François Bégaudeau raconte son procès en octobre
Le 4 avril dernier, François Bégaudeau comparaissait devant la 17e chambre du tribunal de Paris. La raison ? En 2020, sur le forum de son site, il a affirmé que « tous les auteurs » des éditions marquées à gauche La Fabrique, « étaient passés » sur l’historienne Ludivine Bantigny. Conséquence : une plainte déposée par cette dernière pour diffamation en raison de l’appartenance à un sexe. Une mésaventure dont l'écrivain a tiré un texte, Commune une mule, publié chez Stock le 2 octobre prochain.
Le 29/08/2024 à 15:04 par Hocine Bouhadjera
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Publié le :
29/08/2024 à 15:04
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« Ce qui doit être tu au tribunal sera dit dans un livre. Nos livres sont infiniment plus audacieux que nous parce que tel un hold-up ils se mijotent à l’abri des regards. Parce qu’une fois achetés et vaguement lus, ils finissent sur une étagère, offerts au regard mais fermés, impénétrables, contenu dérobé, impossible de savoir ce qui se trafique à l’intérieur. »
C'est par ce court extrait que l'éditeur avec qui il officie pour la première fois, présente ce texte, et de rappeller : « Un jour de mai 2020, François Bégaudeau échange avec des camarades, sur son site à la fois personnel et public. Il commet, ce jour-là, une phrase qui lui vaudra de comparaître en justice pour diffamation à caractère sexiste et sexuel. Ça, ce sont les faits. »
De cette triste affaire, où la justice a finalement statué que ses propos n'avaient pas été diffamatoires, tout en reconnaissant qu'ils avaient été « indéniablement empreints de sexisme », l'auteur en tire une occasion de réaliser un travail d'auto-analyse, comme un exercice critique.
Blague ou offense ?
Alors, plaisanteries de mauvais goût ou véritables diffamations sexistes ? La 17e chambre correctionnelle a qualifié ses mots d'« inélégants » et sur « un registre obscène », précisant qu'il cherchait à « rabaisser Ludivine Bantigny, en tant que femme, au regard de sa disponibilité sexuelle exacerbée ». Cependant, le tribunal a aussi conclu que les propos, ne faisant référence à aucun fait spécifique, ne pouvaient être considérés comme diffamatoires.
L'écrivain engagé avait décrit ses propres mots, partagés sur le forum de son site en 2020, comme un « sketch ». Face à ces propos, Ludivine Bantigny avait porté plainte pour diffamation en raison de l’appartenance à un sexe, avec le soutien de l'association féministe Chiennes de garde. Après le procès du 4 avril, l'historienne avait critiqué François Bégaudeau sur X, rejetant son excuse de l'humour, et le décrivant comme manifestant un comportement sexiste habituel. Ce dernier, qui avait admis son humour comme étant de « l’humour beauf » avait parlé d’un « post malencontreux ».
Plus précisément, il avait écrit : « Dans le milieu radical parisien, Ludivine est connue pour être jamais la dernière. Tous les auteurs de La Fabrique lui sont passés dessus, même [Geoffroy de] Lagasnerie. » Pour se défendre, il avait commenté : « Geoffroy de Lagasnerie n’est pas un auteur de La Fabrique et il est homosexuel, c’est de notoriété publique. C’était un petit signal pour dire que c’était définitivement, absolument une blague, qu’on peut juger de mauvais goût. Ce n’est pas une faute morale, c’est une faute de goût. » Et pour cette raison, n’avait pas présenté d'excuses.
Il avait également expliqué, durant le procès, que ses tentatives humoristiques incluent parfois des thèmes sexuels, soulignant un intérêt pour les sujets plus légers ou triviaux. Il avait encore expliqué qu’une analyse détaillée de ses trente livres, critiques, articles et pièces de théâtre ne montrerait aucune preuve de misogynie.
De son côté, Ludivine Bantigny, avait exprimé ressentir une « souillure » d’être perçue comme « un paillasson sur lequel les hommes passent », et décrit avoir reçu un « coup de poing dans l'estomac ». Elle avait critiqué cet humour comme typique du masculinisme et s'est inquiétée de l'effet des propos sur la perception qu'ont d'elle ses étudiants, son partenaire et ses enfants, affirmant la nécessité de combattre la misogynie pour quiconque se revendique de l'émancipation.
À la suite du verdict, la spécialiste de l'histoire sociale et politique de la France des XIXe et XXe siècles avait exprimé sa surprise face à cette décision, déclarant, toujours sur X : « La représentante de Parquet avait validé tous les éléments de la plainte. » Elle de s'interroger : « Dans son délibéré, le tribunal souligne que la diffamation se distingue de l'injure. Aurait-il fallu porter plainte pour injure publique ? Il me semble qu'elle est bel et bien caractérisée. Mais je ne suis pas juriste. Une femme, simplement. Luttant pour la dignité des femmes. »
Elle espérait enfin que cette relaxe n'empêchera pas les femmes de porter plainte, malgré les difficultés et la douleur, tout en jugeant que cette décision est un coup contre les luttes féministes, rappelant que le tribunal a reconnu l'humiliation : « Le double jeu d'un supposé chantre de l'émancipation est immonde », concluait-elle.
L'agglomération de Narbonne avait, à la suite de cette affaire, annulé la participation de l'écrivain à son avant-salon du livre, expliquant dans un communiqué que « l'auteur est actuellement impliqué dans une procédure juridique pour diffamation à caractère sexiste ».
Une plume engagée à gauche
Né le 27 avril 1971 à Luçon, en Vendée, François Bégaudeau est notamment connu pour son engagement politique de gauche radicale, et ses critiques sociales précises et acerbes. Il a remporté une notoriété littéraire avec des romans tels qu'Entre les murs, qui a inspiré un film éponyme récompensé par la Palme d'or au Festival de Cannes en 2008, où il joue le rôle principal.
À LIRE - François Bégaudeau : l'amour ce sport d'endurance
Ce grand cinéphile a aussi écrit La Blessure, la vraie en 2011, adapté au cinéma, et plusieurs essais politiques comme Histoire de ta bêtise (2019). Son parcours inclut une carrière d'enseignant, de critique, notamment aux Cahiers du cinéma, et de musicien dans un groupe punk, Zabriskie Point. Très productif, même s'il n'aimerait pas cette qualification, il publié à l'occasion de la dernière rentrée littéraire, un roman, L’Amour, paru chez Verticales.
Crédits photo : Francesca Mantovani / Gallimard
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58 Commentaires
bruno lapiq
29/08/2024 à 19:32
ben voyons !
Lorraine
29/08/2024 à 21:36
François Begaudeau, cet égo sur pattes, imbuvable de prétention et de narcissisme, a montré lors du procès toute l'ampleur de son sexisme et de sa misogynie crasse. On pourrait croire que "ce grand cinéphile" a plus intéressant à écrire, avec une telle actualité politique ? Mais quand on sait par qui sont dirigées les éditions Stock, on ne s'étonne pas d'y voir publié pareil torchon. Pendant ce temps-là, Ludivine Bantigny est sur tous les fronts pour lutter contre la montée de l'extrême-droite et l'invisibilisation du génocide en Palestine. Immense soutien à elle. Quant à Begaudeau, c'est très simple : poubelle.
Marie
30/08/2024 à 08:17
Un peu comme les jo, il entretient la flamme...Tout ce qu'il écrit est très inégal, quelques pépites, et de l'ordinaire trop souvent.
Aurelien Terrassier
30/08/2024 à 09:12
Épisode malheureux qui a fracturé un peu la gauche radicale alors que l'on pouvait s'attendre à ce que François Begaudeau et Ludivine Bantigny soient les meilleurs amis du monde vu qu'ils ont des connaissances commues dans le milieu intellectuel. Autant François Begaudeau a pu avoir une blague maladroite autant le procès pour insulte à caractère sexiste était pathétique et perdu d'avance car si d'autres blagues de mauvais goût dans le milieu intellectuel et littéraire devaient se traduire en justice, ça en ferait un paquet je crois. Enfin François Begaudeau a été courageux néanmoins car présent sans avocat le jour du procès et il est logique qu'il se venge car le fait d'avoir été annulé à Narbonnes, j'imagine qu'il a eu plus qu'en travers de la gorge. Tant qu'à Ludivine Bantigny s'allier avec les Chiennes de garde ces féministes réactionnaires et peu progressistes qui publient des tribunes transphobes et islamophobes dans Marianne et Charlie Hebdo, soit à l'opposé de sa famille intellectuelle, ça prête plutôt à rire.
Emma
30/08/2024 à 09:36
Tellement symptomatique ce commentaire.
Fracturer la gauche : en effet quand on s'aperçoit que les hommes de gauche qui se font les chantres de l'émancipation en sont restés au Moyen Âge pour ce qui est de leur vision des femmes, il y a de quoi perdre quelques camarades et un peu d'estime pour certains ?
"Courageux", venir sans avocat, j'espère que vous plaisantez ! Un acte de mépris et d'insolence. Vous étiez là lors du procès ? Un personnage infâme qui n'a cessé d'imposer sa parole, de se glorifier et de se trouver les pires excuses pour justifier un propos injustifiable. Jusqu'à dire qu'une blague sur les Juifs ne fait pas de vous un antisémite. La honte.
Pour votre information, Ludivine Bantigny n'a d'abord jamais demandé que des excuses. Où sont-elles ? On n'est pas capable d'en formuler mais ça sort un livre entier ?
Une mauvaise blague : pitié, remettez-vous en question et arrêtez de dépolitiser les choses pour vous dédouaner. Où est-ce drôle ? À quel moment ? C'est tout simplement d'un sexisme abject. On voit cher monsieur que vous n'êtes pas une femme : vous pouvez prendre la parole en public, aucun tocard ne viendra rire avec ses copains pour dire que vous êtes une traînée. Voilà le sort qui est réservé aujourd'hui aux femmes qui ont de l'importance dans le débat public. Il faut les rabaisser à ça. En toute impunité.
Begaudeau a montré son vrai visage. Il peut écrire sur tout ce qu'il veut, désormais, on sait. Quant à savoir ce qu'il a produit d'intéressant ces dernières années, il faut fouiller. Son narcissisme l'a visiblement perdu. Pendant ce temps-là, Ludivine Bantigny enrichit le débat de ses analyses politiques. Eh oui. C'est la différence entre un pauvre type et une intellectuelle.
Marie
30/08/2024 à 10:00
Emma@, d'accord avec vous. Un Cahuzac a pu gêner le PS. Mais en tant qu'individu(e)je ne me sens pas du tout meurtrie qu'un auteur présupposé du même bord que moi soit passé en justice pour une expression malencontreuse. C'est avant tout un écrivain, ses opinions politiques ne m'intéressent pas.
Grondy
31/08/2024 à 12:39
" C'est d'abord un écrivain, ses opinions politiques ne m'intéressent pas "
Que dire ? Qu'écrire ? Rien de rien .
Les bras m'en tombent devant une telle réflexion.
Marie
01/09/2024 à 12:00
Grondy@, manchot et néophyte sur ce site? Ignorant des commentaires? F. Bégaudeau doit publier son récit du procès intenté pour avoir eu la plume un peu lourde eu égard à une femme. Du coup c'est "la gauche qui est fracturée" (lisez!) car le féminisme ne peut qu'être de gauche !!...Et l'antiféminisme de droite, donc Bégaudeau...etc etc. ...Ce dernier signe le scénario de "La prisonnière de Bordeaux", ou la confrontation bienveillante de deux femmes de détenus, une bourgeoise et une immigrée. Sacré Bégaudeau!
NAUWELAERS
01/09/2024 à 23:43
Marie,
Si cette blague n'a rien de drôle, la bêtise affligeante de trop de réactions outragées est consternante.
CHRISRIAN NAUWELAERS
Aurelien Terrassier
30/08/2024 à 10:19
Emma Vous allez un peu vite en besogne. Autant Ludivine Bantigny est une intellectuelle de renom mais je pense que s'allier avec un groupuscule tel que les Chiennes de Garde qui passe son temps à tirer sur la gauche radicale soi la famille politique de la principale intéressée c'est contre-productif! Deux François Begaudeau peut avoir des blagues maladroites, graveleuses et beaufs et il a l'a reconnu. Pensez-vous que c'est un ignoble misogyne comme Alain Soral, Julien Roschedy et Eric Zemmour à l'extrême droite? En tout cas avec leurs tribunes transphobes et islamophobes, les Chiennes de garde servent la soupe à ses trois-la. François Begaudeau n'est ni sexiste ni misogyne ou alors apportez-en la preuve par certains de ses textes et je pense que vous aurez du mal. J'ai des désaccords avec François Begaudeau qui aurait sans doute du aller plus loin et s'expliquer voir s'excuser avec la principale intéressée mais cela ne justifie pas un procès avec des pseudo-feministes qui sont des farouches adversaires de la gauche radicale. Oui ce malheureux épisode a fracturé la gauche radicale ça veut peut-être rien dire pour vous certes mais pour beaucoup de gens fans ou non de François Begaudeau ça veut dire beaucoup malheureusement.
Aurelien Terrassier
30/08/2024 à 10:31
Emma Je suis désolé mais imaginez un parlementaire Lfi qui prendrait pour parties civiles eux ou trois parlementaires macronistes ou Lr pour porter plainte pour diffamation contre un autre parlementaire Lfi, cela serait perçu comme une trahison. Et bien c'est malheureusement ce qui se passe pour Ludivine Bantigny qui a pris pour alliés Les Chiennes de garde. Au delà de la blague graveleuse et de mauvais goût de François Begaudeau qui je le rappelle a été relaxé, il y a le fait que Ludivine Bantigny s'est allié avec des gens qui tirent sans arrêt sur la gauche radicale ce qui peut être perçu comme une trahison ne vous en déplaise. Les luttes féministes contre le sexisme valent bien mieux et sont autrement plus importantes que ce malheureux épisode et je pense aussi que la principale intéressée a sans doute été blessé par d'autres personnes qui eux ont eu des vrais propos misogynes et sexistes sur certains forums voir sur les réseaux sociaux et François Begaudeau a reconnu sa blague maladroite je le rappelle. Après le livre va sans doute faire beaucoup parler c'est sûr.
Michèle
30/08/2024 à 12:42
👍 Emma
Julien
01/09/2024 à 21:11
« en effet quand on s'aperçoit que les hommes de gauche qui se font les chantres de l'émancipation en sont restés au Moyen Âge pour ce qui est de leur vision des femmes, il y a de quoi perdre quelques camarades et un peu d'estime pour certains ? »
1. Vous ne connaissez pas François Bégaudeau personnellement. Donc quelle est cette affirmation venue de nulle part.
2. « restés au Moyen Âge pour ce qui est de leur vision des femmes » : Caricature, exagération, et falsification. Les faits : François Bégaudeau a beaucoup défendu la parole des femmes, son émancipation, la cause féministe en somme. Il suffit de le lire et de l'écouter (partout).
« Un personnage infâme qui n'a cessé d'imposer sa parole, de se glorifier et de se trouver les pires excuses pour justifier un propos injustifiable. »
1. Vous étiez présente ?
2. Il me semblait qu'au tribunal, c'était justement le but : s'expliquer.
« Pour votre information, Ludivine Bantigny n'a d'abord jamais demandé que des excuses. Où sont-elles ? On n'est pas capable d'en formuler mais ça sort un livre entier ? »
1. Ce n'est pas une question de capacité. C'est une question de désaccord. François Bégaudeau ne trouve pas juste de s'excuser - avec ses raisons propres.
2. Le livre entier ne parle pas du procès. Encore du vent.
« Une mauvaise blague : pitié, remettez-vous en question et arrêtez de dépolitiser les choses pour vous dédouaner. Où est-ce drôle ? À quel moment ? C'est tout simplement d'un sexisme abject. On voit cher monsieur que vous n'êtes pas une femme : vous pouvez prendre la parole en public, aucun tocard ne viendra rire avec ses copains pour dire que vous êtes une traînée. Voilà le sort qui est réservé aujourd'hui aux femmes qui ont de l'importance dans le débat public. Il faut les rabaisser à ça. En toute impunité. »
1. Arrêtons de tout dépolitiser. En revanche, arrêtons de croire que toute intention-action doit être dirigée vers une dimension politique. En l'occurrence, ici, le cadre est humoristique.
2. La question n'est pas de savoir si c'est drôle, mais de savoir si c'est effectivement une blague - drôle ou pas.
3. Du sexisme, oui. Personne ne l'a nié. En revanche, ce n'est pas parce que la blague est sexiste, que ça catégorise automatiquement François Bégaudeau de sexiste. La nuance, la justesse, c'est important.
« Begaudeau a montré son vrai visage. Il peut écrire sur tout ce qu'il veut, désormais, on sait. Quant à savoir ce qu'il a produit d'intéressant ces dernières années, il faut fouiller. Son narcissisme l'a visiblement perdu. Pendant ce temps-là, Ludivine Bantigny enrichit le débat de ses analyses politiques. Eh oui. C'est la différence entre un pauvre type et une intellectuelle. »
1. Une essentialisation malhonnête de François Bégaudeau. Cette pauvre blague ne le disqualifie aucunement. La binarité au paroxysme.
2. Le narcissisme. Chaque intellectuel est étiqueté de narcissique de toute façon.
3. Gratuit, sans argument.
NAUWELAERS
01/09/2024 à 23:35
Julien,
Mille bravo pour votre brillante argumentation à laquelle je souscris totalement.
Vous avez posé l'épingle de votre lucidité et de votre analyse sur la grosse baudruche (pschittt !!!) d'une ridicule diatribe dont le lyrisme malvenu et parfaitement malhonnête dépasse les limites du grotesque.
Cette époque qui fait de la non-binarité une religion obligatoire est la plus binaire, intolérante et manichéenne qui soit.
La justice débordée ne peut se brader pour tout et pour rien alors que tant d'affaires sérieuses mettent un temps infini à arriver à une conclusion.
Félicitations et tout ce qui excessif est insignifiant.
La blague était nulle et alors ?
Alors on s'en fout et on s'occupe de choses sérieuses svp.
Quant à la notion de «continuum», c'est faux à vomir.
Un déni du réel.
Un délire rance idéologique.
Certaines personnes n'ont vraiment rien à faire dans leur vie...
Enfin, cette blague n'a rien de drôle.
Donc je répète: foin des cris d'orfraies, on passe outre et on s'en fout.
CHRISTIAN NAUWELAERS
Will
08/09/2024 à 11:29
Begaudeau n'est ni un pauvre type, ni un misogyne. Oui, une blague sur les juifs ne fait pas de vous un antisémite, comme une blague sur les gays ne fait pas de vous un homophobe. Votre analyse est médiocre, typique de la bienpensance des bobos auto-ringardisés.
Michèle
30/08/2024 à 12:49
Ce n'est pas une fracture. C'est un révélateur de toute la tartufferie de la gauche radicale.
Et la liste est longue de ces grands donneurs de leçons qui font le contraire de ce qu'ils affichent, y compris dans la lutte contre le sexisme. Je n'en fais pas la liste détaillée. Je ne suis pas sûre de passer la modération.
Votre idéologie vous aveugle.
La gauche mène à tout (surtout dans l'horreur ?) à condition d'en sortir.
C'est tout le malheur que je vous souhaite.
Aurelien Terrassier
30/08/2024 à 14:10
@Michele je maintiens c'est une fracture au sein de la gauche et au delà de cette blague beauf et graveleuse de François Begaudeau, trouvez-moi un seul écrit misogyne et sexiste parmi ses textes, vous aurez beaucoup de mal tout autant que pour m'expliquer le choix des ennemis des féministes de gauche radicale à savoir "Les Chiennes de garde". Voilà pourquoi c'est une fracture au sein de la gauche radicale. Je pense qu'un certain nombre de compagnons de route de Ludivine Bantigny vont désapprouver cette action procédurière et injustifiable d'autant plus que François Begaudeau est relaxé dont acte et il était présent sans avocat contrairement à d'autres. Je rappelle le contexte toutefois il s'agissait d'une blague beauf et potache lancé sur le forum du principal intéressé et non sur un réseau social. Si ce forum avait été privé rien ne serait arrivé!
Laure B
31/08/2024 à 17:43
Aurélien, vous avez l'air de dire que quand on est de gauche et progressiste comme François Begaudau on peut se permettre d'être maladroit dans la vie. Alors, déjà, c'est pas juste maladroit, graveleux, beauf. C'est vraiment sexiste et insultant. Vous prenez les femmes pour des connes qui n'ont pas d'humour ? On sait parfaitement faire la différence. Perso, je comprends la blessure qu'à éprouvé la victime, et je pense qu'il faut qu'il s'excuse. D'autant plus qu'il se dit de gauche et progressiste.
NAUWELAERS
30/08/2024 à 21:54
Aurelien Terrassier,
Je ne savais pas que les islamistes radicaux et que les talibans afghans notamment -qui imposent le silence aux femmes sur la voie publique, le voile, interdisent la scolarisation des filles etc.-soient de grands féministes...
Et si dénoncer ces abjections commises contre toutes ces femmes, c'est de l'islamophobie, moi je suis la réincarnation de Jean Jaurès.
Toujours n'importe quoi, toujours à côté de la plaque.
CHRISTIAN NAUWELAERS
Sophie
31/08/2024 à 14:34
Quand c'est envers une femme, c'est toujours de l'humour, faut savoir rigoler. Quand c'est envers un juif, un noir, un gris, un bleu... c'est du racisme et on appelle toutes les associations.
NAUWELAERS
01/09/2024 à 21:13
Sophie,
Une solution radicale: tout le monde s'en fout et on se décoince !
On s'en fout, totalement !
Tant pis s'il y a des blagues racistes, homophobes, misogynes, anti-roux, islamophobes, antisémites, anti-mormons, anti-gros, anti-porteurs de lunettes, anti-culs de jatte, anti-autistes, anti-mongoliens, anti-limaces, anti-escargots, anti-blondes, anti-blonds, anti-chauves, anti-responsable du site ActuaLitté (ha ha ha, test ici !), anti-ce que vous voulez...
Anti-gynécologues, anti-croque-morts, anti-alcooliques, anti-abstinents, anti-vivants, anti-morts etc. !
On se fout de tour ça, on est des adultes, on vit sa vie sans pleurnicher parce qu'on est offensé(e) par une blague.
On n'aime pas ?
On ignore !
On ignore le mot «offense» qui sert à tout et n'importe quoi, cela me gave.
Bien à vous de la part d'un humaniste libertaire.
Et d'éventuelles blagues anti-Nauwelaers, je m'en tamponne aussi !
N'Irai pas en justice, ayant une vie à vivre.
CHRISTIAN NAUWELAERS
D. L.
30/08/2024 à 10:05
Étrange comme on peut accepter ce genre de vannes d’un temps qu’on espérait révolu.
Dans les années ’70, il était fréquent de dire : « tout le monde lui est passé dessus, même le train. »
Ça faisait rire, un peu comme on stigmatise quelqu’un parce qu’il est gros ou homosexuel. Ça fait rire, sauf la personne ciblée.
Bégaudeau s’affranchit en « prouvant » que c’était une blague parce qu’il inclut un « homosexuel notoire » dans la liste des étalons en rut supposés ? Bien pauvre défense.
On dit tous des conneries. Un jour, elles nous échappent, et à peine sorties de notre bouche, on les regrette déjà.
Le plus humain, le plus normal, le plus attendu serait des excuses, une humilité nécessaire à l’acceptation de l’erreur qui est, somme toute, bien humaine.
Mais là, diabolicum, Bégaudeau persévère, et ça, on ne peut pas pardonner.
Être visible médiatiquement demande d’être bon, d’être humain, d’être avec, et non contre, à moins d'être c**.
Désolé, Bégaudeau, mais là, vous avez raté une belle occasion de vous taire.
Marioniet
30/08/2024 à 13:46
D.L.@ , d'accord avec la conclusion de votre commentaire. J'ai découvert un peu par hasard cet auteur (et acteur), pour beaucoup il se lit..., plait un peu, beaucoup etc...Comme tous il vit avec son temps...qui le marque mine de rien, peut-être. D'où sa gaffe eu égard à L. Bantigny..., Et ce qu'il pense sans-doute son pensum à succès: "Comme une mule"....Vu "Entre les murs" palmé pour l'instigateur, le film et l'acteur. Vu et revu son (presque )double plus récent : "Les Grands Esprits". Même thème, et seulement génie pour le second. Le temps a passé.
Pascal Chapuis
30/08/2024 à 10:33
Navrante histoire d'un écrivain qui a su nous émouvoir avec son dernier livre l'amour chez Verticales ,doit on dissocier l'œuvre de l'auteur ? Éternel débat via Polanski ,Allen,Matzneff ,Angot la littérature où lis tes ratures!!!
Serpenthere
30/08/2024 à 19:29
Pourquoi Angoulême ?
Emma
30/08/2024 à 10:59
Je ne suis pas du tout d'accord avec vous Aurélien. Le sexisme est à combattre partout, il est inadmissible. De la part d'un homme de gauche, c'est pire, une imposture inexcusable et la preuve que le chemin est encore bien long. Ce n'est pas juste une blague graveleuse : c'est un propos qui véhicule des stéréotypes bien ancrés contre lesquels Begaudeau devrait lutter de toute son âme en tant qu'homme de gauche. Vous savez comme moi qu'une relaxe ne veut pas dire innocent. Le tribunal a reconnu sans ambiguïté le caractère sexiste de ce propos. Personnellement, je remercie Ludivine Bantigny et les Chiennes de garde de tenter de lutter contre l'impunité. Les Chiennes de garde ont par le passé accompli un grand travail de déconstruction du sexisme dans les medias et toutes les couches de la société. Elles sont d'une autre génération aujourd'hui, oui, mais les propos de Begaudeau et l'issue du procès prouvent que cette lutte est plus que jamais d'actualité. En disant cela, vous faites de la lutte pour les droits des femmes quelque chose d'accessoire. Malheureusement, de ce que vous appelez une blague graveleuse découlent tout simplement les violences faites aux femmes. La logique qui veut faire d'une femme un objet forcément sexuel et forcément dégradé est la même que celle des pires masculinistes. C'est le continuum des violences. Il n'y a rien à relativiser là-dedans, et il serait temps que la justice et la société soit intransigeante. Vous inversez la charge de la culpabilité, comme souvent dans ces cas-là : tout à coup, Begaudeau devient la victime d'une femme insultée qui aurait quand même pu fermer sa gueule pour le bien de la gauche ! Quant à croire qu'il soit possible d'avoir d'un écrivain engagé une approche dépolitisée, cela me semble d'une grande naïveté. Begaudeau aurait tout simplement pu présenter ses excuses et reconnaître ses torts. Nous en avons toutes et tous. À la place, il compte nous expliquer ce qu'est l'humour. À d'autres.
Aurelien Terrassier
30/08/2024 à 12:22
Emma Je le dis et je le redis je n'approuve pas les propos de François Begaudeau et il aurait dû s'excuser. Pour autant est-ce que cela vaut un procès? Non les luttes féministes contre le sexisme et la misogynie valent bien mieux que ça. Même si le tribunal a reconnu le caractère sexiste de la blague graveleuse et beauf, François Begaudeau est relaxé dont acte et il y a des insultes sexistes de la part d'auteurs militants d'extrême droite qui mériteraient bien plus d'attention. Je ne relativise rien du tout je constate que c'est contre-productif de s'allier à un groupuscule qui publie des tribunes islamophobes et transphobes et apportent plus de l'eau au moulin des vrais masculinistes d'extrême droite qu'il ne lutte véritablement contre les propos et violences sexistes et sexuelles et encore plus en s'attaquant à François Begaudeau je maintiens.
Emma
30/08/2024 à 13:02
Le problème c'est que vous déplacez le problème. D'ailleurs, vous n'avez pas l'air d'avoir mis le doigt dessus, mais c'est une stratégie bien connue. Il y a toujours plus urgent, toujours plus pertinent, toujours pire, toujours plus grave. Pire misogyne, pire sexiste à condamner plutôt... Sauf qu'ils ne le sont pas non plus. Ne rien dire pour ne pas apporter de l'eau au moulin de tels et tels ? Résultat, à la fin, personne ne lutte contre rien. Je maintiens. Les propos étaient condamnables, ils méritaient d'être condamnés, une sanction exemplaire. L'impunité et le laxisme ne seront jamais la solution contre cette gangrène. Begaudeau a montré le fond de sa pensée et sa personnalité exécrable. Si ça vous plaît de vous intéresser à la vision du monde d'un homme pour qui les femmes quoi qu'elles fassent sont rabaissables à des objets sexuels... Personnellement, je passerai mon chemin.
NAUWELAERS
01/09/2024 à 01:04
Emma,
La judiciarisation galopante de la société est une calamité.
Vous avez tort , comme pour ce mot abject, dégueulasse: «continuum» !
Non, non et mille fois non, un type qui sort une bête blague graveleuse n'est absolument pas un violent ni harceleur en puissance.
Pour un qui peut l'être -oui il en est hélas -mille ne le sont pas !
Telle est la réalité, qui se fout de l'idéologie délirante et toxique niant la vraie vie.
Seuls et seules des extrémistes idéologues peuvent proférer ce genre d'inepties dangereuses car attaquant la démocratie.
Cette blague très bête, et que je n'approuve évidemment pas (quelle mouche l'a piqué ?)- aurait appelé des excuses..et puis qu'on passe à autre chose.
C'est tout et aller beaucoup plus loin totalement erroné.
Le radicalisme est pestilentiel et à combattre, matin, midi et soir.
Votre remède est bien pire que le mal.
CHRISTIAN NAUWELAERS Ni misogyne ni extrémiste !
Humaniste, point barre.
Aurelien Terrassier
30/08/2024 à 12:31
Emma Autant je peux avoir certains désaccords avec Osez le Feminisme autant cette association est progressiste et milite vraiment pour les droits des femmes pas comme les Chiennes de garde que vois soutenez qui en vingt ans ont plus produit des gens comme Eric Zemmour et Alain Soral avec leur démagogie moraliste de salon en surfant sur l'islamophobie ambiante et en stigmatisant les travailleurs et travailleuses du sexe qu'elles n'ont lutte véritablement contre le sexisme et la misogyne. Vous voyez je ne jette pas d'accusations ni fait de leçons de morale contrairement à vous ce qui n'apaise pas le débat. Vous verrez qu'à la gauche radicale, l'aspect procédurier Ludivine Bantigny ne sera pas bien vu car s'allier avec des ennemis de son camp contre un écrivain qui est tout sauf misogyne et sexiste c'est pathétique et les gens qui liront le livre de François Begaudeau sont bien loin d'être des masculinistes et sexistes en puissance comme vous le pensez peut-être loin s'en faut.
Michèle
30/08/2024 à 12:39
Voilà le genre de "blague" que n'aurait même pas osé le plus obscur représentant du RN. Qui s'il s'y était adonné, par le plus mystérieux coup du hasard, aurait été mis au ban de l'Humanité.
Mais parce qu'il appartient à la gauche radicale, ce # ÷& $ , après ne pas s'être excusé - pourtant la plus élémentaire des humanités - commet une oeuvre dont il tirera profit et dont les recettes n'iront même pas alimenter une assoce luttant contre le sexisme.
Écœurant !
D. L.
30/08/2024 à 12:49
il n'est de pire aveugle que celle qui ne veut pas voir !
"Va faire la soupe salope" : pas de sanction pour les députés RN qui avaient insulté Sandrine Rousseau et Marine Tondelier
https://www.ladepeche.fr/2024/03/28/va-faire-la-soupe-salope-pas-de-sanction-pour-les-deputes-rn-11854783.php
Vous voulez d'autres exemples?
Le député RN Jocelyn Dessigny sanctionné pour avoir traité la LFI Mathilde Panot de « poissonnière »
https://www.ouest-france.fr/societe/sexisme/le-depute-rn-jocelyn-dessigny-sanctionne-pour-avoir-traite-la-lfi-mathilde-panot-de-poissonniere-6d3cd7a0-09df-11ee-9bb1-5bd217959d48
etc.
https://www.google.com/search?q=insultes+sexistes+d%C3%A9put%C3%A9s+RN
Michèle
30/08/2024 à 13:20
Dont acte. Episode que conclura Sandrine Rousseau par : "le fascisme est une contre-révolution masculiniste"... Vous qui êtes bien renseigné, qu'a t-elle dit sur Begaudeau ?
Quant à "poissonnière"...
Aurelien Terrassier
30/08/2024 à 14:12
Comparer François Begaudeau à un député d'extrême droite c'est fort de café! C'est digne de Charlie Hebdo...
D. L.
30/08/2024 à 14:47
Je ne faisais que répondre à "Michèle" qui disait:
"Voilà le genre de "blague" que n'aurait même pas osé le plus obscur représentant du RN"
Ça, c'était fort de café, comme vous dites…
Michèle
30/08/2024 à 15:51
Vous êtes le même DL qui a écrit juste à côté :
"Que fait ici cette fille qui fait commerce de ses boulettes de silicone et qui ne pense qu'à l'argent? (...) Elle demandait un traducteur, paumée comme une starlette de télé-réalité inculte. On se demande ce qu'elle peut comprendre des livres" ?
Dommage...
Charlie Parmentier-Demestre
30/08/2024 à 14:49
J'attends avec impatience Comme Une Mule 2, avec tous les commentaires du site Actualitté, on aimerait une préface de Yann Moix si possible mais bon c'est pas Noël encore si ? La postface de Neaulleau serait un + évidement, inconsolables lecteurs que nous sommes...
Aurelien Terrassier
30/08/2024 à 15:23
Charlie Parmentier-Demestre Par pitié épargnez-nous ces ecrivaillons neo-reacs polémistes de plateaux de télévision que sont Yann Moix et Eric Naulleau. L'anti-intellectualisme est un cancer dit l'un d'entre eux. Seulement là-dessus c'est celui qui le dit qu'il y est
NAUWELAERS
30/08/2024 à 22:03
Moix un écrivaillon...!
Mais vous vous ridiculisez !
Vous avez lu vos posts à vous, Aurelien Terrassier ?
Quels que soient les désaccords que l'on peut avoir avec Moix-j'en ai plusieurs -c'est un immense écrivain !
Mais vous ne savez même pas ce que c'est.
CHRISTIAN NAUWELAERS
Aurelien Terrassier
31/08/2024 à 13:06
Je maintiens votre idole Yann Moix est un ecrivaillon neo-reac et c'est vous qui vous ridiculisez en prétendant que c'est un immense écrivain. C'est vous qui ne savez pas ce qu'est un immense écrivain. Balayez devant votre porte et arrêtez de me troller monsieur Nauwelaers !
NAUWELAERS
01/09/2024 à 20:57
Aurelien T.,
Je parle français et non votre novlangue ridicule (ça y est, encore le grotesque pustule de langage «néo-réac» et vous voudriez qu'on vous prenne au sérieux) ?.
Jamais déclaré que Moix est mon «idole», j'ai des désaccords avec lui mais oui, c'est un très grand écrivain.
Dont vous, le cacographe êtes très jaloux à juste titre.
Vous n'êtes pas capable de lire une seule page de Moix, pas pour vous.
Je vous laisse à vos invectives impuissantes.
CHRISTIAN NAUWELAERS
Anjo
30/08/2024 à 16:46
La justice ayant tranché : "propos non diffamatoires mais empreints de sexisme", je comprends mal pourquoi , à la veille de la parution d'un nouveau F. Bégaudeau, on lui "tombe dessus". Parce que le sujet de son livre est son procès? Et alors? Que les curieux lisent et que les autres s'abstiennent...Sa plume, on peut sans peine l'imaginer tournant en dérision tout le staff juridictionnel et ses dire....Ou le contraire. Faire du Bégaudeau, en somme, c'est son métier.
Alex Delalibre
30/08/2024 à 20:21
Bonsoir,
Juste pour vous dire, en passant, comme il est délicieux pour un droitard comme moi de lire tous ces échanges de gauchistes se foutant sur la gueule, partagés entre un écrivain mineur à l'égo boursouflé et une universitaire typique du sérail Français nombriliste, de gauche et incapable de penser au dela de son monde microscopique.
C'est juste délicieux. C'est la même clique qui couinait au génocide quand un ministre a parlé d'islamogauchisme, ce sont les mêmes qui refusent de parler de pogrom quand on parle du 7 octobre, les mêmes sur les barricades pour les racailles nahel ou traoré, et les mêmes qui s'indignent devant le discours d'harmonie cormyn qui est - bien sur, dans sa douleur - d'extrême droite.
C'est génial parce que vous êtes perdus, finis, et que vous ne l'avez pas encore compris. Nous, les méchants fascistes, on a sorti le pop corn. Sit back, relax, and enjoy the flight.
Amprose Pierce
30/08/2024 à 23:13
Dictionnaire du Diable (nouvelles entrées) :
- fasciste (voir masculiniste) : agriculteur (forcément de droite) traitant une femme de "sal..." (sens fig.)
- maladroit : intellectuel (évidemment de gauche) traitant une femme de "sal..." (sens prop.)
Réplicant
31/08/2024 à 08:09
L'hypocrisie et le double discours est bien plutôt chez celles et ceux qui nous font de cette dispute insignifiante tout un fromage politico-mondain digne de l'Inquisition. Je cherche encore la transcendance qui vous rend aussi catégorique et implacable. Bien entendu, comme dans toutes les guerres/bisbilles de religion, il faudrait plutôt y chercher de bas intérêts bien plus terrestres mais bon ... continuez à discréditer vos croyances et à faire preuve d'aveuglement, ce grand machin n'a-t-il pas toujours été l'opium du peuple ?
NAUWELAERS
01/09/2024 à 21:01
Réplicant,
Bien vu et couiner en justice pour une simple blague très bête et nulle, cela prouve que notre société est tombée plein bas.
La parole se libère...la débilité intransigeante également.
Et je reconnais que Bégaudeau aurait dû s'excuser, de l'autre côté.
Bêtise crasse dans les deux camps selon moi.
Pénible époque de rien.
CHRISTIAN NAUWELAERS
Patte-Folle
01/09/2024 à 23:57
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Pauline Lemoine
02/09/2024 à 00:00
Heureusement qu'il y a des femmes comme Ludivine Bantigny. Ce n'est pas avec des gens comme vous que la condition des femmes va avancer dans cette société. "Une blagounette", ben voyons. Instruisez-vous, de grâce. Vous faites peine à lire.
NAUWELAERS
08/09/2024 à 19:36
Pauline Lemoine,
«Vous» (???), ce n'est personne: nommez svp celui ou celle à qui vous faites la leçon !
Bantigny n'est qu'une radicale de gauche et qui oublie les otages israéliens et israéliennes.
Si moi je suis insulté, ce qui m'arrive, je ne vais pas pleurnicher en justice, débordée par des affaires sérieuses.
La blague est nulle et je la désapprouve.
Mais Bantigny ne donne pas du tout envie de la soutenir !
Une femme intelligente s'en fout, c'est tout.
S'en foutre, là est le vrai progressisme sauf pour ce qui est grave, sûrement pas pour une idiotie dont tout le monde se fout à juste titre !
Assez de ce nombrilisme pleurnichard et pensez aux vraies féministes courageuses qui prennent des risques contre des crapules intégristes !
Notamment !
NON à la judiciarisation de la société.
Un remède pire que la mal.
Et Bégaudeau a perdu lui aussi une belle occasion de se taire.
Lui comme elle.
Non-soutien à lui comme à elle et ras-le-bol, tentez de vivre à la fin....
Vous ne savez pas dans quelle planète on vit ?
CHRISTIAN NAUWELAERS
Thierry Reboud
31/08/2024 à 23:25
C'est intéressant de constater qu'il publie son "mémoire en défense" chez Stock, c'est-à-dire chez Hachette, c'est-à-dire chez Bolloré.
Outre le fait que, quand bien même tous les auteurs de La Fabrique seraient passés sur Bantigny, je ne vois pas très bien où serait le problème, et encore moins où cela serait le problème de Bégaudeau.
Il y aurait pourtant bien des choses à dire sur les travaux historiques de Bantigny ; pas de chance, comme bien souvent, Bégaudeau fait un hors-sujet complet, peut-être tout simplement parce qu'il n'a pas les moyens de faire mieux que des blagues de vieux tonton bourré au mariage. Bref, un sinistre imbécile.
Math
01/09/2024 à 00:51
Honte aux éditions Stock de donner une tribune à ce pauvre personnage qui s'est ridiculisé, et de faire son beurre sur le commerce de la misogynie. Begaudeau se croit insolent, provocateur et malin. Il n'est que sexiste. Tristement banale, tristement lamentable. Encore une production qui atterrira dans les poubelles de l'histoire. 0 intérêt et rien de nouveau sous le soleil malheureusement.
Jude Darmon
01/09/2024 à 12:38
Alex Delalibre, petit fils de Nabe dépose ses déjections sur un fil qui ne le concerne aucunement, vient faire l'intéressant sur Begaudeau, sombre écrivain inconnu du grand public, laborieux des lettres tel un Moix ou bien un Jardin, bref le droitard s'exhibe et aime ça, confortant son irréprochable nullité. On prie, on absout ce m'as-tu vu ?
NAUWELAERS
01/09/2024 à 23:40
Jude,
Superbe manifestation d'intolérance à front de taureau de votre part.
Et si quelqu'un est de droite, eh bien en démocratie, il ou elle en a le droit.
Loin de vos minuscules commentaires.
«On absout ce...», mais qui parle d'absoudre ?
Absoudre de quoi ?
Vous êtes avocat général ou juge de forum ?
Toujours la passion délétère de tout judiciariser, cette dérive abjecte des démocraties vermoulues !
Nul de chez nul, tout cela.
CHRISTIAN NAUWELAERS
Gaucho Marx
02/09/2024 à 17:58
Je prie d'abord pour vous, vous qui, sous de multiples pseudos, venez, comme la belle-doche de la pub Toyota, aigrie à souhait, déverser, à intervalles réguliers, votre fiel gauchiste, contre tout ce qui n'est pas de votre bord.
Je prie pour vous trouviez enfin votre Toyota. 😏
Kraus
01/09/2024 à 18:03
« Quand le soleil de la culture est bas, les nains ont des apparences de géants. » Karl Kraus
Mini
02/09/2024 à 07:17
Bonjour, je trouve intéressant que cet article se termine avec le portrait/palmares de l'auteur des faits et pas celui de la victime de l'injure.
Pierre la police
07/09/2024 à 12:39
Begaudeau va finir par publier ses listes de courses si ça continue. J'en peux plus de ce mec qui pond un bouquin dès qu'il a un hémorroïde conceptuel. Néanmoins, dans la catégorie Beauf de gauche, on a trouvé un champion. Et puis on pourrait suggérer à Manuel Carcassonne de publier la version de Ludivine, ça serait quand un peu plus éthique, non ?
Aurelien Terrassier
08/09/2024 à 18:56
Pas mal votre vanne. En vérité Ludivine Bantigny en s'alliant aux Chiennes de garde a quelque peu trahi son camp la gauche radicale à laquelle appartient aussi son accusé François Begaudeau qui a admis avoir fait une blague de beauf graveleuse. Les lecteurs et lectrices jugeront après leur sortie du livre de François Begaudeau qui je le rappelle aussi s'est défendu sans avocats. Les féministes de gauche radicale au final en voudront plus je pense à Ludivine Bantigny qui a fracturé la gauche radicale qu'à François Begaudeau qui a voulu faire une blague maladroite qui je le rappelle était sur le forum de son site internet et non sur un réseau social.