#Roman francophone

La Vie des Spectres : Attention, chef d'oeuvre 

Le livre de Patrice Jean, La vie Des Spectres, est au-dessus du lot de cette rentrée 2024. A dire vrai, depuis les romans satiriques et caustiques de Michel Houellebecq, je n’ai pas (encore) lu mieux jusqu’à présent (et j’en ai lu beaucoup).

Le 23/09/2024 à 17:59 par Laurence Biava

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23/09/2024 à 17:59

Laurence Biava

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Le livre de Patrice Jean est au-dessus du lot de cette rentrée 2024. A dire vrai, depuis les romans satiriques et caustiques de Michel Houellebecq, je n’ai pas (encore) lu mieux jusqu’à présent (et j’en ai lu beaucoup). J'espère que La vie des spectres sera couronnée du Renaudot en plus de ce fameux Prix Maison-Rouge obtenu avant le lancement de la rentrée littéraire...

J’ai une passion certaine pour ce livre enthousiasmant que j’ai eu du mal à quitter tant il me conforte et dans mes convictions et dans certaines de mes admirations littéraires passées. Sa lecture a d’abord ranimé la sensation que j'avais eue il y a quelques années en ne parvenant pas à lâcher Du temps qu'on existait de Defalvard.

C’est une même immense fresque romanesque qui englobe absolument tout  sur son passage : la puissance de la force narrative, la perfection de la trame romanesque, la recherche des tiroirs littéraires savamment enchâssés, un style littéraire inouï qui n’a, en effet, - il faut le dire -  rien à envier à Balzac et Flaubert réunis, le tout rehaussé par une savante spiritualité de bout en bout et agrémentée d’une richesse littéraire hors-normes, sont des vagues qui déferlent. 

Précisément, la satire cynique que l’auteur fait de cette époque en ruine et de ses farfadets pitoyables, cloue au pilori toutes les satires réalisées par Houellebecq jusqu’à présent. C’est dire ! Le scénario de La vie des spectres est incroyable. Et quelle jubilation pour l'ancienne nantaise que je suis de suivre un parcours fléché au cœur de la ville ! (ce n’est pas un mince détail car cela a fortifié l’intensité et l’intérêt que je trouve à ce livre. Il faut dire à l’auteur que je me souviens avec exactitude du « Café du commerce » dans lequel j’ai pris tant de verres !)

Jean Dulac le héros à l’érudition modeste mais rigoureuse. Journaliste, il écrit de très bons articles et des portraits grinçants pour Arts&Spectacles. Régulièrement, il se fait rabrouer et corriger par son rédacteur en chef qui lui reproche sa liberté de ton, et qui lui conteste le droit de ne pas être dans le moule de la bien-pensance. A son domicile, ce n’est guère mieux. Car la situation est équivalente. Pour éviter les conflits avec sa femme et son fils qui lui reprochent à peu près tout ce qu’il pense et ce qu’il écrit, il se tait. Pire : il se mure dans le silence. Pourquoi ? Parce que Doriane et Simon ont le cerveau littéralement perfusé par le wokisme et le progressisme et l’égalitarisme dits «de gauche».

Les anecdotes contenues dans le livre, toutes plus flagrantes et cocasses les unes que les autres semblent avoir été inspirées des faits de société majeurs ayant eu lieu sur le sol français depuis 2021. (et n’oublions pas les épisodes pandémiques).

Le roman commence fort : un professeur est chassé par ses élèves pour avoir osé enseigner le Misanthrope de Molière auquel les ados n’entendent rien. Le proviseur ne souhaite pas faire de vagues. Jusqu’à la caricature, le voici qui va dans le sens des élèves. La remplaçante du professeur n’aura pas davantage de chance puisqu’elle sera conspuée pour avoir osé interdire qu’un clip de rap soit tourné dans sa classe.

Quel est le rapport avec le principal protagoniste Jean Dulac ? Le père de Simon, sans coups d’éclats réels, désapprouve pourtant son fils très dans l’air du temps, très  « de sa génération »  qui se livre avec d’autres élèves à de drôles de turpitudes. Dulac, à sa façon, résiste à tous ces noyautages sectaires. Il ne commet pourtant pas de crime de lèse-majesté en prenant, via un portrait, le parti d’une certaine Rachel dont les photos ont été diffusées sur les réseaux sociaux. Mais c’en est trop pour la femme et le fils qui le trahissent et le renient.

Devenu le paria de tout un pan de son environnement familial, il réintègre un pavillon abandonné où il vécut étudiant avec un certain Ronan 30 ans plus tôt. De là, défilent les spectres, les fantômes du passé qui, par un curieux effet de bascule, permettront à Dulac d’élargir son paysage amical et de mesurer à quel point il peut s’émouvoir, tomber amoureux, en plus de relire Gide et les auteurs russes.

On le sait depuis « L’homme surnuméraire », Patrice Jean n’a pas son pareil pour pointer et mettre en évidence les incroyables inversions de sens, de valeurs, et charges de culpabilités chères à certains idéologues peu épargnés par la critique acide que ce roman fait d’eux..

Tous les clichés, attitudes, éléments de langage, borborygmes, onomatopées, réflexes de la société d’aujourd’hui sont ici critiqués l’un après l’autre et passés au peigne fin. « La vie des spectres » est un labyrinthe extraordinaire de mots et de références où se croisent moult lectures mélancoliques et passées. Les rencontres nostalgiques entre les vivants et les morts est un pur régal. Avec nostalgie et une acuité rare, Patrice Jean savoure encore ce temps d’avant.  Ce temps qui, en effet, n’est plus et dont on accable les thuriféraires.. 


Extrait : « En m’acheminant vers la rue Mazagran, longeant d’abord le château des Ducs de Bretagne, puis le quai de la Fosse, j’ai imaginé les doubles flottant au-dessus des passants, doubles intimes et antagonistes, une humanité frissonnante d’ectoplasmes ! Chaque passant, me suis-je dit, est accompagné de ses doubles, ces chimères que l’on construit à partir d’une somme d’anecdotes et de souvenirs, un entrelacs de symboles et de phrases perdues. C’est le double que l’on aime, le double que l’on déteste. Les doubles remplacent la personne réelle, personne mobile et incertaine qu’il faudrait des années pour connaître vraiment : la réduire à son double (à son cliché) est une nécessité vitale. Nous manquons dans un pêle-mêle de semi-vérités, fabriquées à la va-vite. Un monde de spectres. »

 Extrait: « Ce commerce avec les ombres, pour n’être pas désagréable, me ramenait en arrière, dans ces années idiotes ou des jeunes gens jugent que tout leur est possible. Comme nous avons pu nous répandre en bêtises et en jugements hâtifs ! Nous nous enveloppions dans le manteau de cachemire des grandes œuvres pour nous sentir supérieurs malgré notre immaturité. Seul Ronan avait le courage d’affronter la création et d’écrire des poèmes (et un roman qu’il n’a jamais terminé). Il jugeait sa littérature très sévèrement, à l’aune de ce que les génies avaient pu produire (là était sa force d’âme). Il m’arrive de me dire (bêtement ?) que nous sommes la dernière génération pour qui il n’est pas d’autre triomphe que d’inscrire son nom à la suite des figures glorieuses de la littérature et de l’art. »     

 

 

 

 
 
 

 

27 Commentaires

 

NAUWELAERS

23/09/2024 à 18:52

Bertrand Burgalat a très probablement eu raison de qualifier ce roman de Patrice Jean de «formidable» dans sa rubrique mensuelle dans «Rock&Folk», de septembre !
Mille bravos pour cette critique et pour ce grand auteur (ignoré comme il se doit en notre petite Belgique, mais le lectorat belge peut encore se tourner vers la France et notamment ce site -dont acte !).
CHRISTIAN NAUWELAERS

BIAVA laurence

23/09/2024 à 23:02

Merci pour votre commentaire. Je vais de ce pas lire la critique de Bertrand Burgalat.
Amitiés

Edco

30/09/2024 à 13:45

https://www.transfuge.fr/2024/08/20/critique-la-vie-des-spectres-de-patrice-jean/
D autre partageant votre enthousiasme 👍

Ulrich

24/09/2024 à 04:35

Références : Houellebecq, Defalvard, Balzac... N'était Flaubert, je sautais à pieds joints !
Mais un livre qui dit du mal du wokisme, tout en offrant au lecteur les parcours du Guide Michelin ne saurait être mauvais.
Je m'y dirigerai donc, armé de cette certitude, évidemment utile à l'heure d'aborder un livre de 452 pages.

R.

24/09/2024 à 08:35

Donc, c'est un roman à thèse et c'est ce pourquoi il est célébré ici "J’ai une passion certaine pour ce livre enthousiasmant que j’ai eu du mal à quitter tant il me conforte et dans mes convictions".

C'est bien de le reconnaître, mais moi je ne pense pas que la littérature soit là pour "donner la ligne du parti".

BIAVA laurence

24/09/2024 à 11:53

Bonjour,
Vous n'avez cité qu'une partie de ma phrase.
Mes convictions sont une chose, mes admirations littéraires, une autre.
Le roman de Patrice Jean ne donne pas "la ligne du parti" mais il témoigne d'une aversion certaine pour le progressisme et la bêtise contemporaine. Ce n'est pas un ouvrage "engagé" du tout mais je lui trouve des accents politiques auxquels je ne peux demeurer indifférente. C'est ce que j'ai voulu dire.

R.

24/09/2024 à 13:44

Oui, donc c'est un livre qui donne une ligne politique "A bas la gauche et les progressistes !", sous couvert de fiction.

Donc un roman à thèse.

Ulrich

24/09/2024 à 19:29

Ha ha ! Vous me faites penser à ces mots de Ambrose Bierce (ce qui n'est pas un compliment) :

"Conservateur : individu qui affectionne les maux existants, qu'il ne faut pas confondre avec le Progressiste qui souhaite les remplacer par d'autres."

R.

25/09/2024 à 08:20

Ben, excusez-moi.

Si je veux lire un texte qui critique la gauche, je vais lire Eugénie Bastié, Natacha Polony, ou Mathieu Bock-Côté, bref je vais lire un essai.

Je ne vais pas lire un roman à thèse, c'est à dire un essai qui fait semblant d'être un roman pour mieux faire passer une opinion politique.

BIAVA laurence

25/09/2024 à 09:35

Bonjour, vous faîtes vraiment fausse route.
Il ne s'agit pas du tout d'un roman à thèse.
Il s'agit d'un roman crépusculaire qui commence au fond comme un roman d'apprentissage. Les premières pages du livre nous plongent dans un environnement hostile au narrateur qui comprend au fil des situations qu'il évolue dans une époque qui abêtie, qui gangrène, qui ostracise, qui dénonce.
Lisez-le donc !

R.

25/09/2024 à 11:16

Oui, c'est un roman à thèse.

Et la thèse, c'est que la gauche et les progressistes sont allés trop loin, ce qui fait que la société va mal.

C'est au-delà du style de l'auteur que vous appréciez, tout le sens de cette chronique.

BIAVA laurence

25/09/2024 à 12:31

Ecoutez, je suis la personne qui a écrit cette chronique.
Tant que vous n'aurez pas lu ce livre, et que vous avancerez pétri de certitudes erronées, l'échange sera impossible.
D'ailleurs, je ne comprends même pas l'intérêt de commenter un livre que vous n'avez pas lu.
Ni l'intérêt de continuer à répondre à quelqu'un de si borné.
Cordialement.
Laurence Biava

Edco

30/09/2024 à 10:03

Ne répondez pas, encore une polémique, ne perdez pas votre temps ....Votre article suffit à lire ce livre que je vais aller acheter ce jour , n en déplaise à certains qui ne supportent pas les pas de côté , et encore , on ne vous a pas encore traitée de néo gnagna, ou de fachoblabla... Le silence est préférable , et comme vous dites , il vaut mieux le lire.....Et stop aux procès d intention .... Merci

R.

04/10/2024 à 09:21

J'ai du mal à comprendre la virulence de votre réaction.

Tout ce que j'ai dit, c'est qu'il fallait reconnaître que ce roman est un roman à thèse, et qu'il est donc (ne serait ce qu'en partie) apprécié pour cette raison. Il est célébré car il correspond à la vision du monde de la chroniqueuse et visiblement celle d'autres commentateurs.

C'est tout. Donc, encore une fois, j'ai du mal à comprendre la virulence de votre réaction. Elle révèle une certaine fragilité, peut-être une incapacité à assumer ses propres positions.

Mais ça, je n'y suis pas pour grand chose, ma foi.

Edco

04/10/2024 à 13:56

Dureté et rigidité sont compagnons de la mort. Fragilité et souplesse sont compagnons de la vie . Lao Tseu
🤗

Urlich

25/09/2024 à 14:30

Si vous détestez les romans à thèse, quel dommage alors de se priver de tous ces chefs d'oeuvre qui depuis des décennies enchantent des millions de lecteurs comme : Germinal, La servante écarlate, L'automne du patriarche, Le monde selon Garp, La montagne magique, Oliver Twist, La tâche...
A moins que vous ne qualifiez de romans à thèse que ce qui ne rentre pas dans les canons de la beauté gauchiste. Après tout, les journaux ou les chaînes d'opinion ne sont qu'à droite, c'est bien connu.
Bref, pour moi, vous êtes le monsieur Jourdain du sectarisme !

NAUWELAERS

25/09/2024 à 16:24

R.,
Mais que diable voulez-vous démontrer ?
Personne ne comprend où vous voulez en venir.
CHRISTIAN NAUWELAERS

NAUWELAERS

25/09/2024 à 16:36

R.?
Alors il y a des foules de romans et récits (dont autofiction) dont vous devez vous interdire la lecture !
Et tant et tant de films, de musique, d'expositions diverses, de pièces de théâtre (y compris classiques et reliftées au goût du jour, comme un self-service pour des créations qu'on peut manipuler comme de la plasticine, domaine public aidant)...
Il est vrai que le prêchi-prêcha idéologique qui envahit la culture et tous ses pans devient lassant.
Patrice Jean présente une vision originale et personnelle, loin de tant de chenilles processionnaires de la culture et des médias.
Et je parie que des abrutis vont lui coller une certaine étiquette politique, dans ce monde archi-binaire et manichéen qui fait de la non-binarité une religion intouchable...
En pratiquant le wokisme mais qui évidemment n'existe pas.
Penser librement et sans étiquette, rien de mieux.
Loin du degré zéro de la pensée compensée par des egos boursouflés qu'une piqûre de lucidité peut (parfois) faire éclater.
Celle -ci peut parfois être prolongée dans tout un roman, en effet !
CHRISTIAN NAUWELAERS

R.

26/09/2024 à 08:21

Où je veux en venir c'est très simple, et le commentaire d'Ulrich comme le votre l'illustre très bien.

Votre programme est qu'il y a des romans selon vous "de gauche", "progressistes", "wokistes", et qu'il faut donc des romans de droite pour équilibrer, pour conforter votre vision du monde...

J'ai beaucoup lu sur ce site des commentairees sur le caractère "politique" de certains romans classés "à gauche", "wokistes", qui ne seraient donc pas de la vraie littérature, mais des romans à thèse. D'où un de mes commentaires, ironique, "si je veux lire une thèse, je lis un essai".

Je vous ai donc fait reconnaître que pour vous, ça ne pose pas de problème quand il y a un roman à thèse, tant que la thèse vous convient.

Et ce n'est pas faire preuve de "sectarisme" comme écrit plus haut que de demander aux gens d'expliciter leurs positions. Je ne vois vraiment pas pourquoi s'énerver. Si on ne revendique pas ses propres convictions, c'est pas ma faute...

Cela permet juste de voir qu'il n'y a pas un positionnement qui serait neutre et littéraire (le positionnement antigauche et wokisme) et un positionnement qui serait militant, non-littéraire ou antilittéraire, wokiste, engagé.

Ulrich

26/09/2024 à 10:36

Je ne pensais pas trouver en vous un adepte de la logique floue - et quand c'est flou, c'est qu'il y a un loup.
Il ne s'agit pas d'équilibrer quoi que ce soit. Ou d'exiger des explications sur les intentions des auteurs ou des lecteurs.
C'est vous qui avez avoué que vous refusiez de lire un roman parce qu'il serait "à thèse", et pire, vous avez fait un second aveu, nolens volens : ce ne serait pas de la "vraie littérature". Donc ne m'en faites pas le procès, par pitié.
Car, moi, je ne mange pas de ce pain-là. Moi, je n'écarte rien et lirai donc cet ouvrage - grâce à la chronique de Laurence Biava, que je remercie - avec autant de plaisir que j'ai lu Le monde selon Garp, La tâche...

PS : sur ce fil, vous êtes manifestement seul contre tous, c'est souvent l'affaire des génies ou des fous, laissons la question en suspense... Mais, que l'une ou l'autre hypothèse soit juste, n'ayant pas les capacités intellectuelles pour discuter avec un génie, ni la patience nécessaire pour écouter un fou, ma sagesse me recommande de clore cette discussion.

R.

26/09/2024 à 17:06

Pathologiser et psychiatriser un contradicteur, c'était justement la spécialité de l'URSS de Brejnev, chacun ses références.

Quand à mon "je ne lis pas un roman à thèse", c'était comme je l'ai dit, "ironique".

Pour le reste, j'ai déjà tout exprimé.

NAUWELAERS

26/09/2024 à 17:22

La question en suspens, non en suspense !
Et que l'on se décide enfin à découvrir Patrice Jean !
CHRISTIAN NAUWELAERS

Edco

30/09/2024 à 12:42

https://www.transfuge.fr/2024/07/19/la-boule-puante-daurelien-bellanger/
Ben lisez le dernier Bellanger , ça vous calmera 🫣, si ça c est pas du roman à thèse ( thèse et vous..... ) 🤣

NAUWELAERS

24/09/2024 à 19:42

Chère Laurence,
Il ne s'agit pas d'une critique de Burgalat mais d'une simple recommandation de son dernier livre mais sans détails.
Je crains que ce n° de «Rock& Folk» ne soit plus en kiosques...
Mais j'ai lu des critiques détaillées de livres de Patrice Jean, qui me donnent envie de me plonger dans la totalité de son oeuvre.
Qui en gêne certains (mais qui ?), preuve de sa valeur et de sa pertinence.
Outre le talent de cet écrivain.
Ignoré en Belgique, une motivation supplémentaire donc pour moi.
Patrice Jean ne marche pas au pas de l'oie, ce n'est pas un cacographe opportuniste sans talent, lui...
Donc à soutenir.
Amitiés !
CHRISTIAN NAUWELAERS

NAUWELAERS

24/09/2024 à 20:10

Chère Laurence,
Je me permettrai d'ajouter une chose: cet écrivain intègre, talentueux et courageux n'attaque pas le progressisme..mais l'horrible caricature de qu'on a fait d'une réalité à laquelle on devrait tous adhérer !
Le vrai progressisme tend vers le mieux, le contraire donc des talibans incultes et intolérants (y compris des radicales au féminin) qui promeuvent ce wokisme insupportable, tout en affirmant qu'il n'existe pas.
On sait que la bêtise humaine n'a aucune limite, l'hypocrisie non plus...
Un écrivain digne de ce nom porte la plume dans la plaie, comme le demandait Jack London pour les journalistes -qui doivent relater des faits au lieu de prendre leur lectorat pour une masse de gogos à (ré)éduquer.
La lecture de grands écrivains, et de grandes essayistes et romancières est censée élargir notre compréhension du monde et développer notre goût farouche de la liberté, de penser notamment -donc en dehors des clous, bien entendu.
On ne saurait penser au pas de l'oie...
Bravo à Patrice Jean et belle surprise que cette critique !
CHRISTIAN NAUWELAERS

NAUWELAERS

24/09/2024 à 19:55

R.,
Patrice Jean est du seul parti de ses idées à lui.
Vous n'avez rien capté.
CHRISTIAN NAUWELAERS

R.

25/09/2024 à 08:22

On peut faire de la politique et avoir des propos politiques sans être dans un parti, cher ami.

Enfin j'espère, vu la non-représentativité en termes d'adhérents des partis politiques...

La vie des spectres

Patrice Jean

Paru le 22/08/2024

452 pages

Le Cherche Midi

22,50 €

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Avec La Barque de Masao, Antoine Choplin quitte son Dauphiné pour nous emmener au Pays du Soleil Levant. Et plus précisément autour de l’île de Naoshima, l’île-musée de l’archipel nippon : il sera donc question d’art dans ce voyage littéraire, d’autant que l’auteur, un peu poète, un peu artiste, est un habitué des récits où la peinture, l’art ou les musées prennent place.

18/09/2024, 10:35

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La Terrasse, de Christine Montalbetti : accoucher du désir

Sur une terrasse d’hôtel, à l’heure du petit-déjeuner, au Portugal, le narrateur du dernier roman de Christine Montalbetti, La Terrasse (éditions P.O.L., 2024), imagine les vies de celles et ceux qui l’environnent, en couple le plus souvent. Une quinzaine de personnages peuplent ainsi l’histoire de son point de vue, sa scène unique que prolongent la salle du buffet, une piscine et son solarium, éclatants. D’autres scènes sont évoquées, mais en imagination. 

17/09/2024, 15:19

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Le Kraken : un œil énorme et un mystère sans fin

En 1861, un navire français, l’Alecton, navigue vers la Guyane avec, à son bord, toutes les histoires que se racontent les marins « qui passent trop de temps à regarder l’eau et à la mélanger avec du whisky ». Sûr que ça donne du corps à toutes sortes de fantasmes qui vont grossir au fur et à mesure qu’ils passeront d’une bouche à une oreille dans les bars que les marins fréquentent dans tous les ports du monde.

17/09/2024, 09:52

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Le bruit de nos pas perdus de Benoit Séverac : un polar bienveillant

On profite de la Rentrée littéraire 2024 pour prendre le train en route et rattraper notre retard : on ne connaissait pas encore Benoit Séverac, auteur (entre autres romans et nouvelles) d'une série policière avec, en héros récurrent, le lieutenant Cérisol, chef de groupe à la SRPJ de Versailles. L'épisode précédent s'intitulait Tuer le fils (février 2020).

16/09/2024, 15:50

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Mode d'emploi pour devenir un véritable fasciste, façon Duce de leche

« Ce n'est pas le locataire du 6e étage qui est anti-fasciste, c'est le fascisme qui est anti-locataire du 6e étage. » Qu’elle est belle cette réplique du film d’Ettore Scola, Une journée particulière ! Et que le livre de Michela Murgia nous aide à mieux comprendre cette idéologie que d’aucuns qualifient hâtivement de nauséabonde ! 

16/09/2024, 15:50

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Night Eaters : une maison, des jumeaux, horreur garantie

Dans The Night Eaters: Elle dévore la nuit, premier tome d’une trilogie signée Marjorie Liu et illustrée par Sana Takeda, le duo explore les frontières entre horreur et liens familiaux à travers une histoire aussi sombre que captivante. Paru en 2022, et traduit chez Delcourt par Renaud Cerqueux, l'ouvrage plonge dans une atmosphère étrange et inquiétante, à mi-chemin entre horreur ancestral et drame familial. 

16/09/2024, 10:41

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Les nuits sans Kim Sauvage : épopée cyperbunk, filigrane Fashion Week  

Paris… mais pas tout à fait. Un futur proche, ou peut-être pas tant que ça. Ici, c’est la Nouvelle-Archologie, où « le rêve d’un pays prestigieux semble encore possible » : la mode gouverne tout, bien plus que la politique n’aurait pu espérer le faire. Glamour en pagaille, strass et paillettes à l’envi… tandis qu’en parallèle, l’Ouvert est une coquille artificielle dans laquelle la majorité de l’humanité vivote à peine. Et, au milieu de tout ça, il y a Vic.

13/09/2024, 15:21

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Le premier renne, d'Olivier Truc : les terres rares et convoitées de l'ethnie Sami

Olivier Truc c’est notre frenchy devenu l’ami des rennes et des Lapons : il vit depuis de nombreuses années en Suède, à Stockholm, où il a été correspondant pour Le Monde. C’est la série La police des rennes (une sorte de police rurale de l’ethnie Sami) qui a placé cet écrivain en haut de nos étagères de polars. Aujourd’hui sur les traces de ce Premier renne, Olivier Truc nous emmène à Kiruna, la plus grande mine d’Europe.

12/09/2024, 12:45

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Oserez-vous regarder la danse des oubliés ?

Vous êtes à Belle-Rose, au fin fond de la Savoie. Si ce nom de village peut vous inspirer une douce promenade bucolique sous un soleil clément, méfiez-vous. Car les apparences sont trompeuses, ici comme ailleurs : si il est facile de croire que ce petit coin de montagne est un lieu de sérénité, loin des tumultes des grandes villes et de leurs dangers, vous vous trompez. L’Eau Rouge, rivière qui se glisse entre les hauteurs, est devenu le berceau d’un meurtre. 

11/09/2024, 18:33

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Si Peu, de Marco Lodoli : la morte amoureuse

Si peu, de Marco Lodoli (éditions P.O.L., 2024, traduit de l’italien par Louise Boudonnat) fait entendre la voix d’une femme amoureuse.

11/09/2024, 11:03

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Les “jeunes de banlieue”, ou la légende urbaine du croquemitaine

En 2015 paraissait Les Jeunes de banlieue mangent-ils les enfants ? de Thomas Guénolé – analyse sociologique et politique qui vise à déconstruire les stéréotypes véhiculés sur les jeunes issus des banlieues françaises. 2024, l’auteur reprend son bâton de pèlerin, cette fois avec une bande dessinée documentaire. Mais le projet demeure inchangé.

11/09/2024, 11:01

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Black Science intégrale volume 2 : McKay, de retour

Définitivement, Black Science est un chef-d'œuvre dans le domaine de la SF : l'ambition narrative de Rick Remender, déjà savourée (car savoureuse) dans les premiers tomes, se conjugue avec le trait de Matteo Scalera, pour de nouvelles aventures. Goûtues. 

11/09/2024, 09:20

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Une épidémie bleue : plongez dans Le sang d'encre

RomansRentree2024 – Rentrée littéraire de l’imaginaire. En fidèle lectrice de la collection Épik des éditions du Rouergue, il m’était impossible de résister à l’appel d’un premier roman chaudement recommandé par Marine Carteron, qui loue « un univers à la croisée du Royaume de Pierre d’Angle et de Game of Thrones ». Face à ces deux mastodontes de l’imaginaire, la promesse d’une nouvelle plume inoubliable : Nena Labussière.

10/09/2024, 17:29

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Vinícius de Moraes, le poète qui inventa la bossa nova

Vinícius de Moraes, principalement connu pour avoir inventé la bossa nova avec son ami Antônio Carlos Jobim, était également poète, un des plus grands du Brésil même. Les éditions Seghers lui rendent hommage avec ce recueil titré Je te demande pardon pour t'aimer tout à coup (trad. Jean-Georges Rueff).

09/09/2024, 16:29

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Éduquer un tyran : la confession de Sénèque

Après Vincent qu’on assassine (Gallimard) et Un instant dans la vie de Léonard de Vinci (Gallimard), Marianne Jaeglé a fait paraître en mars dernier cet époustouflant roman historique qui fut récompensé depuis par le prestigieux Prix Orange du Livre : L’ami du prince (Gallimard, 2024).

09/09/2024, 16:11

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Les deux visages du monde de David Joy : tragédie du racisme ordinaire

La région des Appalaches et les états que traverse la chaîne, comme la Géorgie ou les deux Caroline (Nord et Sud), nous ont généralement valu pas mal de bons bouquins, souvent des « romans noirs ». Pas plus tard que cette année, le Britannique R. J. Ellory nous y invitait avec l’excellent Au nord de la frontière (trad. Fabrice Pointeau).

09/09/2024, 12:12

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Les Mouettes de Thomas Cantaloube, spin-off du Bureau Des Légendes

Les éditions Fleuve noir ont eu l'excellente idée de lancer une série livresque dérivée de la désormais mythique série Le Bureau des Légendes. Un spin off, comme on dit pour faire genre : de quoi ravir les nombreux fans de la série tv. Et pour ce premier épisode intitulé Les mouettes, la réalisation a été confiée au journaliste-écrivain Thomas Cantaloube, un reporter de guerre qui connait bien les Balkans et le Sahel et que l'on connait déjà pour ses thrillers géopolitiques comme Requiem pour une République ou encore Frakas.

05/09/2024, 16:11

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XIII nous emmène dans le passé pour le tome 29

Rentreelitteraire2024 — Le vingt-neuvième tome de XIII marque un retour aux débuts de la série. Au travers des pages et des dessins, on explore les sombres méandres de la guerre froide mais aussi de ses répercussions sur le présent. Ce nouvel opus s'inscrit dans la continuité de cette saga qui captive les lecteurs depuis quatre décennies avec ses intrigues et ses personnages. Un tome de Yves Sente et Iouri Jigounov.

04/10/2024, 15:25

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Valérie Perrin toujours en tête des ventes

Pour cette 39e semaine (23-29 septembre 2024) Valérie Perrin conserve sa place de leader avec 21.910 exemplaires écoulés (contre 22.557 la semaine passée : belle régularité). Sur les trois marches du podium, sans surprise, on retrouve Freida McFadden et Gaël Faye, déjà présents dans le classement la semaine dernière. 

04/10/2024, 15:24

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L’univers des casinos à travers les œuvres de fiction : analyse et perspectives

Dans les romans, imaginer des intrigues qui se déroulent dans des milieux interlopes captive tout particulièrement les lecteurs. C’est sans doute une des raisons qui poussent les écrivains à inscrire leurs personnages dans ces espaces toujours très évocateurs.

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Les Marines, quand un mythe devient réalité

Bien que l’existence des Marines soit officiellement consacrée par une loi de 1952, leur histoire est loin d’avoir été un long fleuve tranquille. Ce corps d’élite a d’abord été méprisé et même menacé de dissolution.

03/10/2024, 15:51

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La dernière chimère de Hitler

En 1940, l’Allemagne inflige un sort tragique aux armées alliées dans les Ardennes, tirant avantage de leur désorganisation. Quatre ans plus tard, les trois armées allemandes qui s’élancent contre les lignes américaines affaiblies ne connaîtront pas le même succès.

03/10/2024, 13:49

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Franck Ferrand raconte l'histoire de Nos reines de France

Un ouvrage qui parcours l'histoire des reines de France, de Constance d'Arles à Marie-Antoinette. Nées à l’étranger pour la plupart, souvent même issues de dynasties rivales, les princesses qui deviennent reines de France renoncent à une part d’elles-mêmes. 

03/10/2024, 12:45

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Hotel Roma

03/10/2024, 09:17

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Cette histoire est vraie puisque je l’ai inventée

Satire drolatique de l’entreprise et du capitalisme, L’Épaisseur du trait est un hymne à ceux qui rêvent de réenchanter un monde qui court à sa perte. 

03/10/2024, 08:00

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Cobra Commander – À la conquête du monde

02/10/2024, 15:16

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Duke - Le Nerf de la guerre

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Je ne dessine pas ce que je vois, je dessine ce que j’imagine

Explorez les mondes enchantés des femmes décalées et fougueuses de Sangita Jogi. Des rêves qui prennent vie devant vos yeux ! Extravagantes ou à la pointe de la mode, pleines de fougue et de joie de vivre, confiantes quelle que soit la situation... 

02/10/2024, 13:20

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Leo, de Deon Meyer : braquage des lingots de Kadhafi

Le maître du « polar sudaf » se renouvelle avec un scénario de braquage ! Leo (trad. Georges Lory) est le thriller le plus « cinéma » de la série avec un minutage ultra-précis et parfaitement maîtrisé par un scénariste dopé à l'adrénaline !

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La vie meilleure

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"Femme de cabane : une ode à la vie"

Un océan où travaillent pêcheurs et producteurs d'huîtres. Une femme en déshérence affective, qui a du mal à survivre en tant que couturière et peine à élever sa fille. 

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Des ouvrages pour devenir meilleur au blackjack

Si ce jeu a une histoire ancienne et des variantes multiples, il continue d’être plébiscité par un large public, dans toutes ses formes contemporaines, physiques ou virtuelles. Devenir un as au blackjack a ainsi de quoi faire rêver. 

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Après Ratatouille, Rature le rat qui aime la lecture

Un hommage à tous et toutes les bibliothécaires, à travers l’aventure de Rature, jeune lecteur passionné et timide. 

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Décoder la société française : une analyse des classes sociales

Les classes sociales furent longtemps le principal outil d’analyse de la structure de nos sociétés. Puis cette sociologie connut une éclipse, comme si les classes s’étaient évaporées dans un monde de plus en plus fragmenté.

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Vive Victor Hugo : pour les grands et (surtout) les petits!

Les enfants (...et les parents ?) aiment les géants. Victor Hugo (1802 - 1885) en est un.

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L'Amie prodigieuse : pour la première fois en bande dessinée

RomansRentree2024 – Voici la première adaptation en bande dessinée intense et poétique du premier tome de la série de romans qui a conquis les lecteurs du monde entier. L'histoire de l'amitié entre Raffaella et Elena, Lila et Lenù. 

30/09/2024, 09:00

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Octave Feuillet (1821-1890), un parfum de province

On ne lit plus Octave Feuillet (1821-1890), auteur à très grand succès du Second Empire et favori de lˊImpératrice Eugénie ; seul son nom sur la plaque bleue dˊune rue tranquille et banale du XVIème arrondissement, où habitaient de bons amis, m’a un jour rendu curieux de le connaître.
Les titres de ses romans ont l’odeur des armoires à linge bourgeoises, encaustique et lavande : « La Petite Comtesse » (1856), « Histoire de Sybille » (1862), « Julia de Trécoeur » (1872), voire réminiscents de la Comtesse de Ségur « Le Roman dˊun jeune homme pauvre » (1858)… Par Herbert Dune.

29/09/2024, 09:00

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À peine arrivée en librairie, Valérie Perrin au sommet des ventes

Valérie Perrin frappe fort et se hisse tout en haut des meilleures ventes de la semaine (du 16 au 22 septembre), avec 22.557 de livres écoulés pour Tata, paru aux éditions Albin Michel. Elle est talonnée par Gaël Faye qui a vendu 18.056 exemplaires.

27/09/2024, 15:41

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Didier Wampas, le “punk ouvrier”, se raconte

Didier Wampas a le rock dans le sang. Transporté par les premiers morceaux qu'il entend, gamin, sur la radio familiale, il se prend une vraie claque lorsqu'à 17 ans il découvre les Undertones, mais aussi Clash, les Sex Pistols ou les Ramones. 

27/09/2024, 10:57

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Et si la peur était à l’origine de la haine ?

Les éditions Dépaysage publient des auteur·e·s autochtones d’Amérique du Nord (collection « Talismans ») ainsi que des essais sur les populations autochtones (collection « L’entaille d’Orphée ») et sur les grands problèmes contemporains abordés par les sciences humaines et sociales en général et par l’anthropologie en particulier (collection « Sous l’écorce »). 

27/09/2024, 06:44

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Les voisins

26/09/2024, 17:53

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La trilogie culte d'Yves Grevet enfin réunit en seul volume

Les trois tomes de la trilogie culte réunis en un seul volume, avec un magnifique portfolio de 8 pages couleur. 

26/09/2024, 17:36

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Coulée brune : quand la démocratie perd ses mots

Olivier Mannoni explore les distorsions du langage et leurs impacts sur la démocratie. Il dénonce les manipulations et confusions qui freinent les débats essentiels. Dans Traduire Hitler (2022), il évoquait déjà la montée de discours toxiques.

26/09/2024, 16:19

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Finances personnelles : des guides à consulter

Gérer les finances d’une famille, c’est comme être le comptable d’une petite société. Il ne faut donc pas s’y prendre à la légère et chaque décision d’importance demande à être mûrement réfléchie. Mais, si l’on manque de connaissances en termes de gestion comptable, il est nécessaire d’acquérir quelques éléments de base. 

26/09/2024, 14:00

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Récit de lutte, une épopée aborigène dans une terre hostile

La légende de Molly : nouveau livre de Leah Purcell. Un western australien qui met en lumière les défis auxquels font face les Aborigènes d'Australie en raison d'une colonisation brutale, entraînant une culture blessée et une détresse sociale.

26/09/2024, 11:13

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La Horde du contrevent en BD (tome 4) : le grand final 

#LaHordeDuContrevent – À son arrivée à Alticcio, la cité qui veille sur la porte d'Urle, la Horde se retrouve face à des enjeux de pouvoir dont elle ignore tout. Ce quatrième volet de La Horde du contrevent propose un récit intense, conclu par un final explosif.

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Enfin une taxation des transactions financières ? 

Au moment où les cours sur les marchés financiers atteignent des sommets et où les États recherchent de nouvelles recettes fiscales, les projets de taxation des transactions financières reviennent sur le devant de la scène.

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Alain Delon, un destin français

25/09/2024, 18:33

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Philippe, depuis que ses yeux sur la Dame se sont posés...

Le soir tombe sur la forêt où se hâte un chevalier. Philippe, depuis que ses yeux sur la Dame se sont posés, ne se défait plus de son image et partout il la cherche.

25/09/2024, 07:30

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Les Navigateurs, les nouveaux gardiens de la galaxie (un peu)

RentreeLitteraire2024 — Après son polar très noir Saint-Elme, Serge Lehman revient, en collaboration avec Stéphane De Caneva, avec une nouvelle intrigue, dans un genre fantastique. 

25/09/2024, 06:30

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La Voie des rêves

24/09/2024, 18:14

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Que faire si le personnage détesté d'une romance apparaît dans votre vie ?

Il est sa création. Elle ne sera pas sa créature... Que feriez-vous si votre personnage de romance érotique – que vous détestez – apparaissait un matin dans votre vie ? 

24/09/2024, 15:54