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Les Ensablés - L'invitation chez les Stirl, de Paul Gadenne

La vie de Paul Gadenne (1907-1956) a été marquée par l'épreuve de la maladie qui le contraint à abandonner une prometteuse carrière de professeur de lettres classiques et à séjourner périodiquement au sanatorium de Praz-Coutant, en Savoie (cadre de son premier roman « Siloé », objet d'un précédent article). Paul Gadenne termina ses jours à Cambo-Les-Bains, station thermale du pays basque reconvertie dans les années 30 en centre de cure pour les tuberculeux. Par Isabelle Luciat.

Le 27/10/2024 à 09:00 par Les ensablés

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27/10/2024 à 09:00

Les ensablés

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Ce même lieu, rebaptisé Barcos-les Bains, sert de décor à l’ultime roman publié du vivant de l’auteur, en 1955. C’est plus précisément dans le huis clos d’une grande maison « suspecte » au milieu d’une nature suspecte, d’un monde « suspect » que se déroule l’essentiel du récit. Le titre initial, choisi par Paul Gadenne, L’envoûtement aurait pu éclairer immédiatement le lecteur. Plus ambivalent, L’invitation chez Les Stirl porte aussi bien la promesse d’un agréable séjour que le soupçon d’un sinistre traquenard. 

Le roman aurait aussi bien pu s’intituler « Chronique d’une mort annoncée », empruntant par avance à Garcia Marquez le titre de l’une de ses célèbres nouvelles. La magie y est d’ailleurs souvent convoquée, une magie plus proche toutefois de la tradition du roman gothique que du réalisme magique, courant littéraire alors naissant.

Les personnages sont fantomatiques. La nature et les lieux offrent de fréquentes métaphores révélatrices de ce qui est en train de se jouer : jardin livré à l’abandon, villa décrépite abritant tout un « cimetière » de meubles et de bibelots, allée en pente suggérant le déclin de la vie, journal placé en écran devant les yeux mettant à distance la réalité, chiens-loups noirs paraissant sortis de l’Enfer, portraits d’ancêtres aux regards inquiétants, accumulation de livres et papiers poussiéreux en écho au poème funèbre « Animula » de TS Eliot cité en exergue et réapparaissant au centre du roman.

Par-dessus tout, les palmiers qui entourent la villa Stirl, prennent vie et se voient confier tous les non-dits (ce qui compte est tout ce qui n’est pas dit, nous avertit l’auteur dans une note introductive). Leitmotiv du roman, les palmiers sont omniprésents, bruissant, agités. Ce sont des « couteaux acérés » crépitant dans le vent furieux ou ruisselant sous les averses incessantes. Leurs feuilles minces, « animées d’une sorte de trémolo perpétuel », sont tantôt comparées à des « lanières » fustigeant « ce monde odieux », tantôt aux « barreaux d’une prison, furieusement agités ».

Ce sont aussi des ornements funèbres, « couverts du réseau étroitement tressé de leurs fibres mortes comme d’une parure de deuil, ajoutant, à la mélancolie du lieu une somme appréciable de désolation intime et sans remède ». Ils sont incongrus sous ce climat, tout comme l’invité du roman percevant sa présence « entre les Stirl » comme « quelque chose de lourd », « en trop ». 

Les trois principaux personnages — Allan Stirl, son épouse Ethel et leur invité, Olivier Lérins, jeune peintre parisien — jouent des rôles de façade, se fuient, s’enferment dans le silence pour le premier, la suractivité pour la deuxième et la paranoïa pour le dernier, si bien que l’on ne peut départager lequel des trois est le plus malade. M. Stirl est tuberculeux, c’est un fait avéré, mais sa maladie, qui a pourtant bouleversé la vie auparavant très mondaine du ménage, reste discrètement mentionnée.

Mme Stirl présente un comportement très agité confinant au désordre mental. Leur invité est brusquement atteint de douleurs dans la poitrine de plus en plus invalidantes et développe des idées noires qui vont progresser jusqu’à une sorte de délire aboutissant à la conviction que son hôtesse est un être maléfique qui souhaite sa mort.

Le roman commence par l’arrivée du jeune invité à la gare de Barcos-Les-Bains. Olivier a connu les Stirl quatre ans auparavant, à l’occasion d’un séjour à Praz-Coutant. On devine qu’il est tombé amoureux de Mme Stirl. Il a néanmoins tardé à répondre à ses pressantes invitations. À son arrivée à la gare, il découvre avec stupéfaction qu’il n’est pas attendu. Dans le taxi qui le conduit chez les Stirl, sa déception se double d’un sentiment de malaise lorsqu’il traverse Barcos-les-Bains qui lui apparaît comme un lieu artificiel, dénaturé et inhospitalier.

Arrivé devant l’imposante demeure des Stirl dont la grille reste fermée, sans aucun moyen d’appel, Olivier est frappé par une ambiance funèbre de déclin. Enfin paraît Allan Stirl, très gentleman, grand, svelte, élégant, « strictement cravaté », un léger accent irlandais. Il affiche un sourire indéfinissable. Olivier remarque alors une « vague transformation » dans la physionomie de son hôte qui n’est pas sans rappeler la rencontre de Swann malade et du duc de Guermantes.

Tout au long du roman, M. Stirl gardera son maintien de gentleman, ses bonnes manières d’homme raffiné et cultivé, son humour distingué fait d’euphémismes comme pour s’excuser d’être un homme malade. En réalité, et cela fait partie de « ce qui n’est pas dit », de ce qui paraît indicible, M. Stirl est un homme très malade qui tente de sauver les apparences pour ne pas mécontenter son épouse, mais qui, dans son for intérieur, a renoncé à la vie, un homme qui, selon le verdict d’Olivier s’est « effacé lui-même comme sous un paysage de brouillard ».

Comme les grandes vedettes, Ethel Stirl, se fait attendre. Elle fait intrusion dans le salon, bien après l’arrivée d’Olivier, précédée de deux grands chiens loups noirs agressifs, telle une Diane, « indisciplinée et belliqueuse ». Dans un premier temps, Olivier est rassuré « elle est toujours aussi belle », pense-t-il, mais bien vite il constate des changements désagréables.

Il ne reconnaît plus cette « voix hardie, trop sûre, trop éclatante » qui le heurte et reste stupéfait devant la volubilité excessive de son hôtesse, ses monologues incessants et survoltés qui lui font l’effet d’une « obstruction plus ou moins consciente ». Au fil des jours, Mme Stirl apparaît débordante d’activités, inaccessible à tout dialogue, vociférant, s’agitant, ayant des mots très durs pour la bonne, excitant ses chiens pour les faire aboyer et couper court à toute conversation.

Elle finit par afficher une forte hostilité vis-à-vis de son invité, s’employant à le contredire, lui refusant toute promenade en sa compagnie, prétextant que la voiture est en panne si bien que le jeune-homme se sent prisonnier de la villa Stirl. Son inquiétude grandit au fil du récit et atteindra son paroxysme au moment où, perdu dans le labyrinthique grenier de la villa où Mme Stirl l’a conduit, Olivier manquera de mourir quand le parquet cédera sous ses pieds.

« Elle a voulu me tuer », pense-t-il. Il est horrifié par ses yeux gris lumineux et cassants qui le fixent et reste étonné par la perfection de son visage « rien n’est plus près de la perfection que la cruauté ». Ethel n’est-il pas un prénom en forme de question, comme le souligne dans sa préface Didier Sarrou, biographe de Paul Gadenne ? Est-elle encore (ou peut-elle redevenir) celle dont Olivier est tombé amoureux ?

Est-elle une prédatrice redoutable, une héroïne de roman noir qui pourrait être née sous la plume de Daphné du Maurier ? Ou bien est-elle simplement une épouse submergée par l’angoisse, ayant ajusté sa vie de femme du monde aux contraintes imposées par la maladie de son mari, s’éparpillant dans d’incessantes occupations/prétextes ? Cette version est la plus crédible. Néanmoins, Ethel apparaît comme une personne nocive pour son entourage, son déni face à la maladie n’est pas excusé ni même considéré comme excusable.

Dans un discours prononcé à Gap en 1936, Paul Gadenne condamnait l’agitation excessive des hommes et célébrait les « moments d’arrêt (…) qui favorisent le plus, en l’homme, l’attention à la vie : les heures de panne, les chemins sans issue, les jours de pluie, les journées de maladea », concluant : « Ces journées peuvent être pour nous les plus fécondes (…). Ce n’est pas agir qui réclame un effort, mais s’arrêter. »

Ethel n’en est pas capable, pas plus que son invité. Ce dernier personnage se superpose fréquemment au narrateur et c’est à travers son point de vue que se déroule l’essentiel du récit. Il appartient au lecteur de ne pas se laisse duper en entrant dans sa spirale paranoïaque (très convaincante toutefois). Ce jeune homme est assurément victime d’un malentendu et non d’une persécution. Son imagination s’enflamme bien vite (n’est-il pas un créatif ? Un peintre sensible aux climats, aux ambiances, aux couleurs, aux ombres projetées par les palmiers ?).

La maladie qu’il a réellement traversée au long de son séjour (et qui n’est révélée qu’à la fin du roman) a pu brouiller son jugement. Les non-dits, les espoirs déçus (renouer une amitié amoureuse ou, pour Mme Stirl, offrir à son époux la distraction d’un aimable invité), l’indicible de la mort, nourrissent les tensions entre l’hôtesse et son invité. Il serait sans doute hâtif de confondre M. Stirl avec l’auteur lui-même. Toutefois, on ne peut qu’être troublés par les similitudes de situation.

Au travers d’Allan Stirl, Paul Gadenne ne nous parle-t-il pas de la maladie qui est en train de l’emporter ? « Ce qui compte est tout ce qui n’est pas dit. »

 

Par Les ensablés
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Les Ensablés - Retour de barbarie et Du côté de chez Malaparte de Raymond Guérin

C’est au début des années 80 que l’on commence à reparler Raymond Guérin. Les éditions « Le tout sur le tout » ont alors le courage de rééditer certaines de ses œuvres. Jean-Paul Kaufmann écrit sa biographie, remarquable comme tout ce qu’il fait, dans 31 rue Damour. Des articles sortent… Puis nouvel oubli, même s’il reste publié dans la collection Imaginaire, antichambre de l’oubli définitif. un oubli relatif à dire vrai. Régulièrement, des maisons d’édition (où trouvent-elles ce courage?) rééditent en effet une de ses œuvres. Finitude est de celles-ci. Par Hervé Bel

09/06/2024, 09:00

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Les Ensablés - Les enfants de septembre de Jean-René Huguenin (1936-1962)

Merveilleuse parution chez Bouquins d’un inédit de Jean-René Huguenin. Les enfants de septembre, roman ébauché et par conséquent forcément inachevé révèle toute la palette émotionnelle et stylistique de JRH, auteur génialement prometteur décédé à 26 ans. Par Denis Gombert

26/05/2024, 09:00

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Les Ensablés - Les fumées de la Sambre (1985), de Pol Vandromme

Ce livre sensible et affranchi, à la croisée des genres de l’essai romancé et de la confession autobiographique, pousse à vouloir aller au-delà du visible, et à comprendre les fondamentaux de l’être dans les situations qui le déterminent et le construisent. Un flux de souvenirs et de sensations s’y déploie, dans une prose sans filtre avec en arrière-fond cette rivière berçant le pays de Charleroi qui entraîne l’esprit du narrateur dans les méandres géographiques, historiques et intimes de la formation d’un imaginaire. Par Louis Morès.

12/05/2024, 09:00

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Les Ensablés - La Confrontation, de Louis Guilloux (1899-1980)

Né en 1899 à Saint Brieuc, dans une famille de condition modeste, Louis Guilloux a publié de nombreux romans dans lesquels il a témoigné d'une attention particulière pour les pauvres et les laissés pour compte. Son premier roman La Maison du peuple, publié en 1927, évoque la figure de son  père, cordonnier et militant socialiste.  Son œuvre la plus célèbre Le Sang noir (objet d'un précédent article) s'inspire de la vie de George Palante qui fut son professeur de philosophie et son ami. Par Isabelle Luciat.

28/04/2024, 10:59

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Les Ensablés - Laurence Algan , discrète et touchante

Ces derniers temps, j’ai lu une romancière à l’écriture discrète et touchante qui se nomme Laurence Algan. On ne saurait presque rien d’elle si, en juillet 1944, elle n’avait répondu à l’enquête biographique que le journaliste et romancier Gaston Picard menait à l’époque auprès des écrivains pour le compte du Centre de documentation de la BnF ; les éléments biographiques fournis par l’écrivaine, Paul Aron les présente succinctement dans un article qu’il a intitulé « Une femme si simple » et qui est paru dans Les Nouveaux Cahiers André Baillon en 2014. J’y suis allé voir de plus près. Par François Ouellet

14/04/2024, 09:00

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Les Français veulent-ils Astérix, Jordan Bardella ou Gabriel Zucman ?

Cette semaine, le classement des meilleures ventes d’Edistat (du 27 octobre au 2 novembre) ressemble à une radiographie politique et culturelle du pays. On y retrouve la France qui rit, la France qui s’inquiète, la France qui fulmine - et la France qui se replie. En attendant les conséquences des grands prix de l'automne, en commençant par le Goncourt.

07/11/2025, 11:44

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M-A-D Tome 2 - Mechanical Mind

07/11/2025, 11:38

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Davide Longo : La promesse d'une savoureuse lecture

Quatrième épisode en compagnie du fameux trio d'enquêteurs piémontais imaginé par Davide Longo, la dernière star du polar italien. Cette lecture est une véritable gourmandise à savourer avec un verre de grappa : Règlement de comptes, traduction de l'italien par Marianne Faurobert (JC Lattès). 

07/11/2025, 08:45

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Un livre à dévorer : Alain Kruger met la culture à table

Alain Kruger met les petits plats dans les grands avec On ne parle pas la bouche pleine : un festin littéraire et culturel inspiré de son émission de France Culture, où la gourmandise devient un art de vivre et de penser.

 

07/11/2025, 08:01

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Une saga familiale entre exil, mémoire et révélation

Arethusa Clayton meurt comme elle a vécu : libre. Elle exige que ses cendres soient dispersées sur une colline d’Irlande, forçant sa fille Faye à retourner sur les terres d’un passé longtemps tu. Le destin des Deverill — Filles d’Irlande, tome 4, de Santa Montefiore, traduit de l’anglais par Stéphanie Leignel et Dominique Haas, promet un nouveau dépaysement.

07/11/2025, 07:00

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La Poésie érotique aujourd'hui

06/11/2025, 18:41

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Les trois guerres des Juifs contre Rome

06/11/2025, 17:24

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Le Décaméron illustré par l'auteur et les peintres de son époque

06/11/2025, 17:22

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Soli Deo Gloria : la mélodie du malheur

Hans et Helma étaient condamnés à la pauvreté et à la misère dans un moyen-âge impitoyable : orphelins, élevés par un ermite au fond des bois, leur avenir était aussi sombre que des pages touffues hachurées par beaucoup de noir et très peu de blanc. 

06/11/2025, 16:33

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Le poids de l'exil, et celui du retour

Abram promet depuis longtemps à ses filles le récit de sa vie, mais les mots pour raconter ne semblent pas venir. Pour provoquer les souvenirs, sa fille Sára retourne avec lui en Hongrie. Le roman chemine alors entre le récit de la Hongrie actuelle et celui de la vie d’Abram, exilé après l’Insurrection de Budapest en 1956. À travers son récit emblématique, il conte l’histoire hongroise de la deuxième moitié du XXe siècle, là où s’arrête Ce que j’ai voulu taire de Sándor Márai.

06/11/2025, 08:00

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Retrouver les siens après tant d’années

De 1956 à 2024, ce roman choral suit une famille wendat (qu'on appelait autrefois « huronne ») disloquée par les politiques de placement et d’adoption imposées par l’État canadien.

06/11/2025, 07:00

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Quand Spawn perd ses pouvoirs… et que le dessin devient divin

Spawn occupe une place particulière dans la liste des personnages de comics que j’affectionne. Très particulière. Parce qu’il m’exaspère autant qu’il me passionne, selon les périodes. Chance, je suis plutôt bien luné actuellement, à son égard. 

05/11/2025, 12:14

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Shakespeare revisité : Macbeth devient fresque graphique

Belle adaptation en images du drame de Shakespeare. Ambition, traîtrise, ambiance médiévale et sorcières fatales... Tout est prêt pour que les forces du mal se déchaînent dans un surprenant gris crayonné, parfois rehaussé de rouge sang.

05/11/2025, 09:53

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Maradona, génie, mythe et miracle

Voici un hymne à Maradona, l’un des plus grands artistes du XXe siècle avec Picasso et la Callas, dixit Bernard Morlino. Alors que l’on s’apprête à célébrer, le 25 novembre prochain, les cinq ans de la disparition du champion, Bernard Morlino s’adresse directement au fuoriclasse (surdoué) dans un soliloque émouvant, intime, qui refuse le deuil. 

05/11/2025, 09:00

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Un jeune homme face à un choix entre l’art et la vie réelle

C’est un roman de formation. L’histoire d’un homme encore jeune, heureusement doué, partagé entre deux vocations incompatibles pour l’art et la vie pratique. La chance d’un héritage fait de lui un propriétaire foncier qui se consacre avec succès à l’agriculture, activité sacralisée par Stifter. 

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Le roman qui met des mots sur le silence des familles

« Avez-vous des antécédents familiaux ? » Cette question qui la hante, qui la fait trébucher, Salwa refuse de la laisser sans réponse. Elle fait le choix de vouloir comprendre. D’aller vers l’autre, et l’autre c’est sa mère, sa mère aussi comme femme, sa mère comme toutes ces femmes, venues en France par « regroupement familial ».

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Amour, guitare et drames sous le soleil des Appalaches

L'Amérique rurale des années 50, façon Steinbeck ou Faulkner, où il ne fait pas bon vivre mais où le rock'n roll apporte quelques lueurs. Le nature-writing des Appalaches en images.

04/11/2025, 10:50

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Quand la fiction éclaire les zones grises de l’Histoire

Un curieux roman entre policier et histoire, qui prend la Guerre d'Algérie comme toile de fond. Un récit de souvenirs et de mémoires, un récit chargé d'amertume où planent de nombreux fantômes car cette période est celle d'une « histoire mal ficelée, mal réglée ».

04/11/2025, 09:59

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Neuf récits pour comprendre la naissance d’un poète majeur, Rainer Maria Rilke

Sélection de neuf nouvelles de jeunesse de Rilke, écrites entre 1897 et 1901. Textes expérimentaux d'un jeune poète, peuplés de personnages énigmatiques et d'épisodes aux multiples facettes 

04/11/2025, 08:00

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Une histoire d’amour brisée par la surveillance d’État

Avec Les jeux heureux de l’enfance, Charlotte Gneuss s'impose comme l’une des nouvelles voix littéraires les plus remarquées en Allemagne. Hautement récompensé, ce premier roman séduit par son intensité, son intelligence et la justesse de son regard sur une époque encore douloureuse : celle de la RDA des années 1970.

04/11/2025, 07:00

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Entre récits et peintures : portrait d'une femme libre au XIXe siècle

L’historien Alain Quella-Villéger nous invite à découvrir une femme exceptionnelle : Marianne North, voyageuse infatigable, peintre et botaniste. Son ouvrage Un hiver japonais, publié par Magellan & Cie / Le Carrelet et traduit de l’anglais par Christine Ribardière et Michelle Deperrois-Fayet, ne représente qu’une infime partie de ce que l’on peut considérer comme de véritables carnets de voyage.

03/11/2025, 17:16

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La fragilité de l’homme derrière la légende

IL a vaincu le diable, IL a vaincu la guerre ; avant de disparaître, IL avait déjà tout remporté. Pas Dieu, non, mais le plus grand sportif de tous les temps, celui qui n’a jamais quitté la première place dans le cœur des hommes. 

03/11/2025, 09:00

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Le pouvoir fantastique des mots

Entre illusions et désillusions, la vie d’un écrivain – surtout lorsqu’il est dramaturge – oscille souvent entre grands espoirs et cruelles attentes. Le héros de ce premier roman, jeune auteur prometteur, en fait l’expérience : il rêve simplement que sa pièce, d’une rare concision, soit enfin lue : Une relation phénoménale de Nicolas Doutey.

03/11/2025, 08:30

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Dans le Londres du Blitz et des gangs : White City, un polar noir dans l’envers des années 50

Ce roman noir est une véritable fresque historique sur le Londres des années 50. Une ville qui se remet à grand-peine des bombardements du Blitz et qui attire déjà les premières vagues migratoires. Le roman s’ouvre en 1952 sur l’un des plus grands braquages de l’histoire britannique et se termine avec les émeutes raciales de 1958.

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Le nouveau Largo Winch dévoile une facette intime et tourmentée du héros

Le milliardaire justicier imaginé par Jean Van Hamme et Philippe Francq revient sur le devant de la scène. Si les dieux t’abandonnent, vingt-cinquième album de la série culte, paraîtra le 7 novembre 2025 aux éditions Dupuis. Cette nouvelle aventure marque un tournant majeur : l’arrivée de Jérémie Guez au scénario, romancier et cinéaste reconnu, qui insuffle à la saga une profondeur inédite.

03/11/2025, 07:00

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La France secrète des rencontres furtives : Adrien Le Bot explore les marges du désir

31/10/2025, 18:23

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Les Bourbons dans la Révolution

31/10/2025, 18:14

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Face à Astérix, Freida McFadden doit s’incliner : le retour triomphal des Gaulois

Ce n’est pas un mythe : personne, pas même Freida McFadden, ne résiste à nos irréductibles Gaulois. Le nouveau tome Astérix en Lusitanie (tome 41, Hachette), de Didier Conrad et Fabcaro, signe une entrée fracassante dans le classement de cette nouvelle semaine (du 20 au 26 octobre 2025), détrônant la reine incontestée des ventes depuis des mois. Pour sa première semaine dans le top vente, la bande dessinée s’impose largement, avec 515.676 exemplaires écoulés : plus d’un demi-million ! 

31/10/2025, 14:45

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Jacques-Louis David, l’art au service de l’Histoire

Le maître du néoclassicisme, Jacques-Louis David, est mis à l’honneur à l’occasion du bicentenaire de sa mort. Et comme l’écrit si justement, David Chanteranne, l’auteur de cette biographie, « le peintre, par son art tout en nuances, ses portraits de caractère, ses grands formats si célèbres, domine son époque. » Et quelle époque ! 

31/10/2025, 13:18

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Dans la cabane, Marielle dépose la charge mentale

Un arbre à soi, de Sophie Adriansen (Robert Laffont) met en scène Marielle, une mère de famille qui s'échappe sans avertissement. Elle se perche dans une cabane, à quelques pas de la maison familiale
où elle rejoint les siens au début des vacances d'été. Le nouveau livre de Sophie Adriansen raconte une fugue en forme d'introspection, une retraite de quelques jours pour tenter de renouer avec sa part intime. Par Laurence Biava.

31/10/2025, 11:46

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“Je me souviens de tout” : Augustin Trapenard plonge dans ses années Boomerang

Ce recueil réunit une sélection personnelle d’une trentaine d’entretiens parmi les plus marquants diffusés sur France Inter. On y retrouve l’éclectisme d’une programmation placée à la croisée des genres et des générations, attentive à s’adresser à tous, et offrant une pluralité de regards sur des cultures contemporaines plus vivantes que jamais. En partenariat avec France Inter.

 

 

31/10/2025, 08:00

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Un hiver au féminin : des nouvelles à savourer au coin du feu

Un sapin minuscule, un vol long-courrier, une croisière en Arctique ou la rencontre d’un fantôme… Ce recueil, Un hiver au féminin, réunit des nouvelles venues d’époques et d’horizons multiples. De Louisa May Alcott à Margaret Atwood, de Colette à Selma Lagerlöf, Un hiver au féminin – Nouvelles à lire au coin du feu, rassemble des voix du XIXᵉ, du XXᵉ et du XXIᵉ siècle, mêlant plumes emblématiques, oubliées ou contemporaines, dans une célébration hivernale toute en nuances.

 

30/10/2025, 08:20

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Krista et Becca Ritchie, les jumelles derrière la saga Addicted

Dans Hothouse Flower, cinquième tome de la série phénomène Addicted de Krista et Becca Ritchie, les jumelles à succès du New York Times explorent une romance à la fois intense et fragile entre Ryke Meadows, aventurier au tempérament farouche, et Daisy Calloway, jeune mannequin en quête de liberté. Entre danger, désir et interdits, leur lien se forge au bord du gouffre. Traduit par Lauriane Crettenand. 

 

30/10/2025, 07:30

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Corvette de Jérôme de Verdière : courage fuyons !

Lire un roman de  Jérôme de Verdière est une promesse d’un bon moment de lecture. On se souvient de Mauvaise mer paru l’an dernier, l’histoire de cette mère acariâtre et méchante qui attend tous les soirs sur le quai son mari disparu en mer. Acide, atrabilaire, acrimonieuse, elle malmenait sa fille pour notre plus grand plaisir, nous offrant une belle surprise en fin de livre. Jérôme de Verdière démontrait son talent de nous distraire en dévoilant un récit facétieux et tendre à la fois.

29/10/2025, 15:00

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Ce qui n'était jamais arrivé

29/10/2025, 14:18

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Victor à bâbord

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