#Rencontres / dédicaces

Spirou : accusé de racisme, Dany ne viendra pas à Angers BD

Le dessinateur belge Dany devait être la tête d'affiche de la 25e édition du festival Angers BD, qui se tiendra les 7 et 8 décembre 2024. Problème : sa bande dessinée, Spirou et la Gorgone bleue, a été accusée de racisme, et finalement retirée de la vente en France le 31 octobre dernier. Face à la polémique, les organisateurs de l'événement ont finalement annulé la venue du Belge de 81 ans.

 

Le 04/11/2024 à 12:00 par Hocine Bouhadjera

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Publié le :

04/11/2024 à 12:00

Hocine Bouhadjera

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Sollicité par Le Courrier de l’Ouest, après l'annonce que les albums étaient retirés à la vente, Jean Esnault, président du festival, confiait : « C’est un coup de tonnerre pour nous. On s’est fait couper l’herbe sous le pied. » De son côté, l’adjoint à la culture d’Angers, Nicolas Dufetel, partageait : « Je ne connaissais pas cet auteur et la seule chose que je peux dire, c’est que son style et ses représentations ne sont pas dans mes goûts en termes d’esthétique. »

Et de compléter : « En général, tout ce qui irait dans le sens du racisme et des intolérances, quelles qu’elles soient, doit être combattu. Donc, si c’est le cas ici, je verrai ça avec le plus grand soin. Le conseil d’administration de l’association doit se réunir en urgence d’ici à demain pour décider de la suite de l’aventure. Une chose est sûre : S’il n’a pas d’albums à dédicacer, il y a peu de chance pour que Dany soit présent. Une décision officielle est attendue d’ici à ce week-end. »

Ce 2 novembre, le conseil d’administration, en accord avec le dessinateur, précisent les organisateurs du festival Angers BD, a finalement décidé d’annuler la venue de Dany, révèle France 3.

Le festival réfléchit à présent à un éventuel remplaçant. Et quel sort pour l’affiche de cette 25e édition signée par Dany, « tout juste sortie de l’impression » ? « Nous trancherons cette question au plus tard jeudi soir », répond le président d’Angers BD. L'événement se tiendra en tout cas, avec la présence de 45 acteurs du 9e art. 

Les temps changent

Interrogé par Mediapart, le dessinateur Dany s'est dit « vraiment désolé » s’il a pu blesser des personnes, africaines ou non, tout en affirmant être choqué des réactions, revendiquant une simple « caricature »... « J’aurais dû faire gaffe à ne pas dessiner les Noirs comme dans les années 1960 ou 1980, c’est sans doute vrai… », partage-t-il notamment.

Dans un entretien accordé à Paris Match en septembre 2023, le dessinateur évoquait déjà, en réalité, ses choix graphiques controversés, et les quelques divergences avec son éditeur : « Dans cette période de wokisme et de féminisme exacerbé, comme dans tous les mouvements, les extrémistes sont dangereux. Même chez Dupuis, il y a eu des réflexions un peu idiotes sur le fait que dessiner un homme entouré de nanas dans une piscine symbolisait la réussite. Mais cette séquence est une parodie de la vie de Donald Trump ! Cela dit, une piscine avec des jolies filles dedans, moi, ça ne me dérange pas du tout. »

Il continuait : « Le problème actuel, c’est qu’il y a toujours une minorité qui trouve quelque chose à redire face à tout geste artistique. Et les réseaux sociaux n’ont plus qu’à amplifier le mouvement, en démolissant un truc que ces gens ne connaissent même pas. » 

Numéro 1 des ventes

Quelques heures après l'annonce de Dupuis concernant l'arrêt de sa commercialisation, Spirou et la Gorgone bleue se retrouvait en tête des ventes d'Amazon... Les uns ont vu le futur collector, d'autres une occasion d'exprimer leur opposition à ce qu'ils jugent comme une censure. Selon Edistat, au 27 octobre, l'album s'est écoulé à 13.455 exemplaires depuis sa sortie.

Ce lundi 4 novembre, l'album n'est plus proposé à la vente sur la plateforme américaine, détrôné par Cessez de vous faire avoir. Occupez-vous de votre épargne ! (De Taillac), de Charles Gave, président du think tank libéral et conservateur l'Institut des libertés, suivi d'un duo Fayard : Mémoricide de Philippe de Villiers et Ce que je cherche, d'un certain Jordan Bardella...

Le 29 octobre 2024, une vidéo publiée sur X par une utilisatrice évoquait sa consternation face à certaines représentations dans le dernier tome de Spirou, Spirou et la Gorgone Bleue, écrit par Yann et illustré par Dany. La vidéo, retirée à la suite de réactions virulentes, pointait des personnages afro-américains aux traits excessivement caricaturaux, non justifiés par le scénario. Se sont amplifiées depuis peu les critiques sur le caractère jugé misogyne par certains, des personnages féminins.

Face à la controverse, les éditions Dupuis ont exprimé leurs regrets, reconnaissant une erreur d'appréciation dans le style de représentation caricatural hérité d’une autre époque. Elles ont souligné leur conscience du devoir moral de l'éditeur et de l'impact du livre sur la société, tout en présentant leurs excuses et confirmant le retrait de l'album de la vente.

Spirou et la Gorgone Bleue, le 21e volume de la série Le Spirou de…, raconte l'histoire d'un reportage sur un groupe accusé d'éco-terrorisme. Au cours de l'enquête, Spirou et Fantasio découvrent que le financement de ces activités provient inattendument du comte de Champignac. Le récit les entraîne sur un porte-avions, au cœur d'une confrontation entre un milliardaire producteur d'engrais chimiques et une organisation féminine engagée contre la malbouffe et la pollution des océans. Ce volume représente la première contribution de Dany à la série Spirou.

Dany, le dessinateur né en 1943, connu pour ses séries telles qu'Olivier Rameau et Jo Nuage et Kay McCloud, ainsi que pour ses collaborations avec Jean Van Hamme sur des œuvres telles qu’Arlequin et Histoire sans Héros, a également créé la série Equator, une aventure en Afrique centrale.

Tintin au Congo, publié entre 1930 et 1931, est un symbole des stéréotypes racistes et colonialistes qui reflètent l'esprit paternaliste d'une époque.

Crédits photo : Dany (Crochet David, CC BY-SA 3.0)

 
 
 

 

Par Hocine Bouhadjera
Contact : hb@actualitte.com

43 Commentaires

 

Aurelien Terrassier

04/11/2024 à 13:53

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Aurelien Terrassier

04/11/2024 à 15:27

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Aurelien Terrassier

04/11/2024 à 16:13

Bonne décision d'Angers BD. Tant pis pour Dany! Par contre vous pourriez précisez que Charles Gave est d'extrême droite tout comme Jordan Bardella et Philippe de Villiers!

NAUWELAERS

04/11/2024 à 22:03

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Anjo

05/11/2024 à 11:48

Un site littéraire doit donc préciser (ou inventer, car les choix politiques ne sont connus que lors d'élections, et pour les candidats!) selon vous la coloration politique des écrivains ...Vous êtes donc né sous une dictature? Pôvre de vous, vous avez toute ma compassion... Bon rétablissement.

Aurelien Terrassier

05/11/2024 à 13:03

Anjo Je vois bien le troll libertarien boubour que vous êtes pathétique. Arrêtez de psychiatriser les gens et assumez vos idées et valeurs haineuses au lieu de trolller!

Cyrille

04/11/2024 à 18:49

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olivier

04/11/2024 à 19:47

Je ne comprends pas pourquoi les journalistes ne se mouillent pas avec ces formulations : "accusé de racisme".
Vous avez une formation vous permettant de dire si les accusations sont fondées ou non, si ces dessins sont racistes ou pas . (Elles le sont, de manière évidente). Pourquoi cette fausse neutralité ?
Est-elle vraiment de mise pour toutes les formes de haine ?

Team ActuaLitté

05/11/2024 à 07:48

Bonjour
De fait, il n'existe pas de formation pour définir comme raciste telle ou telle situation, oeuvre, etc.
C'est un jugement, et seul un tribunal peut prononcer cette sentence.
A ce titre, un journaliste rapporte des faits, ou tente de le faire le plus globalement possible, sans émettre de jugement. Donc “accusé de racisme” est l'unique formule acceptable, en attendant une procédure judiciaire qui passera de "accusé" à "reconnu coupable“ de racisme.

olivier

05/11/2024 à 11:37

Vous modérez bien des commentaires ici-même sans attendre que la justice ne statue en 1ère instance et en appel sous 8 à 9 ans ?
Lorsque vous votez, vous décidez bien si tel ou tel candidat est raciste ou non ?
Lorsque vous entendez un proche, un inconnu ou une personnalité médiatisée s'exprimer ou que vous voyez des dessins copiant les caricatures racistes que vous, en tant que journalistes avez forcément eu le privilège d'étudier durant vos études, vous savez si les "accusations" sont fondées ou non.

Si je vous injuriais ou que j'injuriais un groupe de personnes (autres que les individus noirs...), vous modéreriez ce commentaire, non ?

Aurelien Terrassier

05/11/2024 à 13:10

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Manichos

05/11/2024 à 20:01

"vous décidez bien si tel ou tel candidat est raciste ou non ?"

Ben non !
Seuls peuvent être et sont jugés des propos et des actes racistes.
Un raciste taiseux ne sera jamais inquiété.
Des propos injurieux ne sont pas forcément racistes.
Quant aux discriminations ou appels à la discrimination raciste, je ne parierai jamais un kopek sur l'issue d'un éventuel procès...
Ensuite, même une fois condamnée, vous ne pourrez pas dire de cette personne qu'elle est raciste. Ce serait de l'essentialisation, et pourrait tomber sous le coup de la loi sur les injures publiques.
Pour faire une analogie, ce serait comme dire d'un automobiliste flashé une fois pour excès de vitesse que c'est un chauffard !

NAUWELAERS

05/11/2024 à 20:38

Team ActuaLitté,
Exact ce que vous écrivez...
Mais pas la moindre action en justice contre Dany à l'heure où j'écris ces lignes !
Je me demande quels seraient les arguments...
De simples caricatures (que l'on est en droit de détester) seraient des incitations à la haine ?
Moi je n'y crois pas mais je ne suis pas juge.
Et puis, même la justice est subjective dans des cas pareils...
Deux juges en cas de telle plainte et vous pouvez avoir deux jugements opposés !
Enfin, Dany est lésé mis à part l'album qui cartonne sur Amazon, bravo la censure.
CHRISTIAN NAUWELAERS

Gwen

06/11/2024 à 07:25

Quand vous dites, je cite : "si ces dessins sont racistes ou pas . (Elles le sont, de manière évidente)." Vous donnez un jugement alors que la justice n'a pas tranché sur ce point. Non, ce n'est pas évident que ces dessins sont racistes.
Il est possible que ce soit plutôt votre manque de connaissances en matière de design graphique qui entraîne cette réaction, ainsi que votre propre perception stéréotypée des peuples africains. Il ne faut pas confondre le style caricatural présent dans l’ensemble de l’album avec une intention malveillante.
On retrouve ainsi de nombreuses personnes de toutes origines, avec des faciès disgracieux ou des filles trop lisses et sursexualisées. Il s’agit là d’une forme d'exagération, propre à l’art de la caricature, qui a toujours été présente dans les bandes dessinées.
En effet, si vous prenez le temps de parcourir cet album, dont, je vous le concède, la structure narrative laisse à désirer, vous comprendrez pourquoi ces traits accentués et ces situations, exagérées, sont renforcés par des gestes et des expressions faciales toujours décalées.

Il est important de souligner que ces allégations de racisme dans l’art ne sont pas aussi « évidentes » que ce que notre société actuelle pourrait laisser croire. Et pas besoin de se retrancher derrière l'âge de l'auteur et le fait qu'il vive dans un monde qui n'est plus le sien. Ce que n’as pas manqué de faire son éditeur et qui, pour le coup, je trouve très maladroit et même inapproprié.

En tout cas, j’ai personnellement perçu cette séquence comme une représentation plutôt grossière et maladroite de l'armée américaine, mais jamais une généralisation diffamatoire envers un peuple.

christophe aubert

08/11/2024 à 09:25

C'est là aussi où les dates et les âges ont une importance, Dany a toujours eu un dessin élégant, mais pour correspondre à l'humour demandé, certainement par le scénariste Yann, il dirige son dessin vers ce qui s'est fait à partir de la fin des années 70, début 80 autour de ce style dit école de Marcinelle, l'école Spirou, pour rendre son humour plus adulte. La révolution est faite autour d'une série "Les Innommables" et l'album phare "Aventure en Jaune". Si on regarde bien le dessin dans ce dernier album de Spirou incriminé, il est assez proche de celui de cette série culte d'il y a quarante-cinq ans... Mais certainement plus vraiment adapté à la façon de caricaturer de notre époque actuelle... La jeune femme tictoqueuse dans sa dénonciation de l'album, critique aussi la "sexualisation" des personnages féminins... Elle ne sait pas, pour ne pas avoir vécu dans les années 70, que cette sexualisation, les mini-jupes, tout cela participait au contraire de la libération féminine, car le corps féminin qui se cachait avant ("Couvrez ce sein que je saurais voir, par de pareils objets les âmes sont blessées, et cela fait venir de coupables pensées" Tartuffe, Molière), l'était essentiellement par le fait d'une domination masculine... Mais cinquante ans ont passé, entre le temps de ces luttes, et celles de maintenant, vivaces mais de formes différentes, et si on n'a pas en soi l'histoire de celles-ci, on ne peut comprendre alors les raisons de cela... Je pense que les problèmes du dernier Spirou, sont avant tout des problèmes de dialogues des temps, justement ces temps ne dialogues pas, ne se comprennent pas.

NAUWELAERS

08/11/2024 à 19:09

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Marie

05/11/2024 à 08:19

Lui s'en passera, mais pas Anger BD...Les" races" n'existent pas, il faut s'intéresser de très près à la sociologie et l'ethnologie pour le comprendre. Pitié et compassion pour les ignorants haineux qui se pensent à tort "antiracistes", les pauvres. Analogie : à force de se croire anticonformiste on devient le plus criant des conformistes !

Gah

06/11/2024 à 17:47

Marie, en parlant de sociologie, ça serait peut-être bien d'en lire parce que vous avez manifestement loupé l'information principale : le racisme existe. Qu'en est-il concrètement ?
Je vais reprendre les mots de la sociologue Sarah Mazouz : "s’il est vrai que les races telles que les racistes les conçoivent ne correspondent à rien – il n’existe pas une pluralité de races biologiques qui seraient hiérarchisées –, notre histoire a été innervée par le racisme – l’esclavage, les empires coloniaux, le nazisme – et donc la race au sens d’un rapport de pouvoir socialement produit existe et a des effets. Nous continuons à en subir les effets de pauvreté, de maladies ou de morts. En ce sens, les effets sociaux de la race sont eux bien réels."
Donc non, on est bien d'accord que la race biologique est une invention raciste, en revanche, la notion de race persiste d'un point de vue sociologique.

Je vous conseille de lire son ouvrage, simplement intitulé "Race" (chez Anamosa, dans la collection "Le Mot est faible").

Marie

06/11/2024 à 21:01

Gah@, vous avez lu trop vite, relisez SVP. Je n'ai jamais tapé que le racisme n'existait pas, il est bien réel, ex les Hébreux à l'encontre des Palestiniens. Le cours de Sociologie m'a par contre appris que les "races" n'exIstaient pas, nuance.

Marie

07/11/2024 à 08:08

Je n'ai jamais tapé que le racisme n'existait pas, ce sont les "races" qui n'existent pas, disent les sociologues, pour nombre d'entre eux. Je sais lire.

Gah

01/12/2024 à 19:01

On est bien d'accord, les races biologiques n'existent pas.
Mais je n'ai pas saisi le sens de cette affirmation : "Pitié et compassion pour les ignorants haineux qui se pensent à tort "antiracistes".
Selon Amnesty : "L'antiracisme est un effort actif et conscient pour lutter contre les aspects multidimensionnels du racisme, incluant les opinions, les actions, les mouvements et les politiques mises en place, adoptées, ou développées pour lutter et s'opposer à toutes formes de racisme et de discrimination."


Marie

01/12/2024 à 20:48

Gah,j'entends par là certain(s) commentateur(s) qui "traitent" de racistes (c'est à peine voilé) ceux-comme moi- qui prétendent qu'un dessin, fut -il caricatural ,n' est pas nécessairement discriminatoire eu égard à l'ethnie. Qui ignorent que le qualificatif de "nègre" honore un certain art. Leur(s) propos sont haineux vis-à-vis de qui ne pense pas comme eux. La pire de mes réponses, c'est la pitié.

Gah

02/12/2024 à 12:09

Si vous vous sentez visée, c'est peut-être pour une raison somme toute évidente.
D'autant plus si vous ne faites partie d'aucune ethnie concernée par ledit racisme.
Défendre des dessins racistes ne vous réduit pas à une personne raciste, mais c'est défendre une idéologie mortifère et bien ancrée dans notre passé colonial français (et européen) au sujet duquel la société peine à s'instruire et se remettre en question.

Marie

02/12/2024 à 14:02

Gah, d'abord je "ne me défends" jamais, je réponds à qui expressément s'en prend, pour moi à tort, à ce que j'ai...exprimé, ou qui n'a pas compris, ou qui s'exprime sans répondre directement. Ensuite je me sens très rarement "visée", et si ma réponse ressemble à une joute, c'est que mon expression est mauvaise. Enfin, même si je ne suis pas (?) d'une ethnie "visée" par le racisme (c'est vs qui l'écrivez), j'ai connu suffisamment des gens "pas français", et je continue, pour avoir modestement une humble idée sur la question.

christophe aubert

05/11/2024 à 14:30

Je comprends tout à fait que les dessins en question aient choqué, mais j'ai l'impression que l'on saute directement sur le dessinateur Dany, voire le scénariste Yann, sans mettre plus que ça en cause l'éditeur, qui me semble pourtant le véritable fautif de l'affaire.
Spirou créé en 1938 par Rob-Vel, a été vendu aux éditions Dupuis pendant la guerre, c'est donc l'un des rares cas où l'artiste n'est pas aux commandes d'une série de bandes dessinées en Europe (c'est commun aux USA).
La série en quatre-vingt-cinq ans a connu bien des artistes, parmi les plus grands, choisis par l'éditeur, pour faire évoluer son héros. Spirou est devenu très rapidement un personnage progressiste, quasiment sans défauts. Au long des décennies le personnage a suivi l'évolution de nos sociétés (rappelons-nous que l'Europe était colonialiste, donc raciste, à la naissance du personnage par exemple, et que les femmes n'y avaient pas le droit de vote dans la plupart des pays alors, il y avait d'ailleurs assez peu de démocraties.
Après moult auteurs, Dany, un auteur de quatre-vingt un an, dont les heures de gloire datent des années 70, et qui en a gardé le style, se retrouve à faire à son tour un Spirou.
Le scénario étant lui de Yann, plus jeune, né dans les années 50. Yann est un auteur important historiquement, au tournant des années 70 et 80 il va participer à moderniser la BD franco-belge, école de Marcinelle, celle du journal Spirou, participant à la faire entrer dans le monde des adultes, avec des gags plus acides, et beaucoup de second degrés.
L'âge de l'un, l'humour plus trash du second peuvent en partie expliquer les dérapages de cet album, mais c'était aussi à l'éditeur de les empêcher, reporter toutes les fautes sur les auteurs, et particulièrement le dessinateur me semble un peu facile. Pourquoi l'éditeur n'a-t-il pas rempli sa tâche ? Pourquoi n'a-t-il pas vu le décalage avec notre époque des dessins et de l'histoire de ce dernier album ? Pourquoi ne l'a-t-il pas contrôler avec sérieux ? C'était là pourtant son métier.

Anna

05/11/2024 à 15:01

Complètement d'accord. Mais il me semble que ce sont les médias, les journalistes, qui "oublient" cet aspect fondamental. J'ai lu de nombreuses critiques de "gens", sur X réagir à ces planches en mentionnant, en plus du dessinateur, son éditeur. Et s'interrogeant sur le nombre de personnes ayant forcément vu, sans réagir ou sans être entendu(e-s).
Comment des auteurs et dessinateurs peuvent-ils envisager faire confiance à une telle équipe, pour les conseiller sur leurs propres oeuvres, les améliorer si nécessaire, on se demande...

JeanMi

05/11/2024 à 19:12

Entièrement d'accord. Le pauvre Dany est juste un monsieur de 81 ans qui n'a pas pris la mesure des changements sociétaux de ces dernières années. Il dessine comme il a toujours dessiné sans qu'on lui ai jamais fait comprendre que ce n'était plus acceptable en 2024. Et les éditions Dupuis, qui ont validé cet album en 2023, font du damage control, laissant tout le poids du déshonneur sur le pauvre Dany (81 ans !!!) qui ne comprend pas que ce qui était parfaitement accepté l'essentiel de sa carrière est devenu inacceptable, et fruit d'un lynchage en règle repris en masse par les journaux qui se réjouissent de participer à cette curée. Mort professionnelle pour Dany, business as usual pour Dupuis. Le dessin est raté ? Évidemment. Une mort professionnelle pour un dessin ou une blague ratée ? Je ne m'y ferai jamais.

NAUWELAERS

06/11/2024 à 21:05

JeanMi,
Vous avez raison mais j'espère que des éditeurs qui ne sont pas de tristes chenilles processionnaires feront encore confiance à Dany.
Et que les tenants de la liberté d'expression soutiendront de tels éditeurs et dessinateurs contre la meute, en boycottant notamment les productions des éditions Dupuis.
CHRISTIAN NAUWELAERS

JeanMi

07/11/2024 à 09:38

Christian, j'espère que vous avez raison. Mais un tel éditeur devra compter avec deux éléments. Un, le prochain album de Dany sera commenté par la presse généraliste (par opposition à la presse bédéphile) en rappelant la polémique actuelle sans aucun élément de contexte. (Par contexte, je pense notamment au fait que le fleuron de la flotte US a été confié à une femme noire et un équipage noir, mais comment le sauraient-ils puisqu'ils n'ont pas lu la bd). Deux, les petits juges du ouèbe se feront un plaisir de trouver les 2-3 cases qui confirment leur idée que Dany est raciste, sexiste, grossophobe, etc.
Boycotter Dupuis ? Ceci équivaudrait à boycotter leurs auteurs, ce qui me semble aller à l'encontre de la liberté d'expression.

NAUWELAERS

07/11/2024 à 17:03

JeanMi,
Vous avez raison, j'ai été trop impulsif.
Bien sûr qu'il ne faut pas boycotter Dupuis (un éditeur méprisable dorénavant, lâche et veule)) mais on peut manifester notre mécontentement par des mails, notamment...
Amitiés !
CHRISTIAN NAUWELAERS

JeanMi

07/11/2024 à 18:05

Impulsif mais réfléchi, ce nest pas une tare cher Christian. Triste de constater que Dupuis, dont le journal faisait la joie de ma jeunesse, ait oublié qu'ils défendaient la bd, le neuvième art. L'art ne souffre aucune discussion. Qu'on en débatte, bien sûr, qu'on l'interroge, pourquoi pas, mais qu'on le pilonne... drôle d'époque.

NAUWELAERS

05/11/2024 à 20:32

Christophe Aubert,
Et pourquoi se soumettre aux diktats probables et à craindre (la preuve) des réseaux sociaux ?
On aurait dû passer outre, c'est tout.
«Dérapages», ce mot est nul.
Il s'agit du droit à la caricature, c'est tout.
Assez de cette moraline insupportable non partagée y compris par des gens de couleur moins stupides que ces wokes -ce qui est réconfortant mais n'a rien d'un exploit.
Arrêtez de présenter comme un fait acquis une réalité de censure à combattre.
En désaccord total avec votre vision des choses.
CHRISTIAN NAUWELAERS

jc

11/11/2024 à 08:31

L'adjoint chargé de la culture à la mairie d'Angers ne doit pas y connaître grand chose en BD. J'aime beaucoup sa réaction : de l'art de hurler avec les loups...

Aurelien Terrassier

13/11/2024 à 11:49

Voici de très bonne explications d'Andre Gunthert sur l'histoire du racisme dans la BD belge. https://youtu.be/W4ModEf5_HY?si=-ivPfhy3HhWlUivN

Aurelien Terrassier

13/11/2024 à 19:12

Je remets le lien sur l'histoire du racisme dans la BD belge https://youtu.be/W4ModEf5_HY?si=8teb9PIYYSXyT7Oj

Falco

13/11/2024 à 13:48

En adéquation avec cet article qui relève des abus des influenceurs- procureurs-Inquisiteurs s’exprimant sous pseudo sur les différents réseaux sociaux, je n’hésite pas à vous partager cette réflexion de Paulin Césari dans la rubrique LA MINUTE PHILO de Le Figaro Magazine du 8 Novembre dernier.
Bonne lecture

Les titre est « PALABRES WOKE À L'ASSEMBLÉE NATIONALE »

« Dans la nuit de la pensée? La question se pose suite à l'intervention d'un député réunionnais à l'Assemblée nationale. S'adressant à sa présidente, il a souhaité «partager un ressenti sur la sémantique employée» dans l'hémicycle:
« Pourquoi parler de travail au noir, on pourrait pas plutôt parler de travail dissimulé ? Pourquoi à chaque fois que ça serait négatif, ce serait le mot noir qui serait employé ? »
Ces pourquoi en appellent d'autres: pourquoi ignorer que « travail au noir » renvoie historiquement au travail fait la nuit - noire - parce qu'illégal?
Pourquoi ne pas évoquer parallèlement « les armes blanches »?
« Le blanchiment d'argent » ?
« La voix blanche » ?
Pourquoi le « ressenti »serait-il un argument ?
Pourquoi un député parlerait-il pour ne rien dire ?
La réponse tient en un mot: l'idéologie. En l'occurrence, la sous-culture woke poursuivant ses ravages, réduisant et rétrécissant le monde tout comme la pensée de ceux qu'elle possède. Ses dévots catéchisés mus par le ressentiment ânonnent sans relâche un même credo : celui du racisme systémique de la civilisation « blanche », qui se manifesterait partout, y compris et surtout dans sa langue. Dès lors, ils se doivent d'épurer celle-ci de toute « noirceur » afin de mettre un terme à leurs incessantes douleurs. Mais pas que. Car une langue ainsi purifiée sauverait aussi l'âme enténébrée de ses locuteurs. À moins d'être un incorrigible sociopathe, on ne pourra qu'être ému par l'ambition sotériologique (La sotériologie,est l'étude des différentes doctrines religieuses du salut de l'âme.)de tous ces pèlerins fragiles et maraboutés qui prêchent sans relâche devant tous les micros vers eux tournés. »

Aurelien Terrassier

21/11/2024 à 13:06

Inutile de faire des parallèles à deux balles digne d'une discussion de comptoir. Vous vous noyez Falco dans l'obscurité. Les gens qui vous lisent comprennent que vous cautionnez cette BD raciste et ignoble avec les arguments habituels contre le wokisme, etc. Pathétique...

Aurelien Terrassier

13/11/2024 à 18:36

C'est toujours aussi désolant de voir autant de gens dans les commentaires défendre la BD raciste de Dany et Yann surtout en s'en prenant à Actualitte. En attendant Dany et Yann sont soutenus activement par la fachosphere et l'extrême droite.

Falco

14/11/2024 à 14:01

Ce commentaire a été refusé parce qu’il contrevient aux règles établies par la rédaction concernant les messages autorisés. Les commentaires sont modérés a priori : lus par l’équipe, ils ne sont acceptés qu'à condition de répondre à la Charte. Pour plus d’informations, consultez la rubrique dédiée.

Marie

14/11/2024 à 12:22

Inventons gaillardement la Aterrassierosphère, au moins l'égalité pour tous car personne n'y comprendra rien de rien.

Aurelien Terrassier

14/11/2024 à 14:05

Si vous pouviez cesser de prendre votre cas pour une généralité ça serait mieux. Parler du sujet Spirou au lieu de vous en prendre à moi.

Marie

14/11/2024 à 16:36

Ce commentaire a été refusé parce qu’il contrevient aux règles établies par la rédaction concernant les messages autorisés. Les commentaires sont modérés a priori : lus par l’équipe, ils ne sont acceptés qu'à condition de répondre à la Charte. Pour plus d’informations, consultez la rubrique dédiée.

Aurelien Terrassier

18/11/2024 à 16:15

Jean-Michel Apathie en a très bien parlé dans Quotidien. https://www.tiktok.com/@quotidienofficiel/video/7432240290733329696 Au sujet de Charlotte, depuis sa vidéo dénonçant courageusement cette BD raciste, elle est malheureusement harcelée par la fachosphere...

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À Brive, le livre est toujours un succès

La 42e édition de la Foire du livre de Brive a confirmé sa place dans le paysage des événements littéraires en France, assurent les organisateurs. Et ce, en termes de fréquentation et de ventes.

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La romancière ouvrira le bal de cette nouvelle édition du salon itinérant Lettres du Monde. Ce 14 novembre, dans une performance littéraire et musicale, elle dévoile Un état de nos vies.

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Lettres du Monde proposera un hommage à Maryse Condé

Deux autrices, il n'en fallait pas moins pour rendre hommage à l'écrivaine Maryse Condé, décédée en avril dernier. La Guadeloupéenne, figure emblématique de la littérature francophone, s'est éteinte à 90 ans. Gisèle Pineau et Beata Umubyeyi Mairesse réaliseront une lecture ce 23 novembre à Lormont, dans le cadre du festival Lettres du monde. 

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Salon du livre de Montréal : une édition dédiée aux évolutions du livre

Le Salon du livre de Montréal lance la nouvelle édition du SLM PRO, une série de conférences et d’ateliers réservés aux professionnels du livre. Prévu les 27, 28 et 29 novembre 2024 au Palais des congrès de Montréal, l’événement mettra en avant les évolutions majeures du secteur autour du thème : « Tendances actuelles, pratiques évolutives et innovations du livre ».

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Les animaux envahissent Partir en Livre ! L’appel à projets est lancé

La 11e édition de Partir en Livre aura lieu du 18 juin au 20 juillet 2025. Organisé par le Centre national du livre sur proposition du ministère de la Culture, le grand festival du livre pour la jeunesse aura pour thème « Les animaux et nous ». 

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Pour 2024, Lettres du monde nous souhaite De beaux lendemains

Du 13 au 26 novembre 2024, le festival Lettres du Monde invite les amateurs de littérature à se plonger dans un voyage littéraire, sous le thème inspirant De Beaux Lendemains ?. Cette 21e édition, organisée à Bordeaux et en Nouvelle-Aquitaine, rassemble une vingtaine d’auteurs, traducteurs et éditeurs de renom, tous réunis pour une série de rencontres, conférences, lectures musicales et projections cinématographiques.

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Depuis dix ans, le SoBD propose ses master class avec de grands noms de la bande dessinée. Parmi les personnalités ayant honoré ce rendez-vous, on compte Jean-Claude Mézières, Daniel Goossens, Florence Cestac, Jean Solé, Edmond Baudoin, Jacques de Loustal, François Boucq, Dominique Goblet, Jean-Christophe Menu, Baru, Miles Hyman, Loo Hui Phang, Elvire de Cock… 

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“Il est difficile de faire venir des auteurs en milieu rural”

LesPetitesFugues2024 — Voilà 23 ans que Les Petites Fugues font vivre la culture, et la littérature, en Bourgogne–Franche-Comté. En invitant nombre d’auteurs, en créant des rencontres uniques et en croisant les publics, le festival contribue à désenclaver le territoire culturellement. Un rendez-vous annuel d’une « importance capitale », pour les bibliothèques partenaires du Morvan, qui préparent la nouvelle édition.

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Le programme complet de la 42e Foire du livre de Brive

La 42e Foire du Livre de Brive se tiendra les 8, 9 et 10 novembre 2024, sous la présidence de Jérôme Garcin, avec comme invités d’honneur Rébecca Dautremer pour la littérature jeunesse et Emmanuel Lepage pour la bande dessinée.

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BD BOUM : le festival 2024 sera toujours aussi explosif 

#BDBOUM2024 – La 41e édition du festival bd BOUM se déroulera les 22, 23 et 24 novembre 2024, sous la présidence de David Prudhomme, lauréat du Grand Boum – Ville de Blois 2023. Ce rendez-vous incontournable du neuvième art accueillera 200 auteurs et de nombreuses expositions, performances, et rencontres pédagogiques, avec une forte dimension sociale et citoyenne.

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Parole Indigo : du 30 octobre au 3 novembre à Arles

La 11ᵉ édition du Le Festival Paroles Indigo se tiendra du 30 octobre au 3 novembre 2024 à Arles, a choisi pour thème "L’Afrique dans le temps du monde". Ce festival littéraire annuel, initié en 2012, se consacre à la promotion des auteurs, artistes et éditeurs issus des mondes arabe et africain, offrant ainsi une plateforme d'échange et de découverte culturelle.

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À la découverte des échos littéraires du Monde Arabe

L’Institut de Recherche et d’Études Méditerranée Moyen-Orient (iReMMO) organise la deuxième édition du festival ADAB, un événement littéraire consacré aux écritures contemporaines du Maghreb et du Moyen-Orient, qui se déroulera à la Maison de la Poésie les 6 et 7 décembre 2024. Depuis 2011, le monde arabe et le Moyen-Orient ont été le théâtre de bouleversements politiques et sociaux majeurs, se traduisant par une production culturelle renouvelée. 

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À Montauban, les Lettres d'automne célèbrent la littérature engagée

Le festival Lettres d’automne se tiendra du 18 novembre au 1er décembre 2024 à Montauban, dans le Tarn-et-Garonne, pour fêter 34e bougie. Ce rendez-vous littéraire d’Occitanie fait dialoguer la littérature avec les autres arts. Créé par l’association Confluences, le festival propose depuis plus de 30 ans des événements autour de la littérature.

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Pour sa 52e édition, le Festival International de la Bande Dessinée d'Angoulême met en lumière la série L'Atelier des Sorciers de la mangaka Kamome Shirahama. Une exposition inédite propose de revisiter les grandes figures de la fantasy. À partir du 30 janvier, jusqu'au 2 février 2025. 

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À Angoulême pousser Plus loin, la nouvelle science fiction

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Depuis le 8 novembre 2024 et jusqu'au 18 janvier 2025, la Galerie de la Bande Dessinée à Bruxelles présente une exposition inédite de dessins originaux de l'anime Bleach. Après le succès des expositions consacrées à Naruto, One Piece et Dragon Ball, cette galerie propose une première mondiale en mettant en vente des layouts, dogas et gengas issus de la production de l’anime.

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Voyage graphique entre la jungle new-yorkaise et l’Orient sensuel 

Du 4 décembre 2024 au 11 janvier 2025, la Galerie Daniel Maghen met à l’honneur l’auteur Éric Hérenguel et la dessinatrice Laura Zuccheri, dans une exposition qui dévoile une sélection de planches originales. L’occasion de plonger dans des mondes visuels riches et contrastés. 

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L’école vous manque ? La bibliothèque d’Oudon est là pour y remédier ! Le 8 décembre, une dictée poétique et « culottée » est organisée : l’occasion de tester nos souvenirs des règles de grammaire. Petits et grands, dès 10 ans, sont conviés à relever le défi. Qui aura la meilleure note ?

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La traduction et la correction, deux pratiques en dialogue

Convergences, initiative portée par l'Association des correcteurs de langue française (ACLF) et Fontaine O Livres, fait son retour pour une quatrième saison. Il explore une nouvelle fois les relations et échanges entre les correcteurs et d'autres acteurs de la chaine du livre. Avec une attention particulière, cette fois, pour la traduction...

04/11/2024, 16:12

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Parce qu'ils sont armeniens, Pinar Selek

#Weekendalest2024 – Du 20 au 30 novembre 2024 se déroulera la 8e édition de Un Week-end à l'Est, un événement pluriartistique mettant en avant les liens culturels entre l'Est et l'Ouest. Arts visuels, danse, littérature et musique se répondent au fil de la programmation. L’Espace des Femmes - Antoinette Fouque accueillera des moments clés de cette manifestation. (Re-)découvrons ensemble Parce qu’ils sont arméniens de Pinar Selek.

 

04/11/2024, 10:30

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Les sacrifiés : Élise Boghossian témoigne

#Weekendalest2024 – Du 20 au 30 novembre 2024 se déroulera la 8e édition de Un Week-end à l'Est, un événement pluriartistique mettant en avant les liens culturels entre l'Est et l'Ouest. Arts visuels, danse, littérature et musique se répondent au fil de la programmation. L’Espace des Femmes - Antoinette Fouque accueillera des moments clés de cette manifestation. (Re-)découvrons ensemble Les Sacrifiés d'Élise Boghossian.

02/11/2024, 10:30

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Place au renouveau : La structure est pourrie de Viken Berberian

#Weekendalest2024 – Du 20 au 30 novembre 2024 se déroulera la 8e édition de Un Week-end à l'Est, un événement pluriartistique mettant en avant les liens culturels entre l'Est et l'Ouest. Arts visuels, danse, littérature et musique se répondent au fil de la programmation. La Librairie Polonaise accueillera des moments clés de cette manifestation. (Re)découvrons ensemble La structure est pourrie de Viken Berberian. 

01/11/2024, 10:30

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Un marathon de poésie en pleine exposition, à Paris

Avis à tous les amateurs de poésie : le samedi 16 novembre 2024, Reiffers Art initiatives organise un marathon poétique, gratuit et ouvert à toutes et tous. Parmi les voix les plus attendues, Miguel Bonnefoy, Héloïse Brézillon et Thomas Lélu partageront la scène avec des amateurs du genre, rassemblés au nom de la création littéraire.

31/10/2024, 15:45

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À New York, la librairie francophone Albertine fête ses 10 ans

À l'occasion de son dixième anniversaire, la librairie Albertine proposera, du 14 au 17 novembre, une série de rencontres littéraires et de séquences festives. L'occasion également de souligner l'importance de la littérature comme moteur d'échanges culturels.

 

31/10/2024, 11:38

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Sayat Nova de Paradjanov, Précédé de Girl from Moush de Torossian

#Weekendalest2024 – Du 20 au 30 novembre 2024 se déroulera la 8e édition de Un Week-end à l'Est, un événement pluriartistique mettant en avant les liens culturels entre l'Est et l'Ouest. Arts visuels, danse, littérature et musique se répondent au fil de la programmation, notamment à travers de multiples projections explorant la diversité du cinéma arménien. (Re-)découvrons ainsi Sayat Nova, de Sergueï Paradjanov.

31/10/2024, 09:30

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À Double Tranchant : la fin de l’histoire est entre vos mains

Plongez dans un voyage à travers les époques avec Histoires À Double Tranchant, un spectacle interactif écrit par Jean-Christophe Siriac, et présenté par la Compagnie Les Bétonneuses. Au cœur du 11e arrondissement de Paris, les artistes donnent vie à cette aventure, qui mêle Histoire, musique, et récit, où le public devient acteur de l’intrigue à travers des choix décisifs et des questions inattendues. Au programme : rires, dilemmes, surprises et une immersion totale, où chaque décision façonne le déroulement de l’histoire.

30/10/2024, 13:57

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Hommage au cinéma d'Artavazd Pelechian

#Weekendalest2024 – Du 20 au 30 novembre 2024 se déroulera la 8e édition de Un Week-end à l'Est, un événement pluriartistique mettant en avant les liens culturels entre l'Est et l'Ouest. Arts visuels, danse, littérature et musique se répondent au fil de la programmation, notamment à travers de multiples projections explorant la diversité du cinéma arménien. (Re-)Découvrons ainsi le cinéma d'Artavazd Pelechian.

30/10/2024, 09:30

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Sur la route du haut karabakh : Rouge

#Weekendalest2024 – Du 20 au 30 novembre 2024 se déroulera la 8e édition de Un Week-end à l'Est, un événement pluriartistique mettant en avant les liens culturels entre l'Est et l'Ouest. Arts visuels, danse, littérature et musique se répondent au fil de la programmation. La Librairie Polonaise accueillera des moments clés de cette manifestation. (Re-)découvrons ensemble Rouge de Hovik Afyan.

 

29/10/2024, 10:30

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Le refuge des femmes arméniennes : Tonratun

#Weekendalest2024 – Du 20 au 30 novembre 2024 se déroulera la 8e édition d'Un Week-end à l'Est, un événement pluriartistique mettant en avant les liens culturels entre l'Est et l'Ouest. Arts visuels, danse, littérature et musique se répondent au fil de la programmation, notamment à travers de multiples projections explorant la diversité du cinéma arménien. (Re-)découvrons ainsi Tonratun, de la réalisatrice Inna Mkhitaryan.

29/10/2024, 09:30

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Les Chevaux de feu : la culture Houtsoule à l’écran

#Weekendalest2024 – Du 20 au 30 novembre 2024 se déroulera la 8e édition de Un Week-end à l'Est, un événement pluriartistique mettant en avant les liens culturels entre l'Est et l'Ouest. Arts visuels, danse, littérature et musique se répondent au fil de la programmation, notamment à travers de multiples projections explorant la diversité du cinéma arménien. (Re)découvrons Les Chevaux de feu de Sergueï Paradjanov.

28/10/2024, 09:30

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Troisième sexe : quand le genre s'efface

#Weekendalest2024 – Du 20 au 30 novembre 2024 se déroulera la 8e édition de Un Week-end à l'Est, un événement pluriartistique mettant en avant les liens culturels entre l'Est et l'Ouest. Arts visuels, danse, littérature et musique se répondent au fil de la programmation. La Librairie Polonaise accueillera des moments clés de cette manifestation. (Re)découvrons ensemble Troisieme sexe de Jean-Chat Tekgyozyan.

27/10/2024, 10:30

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En Arménie, naître femme c'est rester seule

#Weekendalest2024 – Du 20 au 30 novembre 2024 se déroulera la 8e édition de Un Week-end à l'Est, un événement pluriartistique mettant en avant les liens culturels entre l'Est et l'Ouest. Arts visuels, danse, littérature et musique se répondent au fil de la programmation, notamment à travers de multiples projections explorant la diversité du cinéma arménien. (Re)Découvrons Village de femmes de Tamara Stepanyan.

27/10/2024, 09:30