Intégrée au groupe public Radio France, la station France Culture fait la part belle à la littérature au sein de ses programmes. Au cours de la semaine du lundi 24 au dimanche 30 juin, les auditeurs croiseront ainsi Dalya Daoud, Anaëlle Jonah ou encore Maryline Desbiolles...
Du lundi au vendredi de 15h00 à 16h00
Lundi 2 septembre : Entrées dans la danse, avec Dalya Daoud et Anaëlle Jonah. Avec Dalya Daoud pour Challah la danse (Le Nouvel Attila) et Anaëlle Jonah pour Danse avec tes chaînes (Fayard)
Mardi 3 septembre : La cicatrisation des plaies, avec Maryline Desbiolles. Avec Maryline Desbiolles pour L’agrafe (Sabine Wespieser)
Mercredi 4 septembre : Repenser l’amitié à la lumière de nos héritages queer, avec Hélène Giannecchini. Avec Hélène Giannecchini pour Un désir démesuré d’amitié (Seuil)
Jeudi 5 septembre : Redécouvrir 4.48 Psychose de Sarah Kane, avec Nicolas Maury. Avec le comédien Nicolas Maury et Vanasay Khamphommala (SR) pour sa nouvelle traduction aux éditions de l'Arche
Vendredi 6 septembre : Dans la bibliothèque du rappeur Georgio
Du lundi au vendredi de 21h35 à 22h00
Pages arrachées à Joseph Conrad (1 à 5/10). Une émission de Diane Kolnikoff. Réalisation : Jacques Taroni
Orphelin polonais de parents révolutionnaires et intellectuels, de cœur français, et anglais d’adoption, Joseph Conrad, né en 1857 et mort en 1924, est un homme sans pays, qui a navigué pendant 20 ans sur toutes les mers du monde, avant de naviguer au cœur des ténèbres de l’âme humaine. Marginal dans le monde littéraire anglais, Conrad parlait couramment le français, et admirait surtout Flaubert, Maupassant et Daudet.
Il est pourtant devenu un des plus grands écrivains anglais, « le plus important romancier anglais avec Joyce » comme l’écrit André Malraux.
– Diane Kolnikoff
Lundi 2 septembre : Le Frère de la Côte
Alain Dugrand, écrivain, évoque Le Frère de la côte, roman que Conrad a écrit à la fin de sa vie en 1923.
À l’âge de 17 ans, Conrad est parti pour Marseille où il a vécu pendant trois ans pour y apprendre son métier de matelot. Vers 1922-1923, Conrad revient sur les lieux de son adolescence : Marseille, Toulon, Hyères… et y écrit Le Frère de la côte. Dans ce roman d’aventures, de cape et d’épée qui fait penser à Alexandre Dumas, Conrad rend hommage à la France, à la Provence, dont on perçoit qu’elle traverse son œuvre.
Mardi 3 septembre : Jacques Darras évoque Lord Jim
Pour Jacques Darras, ce livre, qui depuis sa jeunesse ne l’a plus quitté, est une chanson, une sorte de rhapsodie. Revenant sans cesse autour du même sujet, variant l’angle, la distance, avec le bruit de la mer, de l’océan, des vagues, il saisit ce flux et ce reflux de l’océan autour du personnage. « C’est une performance qui tient du miracle. C’est un livre miraculeux. »
« On n’a jamais écrit un livre aussi beau sur la mer, sur l’océan, sur le bruit que font les vagues », dit-il.
Mercredi 4 septembre : Michel Le Bris évoque Au coeur des ténèbres
Michel Le Bris a toujours lu Conrad à travers Au cœur des ténèbres. Il évoque la puissance des images, comme surgies d’une nuit de cauchemar, la musique, la force hypnotique des phrases, la révélation d’un bloc énigmatique tombé devant soi… on y lit quelque chose de soi-même, la part la plus intime.
Jeudi 5 septembre : Jean-Bertrand Pontalis évoque Le Duel
Jean-Bertrand Pontalis, psychanalyste et écrivain, évoque Le Duel, histoire d’une querelle qui se poursuit, durant des années et avec une violence croissante, entre deux officiers de l’armée napoléonienne. Il ne s’agit pas simplement du duel entre ces deux frères d’armes, mais aussi de celui que Napoléon mène contre l’Europe.
Vendredi 6 septembre : Michel Chaillou évoque Amy Foster
Michel Chaillou, écrivain, a lu quotidiennement Conrad dans sa jeunesse mais a découvert bien plus tard, par hasard, Amy Foster. Cette nouvelle étrange et prenante a immédiatement rendu intelligibles pour lui de nombreux éléments dans l’œuvre de Conrad.
Sur une côte anglo-saxonne inhospitalière et battue par les vents, vit un médecin, Kennedy, qui au cours d’une de ses tournées, rencontre une femme. C’est l’histoire de cette femme que Kennedy va raconter au narrateur.
Le samedi de 15h00 à 16h00
Entretien avec le romancier Emmanuel Ruben à l’occasion de la parution de Malville (éditions Stock) Rejoint en deuxième partie par l’universitaire Anne Wattel, spécialiste de la littérature d’anticipation et autrice de l’essai Robert Merle : écrivain singulier du propre de l’homme (Presses universitaires du septentrion)
Crédits image : France Culture
Paru le 30/08/2024
288 pages
Seuil
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Paru le 16/01/2014
165 pages
Editions Gallimard
10,00 €
Paru le 21/08/2024
473 pages
Fayard
22,90 €
Paru le 21/08/2024
263 pages
Stock
20,90 €
Paru le 19/08/2024
251 pages
Le Nouvel Attila
19,50 €
Paru le 29/08/2024
145 pages
Sabine Wespieser Editeur
18,00 €
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