Si la rose est le symbole de l’amour mystique, la voici ici sauvage et domestique, immanente, inhérente aux choses de ce monde, et cachée, pourtant, porteuse de tant d’autres sens inaccessibles, laissant comme son spectre, sa colonne vertébrale au regard, témoin qu’un mystère a passé.
Chère Sarah Jalabert, votre profession de joie, de femme/fleur comble, et la splendeur subtile de vos quatrains, leur source occulte et révélée, en rendent compte : la rose était en attente de vous.
Et l’on ne sait laquelle guide l’autre, si finement, pas de deux, pas de quatre sur la pointe des épines, du prodige, des tendresses et de la beauté, racine terrestre et racine d’un autre lieu dont on n’a pas le premier geste, le premier mot pour le désigner.
Partout des traces, des « larmes » allégoriques, rosées de vie et de nuit tombées d’un livre emblématique (mais lequel ?) dans une double altérité du réel et du paradis.
Par Odile Cohen-Abbas
Publiée le
21/08/2024 à 10:06
Paru le 01/05/2023
106 pages
Editions Unicité
15,00 €
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