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Les Ensablés - La Revanche (1925) d'André Thérive

Paru en 1925, puis réédité dans une édition illustrée en 1930, La Revanche d’André Thérive (de son vrai nom Roger Puthoste) est un livre qui parle de la vieillesse, de la sénilité, de la mort, et surtout de la mesquinerie des vivants… Rien qui puisse a priori attirer le lecteur « feel good » Mais le style est magnifique, avec, l’air de rien, une musique enchanteresse. Quant à la fin du roman, autant le dire, elle est sublime. Soudain, après le crépuscule, c’est la lumière qui surgit, d’autant plus incandescente qu’elle est environnée d’ombres..
 
Par Hervé BEL. 

Le 15/09/2024 à 09:00 par Les ensablés

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15/09/2024 à 09:00

Les ensablés

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Malheureusement l’œuvre romanesque de Thérive (par ailleurs spécialiste de Huysmans, découvreur de Simenon, érudit, grammairien et j’en passe) n’est quasiment plus rééditée, malgré sa richesse et son originalité. Seules les éditions La Thébaïde ont eu le courage de republier récemment « Anna » dont nous nous sommes fait l’écho dans ces colonnes.

On a par ailleurs oublié qu’il fut un brillant critique littéraire. Une réédition de ses principales contributions jetterait sans aucun doute une lumière passionnante sur la littérature d’avant-guerre.

Pourquoi Thérive est-il oublié ? Ses romans seraient « datés », dit-on. Il est vrai qu’ils explorent des milieux populaires ou bourgeois qui ont bien changé, et que les thématiques pourtant éternelles, la faute (Les souffrances perdues, Anna), le pardon (La revanche), le mal (Le plus grand péché), la souffrance morale, n’enchantent plus guère, à tort, les lecteurs avides de sensationnel et de nouveautés.

Nul doute, par ailleurs, que la Seconde Guerre mondiale a favorisé l’oubli de Thérive, et cela à double titre. Au niveau littéraire, d’abord : ses romans n’ont plus intéressé grand monde alors qu’une nouvelle génération d’écrivains (Sartre, Camus…) voyait le jour dès 1945 (tout nouveau tout beau). Quant à sa réputation, elle a été injustement salie : on lui a reproché d’avoir continué à publier ses critiques littéraires dans les journaux sous l’occupation. Crime « gravississime » pourtant aisément pardonné à Sartre ou Beauvoir (publication de pièces de théâtre et de romans)... Thérive bénéficia certes d’un non-lieu. Mais le mal était fait. Il continua jusqu’à sa mort à publier de temps à autre sans soulever beaucoup d’émois. On nous permettra de ne pas comprendre cet abandon.

La Revanche est son quatrième roman, après Le plus grand péché qui avait recueilli le Grand Prix Balzac de 1924 (en même temps que Paule Régnier pour La vivante paix). Nous n’en avions pas dit grand bien dans un précédent article, estimant le roman raté à cause d’une érudition trop étalée. 
Mais s’agissant de La revanche, c’est tout autre chose. On le lit d’une traite, le cœur serré, ébloui certaines fois par la beauté du style. Comme toujours, Thérive sait intriguer le lecteur, donner des pistes, les confirmer ou non.

Monsieur Blacherie, un des héros principaux du roman, achève son existence dans une petite ville de province, logé chez sa sœur et son beau-frère, les Antheaume, après qu’il a été ruiné et a commis une faute qui semble grave. Dans la maison, on ne lui adresse que rarement la parole. C’est un paria, et sa famille le lui fait bien sentir. Seule lumière dans sa vie, sa nièce Cécile, âgée de 13 ans, qui, régulièrement, vient lui parler et le soigne. La petite est orpheline et a été recueillie par ses grands-parents. Blacherie éprouve pour elle une affection retenue qui suscite la curiosité du lecteur :

Il regarda enfin Cécile; il se persuada de nouveau qu’il l’aimait, qu’elle était un peu de son sang; la petite-fille de Mme Antheaume, sa sœur, qu’il craignait et détestait pourtant, de l’âme la plus étrangère à la sienne… Pauvre Cécile! Elle ne comble même pas le cœur de M. Blacherie, desséché et timide, où il y a sans doute un coin vide, une place béante… Peut-être ne le saura-t-elle jamais; puisqu’il y a un secret que seuls détiennent ses ennemis.

Ce secret, cette place béante, c’est sa faute passée. On imagine un crime, quelque chose d’épouvantable. Tout est relatif. À notre époque, on n’y ferait même pas attention, mais, en province, à la fin du XIXe, ce qu’a fait Monsieur Blacherie est d’une horreur sans nom. Il est déchu. Pensez, lui, homme riche dans sa jeunesse, devenu professeur, à qui le destin réservait la place enviable et inéluctable de notable, ce monsieur a décidé un jour de connaître le bonheur.

Il s’est collé à une créature, est devenu républicain acharné contre l’empire de Napoléon III… Et a eu un enfant, un garçon. La chute donc. L’école où il enseignait l’a renvoyé. Sans revenus, il a dépensé tout son argent, tandis que le beau-frère et sa sœur lui rachetaient au fur et à mesure ses propriétés. Puis la «créature », celle qu’il aimait, est morte. Alors, sa sœur est venue le voir et lui a racheté aussi la moitié du manoir qu’il possédait encore.

Avec cet argent, il a payé l’éducation fort réduite de son fils envoyé bien loin. Et il s’est installé avec sa sœur et son beau-frère. Nulle bonté de leur part. Ils l’ont fait à cause du « qu’en-dira-t-on ». Leur but ? Que la ville admire leur grandeur d’âme, et que Blacherie cesse de se faire remarquer et se repente. Qu’il cesse de narguer l’église, et qu’il meurt dans la religion.

Chez les Antheaume, M. Blancherie cessa de s’adonner aux vices du corps et de l’esprit. Il cessa de lire, ou presque. Il cessa de parler, n’ayant point d’interlocuteur (…) Les Antheaume avaient l’art de fermer les yeux, de fermer la bouche; aucune scène n’éclata jamais entre eux et leur beau-frère. On le traita, on le guérit par la gravité, par le silence.

Homme brisé, Blacherie ne va pas tarder à mourir, hanté par cette question : qu’est devenu son fils ? Par lâcheté, veulerie, fatigue, il l’a abandonné et, pour échapper au remords, s’est plongé dans la soumission. Il subit sans mot dire le mépris de sa famille médiocre, si médiocre ! Il faut lire les descriptions à l’acide de M. Antheaume ou de sa bigote de femme. On rit jaune, on rit pourtant.

Hasard romanesque, le fils de Blacherie du nom d’Armand Garat, devenu soldat, a retrouvé en Indochine, le neveu de M. Antheaume, Dominique. Celui-ci, avant de mourir des fièvres, lui a remis une petite boîte avec ses souvenirs. Alors Armand, à son retour en France, écrit une lettre aux Antheaume pour leur proposer d’aller les voir pour leur remettre la boîte aux souvenirs. Il sait qui est son père et que celui-ci vit avec eux. Pourtant, le ton de sa lettre n’est pas acrimonieux. On sent tout simplement qu’il a le désir de bien faire et qui sait ? De renouer avec sa famille. Après tout les Antheaume sont son oncle et sa tante.

Évidemment, il n’est pas question de recevoir le fils du péché et même d’en parler au père. Quand Armand arrive sans prévenir, on lui fait dire que l’on refuse de le recevoir. Par hasard, il aperçoit la petite Cécile en pleurs.

Il se tut devant cette enfant qui pleurait. Il tira de sa capote un paquet cousu dans une toile cirée. — Ah bon, dit-il brusquement. Voilà, tenez. Et sans merci sans paroles… Voilà. De la part du lieutenant Antheaume, qui est mort (…) en se retournant, il remarqua qu’au premier étage de la maison Antheaume, on fermait tous les volets… L’Angelus se mit à sonner à l’église, avec la lenteur du glas (…) — ah bon, Dieu, tout de même, grognait-il en marchant, puisque c’est ainsi, ils me reverront.

Sans le savoir, il est venu le jour de la mort de son père.

Ainsi va commencer La revanche. Il reviendra quelques années plus tard, le cœur étreint par la haine. La petite Cécile, victime elle aussi, s’est mariée avec un médiocre que lui destinaient ses grands-parents. Eux, ils sont morts ou presque. Sorte d’Edmond Dantès, il va s’installer dans la bourgade, ivre de vengeance, peut-être (et tout est sans ce « peut-être ») décidé à déshonorer sa cousine.

Ce désir de faire le mal vient de celui qu’on lui a fait ; serpent qui se mord la queue. C’est irraisonné. La petite n’a rien fait. Au contraire. Elle aimait son oncle Blacherie. C’était la seule à l’aimer. Le personnage de Cécile, on le lira, est extraordinaire, prêt au sacrifice, en souvenir de son oncle, pourvu qu’Armand s’apaise. Victime consentante, elle pense qu’en acceptant le mal qu’on lui fera, la faute des siens sera pardonnée (toujours chez Thérive, cette idée de la réversibilité du mal).

Que fera Armand ? Non, il ne la violera pas. Il ne l’épousera pas, non plus. Mais trouvera la paix. La bonté de Cécile est si écrasante, si merveilleuse, que toute sa rancœur disparaîtra.

Chers lecteurs, avides d’émotions, lisez ce roman jusqu’à la fin. Elle est sublime, disais-je au début de cet article…

 

 
 
 
 

Par Les ensablés
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Après Romans exhumés (chez EUD, 2014), Littérature précaire (toujours chez EUD, 2016), notre ami et chroniqueur des Ensablés, François Ouellet, publie aujourd’hui, sous sa direction, un nouvel opus dédié à la redécouverte d’auteurs oubliés, vaste domaine, on le sait, qu’une vie ne suffira jamais à explorer totalement. Il s’est entouré pour cela d’éminents spécialistes dont le regretté Bruno Curatolo, savant érudit, par ailleurs un des « redécouvreurs » de Raymond Guérin. Pour nos lecteurs assidus depuis quatorze ans (déjà !), ce livre est indispensable. Par Hervé Bel.

22/01/2024, 12:17

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Les Ensablés - La jeune fille verte de Paul-Jean Toulet (1867-1920)

Chers lecteurs des Ensablés, avec cet article d'Isabelle Luciat, se terminent nos chroniques de l'année 2023, l'occasion pour nous de vous souhaiter une très bonne année 2024 et de vous remercier pour votre fidélité (15 ans déjà). Hervé BEL

 

Récit enlevé d'une éducation sentimentale, La jeune fille verte se déroule dans la station thermale imaginaire de Ribamourt, inspirée de la ville de Salies-de-Béarn. Ce court roman livre également (et ce n'est pas son moindre attrait) une amusante chronique de la vie de province à la Belle Époque qui n'est pas sans rappeler « L'orme du mail » d'Anatole France, quoique sur un mode résolument léger et qui peut parfois tomber dans la facilité. Par Isabelle Luciat.

31/12/2023, 09:00

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Les Ensablés - Soldats bleus, journal intime (1914-1918) de Pierre Loti

A priori, publier le journal intime de Pierre Loti, sur la période couvrant la Première Guerre mondiale relève de la gageure, tant le style et l’œuvre de cet écrivain sont aujourd’hui passés de mode. Sa ferveur patriotique, sa soif d’en découdre avec l’ennemi, qui le pousse, alors qu’il a dépassé l’âge d’être mobilisé, à faire intervenir les plus hautes autorités, pour prendre part malgré tout à la guerre, nous est difficile à comprendre.  par Carl Aderhold  

10/12/2023, 09:08

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Les Ensablés - Ces messieurs du rugby, anthologie littéraire

 Alors que la coupe du monde de rugby vient de s’achever laissant un goût d’amertume aux Français sortis pour un petit point d’écart en quart de finale par les sud-Africains, on peut se consoler avec ces Messieurs du rugby, excellente anthologie littéraire consacrée uniquement à l’ovalie et publiée en poche dans la collection La Petite Vermillon à la Table ronde. Les maux s’envolent, les écrits restent. 

Par Denis Gombert.

26/11/2023, 09:00

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Les Ensablés - Le voleur de Georges Darien, par Marie Coat

Si le nom de Georges Darien (1862-1921) ne vous évoque rien, c’est que vous n’avez lu ni Biribi ni Bas les cœurs ... ni surtout Le voleur, mais peut-être avez-vous vu l’adaptation qu’en fit Louis Malle en 1967 dans son film éponyme ? Ou la bande dessinée de Bernard Seyer en 1986, presque un siècle après la parution, en 1897, du roman d’origine (le premier d’un cycle intitulé Comédie inhumaine qui ne connaîtra qu’un second opus, L’épaulette). Par Marie Coat

12/11/2023, 09:00

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Les Ensablés - Martel en tête, d'André Vers (1924-2002)

André Vers, j’en ai déjà parlé avec émotion il y a quelques années, lors de la réédition chez Finitude de son roman « Misère du matin » (1953) qui relatait, avec drôlerie et mélancolie la vie en usine d’un jeune homme. Cette fois, je reprends la plume pour lui, à l’occasion de la réédition de son deuxième roman « Martel en tête » publié en 1967 aux éditions Edmond Nalis, et que la fidèle maison d'édition Finitude réédite. Dans ses mémoires « C’était quand hier ? » (1990), André Vers raconte toutes les péripéties qui ont accompagné sa parution. Par Hervé BEL.

29/10/2023, 22:17

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L'à-coeur mineur : une leçon d'humanité

Ce roman d’Anne Bouxin questionne sur notre pouvoir face à la maladie, sur la foi que nous ressentons vers un Dieu Tout-puissant, et sur la résilience qui nous pousse à surmonter les épreuves en dépit d’événements traumatiques.

09/05/2025, 12:18

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Avec La Femme de ménage, McFadden balaie Joël Dicker

La percée de Sarah Rivens aura duré autant de temps qu'un coach sur le banc du FC Nantes, alors en cette semaine 18 (du 28 avril au 4 mai), on connait déjà la rengaine : Freida McFadden, traduite par Karine Forestier, récupère l'ensemble des places du podium avec La Psy (37.773 ventes), La Femme de ménage (31.513 ventes) et Les Secrets de la femme de ménage (26.928 ventes). Allez... On passe à autre chose ?

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Cuba 1962 : la fin du monde est déjà arrivée

BONNES FEUILLES - Alors que la menace nucléaire se fait de nouveau jour, les commen- tateurs les plus avisés se remémorent son précédent avatar, vieux de plus de soixante ans : la crise des missiles de Cuba. Jamais le monde n’avait alors tant frôlé la catastrophe nucléaire. 

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Papini, l’intellectuel qui s’exila au milieu des siens

BONNES FEUILLES - Sans les hommes de génie, l’humanité serait restée à l’état barbare. Toutefois, sans la présence des idiots, elle se serait probablement éteinte depuis longtemps. Leur supériorité numérique et leur influence constante à travers les âges constituent, en ce sens, un argument de poids en faveur de la Providence. 

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