La coalition Publishers for Palestine, qui regroupe plus de 500 éditeurs de 50 pays différents, dont la France, a publié une lettre ouverte le 24 septembre dernier. Les signataires, peu avant l'ouverture de la Foire du Livre de Francfort qui se tiendra du 16 au 20 octobre prochain, demandent aux organisateurs de rompre les liens avec les institutions culturelles israéliennes qui légitimeraient l'oppression du peuple palestinien, et de « dénoncer publiquement le régime de génocide et d'apartheid colonial d'Israël » contre ce dernier.
Le 30/09/2024 à 15:21 par Hocine Bouhadjera
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30/09/2024 à 15:21
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Parmi ses éditeurs du monde entier, originaires du Brésil, du Canada, de Colombie, d'Inde, d'Indonésie, d'Irlande, du Japon, du Kenya, du Mexique, du Maroc, de Norvège, du Nigeria, des Philippines, d'Espagne, de Tanzanie, de Turquie, ou encore du Pays de Galles, on retrouve les québécois d'Écosociété et Lux Éditeur, et les français de La Fabrique Éditions.
Publishers for Palestine est un collectif qui se tient solidaire avec le peuple palestinien face à ce qu'il considère comme « des actes de violence génocidaires d'Israël ». Ils entendent célébrer la résilience et la créativité palestiniennes, tout en critiquant la complicité des médias et des industries culturelles occidentales.
« Alors qu'une immense vague d'écrivains, d'artistes et d'institutions culturelles dans le monde entier se prononce pour la libération palestinienne, indignée par la complicité occidentale dans les crimes de guerre d'Israël, les crimes contre l'humanité et le génocide, de nombreuses institutions allemandes persistent à s'isoler en tentant de censurer ces expressions de solidarité, contrairement à l'opinion publique allemande qui s'oppose généralement aux actions militaires d'Israël à Gaza », affirment les membres de Publishers for Palestine.
Cette démarche fait suite aux actions de l'année précédente où, peu après l'attaque du 7 octobre contre Israël, le directeur de Francfort, Juergen Boos, avait affirmé que la foire se tenait « en pleine solidarité du côté d'Israël ». Des programmations spécifiques incluant des intervenants israéliens avaient été ajoutées, notamment un événement intitulé « Out of Concern for Israel », organisé par PEN Berlin dès le premier jour de la foire.
Une cérémonie prévue pour l'autrice palestinienne Adania Shibli, qui devait recevoir le prix LiBeraturpreis pour son roman Un détail mineur (traduit par Stéphanie Dujols, Actes Sud), avait été annulée, entraînant de vives critiques, notamment une tribune signée par plusieurs centaines d'auteurs du monde entier, dont Annie Ernaux, Abdulrazak Gurnah et Olga Tokarczuk, Prix Nobel de Littérature.
À LIRE - Conflit israélo-palestinien : Annie Ernaux "en grève contre l'Allemagne"
L'ouvrage s'articule autour du viol d'une jeune Bédouine par des soldats de l’armée israélienne, en 1949, en pleine guerre israélo-arabe...
D'importantes organisations arabes, y compris la Sharjah Book Authority et l'Association internationale des éditeurs arabes, avaient alors annulé leur participation, appelant au boycott de la foire, et critiquant plus généralement sa gestion des événements et son alignement perçu avec les positions israéliennes.
Slavoj Žižek avait également pris la parole, appelant à comprendre le contexte de l'affrontement et à soutenir les Palestiniens, malgré plusieurs interruptions de l'auditoire, reflet des tensions autour de la liberté d'expression. Salman Rushdie avait de son côté réclamé un cessez-le-feu.
Les temps forts de cette année, où l'Italie sera l'invitée d'honneur, incluent un événement le 19 octobre, « Occupé, Détruit, Combattu, en Tourmente : Quo Vadis Palestine ? », animé par le romancier palestinien et ancien ministre de la culture Atef Abu Saif, et modéré par la journaliste allemande Kristin Helberg, ainsi qu'une intervention d'Abdalrahman Alqalaq sur l'écriture en exil, programmée au nouveau Centre for Words le 17 octobre.
Pas suffisant pour les signataires de la lettre, qui sont formels au sujet de « la plus grande et la plus ancienne foire du livre internationale du monde » : elle est complice de « l'implication profonde de l'État allemand dans les crimes d'Israël contre le peuple palestinien ».
Et « malgré sa prétendue défense de respect, de diversité et de tolérance », à travers ses opérations financières et sa présence culturelle, la foire est enchevêtrée dans « le soutien financier, militaire et diplomatique de l'Allemagne au génocide d'Israël », affirment-ils. Enfin, elle se serait livrée, l'année dernière, à une « répression honteuse de la solidarité avec la Palestine ».
Les éditeurs membres de Publishers for Palestine sollicitent finalement la Foire du Livre de Francfort pour prendre des mesures fermes concernant Israël. Ils exhortent la foire à condamner publiquement les actions qualifiées de génocide et d'apartheid colonial d'Israël envers les Palestiniens. Ils demandent également à ce que la foire se conforme aux appels de la société civile palestinienne à ne pas engager de collaboration professionnelle avec les institutions culturelles israéliennes accusées de légitimer l'oppression.
Ils insistent encore sur la nécessité de reconnaître et de dénoncer les attaques d'Israël contre les acteurs culturels palestiniens, perçues comme une tentative de génocide culturel. Finalement, ils proposent que l’édition 2024 de la foire mette en avant les voix palestiniennes de manière significative, en évitant de minimiser les réalités de l’occupation et du génocide en cours.
À LIRE - Joe Sacco dessine l'horreur de la Guerre à Gaza
Une question qui mérite d'être soulevée : si la Foire du Livre de Francfort s'adonnait au boycott, quelle conséquence pourrait-elle subir, outre de fortement dégrader sa réputation, en tant que carrefour international de l'industrie du livre ?
Juridiquement, en France, l'appel au boycott est légal depuis 2020 si les motivations sont politiques ou militantes, et ne constituent pas une incitation à la haine ou à la discrimination - notion d'ailleurs critiquée par des juristes pour son caractère trop vague - , conformément à la jurisprudence de la Cour européenne des droits de l'homme, et aux principes généraux de la liberté d'expression.
Dans un double arrêt rendu le 14 mars 2024, la Cour d’appel de Paris a prononcé la relaxe définitive des partisans du boycott des produits israéliens, condamnés à tort par la Cour d’appel de Colmar en 2013. Cette décision a fait suite à un réexamen des faits qui leur étaient reprochés, entrepris après la condamnation de la France par la CEDH.
En Allemagne où se tient la foire, la liberté d'expression est garantie par l'article 5 de la Loi fondamentale (Grundgesetz). Cependant, cette liberté n'est pas absolue et peut être restreinte pour protéger d'autres droits fondamentaux ou pour prévenir la discrimination. L'incitation à la haine ou à la discrimination contre des individus ou des groupes sur la base de leur religion ou leur origine ethnique est interdite par le Code pénal allemand (Strafgesetzbuch, notamment les articles 130 et suivants). Selon les interprétations, ces lois pourraient s'appliquer à certains appels au boycott, qui seraient alors considérés comme discriminatoires.
Par ailleurs, en 2019, le Bundestag a adopté une motion déclarant les méthodes et les arguments du mouvement BDS (Boycott, désinvestissement et sanctions) comme antisémites, et a appelé à ne pas financer ni soutenir les activités liées à BDS.
En réponse à l'invasion russe de l'Ukraine, les foires du livre de Francfort et de Bologne avaient suspendu les échanges avec les organisations gouvernementales russes en 2022. Cette décision faisait suite à un appel des pays baltes — Lituanie, Lettonie et Estonie — qui, dès le 27 février, avaient encouragé trois grandes foires du livre européennes (Londres, Bologne, et Francfort) à adopter une position ferme contre la Russie. Les organisations baltes avaient exhorté à soutenir l'Ukraine, à condamner l'agression russe et à promouvoir les valeurs démocratiques.
Les signataires de cette lettre ouverte ne ciblent pas seulement les organisations gouvernementales israéliennes, mais toute les institutions culturelles israéliennes, qui seraient perçues comme légitimant l'oppression du peuple palestinien, le cas diffère ainsi quelque peu.
Le droit international n'encadre pas spécifiquement le boycott en tant que tel. Les résolutions des Nations Unies peuvent parfois appeler à des sanctions ou à des boycotts contre des pays, mais celles-ci relèvent plus de la politique internationale que du droit stricto sensu.
En Allemagne, la question israélienne est abordée avec une sensibilité accrue due à l'histoire de la Shoah durant la Seconde Guerre mondiale. Cet héritage historique a instauré une responsabilité morale et constante qui influence la politique étrangère allemande, laquelle se caractérise souvent par un soutien plus ou moins prudent à l'État d'Israël.
Autre exemple de ces crispations autour de cette question : le Prix Hannah-Arendt pour la pensée politique a été suspendu cette année, à la suite de controverses liées à son attribution à Masha Gessen, critiquée pour ses comparaisons entre la situation à Gaza et l'exemple historique des ghettos juifs.
En réponse, Waltraud Meints-Stender, présidente du conseil d'administration, a annoncé une restructuration pour mieux gérer les sensibilités liées à l'antisémitisme.
Crédits photo : Ömer Yıldız / unsplash
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Quark
01/10/2024 à 00:22
Ce commentaire a été refusé parce qu’il contrevient aux règles établies par la rédaction concernant les messages autorisés. Les commentaires sont modérés a priori : lus par l’équipe, ils ne sont acceptés qu'à condition de répondre à la Charte. Pour plus d’informations, consultez la rubrique dédiée.
Gilles Cohen-Solal
01/10/2024 à 08:13
« Tout est bon dans le cochon »
Tel pourrait être la métaphore qui conviendrait à ce boulgi - boulga de manifestations.
Malheureusement dans leur soutien, légitime aux aspirations du Peuple palestinien à avoir un état, et leur réprobation, tout aussi légitime, du comportement de certains membres du gouvernement israélien il y a de facto le soutien aux organisations terroristes que sont le Hezbollah, le Hamas, les Houtis, le Djihad islamique et la République Islamique d’Iran.
Défendre les droits des Palestiniens, oui. Condamner la politique israélienne en Cisjordanie, oui. Condamner Israël sans savoir de quoi on parle, pas d’accord.
Et donc cet amalgame n’a que peu de sens d’ailleurs le cochon, c’est pas casher…!
D. L
01/10/2024 à 09:34
Monsieur.
J'ai lu la lettre, et si vous l'avez lue aussi… vous avez surement remarqué que nulle part il est question de soutien aux autorités terroristes, mais bien au peuple.
Arrêtez les amalgames et arrêtez de reprocher aux autres ce que BB fait avec horreur.
Défendre les milliers de victimes innocentes tuées sous les bombes israéliennes ne veut en aucun cas dire soutenir le massacre du 7 octobre.
C'est vous qui faites un boulgi boulga pour bien noyer le poisson et tenter de faire pas Israel pour une victime.
Le monde n'est pas dupe et acceptez que des gens refusent de se taire.
Le combat mené par les éditeurs est pacifique, lui, respectez-le
adnstep
01/10/2024 à 17:46
Quand on parle de génocide pour des opérations militaires qui ont fait, en un an, moins de morts civils qu'un mois de bombardement de Dresde en 1945, et qui nous ont débarrassé d'une bonne quantité de chefs terroristes dont la principale motivation est la haine d'Israël et de l'Occident, on prend parti et on perd toute crédibilité. Tant mieux, d'ailleurs. Les vaines tentatives de diaboliser Israël dans l'opinion publique décrédibilisent ces vieux gauchistes décatis, qui n'ont plus pour audience que des étudiants plus préoccupés de prétendues luttes que de leurs études.
Nick
01/10/2024 à 19:24
Et fort heureusement que les terroristes du Hamas, du Hezbollah ou de l'Iran sont nuls, parce que sinon, avec leur volonté de génocider Israël, on déplorerait des millions de morts du côté de ce pays, seule démocratie de la région...
Gilles
02/10/2024 à 13:38
Poutine tient le même discours à propos de son invasion de l'Ukraine.
Sinon 40000 mors en Palestine, c'est donc 40000 terroristes tués ?
Les fans de génocides osent tout, c'est à ça qu'on les reconnait.
Marie
01/10/2024 à 08:56
Soutien total. Idem sur le "marché" local : boycotter "tout" ce qui vient de ce "pays" dont la direction se permet" tout" au mépris du Droit international réduit à une peau de chagrin. Même si les " sanctions" économiques décidées par des dirigeants incapables ne touchent "que" la population : ex l'Iran.
adnstep
01/10/2024 à 17:53
Pour ma part, je boycotte tout ce qui est woke. Ça à l'air de fonctionner d'ailleurs. Bien mieux que le boycott d'Israël. Le Brésil, qui, par la voix de Lula, critique Israël bien plus que la Russie ou la Chine, vient pourtant de lui acheter des obusiers Atmos 2000 pour son armée de terre ("Combat proven", c'est un plus pour la vente). Il y en a pour 180 millions d'euros. Il va falloir que vous boycottiez beaucoup pour compenser 🤣.
adnstep
01/10/2024 à 17:56
En parlant de droit international, en 2006, lors du retrait d'Israël du Liban, l'ONU avait promis de désarmer les milices du Sud-Liban (résolution 1701 du Conseil de sécurité de l'ONU). Y compris le Hezbollah. Vous savez où on en est sur ce point ?
Anjo
01/10/2024 à 18:21
Rigolo : l'anagramme de israël est El Rais, le chef de l'Egypte, arabe !!
D. L
01/10/2024 à 09:17
Certes, les éditeurs israéliens ne sont pas responsables de la folie de BB, mais c'est la rançon de la mondialisation.
Comment influer, comment faire plier les gouvernements pour qu'ils fassent cesser le massacre aveugle?
Seules des actions fortes pour arriver à se faire entendre.
Le monde entier est sous influence d'Israël. Partout la défense du peuple palestinien est réprimée, partout la parole est contestée.
Merci aux 500 éditeurs d'avoir élevé la voix, et de faire comprendre que combattre la dictature religieuse d'Israël n'est pas de l'antisémitisme, comme combattre les islamistes intégristes n'est pas être anti-musulman.
Soutien aux 500
Adnstep
01/10/2024 à 17:58
Malgré ce que disent les gouvernements, tous sont heureux qu'Israël débarrasse l'humanité des racailles du Hamas et du Hezbollah.
A part peut-être l'Iran, et encore.
Gilles
02/10/2024 à 13:40
Ok le fan de génocide, les innocents massacrés par milliers ne partagent pas votre avis.
On peut même faire un parallèle : si la police vous tue lors de l'arrestation de trafiquants, ça ne sera pas trop grave ?
Julien Sorel
01/10/2024 à 10:12
et avec la Chine ?
Nick
01/10/2024 à 10:42
Depuis le 7 octobre, soutien total à Israel !
Gilles
02/10/2024 à 13:40
Soutien inconditionnel aux massacres d'innocents.
Les enfants terroristes en PLS !
Nick
02/10/2024 à 15:51
Vous aimez les parallèles ?
Houria Bouteldja a dit en 2020 : "On ne peut pas être Israélien innocemment"
Aujourd'hui, on pourrait dire la même chose des Palestiniens. Mais on ne le dira pas, on se contentera de rappeler que le Hamas s'est servi des Palestiniens comme boucliers humains.
Pour les réclamations, adressez-vous donc au Hamas.
Gilles
02/10/2024 à 17:32
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Rémi Vincent
01/10/2024 à 11:15
Chacun lit ce qu'il veut, sans l'imposer aux autres.
Deash aussi pratique la censure, la charia.
Les livres censurés se vendent sous le manteau, tout le monde le sait.
Rémi Vincent
Anjo
01/10/2024 à 12:01
C'est une évidence : j'ai finalement pu acquérir, mais après sa mort : "Les mythes fondateurs de la politique israélienne" du philosophe communiste puis converti à l'Islam Roger Garaudy. Patience...
perkeo
02/10/2024 à 10:50
À l'Eurovision de la chanson, pendant que la chanteuse israélienne se dandinait sur scène, l'armée israélienne pilonnait Rafah. Mais c'est le chanteur hollandais qui a été écarté, peut-être parce qu'il a osé protester (de façon silencieuse, symbolique et pacifique).
Au festival de Cannes, aux Jeux olympiques, les russes étaient bannis (une trahison de l'esprit olympique). Mais les israéliens étaient invités, même un athlète qui a, paraît-il, dédicacé des bombes avant de se rendre à Paris. (Ainsi que les éthiopiens, tant pis pour les massacres de 2022; certaines guerres sont peu médiatisées et n'émeuvent personne, rien de nouveau.)
Les politicards européens sont de braves toutous. Alors ces 500 signataires sont bien seuls. Parmi les autres intervenants, il y en a sans doute beaucoup qui sont d'accord avec eux, mais ils sont plus prudents.
Nick
02/10/2024 à 12:49
500 antisémites potentiels... C'est déjà trop !
Gilles
02/10/2024 à 15:14
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Marioniet
02/10/2024 à 13:29
Vous êtes l'écrit de la sagesse face à la rage de l' impuissance devant cette tuerie des Arabes. Cessons de commenter l' incommentable. A quoi sert de prôner la haine quand on ne risque rien? Je vous exclus bien sûr de cette dernière phrase, et je trouve courageux ces cinq cents éditeurs.
Quand c’est pourri , c’est LFI !!
03/10/2024 à 03:47
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Anjo
03/10/2024 à 13:10
Hocine Bouhadjera, je m'adresse à vous en tant qu'auteur de l'article et donc couvert par ActuaLitté. Comment se fait-ce que un commentaire refusé pour non respect de la charte ait été publié, du moins je l'ai reçu...Ma question porte sur la forme, bien évidemment, car à mon sens le fond émane d'un illettré, voire d'un analphabète??. Merci d'avance, car je ne demande aucun suivi quand je commente, je les découvre souventes fois au hasard !
t'es pas jouasse l'antisémite ?
04/10/2024 à 00:44
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Gilles
04/10/2024 à 07:45
Va aussi falloir revoir la suppression des "Nom" parce que là ça va tjs pas côté modération 😅.
Marguerite Marie machut
03/10/2024 à 21:54
Est -il possible d'être pour ou contre et de sommer la Foire du livre de Francfort de rompre ses liens avec Israêl ! Sommer voudrait -il dire obliger ? Sinon quoi ? Les problèmes sont trop complexes pour les réduire à des positions binaires : les bons et les méchants ! Dans ce cas il faut faire de même avec l'Afganistan, l'Iran , la Syrie , des pays d'Afrique etc Il ne resterait plus beaucoup de pays susceptibles de participer à cette foire ! C'est une atteinte à la liberté de censurer la littérature et d'accepter des dickats par qui que ce soit d'autant que les peuples qu'ils soient Israéliens, palestiniens, libanais etc ne veulent pas forçément la guerre et ils ne sont pas responsables de positions arbitraires de leurs différents dirigeants ! La radicalité amène encore plus de problèmes , d'agressivité, de violence , d'assassinats , de rétorsion etc Il faut mieux discuter dans un lieu propice à l'échange que l'anathème ! Enfin c'est ce je pense
Euler Derien
04/10/2024 à 09:15
En général, les gens qui somment multiplient les facteurs de division. Il faut toujours s'y soustraire.
Ado
07/10/2024 à 19:36
Je suis catastrophée en lisant ces commentaires qui défendent un état criminel de guerre 💀
Svp éteignez BFM, Cnews et tous ces médias classiques et allez lire un peu d'Edward Saïd, Illan Pappé, Shlomo Sand, Angela Davis... Ouvrez vous un peu aux contre discours.
Il n'est plus possible en 2024 (bientôt 2025) de lire des choses pareilles quand on sait qu'il existe une multitude de livres sur le sujet, de vidéos et de rapports qui documentent le nettoyage ethnique et les crimes de guerre qui ont lieu en Palestine.
Il n'est plus possible de s'indigner parce des éditeurs appellent à des sanctions et à faire pression à leur échelle et de fermer les yeux sur les +40k de personnes tuées et +1.5millions de personnes déplacées...
Svp vous ne pouvez pas travailler dans le monde du livre, défendre la pluralité des idées si vous véhiculez la pensée unique qu'on a toujours entendue depuis des années dans les médias classiques français. Stop au chantage à l'antisémitisme, stop au déni du génocide, stop aux accusations de la resistance de terroristes. Je vous rappelle que le Hezbollah est un parti a part entière au Liban et non une organisation terroriste. l'Iran non plus. Le Hamas a été élu démocratiquement à Gaza.
Je vous rappelle aussi que la résistance armée à l'occupation, les fellaghas, en Tunisie, en Algérie étaient aussi appelés des terroristes par les colons.
Vraiment j'hallucine sur ces pensées supremacistes 🤯
Une bien triste époque.
Et je finirais par vous vous dire : si vous vous demandez ce que vous aurez fait lors du génocide des juifs par les nazis, regardez ce que vous faites aujourd'hui vis a vis du génocide et du nettoyage ethnique qui a lieu en Palestine et qui s'étend jusqu'au Liban...
Niclen
08/10/2024 à 13:23
Il n'y a pas de génocide en Palestine. Aucune tentative délibérée de rayer les Palestiniens de la carte. Merci d'ouvrir un dictionnaire.
Les Palestiniens tués après le 7 octobre sont des victimes collatérales de la volonté d'éliminer les terroristes du Hamas, qui se servent des populations civiles comme bouclier humain. Ce sont le Hamas, le Hesbollah et l'Iran qui veulent génocider Israël, caillou démocratique dans la chaussure autocratique du Moyen-Orient. Et qui sont responsables, délibérément, de la mort de centaines d'Israeliens le 7 octobre. Les Juifs sont autant légitimes, historiquement, juridiquement et politiquement que les Arabes à vivre sur ces terres.
Bien sûr, la solution à deux Etats. Mais on sait depuis longtemps qui n'en veut pas.
Ce sont toujours les mêmes qui veulent tuer les Juifs. C'est, je le rappelle, le grand mufti, dirigeant du Haut Comité arabe, Al-Husseini, qui s'est allié avec le régime nazi, pendant la 2ème guerre mondiale.
Ado
09/10/2024 à 12:52
Victimes collatérales 💀 j'hallucine...
Je vous rappelle qu'il y'a un mandat d'arrêt international contre Netenyahu pour ces "victimes collatérales" qui résultent ni plus ni moins des crimes de guerre commis par Israël.
Je vous rappelle également que l'AG de l'ONU réclame la fin de l'occupation illégale des terres palestiniennes. Pour cette raison, pour que cela cesse, ces 500 éditeurs agissent à leur échelle pour faire pression.
Victimes collatérales........... Je suis encore choquée de ces propos inhumains que vous reprenez sans pression 🤯
Niclen
10/10/2024 à 00:11
Hallucinez moins et comprenez mieux.
Ainsi il n'y a pas de mandat d'arrêt contre Netanyahu. Il y a une demande de mandat d'arrêt. Grosse nuance. Et cette demande est contestée.
Demande dans laquelle le Hamas et Israël sont placés sur le même plan ! Une organisation terroriste et un Etat démocratique qui lutte pour sa survie. M'enfin ! Je ne comprends pas qu'on ne puisse pas comprendre ça.
Quant à vos éditeurs, qui parlent "d'actes de violence génocidaires d'Israël", cela ne veut rien dire. Fallait sans doute caser le mot "génocide".
Mais où avez-vous vu que Israël voulait éliminer les Palestiniens, tous les Palestiniens, car c'est ça un génocide ? En revanche, moi, j'ai parfaitement vu que le Hamas voulait rayer Israël de la carte.
Depuis le 7 octobre, les choses sont claires. Au moins pour les hommes de bonne volonté.