Après moins d'un an d'existence, la librairie itinérante Au Pays Imaginaire de Céline Porteyron, en Dordogne, et la boutique de bandes dessinées d'occasion BD Zef, à Quimper, dirigée par Geoffrey Colin, annoncent leur fermeture imminente. Confrontés à une concurrence accrue ou à des ventes insuffisantes, les deux passionnés de livres voient leurs rêves d'entrepreneur se dissoudre face aux impitoyables réalités économiques...
Le 12/08/2024 à 11:31 par Hocine Bouhadjera
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12/08/2024 à 11:31
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Située dans le passage de l’Épée à Quimper, la boutique de 65 m², au loyer de 800 € par mois, avait été reprise en décembre par l'ancien fromager passionné de 9e art.
La cessation d'activité sera officialisée par une liquidation judiciaire, prévue le 6 septembre par le tribunal de commerce, nous apprend Ouest-France.
La librairie, qui détient une collection de 30.000 bandes dessinées, proposera des réductions importantes pour liquider son stock avant la fermeture définitive le 24 août, avec des remises de 20 % sur tout le magasin depuis le 10 août, et des promotions de 40 % les derniers jours de vente, du 22 au 24 août.
Cette décision est le résultat d'un chiffre d'affaires nettement inférieur aux prévisions, avec une baisse de 75 % depuis la reprise et de 55 % pour le mois de juillet seul.
Geoffrey Colin attribue ce déclin à une concurrence accrue au sein du centre-ville, où dix librairies se partagent un marché restreint : « Je ne leur en veux pas, on était un groupe très soudé, mais on s’est partagé le même gâteau, trop petit », détaille-t-il.
Un autre facteur majeur de cette fermeture est la concurrence des plateformes de vente en ligne, qui ont gagné en popularité depuis la pandémie de Covid, selon ce dernier.
Le libraire avait décidé de ne pas vendre en ligne pour préserver l'authenticité de son magasin, mais force est de constater : « Un magasin comme moi ne peut rien faire face au marché de l’occasion en ligne. La plupart des vendeurs sont des particuliers, qui n’ont ni charges ni Urssaf à payer. » Il pointe par ailleurs le manque de dynamisme du centre-ville, avec une zone peu valorisée.
La librairie itinérante Au Pays Imaginaire a de son côté commencé ses activités en décembre 2023, proposant un service original en parcourant les marchés des départements de la Dordogne et de la Gironde. Céline Porteyron, à la tête de ce projet, s'est lancée dans cette aventure en aménageant un camion pour transporter et vendre des livres.
Toutefois, cette initiative va prendre fin prématurément ce 15 août.
L'ancienne aide maternelle âgée de 37 ans, malgré un accueil chaleureux et de nombreux retours positifs de la part de sa clientèle, n'a pas vu les ventes suivre : « Beaucoup m’appellent pour des dons de livres, j’ai un fonds important. Mais il n’y a personne de l’autre côté pour écouler les stocks », a-t-elle confié à Sud-Ouest. Elle couvrait une zone d'environ 40 kilomètres autour de Montpon-Ménestérol.
L'insuffisance de ventes, combinée aux désistements des collectivités, initialement intéressées mais finalement contraintes par des restrictions budgétaires, a rendu l'exploitation de la librairie non viable.
Malgré des clients fidèles et les touristes, elle n'est pas parvenue à couvrir ses charges fixes. Elle espérait initialement se verser un salaire d'ici fin 2024 : « Je ne peux pas m’endetter davantage. Mais je ne regrette pas d’avoir essayé », explique-t-elle.
À LIRE - Joseph Le Corre, un libraire français au cœur de la Dalmatie
Elle envisage à présent de retourner à ses précédentes occupations professionnelles, soit dans l'aide maternelle soit dans le commerce, mais cette fois-ci en tant qu'employée et non plus en tant qu'auto-entrepreneure, avec toute « la charge mentale » qui accompagne ce type d'initiatives. Elle prévoit par ailleurs de vendre son camion pour rembourser ses emprunts.
Crédits photo : La Dordogne, vue depuis les hauteurs de Domme (Jebulon (CC0))
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04/09/2024, 16:17
Alors que la Secrétaire générale adjointe des Nations Unies à la communication mondiale, Melissa Fleming, prononcera le discours d'ouverture du 34e Congrès international des éditeurs dans 96 jours, l'Association internationale des éditeurs (IPA) appelle les éditeurs à se joindre à sa campagne : Turning the Page : 1000 actions pour un avenir durable.
04/09/2024, 13:31
#RentreeJeunesse2024 — À l'occasion de la rentrée littéraire, cinq éditeurs jeunesse unissent leurs forces pour offrir aux jeunes lecteurs une rentrée riche en découvertes littéraires. Gulf Stream Editeur, les éditions Scrinéo, Le Père Fouettard, L'Elan vert et les éditions du Ricochet se sont associés pour dévoiler leurs ouvrages dans un cadre inédit, en partenariat avec ActuaLitté.
04/09/2024, 12:56
Les 28 et 29 septembre 2024 marquent le lancement des premières Journées nationales des bibliothèques et médiathèques, intitulées « Biblis en folie ». Cet événement invite le public à travers toute la France, qu'il soit en métropole ou dans les territoires d'outre-mer, à (re)découvrir les trésors culturels que recèlent les bibliothèques de proximité en participant à une multitude d’activités festives et gratuites.
04/09/2024, 12:45
Peut-on écrire sans être un voleur ? Il y a bien sûr les émotions et les pensées qui nous traversent et sont nôtres, mais il y a encore tout ce que l’on a vu, perçu, transformé, imaginé, ce fatras d’images souvent en morceaux qui proviennent de la réalité autour de nous et aussi de la fiction, cet inépuisable château d’eau plus ou moins claire ou opaque de la mémoire qui se renouvelle sans cesse et nous constitue.
04/09/2024, 11:27
Lire et faire lire est un association qui promeut la lecture aux plus jeunes. Les structures éducatives, comme les crèches, accueillent des bénévoles qui consacrent une partie de leur temps à animer des séances de lecture à voix haute. Au fil de l'année scolaire, ces rencontres tissant un lien intergénérationnel spécifique sont avant tout axées sur le partage de ce plaisir de lire.
04/09/2024, 10:11
45 Commentaires
adnstep
12/08/2024 à 13:22
"mais cette fois-ci en tant qu'employée et non plus en tant qu'auto-entrepreneure, avec toute la charge mentale qui accompagne ce type d'initiatives".
Si c'était si facile d'être patron...
Gilles
13/08/2024 à 10:40
Oui, c'est plus simple qu'employé.
Ou alors faut pas être patron et devenir salarié.
Gloria Sictransit
12/08/2024 à 17:22
Le plus étonnant n'est pas qu'elles ferment mais que des gens aient pu les ouvrir...
Daniel William
13/08/2024 à 16:34
Le plus étonnant est que des gens puissent s'étonner qu'on ose encore ouvrir des librairies.
Un observateur
14/08/2024 à 18:00
La réflexion est pourtant juste. Ouvrir une dixième librairie à Quimper où la zone de chalandise est saturée et où existe un bon espace culturel Leclerc (hélas...) ou bien ouvrir une librairie itinérante en Dordogne sont des projets risqués, trop, qui auraient du et on peut etre été découragés par les institutions (CRL CNL Adelc par exemple).
Priscilla
12/08/2024 à 21:04
Que faire? J'achète des livres chaque mois sur un sujet précis, histoire litteraire. Je peux trouver certains chez des libraires. Mais quand le choix est entre payer 60 euros pour un livre chez un charmant libraire ou ce même livre plus encore quelques-uns sur le net (parfois aux USA. Il existe un site sans frais d'expédition) pour le même prix, que voulez-vous que je choisisse ?
Thierry Reboud
13/08/2024 à 01:37
Votre remarque est frappée au coin du bon sens : vous choisissez la désertification des villes, le dépérissement des commerces spécialisés au profit d'une plateforme logistique généraliste, une empreinte carbone pas négligeable (particulièrement si on vous envoie depuis les Etats-Unis des livres disponibles en France) et, tout bien considéré, de ne pas payer un service à son juste prix et de contribuer à paupériser les personnes qui travaillent (soit celles qui tiennent des librairies, soit celles qui sont employées par la plateforme logistique généraliste).
Il n'y a aucun doute : vous faites le choix de la raison.
Mika Doe
13/08/2024 à 08:32
Mais le secteur du livre se porte très bien, hors des centre-villes !
La faute à qui ? Pas à Priscilla, évidemment. Mais à ceux qui ont décidé à quoi doivent ressembler une ville et son centre.
Priscilla
13/08/2024 à 08:35
Quel juste courroux! J'adore. Mais premièrement, j'ai un sujet bienprec8s, et les livres que je cherchent se trouvent pas souvent dans les librairie. Et deuxièmement, je ne peux avoir le même degré du patriotisme que vous: je suis émigrés et bien diplômée. Pendant des années vos compatriotes ont refusé non seulement de déclarer mon travail, mais très souvent de le payer. Bon, on sait que c'est plutot normal: même les chantiers des JO n’ont pu se passer dimmigres
Simon
14/08/2024 à 16:49
Bonjour Prescilla,
Effectivement, l'achat de livres sur des sujets précis peut relever du casse-tête. Bon nombre de ces ouvrages sont dans d’autres langues, en impression à la demande ou ne sont tout simplement plus édités. Une librairie ne peut vous commander que des livres encore édités (les livres neufs), et ne pourra rien faire si ceux-ci ne le sont plus (les livres d'occasion), sauf vous renvoyer vers un confrère qui aura encore ce livre en stock.
Cependant, les livres neufs ne sont pas compliqués à trouver. Ils ne seront pas en stock d’une librairie, cela est certain (d'autant plus si votre sujet est spécifique), mais ils restent commandables.
Il faut néanmoins s'attendre à des variantes de prix et de délais d'acheminement :
- variante de prix parce qu’il y aura des frais de port en plus du prix du livre, liés aux frais postaux (si le livre est distribué par une petite maison d'édition, l’envoi se fait généralement par La Poste).
Plus le livre pèsera son poids, plus cela vous coûtera.
- variante de temps parce que votre livre est peut-être distribué par une petite maison d’édition. Tout dépend alors de sa réactivité à répondre à la demande du libraire; puis vient ensuite le délai de La Poste. Il existe aussi le cas de figure où votre livre est une impression à la demande. Ce choix de production prend du temps (les éditeurs attendent d’avoir un certain quota de demandes avant de lancer la production).
Pour le cas des livres disponibles et distribués par de gros distributeurs, ceux-ci mettent entre 2 à 3 jours à parvenir au libraire. Plus selon la zone géographique de la librairie (la plupart des gros distributeurs sont situés en Île-de-France).
Lorsque votre livre est épuisé, il sort du cycle de la vente de livres neufs (ceux que vous trouvez sur les tables des librairies). Son prix n’est plus réglementé par la loi Lang (la loi du prix unique du livre fixe un prix de vente public qui sera le même en librairie indépendante, en grande surface culturelle ou sur Amazon), mais selon le bon vouloir de celui qui le détient (d’où votre livre à 120€). Cela devient la bourse aux livres, où le même exemplaire peut être vendu 0,60 centimes ou 86,78€. Pour les livres épuisés, plusieurs sites d’achat/revente existent : celui de Gibert, de Recyclivre, de Bookvillage et autres.
PS : si des libraires passent dans le coin, peuvent-ils jeter les deux yeux à ce que j'ai écrit, reprendre mes conneries, et compléter dans les commentaires si besoin. Ça serait chouette !
Thierry Reboud
15/08/2024 à 10:07
Vous n'êtes pas obligée d'être insultante : il ne s'agit certainement pas de patriotisme, il ne manquerait plus que ça ! Je ne suis quand même pas tombé si bas.
Je constate simplement les conséquences de vos habitudes d'achat : pas la peine de me les reprocher.
Par ailleurs, d'après ce que vous avez écrit vous-même (et je vous crois), vous n'avez pas mentionné de "sujet bien précis" (l'histoire littéraire) mais un domaine d'intérêt assez large. Un sujet précis, ce serait (dans le domaine de l'histoire littéraire) par exemple "L'influence des supports éditoriaux dans la construction romanesque au XIXème siècle" ou "La réception de Gustave Flaubert par ses contemporains".
D'autre part, aucune librairie ne peut proposer la totalité des livres disponibles, pas plus dans le domaine assez large de l'histoire littéraire que dans aucun autre domaine. En revanche, en France et du fait de la loi du 10 août 1981 (article 1), toutes les librairies sont tenues de vous commander n'importe quel livre à condition qu'il soit disponible, y compris en matière d'histoire littéraire.
Enfin, vous mettre dans le lot des travailleurs exploités des chantiers des très funestes JO chatouille sans doute agréablement votre ego, mais ça me paraît assez malvenu : sur ces chantiers, il ne devait pas y avoir beaucoup de personnes susceptibles de commander pour 60 € de livres, même franco de port.
Pierre la police
15/08/2024 à 12:06
Bravo Thierry, ça c'est du mouchage .
Gilles
13/08/2024 à 10:42
On appelle ça le pragmatisme Bernard Nono.
Le choix ne se résume pas à celui que vous imposez mais à choisir c'est soit :
- j'achète en ville à tout prix au prix fort
- je n'achète rien
'achement réfléchi.
Gilles
13/08/2024 à 10:42
Pour résumer à propos du libraire BD qui ferme :
- trop de libraires existants déjà là mais j'ouvre quand même
- tout le monde achète/vend sur Internet dont je ne vends pas sur Internet pour faire style
Comme ça a pu ne pas marcher ?
Priscilla
13/08/2024 à 12:36
J'ai répondu à votre message. Mais la rédaction n'a pas désiré rendre ma réponse publique. OK. Tant pis. Je laisse les préoccupations que vous exposées à des gens plus aisés. Quand je trouve un livre depuis longtemps convoité à 120 euro chez Fnac (c'est déjà une relative vieillerie) et à 20 dollars chez Better would books avec distribution gratuite, j'y vais sans réfléchir. Et pour aller à Fnac, je dois prendre la voiture, ou passer la commande. Et voilà, on n'evitera pas la trace carbone!
Les plateformes internet nous ont enrichis: j'achète des livres tous les mois, je trouve des super cadeaux pour mes proches, je suis des formations à prix acceptable! Je peux télécharger énormément de textes anciens qu'avant je ne pouvais soit trouver, soit payer. Je vous souhaite, cher Thierry, rester toujours aussi vertueux!
Team ActuaLitté
13/08/2024 à 15:03
Grosse correction : toutes vos réponses ont été validées, à moins qu'elles n'aient été postées avec un autre prénom.
Merci de ne pas dire de bêtises s'il vous plait.
E. Nauf
13/08/2024 à 23:30
Certes, mais vu que vous mettez des plombes à publier les commentaires...
Et si vous essayiez la "modération" a posteriori - voire, soyons fou, pas de modé du tout ?
Pas mal de sites pratiquent cela, et ça se passe plutôt bien.
Gilles
14/08/2024 à 13:19
Question de légalité.
Et des sites dans modération, à part Twitter...
E. Nauf
14/08/2024 à 20:01
La légalité, elle a bon dos.
Des sites avec modé a minima ou a posteriori voire sans modé j'en connais quelques uns. En général, ils sont plutôt à droite. A gauche, même si on s'en défend, on aime bien la censure, soft ou hard.
Nicolas Gary - ActuaLitté
15/08/2024 à 12:30
Bonjour
Je vous remercie pour vos recommandations : s'il n'y avait pas des risques de voir apparaître des messages haineux et tout ce qui contrevient aux textes de loi, nous pourrions l'envisager.
Dans un monde idéal, en somme. Où nous ne vivons pas.
À ce titre je prémunis ma rédaction de retombées judiciaires pour des messages qui seraient diffusés sans que nous n'en ayons le contrôle. Je vous rappelle également que toute site Éditeur (et de presse a fortiori) est pénalement responsable de tout texte publié, commentaires y compris. Si ces derniers passent sans vérification, alors nous prenons un risque inutile.
Donc ActuaLitté restera en modération a priori, parce que la sécurité de l'entreprise importe plus que votre impatience.
D'ailleurs, vos propos complètement à côté de la plaque montre combien il importe de vérifier les commentaires avant de les valider : votre distinction droite / gauche, par exemple, s'appuie sur des statistiques véritables, vérifiées et sourcées ? Ou est-ce un début de diffamation qui pointe ?
Excellente journée
Nicolas Gary
Directeur de ActuaLitté.
Jasper the disaster
15/08/2024 à 13:32
Bravo, Nico, mise au point salutaire. Bisous.
Edco
15/08/2024 à 13:38
Bravo! Déjà qu ' avec modération, on trouve des outrances ou fakes , alors sans contrôle, l anonymat s autorise tout .....
E. Nauf
16/08/2024 à 08:09
Légalement vous êtes surtout tenus de réagir rapidement si des propos vous sont signalés comme délictueux - donc vous devez offrir clairement cette possibilité à vos lecteurs.
Par ailleurs, une modé a priori vous engage bien plus, question responsabilité, dans le cas d'un commentaire potentiellement délictueux - puisque vous l'avez laissé volontairement passer - qu'une modération a posteriori, qui nécessite, c'est vrai, une réponse rapide.
PS : petite remarque juridique sur la diffamation. Celle-ci concerne les personnes physiques (particuliers) ou morales (entreprises). Or la "gauche" et la "droite" ne sont ni l'une ni l'autre. Mes propos, même s'ils restent non documentés, ne sont clairement pas condamnables à ce titre. PS dans le PS : votre réaction tend à confirmer que la gauche rêve, même à l'insu de son plein gré, de vouloir censurer tout propos déplaisant pour elle, par tout moyen possible... 😉
Nicolas Gary - ActuaLitté
16/08/2024 à 08:38
Je salue votre entêtement à me dire comment mon entreprise doit être menée.
Et vous souhaite le bonjour.
Edco
16/08/2024 à 12:22
Ne répondez plus .....Il y a des gens qui feraient mieux de lire plutôt que de s exciter ds des joutes assez stupides..... têtues, narcissiques....C est le + intelligent qui s arrête en 1 Ier.....😭
Pierre la police
16/08/2024 à 14:31
C'est ch'ti qui dit qui y est !
Jasper the disaster
16/08/2024 à 13:04
T'inquiètes, Nico, c'est le problème des droitards qui passent leur temps à donner des leçons tout en prétendant que c'est la gauche Wokiste qui en donne. C'est classique, ils ont un côté Sciento sans le savoir et surtout, ils n'ont pas la moindre once d'ironie.
Aurelien Terrassier
19/08/2024 à 13:23
Jasper Rhe Disaster non les droitards en agitant le chiffon rouge du wokisme avec des intonations d'anti-communisme primaire usent surtout de la mauvaise fois et de la malhonnêteté intellectuelle ça ne vous aura pas échapper. C'est ce qui me distingue de ces gens-là et ce qui distingue l'humain même le plus inhumain de l'intelligence artificielle c'est la conscience. Il est normal qu'Actualitte modéré les commentaires y compris les miens car les menaces et les plaintes en diffamation de la part de certains comme Bollore ou encore des intellectuels et écrivains de mauvaise fois éventuellement très à droite ou à l'extrême droite vis-à-vis d'un média papier ou en ligne cela arrive vite et c'est bien pour cela qu'il m'arrive parfois aussi de donner des sources en lien sur ce que j'avance car dans un monde numérique inondé de fake-news, il est important d'avoir de la nuance là où d'autres l'ont perdu ou presque.
Zaza
27/08/2024 à 15:06
Je vous soutiens. Mais votre différend avec Thierry repose sur un malentendu. Parle-t-on de livres neufs, publiés en France? Si c'est le cas, il a raison, votre libraire vous rend le même service, sans frais de port. Mais s'il s'agit de seconde main, avec des variations de prix considérables, c'est vous qui avez raison. Pour le reste...son agressivité me déplaît fortement.
Simon
27/08/2024 à 22:40
Bonjour Zaza,
Vous avez raison, lorsque les livres neufs commandés en librairie sont édités par de grosses maisons d'édition et distribués par de gros distributeurs (la plupart appartenant à ces mêmes groupes d'édition), ceux-ci mettent entre deux à trois jours à parvenir jusqu'à la librairie (dans le cas où les centres de distribution sont proches de la librairie), et cela sans frais de port.
Cependant, pour les livres neufs édités par de petits éditeurs qui assurent eux-mêmes l'envoi de leurs ouvrages, il y a des frais de port pris en charge à 50/50 entre l'éditeur et le libraire. Le libraire fait souvent payer ce port à ses clients (sauf à prendre l'intégralité du port à sa charge, ce qui a un coût à la fin du mois).
Lorsque votre livre est épuisé, il sort du cycle de la vente de livres neufs (ceux que vous trouvez sur les tables des librairies). Son prix n’est plus réglementé par la loi Lang (la loi du prix unique du livre fixe un prix de vente public qui sera le même en librairie indépendante, en grande surface culturelle ou sur Amazon), mais selon le bon vouloir de celui qui le détient (d’où votre livre à 120€). Et cela devient la bourse aux livres, où le même exemplaire peut être vendu 0,60 centimes ou 86,78€. Prix auquel s'ajoute les frais de port.
adnstep
13/08/2024 à 19:57
Ce n'est pas parce qu'on achète deux ou trois livres en moins que les centre villes se désertifient, mais par suite d'un ensemble de décisions politiques depuis soixante ans, entre autres le renchérissement des impôts, des taxes, des charges et l'interdiction de la voiture en ville.
Gilles
14/08/2024 à 13:18
Les cyclistes et piétons achètent plus que les gens en voiture, dans les centres-villes.
adnstep
16/08/2024 à 14:47
Alors il ne doit plus y avoir beaucoup de piétons ou de cyclistes ! Car la consommation est plutôt en baisse dans les centre-villes. Que ce soit dans le domaine de l'habillement (-3,9% depuis le début de l'année en centre ville), ou d'autres (la flemme de chercher des sources). D'autre part, ce sont les 18-24 ans qui fréquentent les commerces du centre-ville le plus souvent, avec plus d’un jeune sur deux (55%) qui déclare s’y rendre plusieurs fois par semaine contre 39% pour les seniors (+ de 65 ans). Et je ne pense pas que les 18-24 ans soient la population la plus aisée. Enfin, le taux de vacance ne cesse d'augmenter, que ce soient dans les centres commerciaux de centre ville ou dans les commerces de rue. C'est plus prononcé dans les villes de moins de 100 000 habitants que dans les grandes métropoles, mais même Lyon ou Paris, villes riches et peu étendues, ce qui devrait favoriser le commerce de proximité grâce à une densité de population plus élevée) sont touchées (confers déboires du BHV, ou les Ateliers Gaîté, ouverts en 2022, et pas loin de l'accident industriel).
Mais, je vous l'accorde, la baisse est générale.
NB : si j'habitais en centre ville, je serais moi aussi pour la piétonnisation et la tranquillité. Ce qui veut dire aussi pas de bars de nuit, où une foule joyeuse et bigarrée vous fait participer aux conséquences de son alcoolisation prononcée.
yoann
16/08/2024 à 12:26
Si effectivement, les décisions politiques y sont pour quelque chose, les propriétaires locaux n'arrangent pas non plus les choses et les uns comme les autres accueillent à bras ouverts les propositions les plus alléchantes financièrement sans trop penser à l'image de la cité.
En revanche, pour en faire l'expérience depuis quelques années, la piétonisation du centre-ville c'est clairement plus bénéfique pour les commerces avec une facilité d'accès et de déplacements accrus pour les habitants de la ville et de la banlieue. Il y a effectivement une perte d'une clientèle au delà de la banlieue qui va se reporter sur les zones commerciales ou va favoriser l'apparition d'autres commerces dans des petites villes alentours ou encore s'adapte et réduit ses passages mais dépense plus.
Nick Tuck
18/08/2024 à 08:30
Les seuls commerces qui tirent profit de la piétonnisation sont les bars et restos, qui, cerise sur le pavé, peuvent étendre leur terrasse.
Les petits sondages qu'a fait une ville de ma connaissance lors des extensions de la zone piétonne - pour faire démocrate genre, même si la décision était déjà prise - l'ont à chaque fois montré. Le public est partagé. Les commerçants tradis sont majoritairement contre. Les restos sont majoritairement pour.
Zaza
27/08/2024 à 14:52
La question est: est-ce que ce sont des livres neufs publiés en France? Si c'est le cas, sachez que le prix est fixé par l'éditeur et qu'on ne peut y déroger. Par ailleurs.... les commandes via votre libraire sont sans frais de port, ce qui n'est pas le cas pour les ventes en ligne en France.
Edco
13/08/2024 à 09:05
Sans compter le nombre considérable de boîtes à livres qui parfois sont placés à la sortie des bibliothèques, librairies, marchands de journaux !!!!!
charge mentale
13/08/2024 à 09:14
"La plupart des vendeurs sont des particuliers, qui n’ont ni charges ni Urssaf à payer"
Bah vu que la "plupart des vendeurs" vendent avec une décote, souvent très importante de -30/-80%, on peut considérer ça comme une charge équivalente. Sans parler que depuis quelques années y'a plus de franchise de tolérance de non déclaration pour les ventes en occasion, donc y'a déclaration dès le premier euro de gain.
Pierre la police
14/08/2024 à 13:41
Qui a l'idée encore d'ouvrir une librairie ? Il vaut mieux ouvrir des sex shops pour animaux de compagnie ou Des boutiques de prefou ! N'importe quoi, les gens...
Pierre la police
14/08/2024 à 13:42
Qui a l'idée encore d'ouvrir une librairie ? Il vaut mieux ouvrir des sex shops pour animaux de compagnie ou Des boutiques de prefou ! N'importe quoi, les gens...
Edco
16/08/2024 à 16:17
Comme on dit " c pas parce qu on a rien à dire qu on doit ...la fermer "....quoique !🥱
Jasper the disaster
17/08/2024 à 13:03
N'est-ce pas Edco ? 🤣🤣🤣🤣🤣🤣🤣🤣🤗🤗
Lightman
19/08/2024 à 06:47
Librairie itinérante est une excellente idée, du moins sur le papier. Mais en terme de business, est-ce vraiment rentable surtout en zone rurale ? Un accompagnement à la création d'entreprise aurait sans doute permis de réorienter le projet...
Henry Gascon
19/08/2024 à 11:04
Bonjour
Voilà l'éternel discussion entre achat en librairie et sur internet.
J'habite à 20 kms d'une métropole. Je me rends en centre ville en voiture puis en tramway. Mais voilà dans 6 mois je ne pourrais plus, avec la ZFE, me rendre jusqu'à l'arrêt de tramway situé en ZFE. Je vais devoir faire un choix : une voiture neuve à 40 000 € ou des livres.
Oui je peux commander les livres sur le site de cette librairie, mais je perds le plaisir de feuilleter les ouvrages et parfois de repartir avec des livres qui m'ont fait signe.
Quant à internet, je ne m'y procure que des ouvrages d'occasion.
Il y a quelques années je voulais acquérir les 12 volumes des mémoires de la 2ème guerre mondiale de Winston Churchill en français.
En France j'ai trouvé un volume mais à des prix prohibitifs ou au frais de port déraisonnable. J'ai lancé une recherche sur un site spécialisée et j'ai acheté dans les monde entier ( Seattle, Canberra, Allemagne, Inde ...) les 12 volumes pour un prix unitaire allant de 6 € à 12 € port compris.
Enfin, et j'arrête là, lorsque je voyage en France je visite toujours les librairies traditionnelles car il y a des libraires qui mettent en avant des ouvrages qui ne font pas les pages des magazines spécialisées et les libraires d'occasion.
Lise
19/08/2024 à 11:22
30 000 bd pour une librairie de 65m2 ça demande une trésorerie de malade !
Le CNL préconise 7000 refs pour cette taille de librairie..