#Roman francophone

La Vie des Spectres : Attention, chef d'oeuvre 

Le livre de Patrice Jean, La vie Des Spectres, est au-dessus du lot de cette rentrée 2024. A dire vrai, depuis les romans satiriques et caustiques de Michel Houellebecq, je n’ai pas (encore) lu mieux jusqu’à présent (et j’en ai lu beaucoup).

Le 23/09/2024 à 17:59 par Laurence Biava

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23/09/2024 à 17:59

Laurence Biava

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Le livre de Patrice Jean est au-dessus du lot de cette rentrée 2024. A dire vrai, depuis les romans satiriques et caustiques de Michel Houellebecq, je n’ai pas (encore) lu mieux jusqu’à présent (et j’en ai lu beaucoup). J'espère que La vie des spectres sera couronnée du Renaudot en plus de ce fameux Prix Maison-Rouge obtenu avant le lancement de la rentrée littéraire...

J’ai une passion certaine pour ce livre enthousiasmant que j’ai eu du mal à quitter tant il me conforte et dans mes convictions et dans certaines de mes admirations littéraires passées. Sa lecture a d’abord ranimé la sensation que j'avais eue il y a quelques années en ne parvenant pas à lâcher Du temps qu'on existait de Defalvard.

C’est une même immense fresque romanesque qui englobe absolument tout  sur son passage : la puissance de la force narrative, la perfection de la trame romanesque, la recherche des tiroirs littéraires savamment enchâssés, un style littéraire inouï qui n’a, en effet, - il faut le dire -  rien à envier à Balzac et Flaubert réunis, le tout rehaussé par une savante spiritualité de bout en bout et agrémentée d’une richesse littéraire hors-normes, sont des vagues qui déferlent. 

Précisément, la satire cynique que l’auteur fait de cette époque en ruine et de ses farfadets pitoyables, cloue au pilori toutes les satires réalisées par Houellebecq jusqu’à présent. C’est dire ! Le scénario de La vie des spectres est incroyable. Et quelle jubilation pour l'ancienne nantaise que je suis de suivre un parcours fléché au cœur de la ville ! (ce n’est pas un mince détail car cela a fortifié l’intensité et l’intérêt que je trouve à ce livre. Il faut dire à l’auteur que je me souviens avec exactitude du « Café du commerce » dans lequel j’ai pris tant de verres !)

Jean Dulac le héros à l’érudition modeste mais rigoureuse. Journaliste, il écrit de très bons articles et des portraits grinçants pour Arts&Spectacles. Régulièrement, il se fait rabrouer et corriger par son rédacteur en chef qui lui reproche sa liberté de ton, et qui lui conteste le droit de ne pas être dans le moule de la bien-pensance. A son domicile, ce n’est guère mieux. Car la situation est équivalente. Pour éviter les conflits avec sa femme et son fils qui lui reprochent à peu près tout ce qu’il pense et ce qu’il écrit, il se tait. Pire : il se mure dans le silence. Pourquoi ? Parce que Doriane et Simon ont le cerveau littéralement perfusé par le wokisme et le progressisme et l’égalitarisme dits «de gauche».

Les anecdotes contenues dans le livre, toutes plus flagrantes et cocasses les unes que les autres semblent avoir été inspirées des faits de société majeurs ayant eu lieu sur le sol français depuis 2021. (et n’oublions pas les épisodes pandémiques).

Le roman commence fort : un professeur est chassé par ses élèves pour avoir osé enseigner le Misanthrope de Molière auquel les ados n’entendent rien. Le proviseur ne souhaite pas faire de vagues. Jusqu’à la caricature, le voici qui va dans le sens des élèves. La remplaçante du professeur n’aura pas davantage de chance puisqu’elle sera conspuée pour avoir osé interdire qu’un clip de rap soit tourné dans sa classe.

Quel est le rapport avec le principal protagoniste Jean Dulac ? Le père de Simon, sans coups d’éclats réels, désapprouve pourtant son fils très dans l’air du temps, très  « de sa génération »  qui se livre avec d’autres élèves à de drôles de turpitudes. Dulac, à sa façon, résiste à tous ces noyautages sectaires. Il ne commet pourtant pas de crime de lèse-majesté en prenant, via un portrait, le parti d’une certaine Rachel dont les photos ont été diffusées sur les réseaux sociaux. Mais c’en est trop pour la femme et le fils qui le trahissent et le renient.

Devenu le paria de tout un pan de son environnement familial, il réintègre un pavillon abandonné où il vécut étudiant avec un certain Ronan 30 ans plus tôt. De là, défilent les spectres, les fantômes du passé qui, par un curieux effet de bascule, permettront à Dulac d’élargir son paysage amical et de mesurer à quel point il peut s’émouvoir, tomber amoureux, en plus de relire Gide et les auteurs russes.

On le sait depuis « L’homme surnuméraire », Patrice Jean n’a pas son pareil pour pointer et mettre en évidence les incroyables inversions de sens, de valeurs, et charges de culpabilités chères à certains idéologues peu épargnés par la critique acide que ce roman fait d’eux..

Tous les clichés, attitudes, éléments de langage, borborygmes, onomatopées, réflexes de la société d’aujourd’hui sont ici critiqués l’un après l’autre et passés au peigne fin. « La vie des spectres » est un labyrinthe extraordinaire de mots et de références où se croisent moult lectures mélancoliques et passées. Les rencontres nostalgiques entre les vivants et les morts est un pur régal. Avec nostalgie et une acuité rare, Patrice Jean savoure encore ce temps d’avant.  Ce temps qui, en effet, n’est plus et dont on accable les thuriféraires.. 


Extrait : « En m’acheminant vers la rue Mazagran, longeant d’abord le château des Ducs de Bretagne, puis le quai de la Fosse, j’ai imaginé les doubles flottant au-dessus des passants, doubles intimes et antagonistes, une humanité frissonnante d’ectoplasmes ! Chaque passant, me suis-je dit, est accompagné de ses doubles, ces chimères que l’on construit à partir d’une somme d’anecdotes et de souvenirs, un entrelacs de symboles et de phrases perdues. C’est le double que l’on aime, le double que l’on déteste. Les doubles remplacent la personne réelle, personne mobile et incertaine qu’il faudrait des années pour connaître vraiment : la réduire à son double (à son cliché) est une nécessité vitale. Nous manquons dans un pêle-mêle de semi-vérités, fabriquées à la va-vite. Un monde de spectres. »

 Extrait: « Ce commerce avec les ombres, pour n’être pas désagréable, me ramenait en arrière, dans ces années idiotes ou des jeunes gens jugent que tout leur est possible. Comme nous avons pu nous répandre en bêtises et en jugements hâtifs ! Nous nous enveloppions dans le manteau de cachemire des grandes œuvres pour nous sentir supérieurs malgré notre immaturité. Seul Ronan avait le courage d’affronter la création et d’écrire des poèmes (et un roman qu’il n’a jamais terminé). Il jugeait sa littérature très sévèrement, à l’aune de ce que les génies avaient pu produire (là était sa force d’âme). Il m’arrive de me dire (bêtement ?) que nous sommes la dernière génération pour qui il n’est pas d’autre triomphe que d’inscrire son nom à la suite des figures glorieuses de la littérature et de l’art. »     

 

 

 

 
 
 

 

Par Laurence Biava
Contact : laurence.biava@cegetel.net

28 Commentaires

 

NAUWELAERS

23/09/2024 à 18:52

Bertrand Burgalat a très probablement eu raison de qualifier ce roman de Patrice Jean de «formidable» dans sa rubrique mensuelle dans «Rock&Folk», de septembre !
Mille bravos pour cette critique et pour ce grand auteur (ignoré comme il se doit en notre petite Belgique, mais le lectorat belge peut encore se tourner vers la France et notamment ce site -dont acte !).
CHRISTIAN NAUWELAERS

BIAVA laurence

23/09/2024 à 23:02

Merci pour votre commentaire. Je vais de ce pas lire la critique de Bertrand Burgalat.
Amitiés

Edco

30/09/2024 à 13:45

https://www.transfuge.fr/2024/08/20/critique-la-vie-des-spectres-de-patrice-jean/
D autre partageant votre enthousiasme 👍

Ulrich

24/09/2024 à 04:35

Références : Houellebecq, Defalvard, Balzac... N'était Flaubert, je sautais à pieds joints !
Mais un livre qui dit du mal du wokisme, tout en offrant au lecteur les parcours du Guide Michelin ne saurait être mauvais.
Je m'y dirigerai donc, armé de cette certitude, évidemment utile à l'heure d'aborder un livre de 452 pages.

R.

24/09/2024 à 08:35

Donc, c'est un roman à thèse et c'est ce pourquoi il est célébré ici "J’ai une passion certaine pour ce livre enthousiasmant que j’ai eu du mal à quitter tant il me conforte et dans mes convictions".

C'est bien de le reconnaître, mais moi je ne pense pas que la littérature soit là pour "donner la ligne du parti".

BIAVA laurence

24/09/2024 à 11:53

Bonjour,
Vous n'avez cité qu'une partie de ma phrase.
Mes convictions sont une chose, mes admirations littéraires, une autre.
Le roman de Patrice Jean ne donne pas "la ligne du parti" mais il témoigne d'une aversion certaine pour le progressisme et la bêtise contemporaine. Ce n'est pas un ouvrage "engagé" du tout mais je lui trouve des accents politiques auxquels je ne peux demeurer indifférente. C'est ce que j'ai voulu dire.

R.

24/09/2024 à 13:44

Oui, donc c'est un livre qui donne une ligne politique "A bas la gauche et les progressistes !", sous couvert de fiction.

Donc un roman à thèse.

Ulrich

24/09/2024 à 19:29

Ha ha ! Vous me faites penser à ces mots de Ambrose Bierce (ce qui n'est pas un compliment) :

"Conservateur : individu qui affectionne les maux existants, qu'il ne faut pas confondre avec le Progressiste qui souhaite les remplacer par d'autres."

R.

25/09/2024 à 08:20

Ben, excusez-moi.

Si je veux lire un texte qui critique la gauche, je vais lire Eugénie Bastié, Natacha Polony, ou Mathieu Bock-Côté, bref je vais lire un essai.

Je ne vais pas lire un roman à thèse, c'est à dire un essai qui fait semblant d'être un roman pour mieux faire passer une opinion politique.

BIAVA laurence

25/09/2024 à 09:35

Bonjour, vous faîtes vraiment fausse route.
Il ne s'agit pas du tout d'un roman à thèse.
Il s'agit d'un roman crépusculaire qui commence au fond comme un roman d'apprentissage. Les premières pages du livre nous plongent dans un environnement hostile au narrateur qui comprend au fil des situations qu'il évolue dans une époque qui abêtie, qui gangrène, qui ostracise, qui dénonce.
Lisez-le donc !

R.

25/09/2024 à 11:16

Oui, c'est un roman à thèse.

Et la thèse, c'est que la gauche et les progressistes sont allés trop loin, ce qui fait que la société va mal.

C'est au-delà du style de l'auteur que vous appréciez, tout le sens de cette chronique.

BIAVA laurence

25/09/2024 à 12:31

Ecoutez, je suis la personne qui a écrit cette chronique.
Tant que vous n'aurez pas lu ce livre, et que vous avancerez pétri de certitudes erronées, l'échange sera impossible.
D'ailleurs, je ne comprends même pas l'intérêt de commenter un livre que vous n'avez pas lu.
Ni l'intérêt de continuer à répondre à quelqu'un de si borné.
Cordialement.
Laurence Biava

Edco

30/09/2024 à 10:03

Ne répondez pas, encore une polémique, ne perdez pas votre temps ....Votre article suffit à lire ce livre que je vais aller acheter ce jour , n en déplaise à certains qui ne supportent pas les pas de côté , et encore , on ne vous a pas encore traitée de néo gnagna, ou de fachoblabla... Le silence est préférable , et comme vous dites , il vaut mieux le lire.....Et stop aux procès d intention .... Merci

R.

04/10/2024 à 09:21

J'ai du mal à comprendre la virulence de votre réaction.

Tout ce que j'ai dit, c'est qu'il fallait reconnaître que ce roman est un roman à thèse, et qu'il est donc (ne serait ce qu'en partie) apprécié pour cette raison. Il est célébré car il correspond à la vision du monde de la chroniqueuse et visiblement celle d'autres commentateurs.

C'est tout. Donc, encore une fois, j'ai du mal à comprendre la virulence de votre réaction. Elle révèle une certaine fragilité, peut-être une incapacité à assumer ses propres positions.

Mais ça, je n'y suis pas pour grand chose, ma foi.

Edco

04/10/2024 à 13:56

Dureté et rigidité sont compagnons de la mort. Fragilité et souplesse sont compagnons de la vie . Lao Tseu
🤗

Urlich

25/09/2024 à 14:30

Si vous détestez les romans à thèse, quel dommage alors de se priver de tous ces chefs d'oeuvre qui depuis des décennies enchantent des millions de lecteurs comme : Germinal, La servante écarlate, L'automne du patriarche, Le monde selon Garp, La montagne magique, Oliver Twist, La tâche...
A moins que vous ne qualifiez de romans à thèse que ce qui ne rentre pas dans les canons de la beauté gauchiste. Après tout, les journaux ou les chaînes d'opinion ne sont qu'à droite, c'est bien connu.
Bref, pour moi, vous êtes le monsieur Jourdain du sectarisme !

NAUWELAERS

25/09/2024 à 16:24

R.,
Mais que diable voulez-vous démontrer ?
Personne ne comprend où vous voulez en venir.
CHRISTIAN NAUWELAERS

NAUWELAERS

25/09/2024 à 16:36

R.?
Alors il y a des foules de romans et récits (dont autofiction) dont vous devez vous interdire la lecture !
Et tant et tant de films, de musique, d'expositions diverses, de pièces de théâtre (y compris classiques et reliftées au goût du jour, comme un self-service pour des créations qu'on peut manipuler comme de la plasticine, domaine public aidant)...
Il est vrai que le prêchi-prêcha idéologique qui envahit la culture et tous ses pans devient lassant.
Patrice Jean présente une vision originale et personnelle, loin de tant de chenilles processionnaires de la culture et des médias.
Et je parie que des abrutis vont lui coller une certaine étiquette politique, dans ce monde archi-binaire et manichéen qui fait de la non-binarité une religion intouchable...
En pratiquant le wokisme mais qui évidemment n'existe pas.
Penser librement et sans étiquette, rien de mieux.
Loin du degré zéro de la pensée compensée par des egos boursouflés qu'une piqûre de lucidité peut (parfois) faire éclater.
Celle -ci peut parfois être prolongée dans tout un roman, en effet !
CHRISTIAN NAUWELAERS

R.

26/09/2024 à 08:21

Où je veux en venir c'est très simple, et le commentaire d'Ulrich comme le votre l'illustre très bien.

Votre programme est qu'il y a des romans selon vous "de gauche", "progressistes", "wokistes", et qu'il faut donc des romans de droite pour équilibrer, pour conforter votre vision du monde...

J'ai beaucoup lu sur ce site des commentairees sur le caractère "politique" de certains romans classés "à gauche", "wokistes", qui ne seraient donc pas de la vraie littérature, mais des romans à thèse. D'où un de mes commentaires, ironique, "si je veux lire une thèse, je lis un essai".

Je vous ai donc fait reconnaître que pour vous, ça ne pose pas de problème quand il y a un roman à thèse, tant que la thèse vous convient.

Et ce n'est pas faire preuve de "sectarisme" comme écrit plus haut que de demander aux gens d'expliciter leurs positions. Je ne vois vraiment pas pourquoi s'énerver. Si on ne revendique pas ses propres convictions, c'est pas ma faute...

Cela permet juste de voir qu'il n'y a pas un positionnement qui serait neutre et littéraire (le positionnement antigauche et wokisme) et un positionnement qui serait militant, non-littéraire ou antilittéraire, wokiste, engagé.

Ulrich

26/09/2024 à 10:36

Je ne pensais pas trouver en vous un adepte de la logique floue - et quand c'est flou, c'est qu'il y a un loup.
Il ne s'agit pas d'équilibrer quoi que ce soit. Ou d'exiger des explications sur les intentions des auteurs ou des lecteurs.
C'est vous qui avez avoué que vous refusiez de lire un roman parce qu'il serait "à thèse", et pire, vous avez fait un second aveu, nolens volens : ce ne serait pas de la "vraie littérature". Donc ne m'en faites pas le procès, par pitié.
Car, moi, je ne mange pas de ce pain-là. Moi, je n'écarte rien et lirai donc cet ouvrage - grâce à la chronique de Laurence Biava, que je remercie - avec autant de plaisir que j'ai lu Le monde selon Garp, La tâche...

PS : sur ce fil, vous êtes manifestement seul contre tous, c'est souvent l'affaire des génies ou des fous, laissons la question en suspense... Mais, que l'une ou l'autre hypothèse soit juste, n'ayant pas les capacités intellectuelles pour discuter avec un génie, ni la patience nécessaire pour écouter un fou, ma sagesse me recommande de clore cette discussion.

R.

26/09/2024 à 17:06

Pathologiser et psychiatriser un contradicteur, c'était justement la spécialité de l'URSS de Brejnev, chacun ses références.

Quand à mon "je ne lis pas un roman à thèse", c'était comme je l'ai dit, "ironique".

Pour le reste, j'ai déjà tout exprimé.

NAUWELAERS

26/09/2024 à 17:22

La question en suspens, non en suspense !
Et que l'on se décide enfin à découvrir Patrice Jean !
CHRISTIAN NAUWELAERS

Edco

30/09/2024 à 12:42

https://www.transfuge.fr/2024/07/19/la-boule-puante-daurelien-bellanger/
Ben lisez le dernier Bellanger , ça vous calmera 🫣, si ça c est pas du roman à thèse ( thèse et vous..... ) 🤣

NAUWELAERS

24/09/2024 à 19:42

Chère Laurence,
Il ne s'agit pas d'une critique de Burgalat mais d'une simple recommandation de son dernier livre mais sans détails.
Je crains que ce n° de «Rock& Folk» ne soit plus en kiosques...
Mais j'ai lu des critiques détaillées de livres de Patrice Jean, qui me donnent envie de me plonger dans la totalité de son oeuvre.
Qui en gêne certains (mais qui ?), preuve de sa valeur et de sa pertinence.
Outre le talent de cet écrivain.
Ignoré en Belgique, une motivation supplémentaire donc pour moi.
Patrice Jean ne marche pas au pas de l'oie, ce n'est pas un cacographe opportuniste sans talent, lui...
Donc à soutenir.
Amitiés !
CHRISTIAN NAUWELAERS

NAUWELAERS

24/09/2024 à 20:10

Chère Laurence,
Je me permettrai d'ajouter une chose: cet écrivain intègre, talentueux et courageux n'attaque pas le progressisme..mais l'horrible caricature de qu'on a fait d'une réalité à laquelle on devrait tous adhérer !
Le vrai progressisme tend vers le mieux, le contraire donc des talibans incultes et intolérants (y compris des radicales au féminin) qui promeuvent ce wokisme insupportable, tout en affirmant qu'il n'existe pas.
On sait que la bêtise humaine n'a aucune limite, l'hypocrisie non plus...
Un écrivain digne de ce nom porte la plume dans la plaie, comme le demandait Jack London pour les journalistes -qui doivent relater des faits au lieu de prendre leur lectorat pour une masse de gogos à (ré)éduquer.
La lecture de grands écrivains, et de grandes essayistes et romancières est censée élargir notre compréhension du monde et développer notre goût farouche de la liberté, de penser notamment -donc en dehors des clous, bien entendu.
On ne saurait penser au pas de l'oie...
Bravo à Patrice Jean et belle surprise que cette critique !
CHRISTIAN NAUWELAERS

NAUWELAERS

24/09/2024 à 19:55

R.,
Patrice Jean est du seul parti de ses idées à lui.
Vous n'avez rien capté.
CHRISTIAN NAUWELAERS

R.

25/09/2024 à 08:22

On peut faire de la politique et avoir des propos politiques sans être dans un parti, cher ami.

Enfin j'espère, vu la non-représentativité en termes d'adhérents des partis politiques...

Madeleine Cruz

20/10/2024 à 22:53

Oui, tout cela est bien vu.
J'ai néanmoins trouvé la seconde partie du livre (la pandémie etc.) un peu plus faible.
Mais cela donne envie néanmoins de découvrir les autres livres de Patrice Jean, y compris ceux à venir, s'ils sont de la même qualité.
Merci au libraire du marché de de La Baule qui me l'a mis entre les mains et m'a fait injonction de le lire !

La vie des spectres

Patrice Jean

Paru le 22/08/2024

452 pages

Le Cherche Midi

22,50 €

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Chahut-Bahut à Kerplouf de Camille Desjaques : un roman délicieusement foutraque !

Rabelaisien, irrésistible et intelligent, bienvenue dans l’univers de Camille Desjaques. Un pigiste en fait divers, accepte par amitié un remplacement de prof de philo au Lycée Sainte Delphine à Kerplouf, petit port breton. 

11/06/2025, 07:00

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François Cheng, ou l’appel de la hauteur intérieure

Une amie m’a offert ce livre comme un geste d’affinité spirituelle : Voici la dernière parution de ton père spirituel en poésie. L’expression a résonné. Vingt ans plus tôt, j’avais trouvé refuge chez Emmanuel Lévinas, lorsque la vision spinoziste, rigoureuse et abstraite, me paraissait insuffisante pour répondre à l’élan vivant de l’âme. Lévinas m’a appris à penser depuis la fragilité du visage, depuis l’appel de l’autre. Aujourd’hui, cette exigence trouve un écho profond dans l’œuvre de François Cheng. Par Fidèle Mabanza

10/06/2025, 11:19

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L’Éternité, montre en main, de Patrick Tudoret : être souverain

Génériquement, tout journal place un individu face aux autres et, au fond, à lui-même – face au destin qui lui est propre et partagé. À la faveur de l’écriture, un être humain tente de fixer des miroirs de sa vie et de l’existence de façon monodique et non polyphonique, comme dans un roman. 

10/06/2025, 11:12

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L’eucharistie selon Chavardès

« En grec ancien, il existe un mot qui exprime à la fois la volupté, la grâce, la joie… », explique Luciano à son ami Stan, dont nous suivons le parcours quasi initiatique entre mort et vie (dans cet ordre-là) sans en perdre une miette. Quel est-il, ce mot ? « Eucharistie. » – « On fait revenir l’autre par la pensée ou la prière. »

09/06/2025, 11:47

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Palestine, Liban, amour, guerre : confession d’un monstre ordinaire

Dans Une jeunesse levantine, Michel Santi livre une confession sans fard, toute de lucidité désenchantée, sur ses années adolescentes entre Beyrouth, Le Caire, Riyad et Téhéran, au cœur d’un Moyen-Orient en proie à ses convulsions. 

05/06/2025, 10:36

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Sur les côtes gambiennes, les pêcheurs étouffent sous la surpêche industrielle

Cet album est un véritable reportage militant pour témoigner de la surpêche le long des côtes atlantiques d'Afrique (ici en Gambie) et des conditions de vie des laissés-pour-compte du développement mondial.

05/06/2025, 09:31

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Calle Málaga : quand les images racontent l'histoire

De très beaux dessins et une colorisation grandiose : ce sont les images qui racontent l'histoire. Un court récit, comme une nouvelle, l'histoire d'un homme taiseux et solitaire qui erre comme un fantôme dans les rues d'une ville déserte, hors-saison.

05/06/2025, 08:50

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Des grands espaces aux belles répliques : l’Ouest en BD

Après Le serpent et le coyote (Le Lombard, 2022), Matz et Xavier reprennent les routes de l'Ouest Américain et revisitent le western au son d'une radio des années 70.

04/06/2025, 09:52

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Les Malarazza d’Ugo Barbàra : la grande saga italienne de l’été

Si, pour les vacances, vous cherchez un pavé à dévorer allongé sur le sable ou confortablement installé sur une terrasse, Les Malarazza d’Ugo Barbàra vous comblera. Cette saga retrace l’ascension d’une famille italienne de propriétaires terriens, lesquels quittent la Sicile pour s’installer à New York à fin du XIXe.

04/06/2025, 09:37

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Koko à la plage : tientiens prend ses refs pour des réalités

Koko n'aime pas le capitalisme à la plage est le deuxième album dans lequel tientiens publie (chez Bandes Détournées) des versions enrichies et complétées de ses publications sur les réseaux sociaux. La recette n'a pas changé. Le dessinateur croise allègrement les cultures pop (séries, ciné et télé, surtout), l'actualité politique, les refs Internet et la lutte des classes. Le résultat est une fois encore un manuel débridé d'émancipation sociale, de résistance humoristique et d'engagement à durée indéterminée sans période d'essai.

03/06/2025, 13:22

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Simetierre, de Stephen King : la mort est noire et le désir sans fin

Quatorzième roman de Stephen King, Simetierre, publié en France en 1985 aux éditions Albin Michel et traduit par François Lasquin, est une œuvre puissante. Son magnétisme contagieux est d’une force fictionnelle stupéfiante. Impossible de ressortir indemne du voyage qu’elle propose en direction du pire au nom de la pulsion de vie.

03/06/2025, 09:00

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Impact : Olivier Norek en bande dessinée

L'album reprend la diatribe écologique qu'était le bouquin de Norek. Plus qu'une alerte, c'est une véritable alarme et qui résonne très fort. Le fond comme le ton sont sans appel : un thriller pré-apocalyptique. Tout comme Caryl Férey, Olivier Norek fait partie de ces écrivains qui aiment adapter leurs romans en albums de bande dessinée. Et on adore ça.

03/06/2025, 08:30

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Tom Buron et la chanson du jeune marin

Chant lyrique d’un marin lancé dans un voyage en mer au bout du monde, Les Cinquièmes hurlants perpétue la longue tradition de l’épopée maritime qui depuis l’Odyssée fait le plaisir de lectures aussi savoureuses qu’enchanteresses.

02/06/2025, 15:15

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Le génie renouvelé de Jacqueline Harpman

Moi qui n’ai pas connu les hommes (stock) est le livre qui contient le monde – dans tous les sens du terme. Du monde (des gens) ; des mondes (des univers). Tout y est dans cette magie qui nous assemble et nous transcende ; tout y figure dans cet avilissement qui nous infecte et nous isole : l’humaine condition dont l’unique échéance est la mort.

02/06/2025, 10:43

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Les Itinérants, plaidoyer pour une science-fiction optimiste et solidaire

Avec Les Itinérants (trad. Stephan Lambadaris), Francesco Verso offre un texte de solarpunk aux frontières de l'anticipation technologique et d'un transhumanisme communautaire. Dans une Rome post-fossile, traversée de contrastes socio-techniques et de mutations anthropologiques, Verso imagine un monde où l'utopie n'est plus une abstraction naïve, mais un engagement collectif et incarné dans la mobilité, la solidarité et une redéfinition radicale du travail.

02/06/2025, 10:35

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Mélenchon : quand le tribun devient symptôme

Dans Jean-Luc Mélenchon sur le divan (Dunod, 2025), Gianpaolo Furgiuele, psychanalyste et sexologue, livre une lecture incisive de la figure mélenchonienne. Entre faille narcissique, stratégie de provocation et reconversion symbolique de l’Histoire, ce portrait analytique d’un chef politique est aussi celui d’une époque en crise.

01/06/2025, 11:55

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Toutes les époques sont dégueulasses : récriture ou réécriture ?

La littérature a toujours été le reflet de notre société , les réactions qu’elle suscite révèle les attentes , les rejets ou l’enthousiasme du public et  témoigne des changements de mentalités. Si les changements déclenchent parfois des polémique, un courant, apparu depuis quelques années, remet en cause les classiques.  

30/05/2025, 11:08

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Les guerres d'Afghanistan

24/06/2025, 17:57

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Organiser un dîner raffiné chez soi : des guides pratiques pour une table impeccable

Recevoir reste un art délicat qui, loin de s’être perdu, connaît aujourd’hui un véritable renouveau. Certaines émssions de télévision y sont sans doute pour quelque chose, et c'est tant mieux ! Dans une époque marquée par la rapidité des échanges et le règne du tout-numérique, les repas partagés à domicile doivent reprendre leur place comme temps fort de la convivialité. Quatre ouvrages, aussi différents que complémentaires, proposent des approches précises et nourries d’exemples pour accueillir avec élégance et intelligence.

24/06/2025, 09:47

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L'Aube des Etrusques

23/06/2025, 18:04

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Les Ensablés - Le roi dort, de Charles Braibant

« Nos pays ne sont pas beaux...mais il y a en eux une espèce de grandeur calme et comme un peu dédaigneuse qui est beaucoup plus captivante que la beauté ». Ainsi Charles Braibant (1889-1976), Champenois de lignée et de coeur, décrit-il sa région d’élection dans son roman Le roi dort qui, s’il rata de peu le prix Goncourt, fut couronné du Renaudot en 1933. Par Marie Coat

 

22/06/2025, 09:00

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Se faire louve pour ne pas être proie

Célia est arrivée seule, à la fin de l’été. Dans la vieille maison, elle attend sa mère. Le village est toujours pareil, perdu au fond de la vallée, avec ses montagnes couvertes de forêts et son lac noir. Leur retour réveille de vieilles histoires: celles d’une grand-mère à la réputation sulfureuse.

22/06/2025, 07:00

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Avez-vous déjà croisé des esprits ?

Avez-vous déjà croisé des esprits ? Soukapat et sa fâcheuse manie de mettre le bazar ? Et Boud’bois ? Sûrement le plus vieil esprit du monde ! Ou encore Croque-chaussette qui ferait mieux d’arrêter de faire ces satanés trous au bout de nos chaussettes. Non ? Et Suce-pied, Lèche-Mousse, La Reine de Papier, Pamoaki, Chante-Marmite ou l’Ombre des Toilettes ? Non plus ?! Alors, c’est que vous devez être une vieille personne aigrie car les enfants, eux, les croisent souvent. Esteban et Gayouchka s’en souviennent, ils en voyaient tout le temps chez leur mémé. 

21/06/2025, 09:00

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l’Europe des dangers et des hallucinés

Est-ce le goût du risque gratuit qui a poussé Vincent à se lancer dans une course d’ultracyclisme alors que rien ne le prédisposait à la performance ? La nécessité d’une épopée solitaire ? La curiosité pour un voyage sans trêve ?

21/06/2025, 08:00

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Un grand classique du féminisme enfin traduit

BONNES FEUILLES - Les femmes ont longtemps été exclues du monde des lettres. Y ayant fait effraction, elles ont fait face à des discours de dénigrement systématique, à de multiples procédés de marginalisation et d’effacement que Joana Russ expose et dissèque dans cet anti-manuel de silenciation des autrices. Un grand classique de la critique féministe paru en 1983 aux États-Unis, et enfin accessible en français.

21/06/2025, 07:00

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Marché du livre : chute des ventes, mais les stars résistent

Cette 24e semaine encore - qui prend en compte les chiffres de vente du 9 au 15 juin -, la tornade Freida McFadden balaie tout sur son passage : sa série La femme de ménage écrase toujours autant la concurrence, avec l'aide de sa Psy.

20/06/2025, 13:33

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Une autre Grèce, loin des dieux et du marbre

Chaque année, nous sommes plus de 30 millions à partir en Grèce pour le soleil, la mer, et ses sites antiques. Qu’on s’y rende pour la première fois ou non, peu de destinations touristiques nous paraissent aussi familières. 

20/06/2025, 10:39

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L'enfance, la source de tout 

Cette histoire commence avec les loups et se termine avec les loups. Pour certains, l’enfance est un paradis perdu. Pour Anne, c’est une terre aride. Fuir, briser sa chaîne, vivre sa vie, c’est tout ce qu’elle espérait. Devenue adulte, puis mère, la voilà rattrapée par son histoire. Et une obsession : comprendre la femme qui l’a élevée seule.

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Il n'a pas vu sa famille depuis 30 ans

Quand il avait à peine dix-huit ans, un drame a contraint Jean-Noël à quitter sa maison, sa famille. Trente ans plus tard, il revient sur les lieux de son enfance. Pendant six jours d’un été caniculaire, il va devoir affronter un passé qu’il a longtemps tenu à distance, tandis que la forêt le cerne de sa présence inquiétante. 

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Une sorcière qui sort des clichés

Ours (Chez nous) est un village de Louisiane, fondé dans les années 1830 par une mystérieuse sorcière noire (Sainte) aux pouvoirs ancestraux. Après avoir pris d’assaut des plantations et en avoir libéré les esclaves, elle les rassemble dans ce lieu qui sera pour eux un havre de paix. Dans cet endroit isolé du monde où la magie protège de toute intrusion et où le temps s’écoule différemment, les Ouhmeys sont libres de vivre à leur guise. 

20/06/2025, 07:00

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Protéger et sécuriser son logement : des ouvrages pour préparer les risques estivaux

Quand arrivent les beaux jours, la légèreté prend ses quartiers dans les foyers, mais les risques liés à l’été, eux, s’invitent souvent sans prévenir. Qu’il s’agisse d’une canicule prolongée, d’une alerte cambriolage ou d’une panne électrique, certains ouvrages offrent des repères concrets pour anticiper et affronter ces désagréments. Tour d’horizon de quatre titres qui replacent la maison au cœur des préoccupations contemporaines.

 

19/06/2025, 09:13

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Paul Cezanne : "Serai-je comme le grand chef des Hébreux"

BONNES FEUILLES - Automne 1900. Cezanne cherche un atelier. Il rôde autour de Château Noir, une demeure mystérieuse dans la campagne aixoise qui donne sur la montagne Sainte-Victoire. Un alchimiste y aurait passé, dit-on, un pacte avec le diable, pourtant le Château n’est pas à vendre et Cezanne devra se résoudre à faire bâtir son atelier ailleurs...

19/06/2025, 07:30

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Devra-t-elle renoncer à sa revanche?

BONNES FEUILLES - Douze ans après un drame qui a bouleversé sa vie, Anna Matheson organise un voyage soigneusement calculé : une traversée nocturne entre Philadelphie et Chicago, dans un train luxueux où elle a réuni ceux qu’elle tient pour responsables de son passé brisé.

18/06/2025, 10:00

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Le jour où Beyrouth a explosé (dans son crâne)

BONNES FEUILLES - 4 Août 2020. Le port de Beyrouth vient d’exploser. Le narrateur, abasourdi, découvre sa ville dévastée. Alors que la population tente de s’organiser, ses pensées s’entrechoquent : malgré la version officielle d’un accident, il est convaincu d’avoir entendu des avions survoler son quartier, ces grosses bestioles qui lui tordent les entrailles.

18/06/2025, 09:00

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Une mère dévouée, un père alcoolique et la littérature

BONNES FEUILLES - Dans un quartier populaire de Paris, une mère dévouée, parfois dépassée et excessive, tente, en dépit de l’adversité et d’un père alcoolique, d’élever cinq garçons.

18/06/2025, 08:00

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Nancy-Saïgon, souvenirs d’Indochine

BONNES FEUILLES - 2020. Pour faire de la place dans le caveau familiale, Simone est déterrée et incinérée, plusieurs années après son décès. Dans son cercueil, elle portait l’habit traditionnel indochinois. Une tunique de soie bleue exhumée, dont on ne savait qu’une chose : le mari de Simone, Paul Sanzach, la lui avait envoyée au début de la guerre d’Indochine, avant de disparaître. 

18/06/2025, 07:00

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Comment choisir des livres qui correspondent à votre style d’apprentissage ?

Le Baromètre « Les Français et la lecture » 2025 montre que seulement 56 % des Français se considèrent lecteurs réguliers, soit cinq points de moins qu’en 2023. Plus le temps passé devant les écrans augmente, plus l’habitude de lire diminue.

 

17/06/2025, 12:05

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Revivre la Shoah, à l'aide de sa mémoire

BONNES FEUILLES - La grand-mère de Raphaël Sigal a traversé, quand elle n’était qu’une enfant, la Shoah. Alors qu’elle souffre de la maladie d’Alzheimer à la fin de sa vie, Raphaël décide d’écrire son histoire en se limitant uniquement à ce qu’elle lui a transmis. Mais comment raconter une vie à partir de ces maigres indices ? 

17/06/2025, 09:30

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Adolphe Thiers, collectionneur d’art chinois

16/06/2025, 18:22

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Mamlouks (1250-1517) : un livre pour redécouvrir un empire oublié

16/06/2025, 18:15

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Sur l’île du Soldat, dix invités et un funeste décompte

BONNES FEUILLES - Dix inconnus reçoivent une mystérieuse invitation pour passer l’été sur l’île du Soldat. Une proposition alléchante, difficile à refuser : le séjour est offert, et la rumeur enfle autour du nouveau propriétaire des lieux, vedette hollywoodienne, milliardaire excentrique ou émissaire de l’Amirauté engagée dans d’étranges expérimentations ? Intrigués, les invités acceptent sans se connaître ni connaître leur hôte.

16/06/2025, 07:00

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McFadden, Grimaldi, Thilliez… Reines (et rois) des ventes de livres de la semaine

Personne ne l'aurait imaginé pour cette semaine 23, du 2 au 8 juin. Personne ? Sauf peut-être toute l'industrie du livre qui voit avec stupéfaction combien cette saga n'en finit plus de convoler vers les sommets du sublime. Et écrase toute concurrence. Alignant 49.647 exemplaires vendus en une semaine, le troisième tome de la série La femme de ménage (grand format) s’installe à la première place du classement.

 

14/06/2025, 11:57

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Pour une autre justice

14/06/2025, 10:26

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“La viande humaine putréfiée, cela tourne très vite au parfum de l’enfer”

Si vous êtes un mercenaire sans scrupules, tout ce qui compte, c’est la prime. Mais quand vous appartenez au service Action de la DGSE, engagé dans une opération clandestine au cœur d’une Afrique ravagée par la violence, tout peut basculer. 

14/06/2025, 07:00

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Une histoire du café à travers les livres

Le café, bien plus qu'une simple boisson, constitue un phénomène culturel et historique qui a marqué les sociétés à travers les siècles. Des ouvrages captivants retracent cette épopée, révélant les multiples facettes de cette boisson emblématique. Voici quatre livres qui offrent une plongée fascinante dans l'univers du café.

13/06/2025, 14:43

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He Jiahong dissèque la machine judiciaire

Dans Crimes et délits à la Bourse de Pékin, He Jiahong met en scène une affaire d’escroquerie dans l’univers opaque de la finance chinoise. Entre polar procédural et chronique sociale, le roman interroge les rouages d’une justice en prise avec les désordres économiques d’un pays en mutation.

13/06/2025, 09:48

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Le virus qui dévore les mots

Dans un régime où le pouvoir est aux mains des Lettrés, les écrans sont proscrits et la lecture imposée comme devoir absolu. Mais cette dictature des mots suscite une résistance : celle des Zappeurs, une jeunesse insurgée qui revendique la primauté de l’image.

13/06/2025, 07:00

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La lecture : votre meilleur allié vers la réussite financière

Se passer de la lecture pour développer ses capacités d'analyse, dans un monde de plus en plus complexe, ne peut apparaître que comme une forme moderne d'hérésie. Pour étudier un domaine de façon approfondie, la seule voie possible est bien celle de l'écrit, seul média à même d'élaborer une pensée riche, rendant compte d'une réalité toujours plurielle. 

12/06/2025, 10:23

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Néo-Aquitains en lumière : littérature et création au programme

En juin 2025, l’agence ALCA (Agence livre, cinéma et audiovisuel en Nouvelle-Aquitaine) met à l’honneur la création littéraire et cinématographique en Nouvelle-Aquitaine. À Limoges, le mardi 24 juin, 24 auteurs et autrices de la région présenteront leurs dernières parutions lors d’un temps fort ouvert au public, organisé dans le cadre du programme Traverse(s). 

12/06/2025, 10:10

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Essais littéraires, Louis Aragon

10/06/2025, 17:58

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C'est l'histoire d'un pe... perroquet qui bé... bégaye

BONNES FEUILLES - Qu’un perroquet parle, voilà qui ne surprend plus personne. Mais qu’il bégaie, en revanche, voilà un phénomène des plus singuliers… Surtout lorsqu’il se prénomme Shakespeare et s’entoure d’un groupe d’oiseaux bavards aux noms improbables, énonçant chacun de mystérieuses phrases qui semblent coder un secret bien gardé.

10/06/2025, 07:00

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Les Ensablés - La peau et les os de Georges Hyveernaud

Dans la fosse commune de l’oubli, Georges Hyvernaud n’a non seulement rien fait pour l’éviter - en ne publiant que deux livres de son vivant - mais y a sauté à pieds joints. La Peau et les os (1949), court mais édifiant récit de sa captivité pendant la seconde guerre mondiale, puis Le Wagon à Vaches (1953), roman implacable de l’impossible réadaptation à une vie dite normale, prouvent que l’écrivain avait pris le parti non négociable d’une vérité humaine très difficile à vendre. Par Nicolas ACKER.

08/06/2025, 19:15

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Amitiés en péril, vérités en lumière

BONNES FEUILLES - Dans un manoir retiré du monde, des enfants grandissent sous l’autorité inflexible d’une gouvernante austère et sous l’œil distant d’un scientifique aussi brillant que mystérieux. L’arrivée de deux nouveaux pensionnaires (Fanny, audacieuse et vive, et Charles, au tempérament plus secret) vient bouleverser l’équilibre de cette étrange communauté. Peu à peu, les secrets enfouis de la demeure se dévoilent, révélant une vérité inquiétante.

07/06/2025, 07:00