#Livresdanslaboucle2024 – Rendez-vous est posé pour Besançon, qui ouvrira la nouvelle édition de sa manifestation Livres dans la Boucle du 20 au 22 septembre prochains. Et la programmation réserve quelques nouveautés, pour la 9e édition : les arts se recoupent et se rencontrent, avec une sélection ici qui fredonnera aux oreilles des visiteurs.
Lecture musicale L’admiration par Florent Marchet et Karine Sérafin.
Les deux interprètes sont des artistes de scène depuis longtemps. Ils chantent et sont instrumentistes. Le texte de l’admiration, en plus d’être dit, sera accompagné en musique, ponctué par quelques chansons parfois inédites du répertoire de Florent Marchet. Ce dernier publie le 21 août prochain L’admiration (Stock).
Chant a capella Faïel et les histoires du monde par trois chanteurs.
Le roman de Paolo Bellomo comporte des chants qui seront interprétés par trois musiciens qui feront entendre leurs voix merveilleuses a capella, tissant par l’entremêlé de leurs voix, une œuvre chantée. Le chant sera suivi d’un entretien avec Paolo Bellomo poète originaire des Pouilles dans le sud de l’Italie, et les chanteurs. Performance créée autour de son premier roman à paraître à la rentrée littéraire Faïel et les histoires du monde (Le Tripode).
Lecture musicale Parfois l’homme par Raphaëlle Saudinos et la violoncelliste Ariane Issartel.
Le magnifique roman très remarqué de Sébastien Bailly à l’oralité et l’universalité malicieuse sera lu et accompagné au violoncelle. La performance sera suivie d’un entretien avec le romancier.
Roman de la condition humaine et de son agonie, Parfois l’homme (Le Tripode) nous invite au rire en revisitant toutes les étapes de vies désormais pathétiques, hésitantes, égarées. De la naissance à la mort, des premières craintes aux ultimes lâchetés, des émois adolescents aux dernières rancœurs, l’auteur note tout, nous rappelle tout, même les quelques moments de courage, de grâce, de doute : on a beau dire, vivre n’est jamais une mince affaire. Si seulement cela avait le moindre sens.
Lecture musicale de Pierre Ducrozet et la violoncelliste Maëva Le Berre.
Performance créée autour de son nouveau roman à paraître à la rentrée littéraire Autoportrait sans moi (Mercure de France).
Ce duo violoncelle-voix nous entraîne dans une danse, une échappée, guettant les apparitions, suivant les sinuosités d’un livre qui vagabonde entre les voyages, les regards, les routes, les couleurs, les amours, en essayant de saisir quelques illuminations dans la nuit. On y rejoue chaque été, cet espace ultime de joie et de liberté.
On marche sur les quais de Bénarès, dans les rues de Barcelone, on se jette, enfant, dans l’océan, ballotté entre désirs et peines, tressant ainsi des rhapsodies. Les différentes teintes musicales et quelques chansons viennent scander ce voyage. Tous les temps sont étalés sur la table en même temps au cours de cette traversée portée par la grâce du violoncelle de Maëva Le Berre, le mouvement de l’écriture de Pierre Ducrozet et la composition originale de Jean René qui donne à ce texte son envol musical.
Le programme complet sera prochainement disponible sur le site de la manifestation, avec les dates, horaires et lieux de ces trois spectacles incontournables.
Illustration : DALL• E
DOSSIER - Livres dans la boucle : Besançon au coeur de la rentrée littéraire
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