Comme chaque semaine, France Culture dévoile son programme littéraire hebdomadaire. Du lundi 14 au dimanche 20 octobre, retrouvez les habituels rendez-vous littéraires, comme « Le Book Club », « La lecture du soir », et bien d'autres encore, entre poésie, histoire, théâtre et bande dessinée... La semaine met l'accent sur la fiction et le documentaire.
Du lundi au vendredi de 15h à 16h
Lundi 14 octobre
« Alice au pays des merveilles » lu par Marie Darrieussecq et Hélène Frappat
Avec Marie Darrieussecq qui fait paraître une nouvelle traduction d’Alice au pays des merveilles de Lewis Carroll (Cambourakis) et l’écrivaine Hélène Frappat qui a beaucoup écrit sur le texte, notamment dans son dernier essai, Le gaslighting ou l’art de faire taire les femmes (L’Observatoire, 2023)
Mardi 15 octobre
Une poésie en langue des signes, avec Levent Beskardès pour Signe-moi que tu m’aimes (Bruno Doucey)
Mercredi 16 octobre
L’effondrement climatique au prisme du roman, avec Abel Quentin pour Cabane (Editions de l’Observatoire)
Jeudi 17 octobre
À grandes eaux : dessiner la chiale, avec Claire Braud pour La Chiâle (Dupuis/ Collection Les Ondes Marcinelle)
Vendredi 18 octobre
Dans la bibliothèque de Fabcaro
Du lundi au vendredi de 18h à 20h
Vendredi 18 octobre
Comment aborder le désir dans la fiction ?
Avec Emma Becker, autrice de Le mal joli, aux éditions Albin Michel, 2024 et Guillaume Périlhou, auteur de Le livre du Serpent, L’Observatoire, 2024
Du lundi au vendredi de 21h35 à 22h
L'amour des mots - Marina Tsvetaieva et Boris Pasternak : une correspondance russe (1 à 5/10)
Réalisation : Etienne Vallès
Choix des textes d’Hélène Bleskine
Conseillère littéraire Emmanuelle Chevrière
Prise de son, montage, mixage : Philippe Carminati, Dimitri Scapolan
Assistante à la réalisation : Julie Béréssi
Entre 1922 et 1930, Marina Tsvetaieva exilée, et Boris Pasternak resté en Russie, se découvrent mutuellement comme poètes à égalité de création. Leur correspondance invente une relation singulière : l’amour transfiguré par les mots. Ils ne parviendront à se voir qu’en 1935, à Paris. Mais cette rencontre se révélera comme « une non-rencontre » : la fusion dans le réel, rêvée par Marina Tsvetaieva ne fut pas au rendez-vous.
Restent ces lettres entre deux poètes d’exception, beaucoup ont été perdues, d’autres retrouvées dans les cahiers de Marina : Ariadna Efron, sa fille, écrira plus tard, dans ses souvenirs, que « placés à une insurmontable distance l’un de l’autre, Marina et Boris s’étaient retrouvés grâce à leurs lettres, leurs poèmes, dans la plus sûre des étreintes terrestres ».
Extraits de la correspondance parue aux éditions des Syrtes, traduite par Eveline Amoursky et Luba Jurgenson, et des lettres à Pasternak de Marina Tsvetaieva parues aux éditions Clémence Hiver, traduites par Nadine Dubourvieux.
Lundi 14 octobre
Episode 1 / Marina Tsvetaieva - Boris Pasternak : 1922-1936
« Comme la vie est bizarrement et stupidement taillée. Bizarrement, stupidement et merveilleusement. »
Mardi 15 octobre
Episode 2 / 1992 : Prague-Berlin
« Mon moyen de communication préféré tient de l’au-delà : le rêve, voir en rêve.
En second vient la correspondance. La lettre, comme moyen de communication « au-delà », est moins parfaite que le rêve, mais les lois sont les mêmes. »
Mercredi 16 octobre
Episode 3 / 1923 : La vie ment inimitablement
« Je garde cette lettre depuis un mois. Pourquoi ne l’ai-je pas terminée, pourquoi ne l’ai-je pas envoyée ? Je voulais sans doute, en guise de conclusion, retourner mon âme devant vous comme on dit, mais heureusement on n’y parvient jamais. »
Jeudi 17 octobre
Episode 4 / 1924 : Prague - Moscou
« Dès que je m’adresse à vous, Marina, je m’élève jusqu’au plus haut de mon dévouement et y demeure de façon égale, sans chutes, dans le vertige. »
Vendredi 18 octobre
Episode 5 / Le bonheur ?
« Boris, tu es mon frère des cimes, tout le reste dans une vie, est infime. »
Le samedi de 10h à 11h
« Allons voir si le rose... »
Avec Michel Pastoureau qui publie Rose. Histoire d’une couleur au Seuil.
Le samedi de 15h à 16h
Entretien avec le romancier autrichien Josef Winkler et avec l’interprète Bernard Banoun à l’occasion de la parution de Le champ (édition Verdier, 2024).
Rejoint en seconde partie par l’historien Johann Chapoutot, professeur d’histoire contemporaine à Sorbonne université, spécialiste de l’histoire du nazisme, de l’Allemagne et de la modernité occidentale. Auteur notamment de Le monde nazi : 1919-1945 Johann Chapoutot, Christian Ingrao, Nicolas Patin (Tallandier, sept 2019).
Le dimanche de 16h à 17h
Françoise Sagan, la play-girl
Episode 1/6 : Avoir 18 ans en 54
Avec Rémy Pawin, historien, auteur de l’ouvrage Histoire du bonheur en France (Robert Laffont, 2013).
Episode 2/6 : Les bons plaisirs de Françoise Sagan
Avec Denis Westhoff, fils de Françoise Sagan. Il a récemment publié Les années Sagan (Gourcuff Gradenigo, 2024).
A LIRE - Opération commando pour sauver Françoise Sagan...
Le dimanche de 20h à 22h
Cycle Tout terriblement - Fictions sonores performées de Sophie Berger et Fabrice Melquiot
Réalisateurs : Laure Egoroff, Laurence Courtois et Tidiane Thiang.
Carton
de Fabrice Melquiot et Sophie Berger
Enregistré en public au Théâtre de Nanterre-Amandiers, centre Dramatique National le samedi 04 mai 2024 à 18h.
Écrit en résidence à Nanterre du 29 avril au 03 mai 2024.
Réalisation : Laurence Courtois
Conseillère littéraire Caroline Ouazana
Création sonore : Sophie Berger
Ecriture et interprétation : Fabrice Melquiot
Avec les voix d’Olfa et Amira Ben Ghalia
Une production Atelier Cosmogama – Théâtre Nanterre-Amandiers – France Culture
C’est un match de foot, à revivre, ensemble, dans le noir, sans écran plat, dans un écrin de poésie. La Nuit de Séville 1982, France-RFA, demi-finale de la coupe du monde. L’un des plus grand matches de l’équipe de France de football : le but de Giresse, l’agression de Schumacher sur Battiston, le pénalty raté de Bossis. Des cris de foule, des commentateurs en feu, on remixe, on refait le match. À travers le match, on parle du passé, de la mémoire collective, du visage des supporters, des antagonismes historiques et de l’enfance des passions. On rejoue tout en direct, on enregistre en public. On met tout le monde autour du terrain : footeux abstraits, sportifs imaginaires, celles et ceux que le foot laisse froids, auditeurs, riverains de Nanterre, et on revit les grandes heures du football.
Foudroyée
Texte : Fabrice Melquiot
Réalisation : Christophe Hocké
Conseillère littéraire : Caroline Ouazana
Lu par Carine Goron et Pierre-François Garel
Prise de son, montage, mixage : Eric Villenfin, Claire Lavasseur, Pierric Charles et Valentin Azan
Assistante de réalisation : Sophie Pierre
Nanterre. Blaise Cendrars. Une ville, un écrivain. C’est à Nanterre qu’est organisé en 1981 le premier colloque international entièrement consacré à l’œuvre de Cendrars. Son succès encourage Claude Leroy à créer, à l’Université de Nanterre, un groupe de recherches, Études et Travaux sur Cendrars (ETC). Grande admiratrice de l’œuvre de son père, Miriam Gilou-Cendrars fut une femme hors du commun : militante au Secours rouge, figure de la Résistance française durant la Seconde Guerre mondiale, elle fréquenta Romain Gary, Ella Maillart et Henry Miller. C’est par sa voix réinventée qu’on approche, dans cette docufiction, la figure de l’auteur du Lotissement du ciel et de La Banlieue de Paris. L’histoire d’une fille qui répare son père.
Photographie : illustration, Ian Kennedy, CC BY-NC 2.0
Par Dépêche
Contact : depeche@actualitte.com
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