurs pointaient du doigt la publication d’un ouvrage en particulier : Houris, de Kamel Daoud.
Avant même de recevoir le prix Goncourt, ce roman était déjà au cœur des polémiques. Et pour cause, il relate les répercussions de la guerre civile algérienne des années 1990, une période occultée dans l’histoire officielle du pays. En effet, l’article 46 de la Charte pour la Paix et la Réconciliation Nationale interdit toute évocation publique de cette guerre, sous peine de sanctions.
Une controverse très médiatisée s’ajoute à ces tensions : l’Algérienne Saâda Arbane accuse Kamel Daoud d’avoir utilisé son histoire sans consentement, via des informations transmises par son épouse psychiatre, en violation du secret médical.
Kamel Daoud victimes de "campagnes diffamatoires"
Si elle déclare avoir porté plainte en août dernier, à la sortie du livre, c’est le 16 novembre 2024 que ces accusations deviennent publiques et officielles. Ce jour-là, Saâda Arbane et son mari donnent une interview à la chaîne algérienne One TV, dans laquelle elle affirme que le roman raconte sa propre histoire. Rescapée d’une tentative d’égorgement par des islamistes, elle reconnaît sa canule, ses cicatrices, ses tatouages et son salon de coiffure.
Son éditeur Gallimard avait alors dénoncé les « violentes campagnes diffamatoires orchestrées par certains médias proches d’un régime dont nul n’ignore la nature », envers l’écrivain depuis la publication du roman.
Une mobilisation internationale sans précédent
Si Kamel Daoud n’a pas répondu à ces accusations, il a pris position le 21 novembre dans une tribune adressée au Figaro, dans laquelle il apporte son soutien à l’écrivain franco-algérien Boualem Sansal, arrêté quelques jours plus tôt à l’aéroport d’Alger.
Ce 23 novembre, c’est toute la sphère littéraire qui s’est agitée dans une tribune relayée par Le Point. Les prix Nobel Annie Ernaux, Jean-Marie Gustave Le Clézio, Orhan Pamuk et Wole Soyinka, ainsi que Salman Rushdie, Peter Sloterdijk, Andreï Kourkov, Roberto Saviano, Giuliano da Empoli et Alaa el Aswany, ont demandé sa libération, dans un texte rédigé par Kamel Daoud : « Nous ne pouvons pas rester silencieux. Il y va de la liberté, du droit à la culture et de nos vies à nous, écrivains ciblés par cette terreur. Je lance un appel urgent à la solidarité internationale : exigeons la libération immédiate de Boualem Sansal et de tous les écrivains emprisonnés pour leurs idées ».
Le 21 novembre 2024, une pétition en ligne intitulée « Libérez Boualem Sansal ! » a également été lancée sur change.org par Vivre LAREP, et a obtenu, à ce jour, 14.246 signatures.
Un écrivain sous la menace depuis des années
Boualem Sansal n’est pas un inconnu des autorités algériennes. Son œuvre, souvent critique à l’égard du régime, explore les thèmes de la corruption, de l’autoritarisme et des dérives religieuses. Déjà en 2006, dans une tribune publiée par Le Figaro, il dénonçait la mainmise du régime sur la société : « L’Algérie est devenue un laboratoire du totalitarisme, où la peur règne en maître. » Depuis, il est régulièrement accusé de porter atteinte à l’image de son pays.
Malgré cette pression constante, Boualem Sansal a continué à écrire et à s’exprimer librement, devenant une figure emblématique de la résistance intellectuelle. D’après Le Monde, son arrestation pourrait être liée à ses déclarations au média d’extrême droite Frontières, où il soutenait la thèse marocaine affirmant que le territoire marocain aurait été amputé au profit de l’Algérie sous la colonisation française. Le quotidien précise qu’une telle prise de position constituerait une « ligne rouge » pour Alger, susceptible d’entraîner des accusations « d’atteinte à l’intégrité nationale » à l’encontre de l’écrivain.
Toujours sans nouvelles de Boualem Sansal ?
L’entourage du président Emmanuel Macron a exprimé, ce jeudi 21 novembre, sa « vive préoccupation » face à sa disparition, en précisant que « les services de l’État sont mobilisés pour éclaircir sa situation ». Et, quelques jours plus tard, le dimanche 24 novembre, Gallimard annonçait avoir confié la défense de l’écrivain à maître François Zimeray, du cabinet Zimeray & Finelle Avocats, expert en droits de l’Homme.
Ce dernier, invité sur RTL ce lundi 25 novembre, donnait, pour la première fois, des nouvelles de la situation de l’auteur : « La défense algérienne de Boualem Sansal n’est pas constituée », déclarait-il. Et de poursuivre « Il sera présenté au parquet cet après-midi. [...] C’est très important qu’il soit désigné par un avocat algérien, et si possible un avocat de son choix. »
"Nous devons rester très vigilants"
Il précise toutefois ne disposer d'« aucune information précise » sur les conditions de détention ou l'emplacement actuel de l'écrivain. « Il est essentiel de rester extrêmement vigilants quant au respect des droits fondamentaux, conformément aux engagements internationaux ratifiés par l’Algérie. »
À LIRE – L'Algérie a-t-elle enfermé Boualem Sansal ?
Bien qu’il ignore le fondement légal de l’arrestation et de l’incarcération, l’avocat est convaincu que celle-ci est liée à « l’ensemble de son œuvre ». Il évoque « sa liberté de ton, son indépendance d’esprit et, bien sûr, les critiques qu’il a exprimées grâce à cette liberté ».
Crédits image : À gauche Kamel Daoud, à droite Boualem Sansal / ActuaLitté, CC BY-SA 2.0
Par Louella Boulland
Contact : lb@actualitte.com
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34 Commentaires
Edco
25/11/2024 à 19:02
https://www.philomag.com/articles/boualem-sansal-cest-ici-au-pays-quil-faut-se-battre-partir-cest-abandonner-son-pays-aux?utm_source=Philosophie+magazine&utm_campaign=6fb32f9269-mailchimp_COPY_01&utm_medium=email&utm_term=0_dee8ebacdf-6fb32f9269-219147354
....je pense qu on peut ôter le ? au titre...!!!
Il y a des pétitions qui circulent....
Gaucho Marx
25/11/2024 à 19:47
"D'après le Monde"... Qui se (nous) trompe, comme souvent.
Après avoir parlé, par ex, d'un "laboratoire du totalitarisme" en 2006, il est évident que ce ne sont pas les dernières déclarations de Sansal sur le tracé historique de la frontière entre Maroc et Algérie qui ont mis le feu aux poudres ou les fers à ses pieds.
Tout s'explique par les tensions politiques franco-algériennes récurrentes et exacerbées recemment par le rapprochement franco-marocain. L'Algérie réagit comme une femme trompée, après s'être comportée comme une mégère pendant des années.
C'est le plus probable et le plus souhaitable, car cela veut dire qu'on a une chance de revoir Sansal vivant, une fois que la France aura fait son petit voyage à Canossa.
Sinon, si le pouvoir algérien veut "juger" l'écrivain pour l'ensemble de son oeuvre, il faut craindre que celui-ci ne se casse le col du fémur en descendant un escalier quelconque d'un sordide commissariat, car à 75 ans, c'est quelquefois un accident fatal...
Sabrina Moinot
26/11/2024 à 11:36
Votre commentaire est empreint d'une certaine misogynie, et je ne peux me permettre de laisser passer cela sans rien dire, ou écrire...
Assimiler les tensions entre deux États (la France et l’Algérie) à une femme trompée ou à une "mégère" – terme ô combien péjoratif au passage – établit une analogie profondément problématique. Cela repose sur des clichés sexistes qui décrivent les femmes comme irrationnelles, possessives ou hystériques. En comparant des comportements étatiques à ces stéréotypes, vous discréditez implicitement les réactions de l’Algérie en les associant à une vision dégradante de la féminité. Double faute !!!!
Inutile de préciser que le terme "mégère" est dégradant, au même titre qu'hystérique", ou "sorcière"... Et largement utilisé pour stigmatiser les femmes perçues comme "autoritaires" ! En plus d'insinuer que l'Algérie, en tant qu'entité "féminisée", se comporte de manière "déraisonnable" (ce qui est, une fois de plus, problématique) vous déviez de la discussion initiale, qui porte sur des décisions politiques et géopolitiques.
Cette personnification des États en termes de "relation trompée" renforce l'idée que la "femme trompée" est implicitement responsable de son malheur. L'Algérie, "mégère" et "trompée", se voit ainsi doublement blâmée, ce qui nourrit un discours simpliste et sexiste, qui n'a rien à faire ici.
Pour finir, votre commentaire renforce l’idée que les femmes n’ont pas de place dans des discussions sérieuses : ici les relations internationales.
J’espère sincèrement semer une graine en vous, pour ne plus avoir à lire ce genre de messages sur Internet.
Edco
26/11/2024 à 14:46
Si vous lisez ts ses commentaires on ne peut plus caricaturaux, n espérez pas semer de graines.... Les graines 'e poussent pas ds le béton ( bête..on )!!!
Gaucho Marx
26/11/2024 à 15:29
Vous avez compris l'image, je pense : celle du conjoint qui se sent trahi et adopte un comportement épidermique, excessif, voire toxique.
Celui du conjoint délaissé et trompé qui pour se venger s'en prend aux enfants.
Celui du conjoint trop heureux de bénéficier des revenus de l'autre, trop heureux de se victimiser par rapport aux enfants, qui ne veut surtout pas prendre le large, comme toute personne raisonnable le ferait en pareil cas, et qui veut pouvoir continuer à réclamer ce qu'il croit être son dû.
J'aurais pu c'est vrai parler de "parent 1 et parent 2", mais je n'ai pas de prédisposition particulière pour le wokisme.
Et puis l'image que j'ai prise me semble mieux coller à la société algérienne, qui dans les rapports homme-femme en est à peu près restée à la première moitié du 20ème siècle.
Alors, si l'Algérie ne veut pas le faire, il va falloir envisager sérieusement de couper définitivement les ponts avec un pays qui fait honte à la démocratie, honte à la culture et honte au respect le plus élémentaire qu'on doit à tout citoyen.
Edco
26/11/2024 à 16:28
D abord comparaison n est pas raison
Ensuite ya ka fo kon....pas fastoche .....
Puis par principe, faire libérer Sansal
Enfin , comme dit Stora , faire en sorte que le travail mémoriel français, rejoigne et aide celui algérien ( comme ça a été fait avec l Allemagne, le Vietnam.... même si la religion....complique
le boulot ....)
De plus nos petites opinions doivent rester humbles eu égard à l étendue...vaste...de nos méconnaissances dans x domaines .....
Gaucho Marx
26/11/2024 à 19:28
Le travail mémoriel, c'est comme les excuses. Ça n'est sérieux que si c'est sincère et vient de soi.
L'Allemagne, la France ont fait le job.
La Turquie, l'Algérie ne l'ont pas fait et ne le feront sans doute jamais. Avec au menu : déni, négationnisme et lutte implacable contre ceux qui ne font que rappeler l'Histoire...
Aurelien Terrassier
26/11/2024 à 10:24
Contrairement à ce qu'osent dire Richard Malka et Sophia Aram qui par ailleurs ne s'inquiètent pas plus que cela de garde à vue de militants pro-palestinien, il n'y a pas de oui mais. Eric Coquerel l'a dit sur Sud Radio https://youtu.be/k-mSQYyA4Ts?si=2zjsLZGnV6Q_fz18 Donc Nedji Sidi Moussa et bien d'autres sont aussi comme moi dans le "oui mais" si je prends au pied de la lettre ce que disent Richard Malka et Sophia Aram. Vouloir la libération de Boualem Sansal est tout aussi compatible avec le fait de combattre sa dérive idéologique vers l'extrême droite un peu de la même manière en 2006 lorsqu'il s'agissait de soutenir Robert Redeker qui avait reçu une fatwa à cause d'un texte purement islamophobe dans le Figaro quelques jours plus tôt.
Cyril Balcon
29/11/2024 à 00:55
https://x.com/CarolineFourest/status/1862219818327281723
Edco
26/11/2024 à 10:54
Ouah , la comparaison ! Vous savez ce qu elle dit la femme trompée ?
Gaucho Marx
26/11/2024 à 12:24
"Je vais te traîner au tribunal et tu ne reverras jamais tes enfants"
??
Aurelien Terrassier
28/11/2024 à 22:01
Edco vous êtes hors sujet! Quand il s'agira de parler de psychiatrie on verra vos arguments. Finalement vous ne valez pas leur que certains ici des que quelqu'un ne va pas dans votre sens vous le psychaitriser forcément.. Vous avez une belle conception du fabt bravo!
Aurelien Terrassier
26/11/2024 à 12:26
https://youtu.be/KnNqkPnUMUs?si=YJpySpCsUYQj4z1v Les propos courageux de Nedjib Sidi Moussa sont remarquables bien que les interventions de Sebastien Ledoux et de Benjamin Stora sont aussi intéressants.
Gaucho Marx
26/11/2024 à 16:17
Ai beau chercher mais vois pas trop le courage à déblatérer sur Sansal, au rayon "oui mais", dans une émission où il n'y avait aucun contradicteur sérieux et où l'animateur a joué à la perfection le rôle de la carpe.
Ce qui s'est passé là, évidemment prémédité, est une honte pour le service public.
Ramener systématiquement Sansal à une proximité idéologique avec l'extrême-droite quand ses seuls ennemis sont l'islamisme et le pouvoir algérien est une honte.
Fragiliser sa défense auprès du public français, qui devrait être sans retenue, en insinuant perfidement qu'il aurait finalement, certes très peu mais un peu quand même, mérité ce qui lui arrive, est une honte.
Ratiociner, comme vous et les vôtres le faites, quand un Intellectuel est enfermé dans une geôle pour avoir juste exercé son rôle de critique du Pouvoir est une honte.
Edco
26/11/2024 à 18:22
!!!!!!!!!!, allez , lire TJ , l article " Cher Boualem , hier sur C politique... "
Un autre point de vue ......
Edco
26/11/2024 à 14:59
https://www.marianne.net/agora/entretiens-et-debats/richard-malka-le-oui-mais-au-sujet-de-l-arrestation-de-boualem-sansal-est-odieux
.....un autre point de vue ...
Gaucho Marx
26/11/2024 à 15:59
Autre point de vue... Éminemment plus respectable que celui de ceux qui soutiennent Sansal comme la corde le pendu.
Je ne résiste pas au plaisir et au devoir de citer un extrait de cet excellent interview dont vous avez donné le lien :
- Je déplore le silence de certains acteurs politiques, notamment à gauche, ou certains se montrent si prompts à parler de liberté d’expression lorsqu’il s’agit d’abroger le délit d’apologie du terrorisme. Peut-être considèrent-ils que lutter contre l’islamisme pour un écrivain de culture arabe, cela justifie d’être laissé à son triste sort quand il est enfermé sans raison. Cette petite musique donne la nausée.
Edco
26/11/2024 à 16:51
Oui tt est bon chez Malka .....pour moi .....( Cet interview. )
Aurelien Terrassier
27/11/2024 à 09:35
La honte et la malhonnêteté intellectuelle c'est de ne pas admettre que des gens comme moi, Nedji Sidi Moussa et bien d'autres aussi se prononcent pour la libération de Boualem Sansal tout en combattant sa dérive idéologique vers l'extrême droite. Essentialiser les populations arabo-musulmanes en intégristes ou salafistes, ça porte un nom c'est de la xénophobie c'est le fonds de commerce de l'extrême droite du Rn, d'Éric Zemmour et Philippe de Villiers. Boualem Sansal a aussi dit qu'il fallait fermer les mosquees en France dans un entretien sur le site d'extrême droite FrontieresMedia. J'en passe et des meilleurs.
Team ActuaLitté
27/11/2024 à 09:52
Bonjour
Ce que vous affirmez concernant la fermeture des mosquées est faux.
Voilà la phrase véritable : « Cela ne sert à rien d’interdire par décret le mouvement des Frères musulmans. Je me demande s’il ne serait pas plus intéressant de fermer toutes les mosquées ? »
https://www.frontieresmedia.fr/politique/boualem-sansal-il-faut-fermer-toutes-les-mosquees
Nous avons fait la recherche pour cette fois-ci.
À l'avenir, soit vous vérifiez et mesurez vos propos, soit nous serons contraints de les refuser systématiquement.
Aurelien Terrassier
27/11/2024 à 10:14
@Team Actualitte Oui enfin vous refusez des fois mes propos à tort ou à raison d'un et de deux oui c'est une hypothèse que Boualem Sansal évoquait mais ça n'enlève rien à ses propos infâmes sur un média d'extrême droite néanmoins.
Aurelien Terrassier
27/11/2024 à 10:21
@Team Actualitte je vous demande autant de sévérité avec les commentateurs de la fachosphere et autres neo-reacs qui se permettent de dire tout et n'importe quoi sur le "wokisme" et "l'islamo-gauchisme". Je ne suis pas exempte de certaines erreurs mais je vois que malheureusement vous ne modérez pas assez les commentaires de certaines personnes qui relaient certaines fake-news.
Team ActuaLitté
27/11/2024 à 11:42
Bonjour
Il y a une différence entre parler de notions qui sont remises en question et verser dans la diffamation en accusant tel ou tel d'être d'extrême droite.
Nous appliquons les mêmes refus de publication de commentaires quand ils versent dans ce genre de propos.
Aurelien Terrassier
27/11/2024 à 13:22
Ce commentaire a été refusé parce qu’il contrevient aux règles établies par la rédaction concernant les messages autorisés. Les commentaires sont modérés a priori : lus par l’équipe, ils ne sont acceptés qu'à condition de répondre à la Charte. Pour plus d’informations, consultez la rubrique dédiée.
Aurelien Terrassier
27/11/2024 à 10:26
@Team Actualitte Donc non ce n'est pas faux j'ai lu l'article je ne fait que reprendre le titre de l'entretien de Boualem Sansal sur un site d'extrême droite rien de plus rien de moins. Les gens curieux peuvent aller voir. Pourquoi vous ne m'avez pas demandé la source directement alors?
Team ActuaLitté
27/11/2024 à 11:40
Bonjour
Vous reprenez un titre qui déforme le propos de la personne interrogée.
Donc vous déformez le propos et la pensée en vous contentant de citer un titre faux.
Nous n'avons pas à vous demander quoi que ce soit, si ce n'est de faire attention à ce que vous avancez et écrivez dans nos colonnes.
Si cela ne vous convient pas, c'est regrettable. Mais ce sera sanctionné systématiquement.
Aurelien Terrassier
27/11/2024 à 11:49
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Aurelien Terrassier
27/11/2024 à 11:51
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Aurelien Terrassier
27/11/2024 à 11:57
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Edco
27/11/2024 à 10:19
Faudrait que les infirmières passent plus tôt pour donner les cachets....🫢
Edco
27/11/2024 à 10:38
https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/l-humeur-du-matin-par-guillaume-erner/l-humeur-du-jour-emission-du-mardi-26-novembre-2024-6398736
Un point de vue intéressant encore....sans ....Fake....
Aurelien Terrassier
27/11/2024 à 12:13
Mouais en matière d'honnêteté intellectuelle on a vu mieux non? https://www.arretsurimages.net/chroniques/obsessions/guillaume-erner-etoiles-bleues-et-mains-rouges
Edco
28/11/2024 à 22:32
Fffffff Schneidermann critiquant Erner......je rêve...
Ya pas d autres personnes plus critiquables ? Mais non , glacial, féroce......me demande s il n est pas jaloux...de France culture.....
Ben pour moi , c est .....Allez Guillaume...!!
Chacun son ....cheval ....de bataille ....
Edco
27/11/2024 à 13:57
"L'arrestation en Algérie de l'écrivain Boualem Sansal " sur https://www.radiofrance.fr/franceinter/podcasts/c-est-la-france/13h54-c-est-la-france-du-mercredi-27-novembre-2024-1391314 via @franceinter
Belle synthèse de Fotorino à l instant