Le livre de Patrice Jean, La vie Des Spectres, est au-dessus du lot de cette rentrée 2024. A dire vrai, depuis les romans satiriques et caustiques de Michel Houellebecq, je n’ai pas (encore) lu mieux jusqu’à présent (et j’en ai lu beaucoup).
Le 23/09/2024 à 17:59 par Laurence Biava
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23/09/2024 à 17:59
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Le livre de Patrice Jean est au-dessus du lot de cette rentrée 2024. A dire vrai, depuis les romans satiriques et caustiques de Michel Houellebecq, je n’ai pas (encore) lu mieux jusqu’à présent (et j’en ai lu beaucoup). J'espère que La vie des spectres sera couronnée du Renaudot en plus de ce fameux Prix Maison-Rouge obtenu avant le lancement de la rentrée littéraire...
J’ai une passion certaine pour ce livre enthousiasmant que j’ai eu du mal à quitter tant il me conforte et dans mes convictions et dans certaines de mes admirations littéraires passées. Sa lecture a d’abord ranimé la sensation que j'avais eue il y a quelques années en ne parvenant pas à lâcher Du temps qu'on existait de Defalvard.
C’est une même immense fresque romanesque qui englobe absolument tout sur son passage : la puissance de la force narrative, la perfection de la trame romanesque, la recherche des tiroirs littéraires savamment enchâssés, un style littéraire inouï qui n’a, en effet, - il faut le dire - rien à envier à Balzac et Flaubert réunis, le tout rehaussé par une savante spiritualité de bout en bout et agrémentée d’une richesse littéraire hors-normes, sont des vagues qui déferlent.
Précisément, la satire cynique que l’auteur fait de cette époque en ruine et de ses farfadets pitoyables, cloue au pilori toutes les satires réalisées par Houellebecq jusqu’à présent. C’est dire ! Le scénario de La vie des spectres est incroyable. Et quelle jubilation pour l'ancienne nantaise que je suis de suivre un parcours fléché au cœur de la ville ! (ce n’est pas un mince détail car cela a fortifié l’intensité et l’intérêt que je trouve à ce livre. Il faut dire à l’auteur que je me souviens avec exactitude du « Café du commerce » dans lequel j’ai pris tant de verres !)
Jean Dulac le héros à l’érudition modeste mais rigoureuse. Journaliste, il écrit de très bons articles et des portraits grinçants pour Arts&Spectacles. Régulièrement, il se fait rabrouer et corriger par son rédacteur en chef qui lui reproche sa liberté de ton, et qui lui conteste le droit de ne pas être dans le moule de la bien-pensance. A son domicile, ce n’est guère mieux. Car la situation est équivalente. Pour éviter les conflits avec sa femme et son fils qui lui reprochent à peu près tout ce qu’il pense et ce qu’il écrit, il se tait. Pire : il se mure dans le silence. Pourquoi ? Parce que Doriane et Simon ont le cerveau littéralement perfusé par le wokisme et le progressisme et l’égalitarisme dits «de gauche».
Les anecdotes contenues dans le livre, toutes plus flagrantes et cocasses les unes que les autres semblent avoir été inspirées des faits de société majeurs ayant eu lieu sur le sol français depuis 2021. (et n’oublions pas les épisodes pandémiques).
Le roman commence fort : un professeur est chassé par ses élèves pour avoir osé enseigner le Misanthrope de Molière auquel les ados n’entendent rien. Le proviseur ne souhaite pas faire de vagues. Jusqu’à la caricature, le voici qui va dans le sens des élèves. La remplaçante du professeur n’aura pas davantage de chance puisqu’elle sera conspuée pour avoir osé interdire qu’un clip de rap soit tourné dans sa classe.
Quel est le rapport avec le principal protagoniste Jean Dulac ? Le père de Simon, sans coups d’éclats réels, désapprouve pourtant son fils très dans l’air du temps, très « de sa génération » qui se livre avec d’autres élèves à de drôles de turpitudes. Dulac, à sa façon, résiste à tous ces noyautages sectaires. Il ne commet pourtant pas de crime de lèse-majesté en prenant, via un portrait, le parti d’une certaine Rachel dont les photos ont été diffusées sur les réseaux sociaux. Mais c’en est trop pour la femme et le fils qui le trahissent et le renient.
Devenu le paria de tout un pan de son environnement familial, il réintègre un pavillon abandonné où il vécut étudiant avec un certain Ronan 30 ans plus tôt. De là, défilent les spectres, les fantômes du passé qui, par un curieux effet de bascule, permettront à Dulac d’élargir son paysage amical et de mesurer à quel point il peut s’émouvoir, tomber amoureux, en plus de relire Gide et les auteurs russes.
On le sait depuis « L’homme surnuméraire », Patrice Jean n’a pas son pareil pour pointer et mettre en évidence les incroyables inversions de sens, de valeurs, et charges de culpabilités chères à certains idéologues peu épargnés par la critique acide que ce roman fait d’eux..
Tous les clichés, attitudes, éléments de langage, borborygmes, onomatopées, réflexes de la société d’aujourd’hui sont ici critiqués l’un après l’autre et passés au peigne fin. « La vie des spectres » est un labyrinthe extraordinaire de mots et de références où se croisent moult lectures mélancoliques et passées. Les rencontres nostalgiques entre les vivants et les morts est un pur régal. Avec nostalgie et une acuité rare, Patrice Jean savoure encore ce temps d’avant. Ce temps qui, en effet, n’est plus et dont on accable les thuriféraires..
Extrait : « En m’acheminant vers la rue Mazagran, longeant d’abord le château des Ducs de Bretagne, puis le quai de la Fosse, j’ai imaginé les doubles flottant au-dessus des passants, doubles intimes et antagonistes, une humanité frissonnante d’ectoplasmes ! Chaque passant, me suis-je dit, est accompagné de ses doubles, ces chimères que l’on construit à partir d’une somme d’anecdotes et de souvenirs, un entrelacs de symboles et de phrases perdues. C’est le double que l’on aime, le double que l’on déteste. Les doubles remplacent la personne réelle, personne mobile et incertaine qu’il faudrait des années pour connaître vraiment : la réduire à son double (à son cliché) est une nécessité vitale. Nous manquons dans un pêle-mêle de semi-vérités, fabriquées à la va-vite. Un monde de spectres. »
Extrait: « Ce commerce avec les ombres, pour n’être pas désagréable, me ramenait en arrière, dans ces années idiotes ou des jeunes gens jugent que tout leur est possible. Comme nous avons pu nous répandre en bêtises et en jugements hâtifs ! Nous nous enveloppions dans le manteau de cachemire des grandes œuvres pour nous sentir supérieurs malgré notre immaturité. Seul Ronan avait le courage d’affronter la création et d’écrire des poèmes (et un roman qu’il n’a jamais terminé). Il jugeait sa littérature très sévèrement, à l’aune de ce que les génies avaient pu produire (là était sa force d’âme). Il m’arrive de me dire (bêtement ?) que nous sommes la dernière génération pour qui il n’est pas d’autre triomphe que d’inscrire son nom à la suite des figures glorieuses de la littérature et de l’art. »
Paru le 22/08/2024
452 pages
Le Cherche Midi
22,50 €
27 Commentaires
NAUWELAERS
23/09/2024 à 18:52
Bertrand Burgalat a très probablement eu raison de qualifier ce roman de Patrice Jean de «formidable» dans sa rubrique mensuelle dans «Rock&Folk», de septembre !
Mille bravos pour cette critique et pour ce grand auteur (ignoré comme il se doit en notre petite Belgique, mais le lectorat belge peut encore se tourner vers la France et notamment ce site -dont acte !).
CHRISTIAN NAUWELAERS
BIAVA laurence
23/09/2024 à 23:02
Merci pour votre commentaire. Je vais de ce pas lire la critique de Bertrand Burgalat.
Amitiés
Edco
30/09/2024 à 13:45
https://www.transfuge.fr/2024/08/20/critique-la-vie-des-spectres-de-patrice-jean/
D autre partageant votre enthousiasme 👍
Ulrich
24/09/2024 à 04:35
Références : Houellebecq, Defalvard, Balzac... N'était Flaubert, je sautais à pieds joints !
Mais un livre qui dit du mal du wokisme, tout en offrant au lecteur les parcours du Guide Michelin ne saurait être mauvais.
Je m'y dirigerai donc, armé de cette certitude, évidemment utile à l'heure d'aborder un livre de 452 pages.
R.
24/09/2024 à 08:35
Donc, c'est un roman à thèse et c'est ce pourquoi il est célébré ici "J’ai une passion certaine pour ce livre enthousiasmant que j’ai eu du mal à quitter tant il me conforte et dans mes convictions".
C'est bien de le reconnaître, mais moi je ne pense pas que la littérature soit là pour "donner la ligne du parti".
BIAVA laurence
24/09/2024 à 11:53
Bonjour,
Vous n'avez cité qu'une partie de ma phrase.
Mes convictions sont une chose, mes admirations littéraires, une autre.
Le roman de Patrice Jean ne donne pas "la ligne du parti" mais il témoigne d'une aversion certaine pour le progressisme et la bêtise contemporaine. Ce n'est pas un ouvrage "engagé" du tout mais je lui trouve des accents politiques auxquels je ne peux demeurer indifférente. C'est ce que j'ai voulu dire.
R.
24/09/2024 à 13:44
Oui, donc c'est un livre qui donne une ligne politique "A bas la gauche et les progressistes !", sous couvert de fiction.
Donc un roman à thèse.
Ulrich
24/09/2024 à 19:29
Ha ha ! Vous me faites penser à ces mots de Ambrose Bierce (ce qui n'est pas un compliment) :
"Conservateur : individu qui affectionne les maux existants, qu'il ne faut pas confondre avec le Progressiste qui souhaite les remplacer par d'autres."
R.
25/09/2024 à 08:20
Ben, excusez-moi.
Si je veux lire un texte qui critique la gauche, je vais lire Eugénie Bastié, Natacha Polony, ou Mathieu Bock-Côté, bref je vais lire un essai.
Je ne vais pas lire un roman à thèse, c'est à dire un essai qui fait semblant d'être un roman pour mieux faire passer une opinion politique.
BIAVA laurence
25/09/2024 à 09:35
Bonjour, vous faîtes vraiment fausse route.
Il ne s'agit pas du tout d'un roman à thèse.
Il s'agit d'un roman crépusculaire qui commence au fond comme un roman d'apprentissage. Les premières pages du livre nous plongent dans un environnement hostile au narrateur qui comprend au fil des situations qu'il évolue dans une époque qui abêtie, qui gangrène, qui ostracise, qui dénonce.
Lisez-le donc !
R.
25/09/2024 à 11:16
Oui, c'est un roman à thèse.
Et la thèse, c'est que la gauche et les progressistes sont allés trop loin, ce qui fait que la société va mal.
C'est au-delà du style de l'auteur que vous appréciez, tout le sens de cette chronique.
BIAVA laurence
25/09/2024 à 12:31
Ecoutez, je suis la personne qui a écrit cette chronique.
Tant que vous n'aurez pas lu ce livre, et que vous avancerez pétri de certitudes erronées, l'échange sera impossible.
D'ailleurs, je ne comprends même pas l'intérêt de commenter un livre que vous n'avez pas lu.
Ni l'intérêt de continuer à répondre à quelqu'un de si borné.
Cordialement.
Laurence Biava
Edco
30/09/2024 à 10:03
Ne répondez pas, encore une polémique, ne perdez pas votre temps ....Votre article suffit à lire ce livre que je vais aller acheter ce jour , n en déplaise à certains qui ne supportent pas les pas de côté , et encore , on ne vous a pas encore traitée de néo gnagna, ou de fachoblabla... Le silence est préférable , et comme vous dites , il vaut mieux le lire.....Et stop aux procès d intention .... Merci
R.
04/10/2024 à 09:21
J'ai du mal à comprendre la virulence de votre réaction.
Tout ce que j'ai dit, c'est qu'il fallait reconnaître que ce roman est un roman à thèse, et qu'il est donc (ne serait ce qu'en partie) apprécié pour cette raison. Il est célébré car il correspond à la vision du monde de la chroniqueuse et visiblement celle d'autres commentateurs.
C'est tout. Donc, encore une fois, j'ai du mal à comprendre la virulence de votre réaction. Elle révèle une certaine fragilité, peut-être une incapacité à assumer ses propres positions.
Mais ça, je n'y suis pas pour grand chose, ma foi.
Edco
04/10/2024 à 13:56
Dureté et rigidité sont compagnons de la mort. Fragilité et souplesse sont compagnons de la vie . Lao Tseu
🤗
Urlich
25/09/2024 à 14:30
Si vous détestez les romans à thèse, quel dommage alors de se priver de tous ces chefs d'oeuvre qui depuis des décennies enchantent des millions de lecteurs comme : Germinal, La servante écarlate, L'automne du patriarche, Le monde selon Garp, La montagne magique, Oliver Twist, La tâche...
A moins que vous ne qualifiez de romans à thèse que ce qui ne rentre pas dans les canons de la beauté gauchiste. Après tout, les journaux ou les chaînes d'opinion ne sont qu'à droite, c'est bien connu.
Bref, pour moi, vous êtes le monsieur Jourdain du sectarisme !
NAUWELAERS
25/09/2024 à 16:24
R.,
Mais que diable voulez-vous démontrer ?
Personne ne comprend où vous voulez en venir.
CHRISTIAN NAUWELAERS
NAUWELAERS
25/09/2024 à 16:36
R.?
Alors il y a des foules de romans et récits (dont autofiction) dont vous devez vous interdire la lecture !
Et tant et tant de films, de musique, d'expositions diverses, de pièces de théâtre (y compris classiques et reliftées au goût du jour, comme un self-service pour des créations qu'on peut manipuler comme de la plasticine, domaine public aidant)...
Il est vrai que le prêchi-prêcha idéologique qui envahit la culture et tous ses pans devient lassant.
Patrice Jean présente une vision originale et personnelle, loin de tant de chenilles processionnaires de la culture et des médias.
Et je parie que des abrutis vont lui coller une certaine étiquette politique, dans ce monde archi-binaire et manichéen qui fait de la non-binarité une religion intouchable...
En pratiquant le wokisme mais qui évidemment n'existe pas.
Penser librement et sans étiquette, rien de mieux.
Loin du degré zéro de la pensée compensée par des egos boursouflés qu'une piqûre de lucidité peut (parfois) faire éclater.
Celle -ci peut parfois être prolongée dans tout un roman, en effet !
CHRISTIAN NAUWELAERS
R.
26/09/2024 à 08:21
Où je veux en venir c'est très simple, et le commentaire d'Ulrich comme le votre l'illustre très bien.
Votre programme est qu'il y a des romans selon vous "de gauche", "progressistes", "wokistes", et qu'il faut donc des romans de droite pour équilibrer, pour conforter votre vision du monde...
J'ai beaucoup lu sur ce site des commentairees sur le caractère "politique" de certains romans classés "à gauche", "wokistes", qui ne seraient donc pas de la vraie littérature, mais des romans à thèse. D'où un de mes commentaires, ironique, "si je veux lire une thèse, je lis un essai".
Je vous ai donc fait reconnaître que pour vous, ça ne pose pas de problème quand il y a un roman à thèse, tant que la thèse vous convient.
Et ce n'est pas faire preuve de "sectarisme" comme écrit plus haut que de demander aux gens d'expliciter leurs positions. Je ne vois vraiment pas pourquoi s'énerver. Si on ne revendique pas ses propres convictions, c'est pas ma faute...
Cela permet juste de voir qu'il n'y a pas un positionnement qui serait neutre et littéraire (le positionnement antigauche et wokisme) et un positionnement qui serait militant, non-littéraire ou antilittéraire, wokiste, engagé.
Ulrich
26/09/2024 à 10:36
Je ne pensais pas trouver en vous un adepte de la logique floue - et quand c'est flou, c'est qu'il y a un loup.
Il ne s'agit pas d'équilibrer quoi que ce soit. Ou d'exiger des explications sur les intentions des auteurs ou des lecteurs.
C'est vous qui avez avoué que vous refusiez de lire un roman parce qu'il serait "à thèse", et pire, vous avez fait un second aveu, nolens volens : ce ne serait pas de la "vraie littérature". Donc ne m'en faites pas le procès, par pitié.
Car, moi, je ne mange pas de ce pain-là. Moi, je n'écarte rien et lirai donc cet ouvrage - grâce à la chronique de Laurence Biava, que je remercie - avec autant de plaisir que j'ai lu Le monde selon Garp, La tâche...
PS : sur ce fil, vous êtes manifestement seul contre tous, c'est souvent l'affaire des génies ou des fous, laissons la question en suspense... Mais, que l'une ou l'autre hypothèse soit juste, n'ayant pas les capacités intellectuelles pour discuter avec un génie, ni la patience nécessaire pour écouter un fou, ma sagesse me recommande de clore cette discussion.
R.
26/09/2024 à 17:06
Pathologiser et psychiatriser un contradicteur, c'était justement la spécialité de l'URSS de Brejnev, chacun ses références.
Quand à mon "je ne lis pas un roman à thèse", c'était comme je l'ai dit, "ironique".
Pour le reste, j'ai déjà tout exprimé.
NAUWELAERS
26/09/2024 à 17:22
La question en suspens, non en suspense !
Et que l'on se décide enfin à découvrir Patrice Jean !
CHRISTIAN NAUWELAERS
Edco
30/09/2024 à 12:42
https://www.transfuge.fr/2024/07/19/la-boule-puante-daurelien-bellanger/
Ben lisez le dernier Bellanger , ça vous calmera 🫣, si ça c est pas du roman à thèse ( thèse et vous..... ) 🤣
NAUWELAERS
24/09/2024 à 19:42
Chère Laurence,
Il ne s'agit pas d'une critique de Burgalat mais d'une simple recommandation de son dernier livre mais sans détails.
Je crains que ce n° de «Rock& Folk» ne soit plus en kiosques...
Mais j'ai lu des critiques détaillées de livres de Patrice Jean, qui me donnent envie de me plonger dans la totalité de son oeuvre.
Qui en gêne certains (mais qui ?), preuve de sa valeur et de sa pertinence.
Outre le talent de cet écrivain.
Ignoré en Belgique, une motivation supplémentaire donc pour moi.
Patrice Jean ne marche pas au pas de l'oie, ce n'est pas un cacographe opportuniste sans talent, lui...
Donc à soutenir.
Amitiés !
CHRISTIAN NAUWELAERS
NAUWELAERS
24/09/2024 à 20:10
Chère Laurence,
Je me permettrai d'ajouter une chose: cet écrivain intègre, talentueux et courageux n'attaque pas le progressisme..mais l'horrible caricature de qu'on a fait d'une réalité à laquelle on devrait tous adhérer !
Le vrai progressisme tend vers le mieux, le contraire donc des talibans incultes et intolérants (y compris des radicales au féminin) qui promeuvent ce wokisme insupportable, tout en affirmant qu'il n'existe pas.
On sait que la bêtise humaine n'a aucune limite, l'hypocrisie non plus...
Un écrivain digne de ce nom porte la plume dans la plaie, comme le demandait Jack London pour les journalistes -qui doivent relater des faits au lieu de prendre leur lectorat pour une masse de gogos à (ré)éduquer.
La lecture de grands écrivains, et de grandes essayistes et romancières est censée élargir notre compréhension du monde et développer notre goût farouche de la liberté, de penser notamment -donc en dehors des clous, bien entendu.
On ne saurait penser au pas de l'oie...
Bravo à Patrice Jean et belle surprise que cette critique !
CHRISTIAN NAUWELAERS
NAUWELAERS
24/09/2024 à 19:55
R.,
Patrice Jean est du seul parti de ses idées à lui.
Vous n'avez rien capté.
CHRISTIAN NAUWELAERS
R.
25/09/2024 à 08:22
On peut faire de la politique et avoir des propos politiques sans être dans un parti, cher ami.
Enfin j'espère, vu la non-représentativité en termes d'adhérents des partis politiques...