La Fédération Européenne et Internationale des Libraires (EIBF), via son programme RISE (co-financé par l'UE), a publié un rapport sur les censures de livres imposées en Europe ces dernières années, mais aussi en Amérique du Nord et en Australie. La France a été mise en cause pour son interdiction du roman Bien trop petit de Manu Causse, en juillet 2023, où l'affaire de l'affiche des Parleuses à Nice. L'hexagone a plus généralement été le théâtre de plusieurs affaires de vandalisme de librairies.
Le 17/09/2024 à 16:22 par Hocine Bouhadjera
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17/09/2024 à 16:22
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Cette étude explore la montée de la censure et les défis auxquels font face les librairies face à l'intensification de la polarisation politique et idéologique globale.
Rise Bookselling et l'EIBF sont formels : ces commerces, en tant qu'espaces de découverte et d'échange, subissent des pressions tant législatives que sociales, limitant l'accès à diverses œuvres. Un panorama en forme d'appel à une vigilance et à une action soutenues pour protéger les librairies, garantir la continuité de leur rôle vital dans la société, et plus généralement souligner l'importance cruciale de la liberté d'expression, menacée par des législations restrictives et autres actes d'intimidation.
Ce rapport d'analyse sectorielle compile des données et des témoignages obtenus auprès de la communauté internationale du livre et des médias internationaux sur l'année passée. Les insights particulièrement éloquents proviennent des récits de libraires recueillis durant des interviews et des ateliers réalisés à diverses occasions importantes du secteur, comme la conférence RISE Bookselling à Lisbonne, la Foire du Livre de Francfort, et la conférence annuelle de l'American Booksellers Association, le Winter Institute, en 2023 et 2024. Par ailleurs, une étude documentaire a été menée, scrutant les publications de la presse spécialisée et généraliste internationale pour enrichir et contextualiser les données primaires recueillies.
Côté censure de livres, la France se distingue par l'interdiction du roman pour jeunes adultes de l'auteur Manu Causse, Bien trop petit, une affaire largement couverte par ActuaLitté en son temps, qui l'avait révélée.
En juillet 2023, l'ouvrage qui traite de l'éveil sexuel, du sexisme et du consentement, du point de vue d'un adolescent dans toute sa vérité crue, a été soumis à des restrictions d'âge par le ministère de l'Intérieur pour des motifs présumés de contenu pornographique. Une décision justifiée par la loi dite du 16 juillet 1949, qui prévoit une commission spéciale chargée de valider les publications destinées à la jeunesse, veillant à exclure tout contenu antisémite, homophobe ou pornographique. Un cadre législatif que beaucoup avaient jugé d'un autre âge, et qui a conduit à son interdiction aux moins de 18 ans.
Parmi les acteurs qui sont montés au créaneau contre cette censure, Le Syndicat de la librairie française (SLF), qui a soutenu que l'ouvrage de Manu Causse visait à éclairer les adolescents sur leur sexualité plutôt qu'à promouvoir la pornographie. Cependant, l'organisme a indiqué que ses membres se conformeraient à la loi, bien que des questions pratiques sur son application demeurent, notamment sur la manière de vendre un livre interdit aux mineurs. Si la vérification de l'âge en librairie est réalisable, les modalités de vente en ligne restent problématiques, beaucoup de petites librairies en ligne ne disposant pas des systèmes informatiques nécessaires pour vérifier l'âge au moment de la vente.
Le Prix Goncourt 2018, Nicolas Mathieu, avait même lancé de son côté le hashtag #QuandJavais15Ans sur Instagram, rassemblant les témoignages de plus de 70 personnes sur le rôle de la littérature dans l'éveil de leur sexualité et leurs premières émotions adolescentes. Dans nos colonnes, l'ancien ministre de la Culture, Jean-Jacques Aillagon s’était aussi engagé contre la censure administrative du texte jeunesse.
Suite à la restriction imposée par le ministère de l'Intérieur sur Bien trop petit, le titre a été retiré de l'application Pass Culture, bien que nombre de ses utilisateurs soient majeurs.
Les Éditions Thierry Magnier, qui publient l'ouvrage incriminé, contestent toujours le décret récent et la loi de 1949. Ils argumentent que les lois existantes en France contre l'homophobie, le racisme, l'antisémitisme et la pornographie visant les jeunes suffisent, rendant une loi de censure comme celle de 1949 inutile. Bien que le processus judiciaire que la maison a initié soit en cours et que la justice suive son cours, Bien trop petit reste soumis à des restrictions d'âge.
Le secteur du livre a cependant eu le temps de s'adapter, permettant l'achat en ligne du livre dans certaines librairies, avec des nouvelles éditions qui portent la mention "Vente aux mineurs interdite".
La Ligue des droits de l’Homme (LDH), qui lutte contre la censure et défend la liberté de création, a aussi introduit un recours en 2023 pour annuler l'arrêté ministériel qui limite l'accès des mineurs au livre. Une question prioritaire de constitutionnalité a par ailleurs été déposée concernant la loi du 16 juillet 1949.
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Sorti de France mais pas d'Europe, l'EIBF et son réseau RISE mettent en cause la Hongrie de Viktor Orban, où en 2020, Le pays des merveilles est ouvert à tous de Dorottya Redai et Boldaszar Nagy, a suscité des controverses et des critiques des politiciens d'extrême droite, y compris le Premier ministre lui-même, qui a qualifié l'ouvrage de « propagande homosexuelle ».
Le gouvernement a introduit une loi en 2021 qui interdit la représentation de personnages LGBTQI+ dans les supports destinés aux enfants, influencée par des législations similaires en Russie. Cette loi a conduit à des amendes et des actions judiciaires contre des librairies, telles que la librairie Líra lourdement sanctionnée pour avoir placé Heartstopper d'Alice Oseman dans la section enfants. Líra a gagné le procès grâce à une erreur de ponctuation dans le texte de la loi. Malgré cette victoire isolée, la législation a effectivement restreint la visibilité des contenus LGBTQI+ dans les librairies, entraînant une conformité généralisée parmi les libraires par crainte des sanctions.
Troisième pays d'Europe épinglé par ce rapport, l'Irlande. Bien que la liberté d'expression soit protégée par la constitution, des lois sur la censure permettent de limiter ou d'interdire des livres et d'autres médias jugés inacceptables ou offensants. Un Conseil de Censure des Publications, créé par une loi de 1929, évalue les livres référés par le public ou les douanes. Il est composé de cinq membres nommés par le ministre de la Justice. La dernière interdiction a été réalisée en 2016 pour The Raped Little Runaway (La petite fugueuse violée) de Jean Martin, premier livre interdit au moins de 18 ans depuis 1998.
La Commission avait jugé que le livre – qui contient de multiples descriptions de viols d’enfants – était « indécent » et « obscène ». En 2017, un homme a même comparu pour possession du livre, bien qu'il était également poursuivi pour l’agression sexuelle d’un garçon âgé de moins de 10 ans.
Ces derniers mois, des groupes activistes d'Irlande - le Conseil des Femmes Naturelles, l'Alliance Éducative Irlandaise et l'Alliance des Droits des Parents -, ont par ailleurs tenté de retirer des livres sur les questions LGBTQ+ des bibliothèques, affirmant que ces livres contenaient des contenus inappropriés. En 2021, la ministre de la Justice, Helen McEntee, a proposé d'abolir le Conseil de Censure des Publications, considérant qu'il n'a plus sa place dans la société moderne, sans affecter la législation sur des contenus explicitement illégaux. Les lois de censure pourraient ainsi être abrogées d'ici fin 2024, si la procédure arrive à un terme favorable.
Hors de l'Europe, impossible de ne pas traiter le cas américain, là-encore largement narré sur ActuaLitté ces dernières années : le pays du Premier Amendement a connu une augmentation des législations qui restreignent ou interdisent l'accès à certains livres dans les écoles de manière spectaculaire, ce qui a conduit de nombreux districts scolaires à limiter ou retirer des ouvrages de leurs bibliothèques. Ces mesures, souvent le résultat de plaintes ou prises pour éviter des sanctions légales, touchent en particulier des livres traitant des thèmes LGBTQI+, de diversité ethnique, ou des sujets jugés sensibles, comme la santé mentale.
Des lois spécifiques, telles que l'Acte 372 de l'Arkansas et le Texas HB900, ont directement menacé les libraires en leur imposant de nouvelles contraintes, notamment la classification et l'emballage de certains livres.
En 2023, PEN America a identifié 3362 cas d'interdictions de livres dans des établissements éducatifs américains, affectant des écoles principalement en Floride, Texas, Missouri, Utah et Pennsylvanie. Ces restrictions ont empêché l'accès à 1557 titres uniques et ont touché les œuvres de plus de 1480 auteurs, illustrateurs et traducteurs.
L'ABA (American Booksellers Association) a répondu à ces restrictions en développant des ressources comme des kits d'outils pour résister aux interdictions de livres, et même des formations en désescalade pour gérer les interactions difficiles avec certains clients... L'ABA a également participé à des actions légales pour contester les différentes lois liberticides, portées par des États Républicains, arguant qu'elles violent les droits constitutionnels à la liberté d'expression.
Ces efforts incluent encore des panels et des ateliers lors de conférences telles que le Winter Institute de l'ABA, où les stratégies pour combattre ces législations sont discutées. L'ABA a remarqué que les arguments juridiques basés sur le Premier Amendement ne sont pas toujours les plus persuasifs; parfois, il est plus efficace de montrer comment les interdictions de livres peuvent nuire économiquement à l'échelle locale et nationale. Des campagnes comme Banned Books Week et les efforts de l'ABA mettent en lumière l'importance de soutenir les libraires et de protéger la liberté de lire, soulignant que ces enjeux ne concernent pas seulement les individus ciblés par les interdictions, mais touchent toute la société en menaçant la diversité des idées et l'accès à l'information.
En Australie enfin, la loi sur la classification de 1995 régit la censure de contenus, y compris les livres, visant à protéger les mineurs contre les matériaux jugés nuisibles. Elle précise des catégories comme la violence et la sexualité. Le Conseil de Classification, nommé par le Gouverneur général, évalue les ouvrages pour décider de leur censure ou restriction. Bien que rares, certains livres, comme le best-seller mondial American Psycho, de Bret Easton Ellis, doivent se vendre sous emballage scellé. En 2015, la librairie Imprints Booksellers à Adélaïde a dû retirer ce roman de ses étagères suite à une erreur de l'éditeur qui avait omis l'emballage requis.
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Les librairies sont souvent au cœur de débats en raison de leur engagement envers la justice sociale par le livre, et plus généralement la diffusion de la connaissance. Elles affrontent parfois des critiques sévères ou des violences pour les titres qu'elles choisissent de vendre ou les positions qu'elles adoptent. Des défis internes et externes, y compris la pression pour censurer certains livres ou pour restreindre leurs opinions. Des cas de vandalisme et d'agressions en Europe et en Amérique du Nord révèlent, selon ce rapport de l'EIBF, une augmentation des menaces contre ces structures...
En 2022 et 2023, plusieurs incidents de vandalisme touchant des librairies ont été enregistrés en France, beaucoup relayés. Deux librairies féministes, Michèle Firk et La Brèche, situées dans les banlieues parisiennes, ont subi des actes de vandalisme de la part de groupes de droite. À Marseille, la librairie l’Hydre aux mille têtes a été victime d'un incendie volontaire en septembre 2023, la librairie Bullivores du Périgord a été vandalisée la nuit précédent le second tour des élections législatives de cet été.
Précédemment, la façade de la librairie Mollat à Bordeaux a été recouverte de tags portant des slogans féministes, la nuit précédant la venue de l'écrivain Frédéric Beigbeder.
À Nice en 2022, la librairie Les Parleuses a rencontré des difficultés avec la police française lors de la visite du ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin, pour l'inauguration d'un nouveau siège de la police. Située en face du lieu où devait se tenir une conférence de presse avec le ministre, la librairie avait affiché légalement dans sa vitrine des panneaux féministes critiquant le ministre avec les inscriptions : « Celui qui sème l'impunité récolte la colère » et « Sophie, on te croit », en référence à Sophie Patterson-Spatz qui avait accusé le ministre de viol, une affaire ultérieurement rejetée par les tribunaux.
Avant l'événement, des membres de la réserve générale de la Police Nationale ont masqué les vitrines de la librairie avec un large tissu noir.
Fin août encore, une inscription « Lazard Fora » (Lazard Dehors) a été découverte sur la vitrine de la librairie Alma, située à Bastia. Un acte qui précédait une rencontre prévue cet après-midi avec Violette Lazard, journaliste d'investigation pour le Nouvel Obs, qui a publié deux ouvrages sur la mafia Corse, et a présenté le second à cette occasion.
En Italie, la situation autour du best-seller polémique, Il mondo al contrario, de Roberto Vannacci, a illustré la montée d’une vague d’intolérance. Ce pamphlet, qui attaquait violemment les immigrants, les homosexuels et diverses minorités, est devenu le livre le plus vendu sur Amazon Italie en 2023, déclenchant une vive polémique. Alors que la gauche italienne a dénoncé cette œuvre pour son incitation à la haine et son contenu ouvertement discriminatoire, les politiciens de droite, dont certains membres du gouvernement de Giorgia Meloni, ont réagi de manière divisée. Le débat s’est cristallisé autour des questions de liberté d’expression, de censure et d’incitation à la haine.
Dans ce climat de tension, plusieurs libraires italiens ont pris des mesures, comme refuser de vendre le livre de Vannacci. La librairie Le Torri à Rome a même décidé de retirer également des rayons le premier livre de Giorgia Meloni, qui contient des passages où les Nigérians sont décrits comme des « membres de la mafia » et des « cannibales ». Cette prise de position des libraires italiens a relancé le débat public sur le rôle des librairies dans la diffusion des idées et sur leur responsabilité face aux discours de haine.
En Espagne, un autre exemple marquant s’est produit en 2021, lorsque la librairie féministe indépendante Mujeres & Compañía, située à Madrid, a été attaquée après avoir retiré des romans de Carmen Mola de ses rayons. Lorsque la vérité sur l’identité des auteurs derrière ce pseudonyme – trois hommes se cachant sous le nom de Mola – a été révélée, la librairie a décidé de ne plus vendre leurs œuvres, une décision qui a suscité une vague de réactions violentes. La librairie a été vandalisée par des activistes de droite radicale, et ses responsables ont subi des insultes massives sur les réseaux sociaux, où ils ont été traités de « féminazis », de « censeurs » et de « police de la morale ».
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Hors de l'Europe, L'Association des Libraires Indépendants du Canada (CIBA) a souligné les défis auxquels font face les librairies canadiennes en raison de manifestations conservatrices, telles que des protestations contre les heures du conte en drag. Ces libraires sont aussi confrontés à des pressions de la part de clients progressistes, qui critiquent leurs choix de livres ou la promotion de certains ouvrages, en raison de leur contenu jugé problématique. Parler publiquement de ces sujets expose les libraires à des critiques ou à du harcèlement en ligne, surtout sur des sujets sensibles comme les livres sur la Palestine et Israël.
Aux États-Unis, Grace Hagen, directrice des opérations de la Midwest Independent Booksellers Association, évoque son travail sur l'inclusion et la diversité dans une librairie indépendante. Pour elle, ce travail est nécessairement imparfait, car il implique de reconnaître nos erreurs et nos biais humains. Cette dernière estime que la volonté d'apprendre est plus précieuse que la quête de perfection, dénonçant la « course à la perfection » qui sévit dans certains mouvements sociaux, tels que Black Lives Matter, et qui génère plus de divisions.
Plus récemment, les libraires australiens ont observeé une augmentation des contestations de livres sur des sujets LGBTQI+, comme le livre Gender Queer de Maia Kobabe, qui, bien que non censuré, a suscité des inquiétudes chez les libraires face à cette tendance croissante à la contestation.
En Allemagne, l'Association des éditeurs et libraires allemands organise la semaine de la liberté d'expression pour sensibiliser à l'importance de la liberté d'expression. Au Royaume-Uni et en Irlande, l'Association des Libraires propose des ressources pour gérer des situations délicates, comme des événements controversés ou des abus raciaux. Comme aux États-Unis, une Banned Books Week a été lancée en Suède en 2023.
Crédits photo : Pierrot75005 (CC BY-SA 4.0)
10 Commentaires
Marc Hidesad
17/09/2024 à 19:58
Il est interdit de vendre de l'alcool à des mineurs. Il est interdit de laisser entrer des mineurs dans un ciné porno - même s'ils ne sont plus très nombreux... Le gouvernement fait tout pour bloquer aux mineurs les sites pornos sur internet... Etc.
Faut arrêter de chouiner et comprendre que l'écrit ne peut échapper durablement à ce type d'interdiction. Surtout à une époque où on nous explique que le baiser volé à la Belle au bois dormant s'apparente à un viol... Que voulez-vous, l'air du temps est devenu chatouilleux.
Abolir la loi de 1949 règlerait le problème, mais on n'en prend pas le chemin, au contraire, chacun ne rêvant que de censurer toute opinion, tout écrit, toute création qui ne lui plaît pas.
Quentin Verchere
17/09/2024 à 21:30
Marc Hidesad, c'est tout ? tu passais par là ? tu peux nettoyer en sortant ? thanks bro!
Marie
18/09/2024 à 08:55
La "prévention" concerne actuellement tous les aspects de notre vie quotidienne. Dans l'usage de "tous" nos sens. Et l'obéissance est devenue une vertu. Dans la foultitude de toutes ces réglementations devenues vaccinatoires, on peut oublier que corps et esprit sont propriété privée des quidam. Pas moi. Je tiens trop à ma position debout.
Marc Hidesad
18/09/2024 à 12:28
Fort juste. Ce qu'on appelle propriété de soi. Régulièrement foulée au pied par tous les hygiénistes collectivistes de la planète.
Reste néanmoins la question des mineurs, qui ne sont pas des citoyens à part entière, même dans les plus libérales des sociétés.
Marie
18/09/2024 à 13:04
Les mineurs ont des parents (il est vrai de moins en moins...présents). Donc des "éducateurs", et derrière eux des "instructeurs" que sont les profs. L'imitation faisant partie de l'intégration sociale. L 'accès libre à la bibliothèque entrant dans notre conception de l'éducation, mon fils de 10 ans m'a fait redécouvrir les S. A. de Frédéric Dard et les "Lettres de prison" de Gabrielle Russier.. Je ne me prétends pas modèle, soyez en certain !
Roxy Bex
19/09/2024 à 10:01
Commenter sans écrire une seule fois le nom de Darmanin c'est l'exploit que vous eussiez rêvé si à vous lire le fou rire n'en prenait certains.
Marioniet
19/09/2024 à 11:49
Roxy Bex @ on ignore à qui vous répondez. Le nom de Mandarin,, anagramme de Darmanin, figure dans de titre de l'article de ActuaLitté. Votre rire sort d'où? Ou bien vous lisez rarement; ce qui est plausible...
Roxy Bex
19/09/2024 à 13:32
Marioniet encore un effort, vous ne tenez qu'à un fil, votre pseudo vous oblige ?
Aurelien Terrassier
20/09/2024 à 11:26
Ça va loin cette histoire pour Gérald Darmanin élu député depuis le 7 juillet...
Jojo le relou
30/09/2024 à 13:44
Alerte coquille, le bureau international de l'édition française (le BIEF) n'a rien à voir avec cette étude, même en le mettant au féminin.
Le rapport "bookshops, censorship and freedom of expression" disponible ici
https://risebookselling.eu/industry-insights parmi les autres publications de risebookselling
L'acronyme de la Fédération Européenne et Internationale des Libraires, c'est EIBF.
Je me permets ce commentaire parce que votre veille de l'actualité des mondes du livre est très précieuse, mais votre habitude de ne jamais indiquer les sources de ce que vous racontez est désespérante. Au plaisir de vous voir mieux sourcer.