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Livre d'occasion : pourquoi une taxe n'aidera ni auteurs ni éditeurs

Le partage de la valeur entre éditeurs et auteurs portait jusqu’à présent sur la seule commercialisation des ouvrages neufs. Chacun campait alors sur des positions personnelles. Le marché de l'occasion a les atours de l'El Dorado et les intérêts convergent : estimé à 351 millions €, voici un gâteau très appétissant. Au point que l’on sorte les couverts, serviette autour du cou et tout le monde se remet à table.

Le 10/12/2024 à 12:20 par Nicolas Gary

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10/12/2024 à 12:20

Nicolas Gary

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Quand Emmanuel Macron évoqua en avril dernier la perspective d’une contribution ponctionnant le marché du livre de seconde main, l’industrie se pourlécha les babines. Jusqu’à présent, la principale source de rémunération pour auteurs et éditeurs provenait de la vente de livres neufs (ou exploitation première). La présence des titres fraîchement publiés dans les points de vente devient cruciale, plus que jamais.

Or, le gâteau du livre neuf se réduit : en 2023, 2,945 milliards € de chiffre d’affaires pour les éditeurs. Une hausse de 1,16 %, certes, mais 439,7 millions d’exemplaires écoulés, en baisse de presque 2 %. La conclusion s’impose : le prix unitaire a augmenté. Et pendant ce temps, l’étude de La Sofia a dessiné les contours du pactole de l’occasion : comment récupérer le grisbi ?

Le préjudice, ou l'artifice démagogique

Sauf que s’attaquer à l’occasion revient à négliger le péché originel et son corollaire. D’un côté la surpublication, qui réduit le temps de vie et de présence des nouveautés librairies et de l’autre, la best-sellerisation : les clients achètent de plus en plus des valeurs “sures” ou connues. 

De toute manière, les libraires ont de moins en moins de temps pour s’intéresser aux voix montantes et, en bons commerçants, la nécessité de payer les factures. On aime ce qu’on vend, sans forcément vendre ce que l’on aime… et l’on n’a plus le temps de découvrir ce qu’on aimerait, pour paraphraser Sabine Wespieser.

À LIRE - Livres neufs à prix réduit : une solution pour les collectivités

Pour rallier les parlementaires, un amendement vit le jour, avec un argumentaire très en vogue actuellement : taxer les vendeurs d’occaz, afin de compenser « le préjudice économique subi par les auteurs de livres et leurs éditeurs en raison de l’exploitation commerciale qui est faite de leurs œuvres par ces opérateurs sans donner lieu à rémunération ».

Pas le con d'être aussi “droit” ?

Un point auquel Roselyne Bachelot, quand elle officiait rue de Valois avait déjà répondu : « Les auteurs ne sont pas privés d’une partie de leurs droits d’auteur, dans la mesure où ils ont exercé leur droit exclusif de commercialiser les exemplaires de leurs œuvres, l’exercice de ce droit de distribution entraînant de facto son épuisement. » (Réponse au sénateur Frédéric Marchand, mars 2020)

Et de fait, la directive européenne 2001/29/CE et sa transposition dans le droit français interdisent à quiconque de chercher à exercer un droit sur l’objet-livre, dès lors qu’il a été vendu officiellement une première fois.

Et la ministre de la Culture renvoyait, par anticipation, tout ce beau monde dans les cordes : « Au-delà, la création d’un droit de suite des auteurs de livres n’est pas autorisée par les textes internationaux et européens. » Prévu à l’article L. 122-8 du Code de la Propriété intellectuelle, ce mécanisme juridique concerne en effet les œuvres graphiques et plastiques (tableaux, sculptures, dessins, ou photographies) : pour toute vente, après la première cession, artistes ou héritiers perçoivent un pourcentage.

Mais ce droit n’existe qu’à compter du moment où les exemplaires de l’œuvre n’existent qu’en quantité limitée : tout l’inverse de l’industrie du livre, où la production est précisément industrielle… Pour le livre d’occasion, circulez, y’a rien à ponctionner.

D’ailleurs, Roselyne Bachelot n’était pas seule à l’affirmer : « L’idée d’un droit de suite sur le livre d’occasion paraît juridiquement incertaine, techniquement complexe et peu à même de générer une ressource significative », lisait-on dans le Rapport Racine en janvier 2020 (p. 68).

Gare à la distorsion de concurrence

Devant l’entêtement du CPI, un amendement, fit son apparition dans le cadre du projet de loi de finances 2025 : le droit fiscal ouvrait la porte à une taxe, pas sur l’objet, mais sur les opérateurs. On laissait tranquilles les particuliers, pour cibler les entreprises proposant de la commercialisation en ligne. 

Pour le coup, les avocats sollicités par ActuaLitté sourient : que les plateformes de vente d’occasion soient prises d’assaut signifie que les revendeurs usant de solution de mise en relation entre consommateurs échapperaient à la contribution. En somme, favoriser LeBonCoin au détriment de Momox. 

« La loi française n’aime pas du tout cette approche — pas plus que l’Europe : le principe de non-discrimination relève des principes fondamentaux de la concurrence », rappelle une avocate spécialiste de la propriété intellectuelle. Or, aucune différence entre un bouquiniste des quais de Seine et Momox dans l’activité marchande : mettre le second à contribution a quelque chose de démagogique, auprès de l’opinion publique. 

Omettre le premier serait certainement mal vu pour le respect des règles de droit de la concurrence — sauf à instaurer des dérogations. Et donc ouvrir grandes les vannes d’une future usine à gaz, tout en assurant une concurrence déloyale : de fait, quid des plateformes type Vinted, qui prennent des commissions sur des transactions, sans gérer de stock ? Sur quelle base les mettrait-on à contribution ?

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Vitesse, précipitation et après moi le déluge

Et quand bien même on n’aboutirait pas à construire un outil à concurrence déloyale, quelles contorsions le droit français aura-t-il à faire pour que la contribution soit encadrée ? En passant par le Code des Impôts, l’État français ne s’épargnerait pas la notification auprès de la Commission européenne afin de s’assurer de la conformité au droit de l’Union. 

Les porteurs du texte y avaient-ils seulement pensé ? Nous n’avons pas pu en obtenir confirmation : quand bien même, aucun des délais qu’implique la démarche n’était respecté. 

Autre idée : en décembre 1975 fut instaurée une taxe spéciale sur les films pornographiques ou d'incitation à la violence (projet de loi de finances 1976). Elle marquait une volonté de régulation accrue de la production et de la diffusion de contenus jugés contraires à la moralité publique. Elle fut abrogée par la Loi de Finances de 2021.

Pourquoi ne pas avoir tenté un système similaire à ce prélévement, qui abondait les caisses du CNC et pour le livre d'occasion, serait alors fléché vers les caisses du CNL ? Les sommes découlant de cette ponction forfaitaire auraient constitué un soutien direct à l’industrie, en abondant les budgets pour auteurs, éditeurs et libraires. D’ailleurs, même les entreprises hors de France y étaient soumises : CQFD ? Diable non : la discrimination serait encore à l'oeuvre.

Inventer des droits à gérer : commode !

Sauf que pour fonder une taxe sur une prérogative de droit d’auteur, comme l’amendement l’entendait, encore faudrait que ce dernier existe. Et faire intervenir une « société de perception et de répartition des droits » (ou OGC, pour les intimes) quand il ne s’agit en rien de droit d’auteur sollicité, voilà qui était bizarre. 

De fait, l’épuisement des droits sur l’objet-livre conduit à ce qu’on s’interroge : comment justifier l’intervention d’un OGC — à laquelle s’ajouteront des frais de gestion ainsi qu’un calcul de répartition de l’argent collecté. Autant cela se justifierait si le CNL recevait les sommes, pour les redistribuer par des aides à la création. 

À LIRE - “Nutri-score” et autres projets d’avenir pour une édition écologique

Dans le cadre d’un OCG, quelle sera la clef de répartition de la compensation ? Et compenserait-elle véritablement le préjudice économique supposé ? D’ailleurs, a-t-on véritablement évalué le montant de ce préjudice ? Du côté de l’industrie du livre, pas vraiment.

Pour le consommateur, le calcul sera vite opéré...

L'occasion d'un dangereux précédent

Ce qui prête plus encore à sourire, c’est qu’un pareil amendement provoquerait un raz-de-marée phénoménal : tel que rédigé, rien n’aurait empêché d’autres industries d’applique la bonne vieille doctrine du “Mêmes causes, mêmes effets”. 

Jusqu’à présent, personne n’avait entendu les fabricants automobiles réclamer une compensation pour la vente en ligne de véhicules : probablement parce que de 6 millions d’unités vendues en 2021, nous sommes passés à 5,3 millions en 2023. Et que 1,817 million de voitures neuves furent immatriculées en 2023 contre 1,577 2022. 

À LIRE - Dans les librairies, des ventes en hausse qui masquent l'inflation

Mais le même raisonnement s’appliquerait avec brio : ponctionner comme l’indique l'amendement les « opérateurs de vente en ligne exerçant une activité de place de marché et/ou de revente de livres d’occasion ». Remplacez livres d’occasion par véhicule, vêtements, casseroles, bureau, et ainsi de suite. 

D’ailleurs, particulièrement concerné par la seconde main, le textile serait légitime à réclamer pareil dispositif. En modifiant le Code des Impôts, ouvre-t-on la boîte de Pandore, qui par analogie, finirait par tuer net le marché de l’occasion ?

Là encore, on mesure combien les récriminations montrent avant tout combien l’édition française a raté le coche — d’ailleurs, combien de concessionnaires auto proposent justement du neuf et de l’occasion ? Tout le monde n’a pas la vision géniale d’un Alain Kouck, en réalité… 

Le mieux ? Oublier cette idée

Écrit à la va-vite, l’amendement ne fut d’ailleurs pas même soutenu : la planche était savonnée. Comme la mesure ne concernerait que les opérateurs installés sur le territoire, elle mettrait à mort progressivement tout commerce de l’occasion dans l’Hexagone — le livre, ce cheval de Troie qui s’ignore ? 

« L’idée avait été avancée d’une estimation annuelle du volume de livres d’occasion vendus avec ensuite une taxation annuelle directe des plateformes étrangères. Elles ne paient pas ? Elles ne peuvent plus vendre de livre en France », nous précise un économiste impliqué dans les réflexions voilà quelques années.

Comment créer un modèle de contribution en préservant le principe d’égalité — c’est-à-dire en ne défavorisant pas les uns au profit des autres ni dérouler un tapis rouge aux acteurs étrangers ? La réponse est simple : en renonçant à une contribution. La solution pour la filière n’est pas à chercher dans le marché d’occasion : cette approche ensevelit surtout le débat sur le partage de la valeur qui est le vrai problème. 

À LIRE - Partage de la valeur : la chaine du livre à l'heure des comptes

Le tout au risque de diaboliser le marché de l’occasion qui représente au contraire une chance pour le secteur : celle de découvrir des auteurs, d’acheter d’autres livres neufs, d’inciter à la lecture à des tarifs plus accessibles. 

Crédits photo : ActuaLitté, CC BY SA 2.0 

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

 

Par Nicolas Gary
Contact : ng@actualitte.com

63 Commentaires

 

Jean Drogo

10/12/2024 à 13:22

D'un grand président américain :
- Tout ce qui bouge on le taxe ; ce qui bouge encore on le réglemente ; tout ce qui ne bouge plus on le subventionne.
Voyons le bon coté... Le livre d'occasion se porte bien !

Jojo

12/12/2024 à 08:55

Ronald Reagan, un néo-libéral. Moins d'État et laissons le marché se réguler tout seul ! Le néo-libéralisme, c'est la liberté du renard dans le poulailler.
Avec cette logique économique, le livre d'occasion se porte comme le ténia dans l'intestin !

Jojo

10/12/2024 à 15:11

"Le tout au risque de diaboliser le marché de l’occasion qui représente au contraire une chance pour le secteur : celle de découvrir des auteurs, d’acheter d’autres livres neufs, d’inciter à la lecture à des tarifs plus accessibles. "

Quel cynisme ! Vosu faites du lobbying pour des plateformes de vente en ligne ?

Ce que vous nommez "livre-objet" n'est pas un objet comme les autres.

Des livres qui viennent à peine d'être publiés sont immédiatement disponibles "presque neuf" sur des plateformes commerciales. Vous cherchez un titre, on vous propose sur la même page d'acheter la version imprimée ou numérique ou celle d'occasion.
Les auteurs ne sont rémunérés QUE sur les ventes de leurs ouvrages. Aucune chronologie des médias. Un livre qui vient d'être publié, vous pouvez décider de l'acheter neuf et ainsi, rémunérer son auteur ou l'emprunter à la bibliothèque ou l'acheter d'occasion. Que vous ayez lu Les Misérables dans un exemplaire neuf ou d'occasion, vous avez lu le même texte. La consommation de la culture n'est pas une consommation de fruits et légumes.

Nicolas Gary - ActuaLitté

10/12/2024 à 15:44

Bonjour Jojo
Il n'y a aucun lobbying du tout. Au mieux je plaide pour une relecture du CPI et que l'on cesse de verser dans la démagogie (cf propos de R. Bachelot).
Et oui, diaboliser l'occasion ne rime à rien. Et le livre en tant qu'objet contient peut-être des choses extraordinaires, mais reste un objet découlant d'une production industrielle. Donc un objet (et composé de matière pour partie recyclable !).

Alors, soit on revoit le CPI et on change la notion d'épuisement des droits, soit elle demeure et dans ce cas, on arrête avec les éléments de langage. :-)

Jojo

10/12/2024 à 18:01

"Et le livre en tant qu'objet contient peut-être des choses extraordinaires, mais reste un objet découlant d'une production industrielle."

Mais s'il contient des choses extraordinaires, le livre n'est pas QUE matériel.

Nicolas Gary - ActuaLitté

10/12/2024 à 19:52

Quand on en vient au CPI et à la question de la distribution avec épuisement des droits, la loi (pas moi, hein, la loi), prend en compte l'objet, pas son contenu.
C'est une nuance simple, mais fondamentale dans le cadre des discussions sur l'occasion.

Jojo

10/12/2024 à 21:29

Une œuvre, une propriété immatérielle, c'est un contenu avant d'être un objet. L'objet n'existe que parce qu'il y a un contenu. Le fond précède et engendre la forme.

Oui, il faut plaider pour un changement du CPI parce que la distribution avec épuisement des droits ne correspond plus à la marchandisation du livre à l'ère d'internet !

Et il faut une chronologie des médias. Qu'un livre neuf ne puisse pas être emprunté dès sa sortie dans une médiathèque et encore moins être soldé ou vendu d'occasion après un certain délai. Revoir le business model de la chaîne du livre en tenant également compte des impératifs écologiques.

L'occasion, pourquoi pas mais pas avec cette sauvagerie ultra-libérale où le livre finira par être rentable qu'à ceux qui ne financent pas sa création.

MxSz

13/12/2024 à 21:43

@jojo bonsoir. Poursuivons la logique jusqu'au bout et taxons également le prêt de livres entre proches, (famille et ami.es), les vide-grenier et autre braderies, avec un indice fondé sur le quotient familial.

Lecteur

15/12/2024 à 22:21

Oui ! Et privons aussi Actualitte.com de ses revenus publicitaires (et subventions publiques éventuellement perçues par le passé ?) puisque son contenu n'a lui aussi aucune valeur, n'étant fait ni d'encre ni de papier... Apres tout, pourquoi ses rédacteurs seraient-ils payés, puisque le CPI ne prévoit l'épuisement ni de l'amour ni de l'eau fraîche, qui suffisent à remplir le frigo des poètes, c'est bien connu (ce n'est pas moi qui le dit, hein, c'est la loi...).

Jojo

16/12/2024 à 09:18

Taxons aussi votre mauvaise foi !
Lorsque vous allez au cinéma, vous louez une place, vous ne partez pas avec le fauteuil, l'écran et la copie sou le bras. Et si vous voulez voir ce film une seconde fois, vous payez à nouveau ou vous le retrouvez sur une chaîne TV ou une plateforme mais indirectement, vous payez un droit d'accès quand même. Et devant un écran, chez vous, vous pouvez être dix à le voir. Mais le droit d'accès n'est jamais gratuit.
Plusieurs personnes peuvent lire le même livre. C'est d'ailleurs ce qui se passe. L'idée n'es tpas de taxer TOUS les lecteurs d'un même exemplaire mais de partager la valeur de cet exempalire revendu d'occasion.
LE revendeur d'occasion ne propose pas la gratuité. En revanche, ce que vous lisez de l'auteur dans un exemplaire d'occasion est gratuit. Ça vous semble logique parce que vous confondez un livre avec n'importe quel objet manufacturé. Vous ne comprenez pas le principe du droit d'auteur. Une rémunération pour celui qui est l'auteur d'un ouvrage. L'a
s si qu'lqu'un le revend, c'est bien pour se faire de 'largent, pas par bonté. Un vendeur de livres d'occasion ne vous offre pas gratuitement un livre.

Actualisant

16/12/2024 à 09:35

Madame, relisez-vous : on loue une place pour une séance de cinéma, on souscrit à un accès avec le streaming.
Mais on achète un livre, imprimé et la loi nous en rend propriétaire en tant qu'objet. Car justement l'accès est inclus législativement. Je comprends votre engagement passionné, mais je déplore vos sorties de routes.

Lecteur

15/12/2024 à 22:11

Ne vous en déplaise : quand on achète un livre, qu'il soit neuf ou d'occasion, c'est une "oeuvre de l’esprit" (selon les termes du CPI, précisément) que l'on achète, et pas seulement "un objet découlant d'une production industrielle [...] composé de matière pour partie recyclable"...
En suivant votre raisonnement, les livres numériques devraient être gratuits, puisque sans support materiel, qui est le seul à avoir une valeur économique si l'on vous suit... Raisonnement absurde (et populiste), comme votre article !

Actualisant

15/12/2024 à 23:04

Que vous ignoriez que dématérialisé un support reste un support, est préoccupant.
Le syllogisme va un temps. Ensuite, on tente de refléchir.

Actualisant

11/12/2024 à 08:22

Ah, la “chronologie des médias” appliquée au livre d'occasion, encore une belle idée de chèvre où l'on transpose des éléments d'autres industries culturelles sans réfléchir à d'où ils viennent et pourquoi ils ont été construits (à tort ou raison d'ailleurs) dans tel ou tel secteur.
En l'occurrence, le CPI ne sera pas seul à devoir être modifié, comme le rappelle l'article la directive européenne sur l'épuisement des droits est transposée désormais dans le droit des Etats, donc c'est toute la législation européenne qu'une pareille modification impliquera de mettre en oeuvre.
Rien d'impossible, juste une volonté politique qu'il faudra porter avec un peu de courage et d'opiniâtreté. Et d'ici à 2025, 26 et moins encore 27, n'imaginez pas que le sujet deviendra une priorité.

En somme, la SGDL devrait réfléchir avant de parler et ne pas laisser entendre que ses solutions (l'amendement comme cette chronologie) sont la panacée alors qu'on verserait plutôt dans l'incongru irréfléchi. Mais pour le comprendre, il faut quelques notions de droit, qui impliquent juste de saisir pourquoi une modification du CPI ne s'opère pas comme on tourne une page.

J'ajouterai, et cela m'est très personnel, que l'on a vraiment baissé les bras sur la rémunération et la surpublication (corrélée au marché de l'occasion d'ailleurs : quelle étude s'y est intéressé ?) pour désormais tout miser sur l'occasion afin de redresser la barre.

Jojo

11/12/2024 à 15:02

J'ajouterai que la question de la rémunération des auteurs n'a pas été remplacée et effacée par la question du partage de la valeur du livre d'occasion mais que les problèmes s'accumulent.

adnstep

13/12/2024 à 10:10

Les agriculteurs apprécieront...

Necroko

11/12/2024 à 03:52

l'Informé parle d'une "chronologie des médias" soit 6 mois ou les livres pourraient pas être vendu en occaz.

Nicolas Gary - ActuaLitté

11/12/2024 à 07:57

Bonjour
Une idée lancée par la SGDL qui était également à l'origine de l'amendement qui n'aura donc même pas été présenté.
Cette chronologie pose le même problème : épuisement des droits, personne – en l'état actuel du droit – ne peut imposer au possesseur d'un livre d'en faire ce que bon lui semble (en tant qu'objet, pas sur le contenu).

Jojo

11/12/2024 à 11:08

L'amendement n'a pas été soutenu mais de toute façon, le PLF 2025 est tombé à l'eau et il n'y a encore une fois plus de gouvernement.

Luna

11/12/2024 à 07:29

Donc le plan du gouvernement comme d'hab, ne me dites pas que c'est de racketter les plus pauvres pour continuer de subventionner les bénéfices d'Amazon, ils n'oseraient tout de même pas !

Jojo

11/12/2024 à 12:05

Quel gouvernement ?
Il n'y a plus qu'un gouvernement démissionnaire.

La SGDL et une dizaine de députés centristes qui proposent un amendement, ce n'est pas LE gouvernement.

Et un amendement, de préférence, ça se discute. Normalement, la chambre des députés sert à discuter des propositions de loi. Ce n'est pas un zoo pour réunir des singes hurleurs qui veulent imposer leurs idées par la force. En l'occurence, cet amendement n'a pas été soutenu, il n'a pas été discuté, pas voté en première lecture et ensuite, on a vu le numéro de cirque des députés RN et LFI.

Donc, ne vous inquiétez pas, le livre d'occasion a encore de très beaux jours devant lui !
Tant mieux pour les lecteurs et tant pis pour les auteurs toujours plus précarisés !

Falco

11/12/2024 à 09:10

Bonjour

C’est désarmant de lire tant de bêtise !

Quand un pilier de l’économie culturelle commence à regarder comment escroquer le consommateur alors qu’il a déjà gagné sa vie lors du premier acte de vente, que l’état a pris sa part via la TVA et les impôts et taxes , c’est que ce pilier doit disparaître !

Cet article et ces questions sont une honte! Car si « tout l’inverse de l’industrie du livre, où la production est précisément industrielle…«  il est toujours maîtrisé par l’éditeur qui rémunère systématiquement l’auteur toute vente dite « exploitation première »… ou alors on a affaire à des escrocs qui n’ont d’éditeur que le nom!
En cas de vente à des soldeurs ou de mise au pilon de leurs ouvrages les auteurs ont la possibilité d’acquérir au prix du meilleur offrant le stock et de reprendre leurs droits sauf pour lésé droits cédés, format poche par exemple sur lequel ils ont eu des droits rétrocédés !

Je répète pour bien connaître ce discours, ce poser cette question est une escroquerie tenue par des mauvais auteurs, des mauvais éditeurs ou des mauvais libraires espérant toucher un « pactole » auquel ils ne méritent absolument pas !

Honte à ceux qui veulent spolier les lecteurs 2 fois!

Merci

Jojo

11/12/2024 à 11:28

Consommer toujours moins cher !
Vive l'ultra-libéralisme !
La formule lisse du chacun pour soi et que le plus malin gagne !

Le livre d'occasion aujourd'hui se vend industriellement. On n'est plus avant l'ère du net où il était plus difficile de se procurer une version d'occasion d'un livre qui venait d'être publié.
Si je vais sur un plateforme pour acheter un livre qui vient de sortir et qu'on me propose le même d'occasion "comme neuf" pour deux fois moins cher, je vais l'acheter. Je lirai sensiblement la même chose et la qualité de l'objet sera quasiment identique. L'occasion siphonne les ventes du neuf.

Ce que dit la SGDL se base sur une étude du ministère de la culture :

"Une étude publiée en 2024 par le ministère de la Culture a montré qu’en 2022 un livre sur cinq était acheté d’occasion, que le chiffre d’affaires des revendeurs de livres d’occasion s’élevait à 350 millions d’euros (10 % du chiffres d’affaires du livre neuf) et qu’il connaît une croissance exponentielle (+49 % en cinq ans). Ce marché s’est par ailleurs profondément recomposé : il se concentre désormais autour de puissantes plates-formes, généralistes ou spécialisées (Amazon, Momox, Rakuten-Price minister, Ebay), au détriment de la revente entre particuliers et du réseau des bouquinistes, qui, lui, est en voie de disparition."

49% en. cinq ans !
Et ce n'est pas fini. Il y a un moment où il faut revoir les règles, sinon, certains financent la création et d'autres qui ne la financent pas en sont les heureux bénéficiaires.
Il y a quelque chose dans le business model du livre qui ne fonctionne plus.
Les gains des auteurs (encore en vie) proviennent uniquement des ventes de leurs ouvrages neufs. Les éditeurs ne payent pas le travail, seulement le succès. Ne l'oubliez pas !

Une chronologie des médias ne serait pas un collage stupide pas plus stupide que la Loi Lang.

adnstep

13/12/2024 à 10:19

Vendez le neuf au prix de l'occasion, et il y aura moins d'occasions vendues.

Le pb est simple :
- pouvoir d'achat en berne.
- prix du livre en hausse.
- lectorat en baisse.

Est-ce ultralibéral d'en conclure que le marché du livre va aller plus mal demain, et que se placer sur le marché de l'occasion est peut-être une bonne idée ?

Comme disait un commentateur plus haut, un livre, ce n'est pas des fruits et des légumes. Effectivement, une soupe de livres, c'est assez indigeste et ça nourrit mal son homme.

Jojo

14/12/2024 à 17:07

Le marché de l'occasion est une bonne idée pour les revendeurs, pas pour ceux qui créent et ceux qui financent la création. Ou alors, s'il ne faut pas taxer l'occasion, expliquez-moi comment financer cette création ?

Falco

15/12/2024 à 10:57

La première et l’essentiel est le TALENT puis vient le fait d’arrêter d’écrire et surtout de publier le énièmes livre sur un sujet ou il y a déjà une flopée !
80 000 titres par an en Français alors que moins de 3 000 se vendent (neuf+occasion+poche+podcast+téléchargement++++) à plus de 800 exemplaires !
Arrêtez de nous emmerder avec des sujets qui n’intéressent que les médiocres !
J’ai contribué à cette surenchère en achetant plus de 10 000 titres par an en solde aux éditeurs et en publiant fut un temps plus de 2000 titres par an mais je les vendais sur mon propre circuit, mes librairies (jusqu’à 180) les GMS lors d’opérations de Foire aux Livres et dans des corners sur les stations service d’autoroute pour savoir que jamais les auteurs qui ont du talent et quelque chose à dire ne réclament ou rendent responsables des éditeurs, les diffuseurs, les distributeurs, les points de vente de mal faire leur travail! Ce sont toujours les médiocres qui ne se remettent jamais en cause. D’autre part sur les plus de 20000 titres publiés en 25 ans 98% ce sont des titres ou des thèmes issus de la demande de nos boutiques qui ont été publiés !!!!
Elle est où la création ou le statut d’intermittent permet à tout un chacun qui sait jongler avec 2 balles peut l’obtenir ? On assiste depuis 1968 à un nivellement par le bas qui aboutit à donner le Prix Goncourt à un très possible voleur d’histoire et le Prix Nobel à une folle à lier !!!’
Triste France !

Jojo

16/12/2024 à 09:23

Nous y voilà !
Vous êtes marchand de livre d'occasion et vous refusez de partager la valeur. Vous vous profitez d'une industrie culturelle mais vous ne souhaitez pas la financer.
Votre argument est de vous faire passer pour un écolo.Vous revendez tout ce que les éditeurs fabriquent à perte. Heureusement qu'ils gaspillent parce qu'autrement, vous n'auriez rien à vous mettre sous la dent !
Puisque vous haïssez les auteurs et préférez la matière à son contenu, recyclez-vous ! Vendez du papier toilette !

Falco

16/12/2024 à 09:57

C..nnard c’est ce que j’ai parfois fait … car dans les lots achetés tout n’était pas passable et heureusement il fut une époque où j’ai pu faire des opérations de vente de livres à 1€ et des opérations au kg qui permettaient d’écouler les bouses publiés. Aujourd’hui le prix du m2 des appartements et des maisons ne permet pas de consacrer 3m2 à une bibliothèque… et les éditeurs vivant dans un système de cavalerie ( office payé à 60 jours par les libraires aux distributeurs, qui rémunèrent l’éditeur à 90 jours , le libraire à le droit de retour d’un livre après l’avoir payé soit à 90 jours de l’avoir reçu et le retour est traité à 180 jours après la mise en vente (au mieux!!!) avec une valeur à 60 jours plus tard soit 240 jours…. En escomptant sa facturation le distributeur récupère 8 mois de trésorerie et l’éditeur … 5 ou 6 mois….
Et cela tient depuis 50 ans ! Le libraire est le seul baisé qui paye pour être baisé! Il finance le tout en acceptant d’être un smicard ayant investi une fortune pour un espace en emplacement n°1 ou 2 du centre-ville d’au moins 120m2 , en finançant un fonds qui ne se vends pas et en payant les salaires fussent ils au smic …
Et certains c..ne viennent donner des leçons d’économie alors qu’ils n’ont rien fait d’autre que compiler des articles d’encyclopédie !
Je vous emm…de !
Merci

Eugéne Morel

11/12/2024 à 20:05

Excellent article que vous commentez judicieusement. ça fait un moment qu'on voit l'appétit des éditeurs déjà gavés de taxes parafiscales perçues sur les bibliothèques (droit de prêt) et les consommateurs de livres travailler à la construction d'une nouvelle aubaine, comme d'habitude dans "l'intérêt des auteurs" (ça peut calmer leurs revendications en faveur d'une remise en cause du partage léonin de la valeur dans la chaîne du livre) et dans l'esprit de la croisade de la France éternelle contre Amazon.

Luna

12/12/2024 à 08:08

Bien sûr la croisade éternelle de la liberté contre la servitude volontaire que veut nous imposer ce gouvernement fantoche d'Amazon.
C'est encore une fois "le peuple qui s’asservit, qui se coupe la gorge, qui, ayant le choix d’être serf ou d’être libre, abandonne sa liberté et prend le joug, et, pouvant vivre sous les bonnes lois et sous la protection des États, veut vivre sous l’iniquité, sous l’oppression et l’injustice, au seul plaisir du tyran. C’est le peuple qui consent à son mal ou plutôt le recherche

Vous vous affaiblissez afin qu’il  soit plus fort, et qu’il vous tienne plus rudement la bride plus courte. Et de tant d’indignités que les bêtes elles-mêmes ne supporteraient pas si elles les sentaient, vous pourriez vous délivrer si vous essayiez, même pas de vous délivrer, seulement de le vouloir.
Soyez résolus à ne plus servir, et vous voilà libres. Je ne vous demande pas de le pousser, de l’ébranler, mais seulement de ne plus le soutenir, et vous le verrez, tel un grand colosse dont on a brisé la base, fondre sous son poids et se rompre."

Falco

12/12/2024 à 15:10

Autant de bêtise cela porte un nom qui commence par c et finit par nnerie!

Necroko

13/12/2024 à 05:22

ouch, votre perte de MDP/comptes est vraiment un traumatisme dis donc.

adnstep

13/12/2024 à 10:22

Amazon me convient très bien.
Par contre vous, Luna, vous me faites peur. Je n'aimerais pas vous savoir au pouvoir.

Jojo

12/12/2024 à 08:49

Vous confondez les éditeurs avec les auteurs. Ce projet d'amendement est venu de la SGDL pas du SNE.

Les auteurs ne perçoivent aucun salaire pour écrire un livre, ils reçoivent une avance que l'éditeur récupère sur les ventes. L'avance remboursée, l'auteur commence à percevoir des bénéfices. Qu'un livre soit lu dans un exemplaire neuf ou d'occasion ou numérique ou qu'il soit emprunté en bibliothèque, il est lu et c'est cette lecture qui devrait rémunérer l'auteur. La logique d'une taxe sur le prêt en bibliothèque n'est pas plus absurde qu'une taxe sur le livre d'occasion.
Un livre n'est pas un objet comme un autre. Les revendeurs ne financent pas la création. Les auteurs, ce n'est pas leur soucis. Ils voient le livre uniquement comme un objet dont ils peuvent tirer profit. Ils vendent des livres comme ils vendraient des casseroles ou des chaussettes. Même neuf, un lecteur ne paye jamais la valeur réelle de ce qu'il lit.
Le marché de l'occasion s'est transformé avec internet et il est en train de vampiriser les ventes du livre neuf. Si rien n'est fait, seuls les auteurs de bestsellers auront le droit de vivre de leur plume. La liberté d'expression a un prix. En achetant un livre d'occasion, vous ne rémunérez que le revendeur. L'auteur ne gagne absolument rien. Ce qu'il a écrit pour vous, vous le lisez gratuitement. Et cette gratuité, l'auteur n'en a pas décidé. Elle lui a été imposée par une évolution du marché de l'occasion.

Actualisant

12/12/2024 à 11:37

Ah, oui, un amendement SGDL, mais va tellement dans le sens des demandes du SNE.
Lequel a obtenu (le rappeler ne fait pas de mal et c'est un peu moins démagogue que de prétendre que les deux entités ne marchent pas main dans la main sur ce sujet), que le président Macron contredise sa ministre de la Culture sur le sujet.
Mme Dati avait dit “Non” aux éditeurs sur la taxe occasion, lesquels ont obtenu une “contribution” officialisée par le PR.
Et pour mémoire, quand le SNE n'aime pas les amendements de la SGDL, il le fait savoir. Dans le cas contraire, c'est qui ne dit mot consent.
Nous sommes dans l'édition, après tout : les mots (et les silences entre les mots) ont un sens.

Jojo

12/12/2024 à 18:33

Parfois, les intérêts convergent. Parfois, non.
Je précisais que cet amendement est venu de la SGDL et pas des éditeurs. Pour être précis.

Mais si on prélève une taxe sur le livre emprunté en bibliothèque, pourquoi serait-il absurde qu'une taxe ne soit pas prélevée sur le livre d'occasion ?
C'est sensiblement la même logique : un livre, qu'il soit lu par une ou dix personnes en version neuve ou d'occasion est lue. C'est cette lecture qui devrait rémunérer l'auteur.
Et peut-être qu'il faudrait que cette taxe, dans les deux cas (bibliothèques, occasions), ne reviennent pas aux éditeurs mais seulement aux auteurs.
Des livres d'occasion, sur le plan écologique, ce n'est pas à rejeter. Mais il faut revoir la partage de la valeur. Sans argent, les auteurs ne peuvent pas vivre de leur travail.

Necroko

13/12/2024 à 02:22

Connaissant les ayants-droit (exemple la copie privée) sa va commencer léger puis y aller à fond avec de jolies études qui montrent que les consommateurs sont tous méchants à revendre leurs livres et donc il faut les/nous taxer plus.

Si on donne 3% aux auteurs alors les éditeurs vont aussi demander leurs 3%.

Il faut surtout pas laisser les auteurs et éditeurs s'approcher de nos livres d'occaz (ou DVD/BR).

Luna

13/12/2024 à 07:06

Non, c'est la négation de la propriété.
Quand j'achète un livre, il m'appartient, je le lis autant que je veux, je dessine dessus, je le prête, je l'échange.
Je l'utilise comme papier toilette si ça me chante, je le cuisine comme dans le chameau de la bibliothèque et qu'on ne vienne pas me dire que je dois demander l'avis de l'auteur à chaque fois.
Un livre ce n'est ni du streaming, ni de la location longue durée et cette vision de la SGDL est une fois de plus liberticide, criminelle et à combattre.
Non l'avenir du livre, ce n'est pas de payer à chaque page lue, n'en déplaise à ces spoliateurs de la SGDL

Jojo

13/12/2024 à 08:43

Pour vous, les auteurs n'existent pas. Ce qu'on trouve dans les livres surgit de nulle part.
Vous n'achetez pas qu'un objet sorti d'usine. Le droit d'auteur est immatériel. Vous pouvez vous procurer des livres et les brûler en place publique. Ça n'aura pas le même sens que de bruler des pneus.

Aurélie

15/12/2024 à 11:14

Et quand vous achetez un jean d'occasion par ex, vous pensez aux ouvrières du Bengladesh qui l'ont fabriqué ? Pourquoi pas encore une taxe sous prétexte qu'il faut payer l'auteur du travail ? On peut aller loin comme ça, postulez à Bercy.

Jojo

16/12/2024 à 09:08

Un jean, exceptée sur son étiquette, il n'y a pas grand chose à lire et encore, ce n'est pas ça qui vous transporter ou vous faire réfléchir. Faut comparer ce qui est comparable !

Falco

16/12/2024 à 10:03

Un jean avec ou sans marque a pour objet de vous habiller et vous protéger du froid par exemple. Les livres dont vous parlez n’ont d’autre vocation que de remplir des cartons et des linéaires !

Jojo

13/12/2024 à 09:02

"Le tout au risque de diaboliser le marché de l’occasion qui représente au contraire une chance pour le secteur : celle de découvrir des auteurs, d’acheter d’autres livres neufs, d’inciter à la lecture à des tarifs plus accessibles."

Ou d'acheter d'autres livres neufs ou tous les livres d'un auteur que vous appréciez.
L'illusion des gauchistes. Croire toujours qu'il suffirait de raser gratis pour que le monde devienne amour. Si seulement le monde pouvait être aussi vertueux !
Si un lecteur peut avoir un livre moins cher, il l'achète moins cher et sil peut l'obtenir gratuitement, il le prend. Peu importe si l'auteur (en vie) de ce livre n'est pas rémunéré pour ce qu'il lui offre. Voilà comment fonctionnent les humains et voilà pourquoi beaucoup d'agriculteurs se retrouvent à crever de faim.

Je doute qu'un tarif plus accessible incite à la lecture. Pour inciter à lire, il y a l'école et les parents. Une question d'éducation. Si on ne vous apprend pas à lire et a vraiment lire, c'est-à-dire à comprendre l'intérêt de la lecture : la culture, la curiosité, la connaissance, que vous donniez des livres gratuitement à des non-lecteurs ne les incitera pas plus à lire. C'est de la démagogie de prétendre le contraire. Du même niveau de naïveté que l'idée de Dati d'implanter des librairies dans des quartiers ou des personnes ne fréquentent jamais leurs médiathèques. Remplacer une offre gratuite par une offre payante ne les amènera pas plus à la littérature.
La culture se paye. Les lettres et les arts ont un coup de fabrication. Faut arrêter de faire croire que la culture doit être gratuite. Les pays avec une économie forte ont plus de moyen pour produire des cathédrales et des œuvres avec des technologies pointues que les pays économiquement faibles. La richesse d'un pays s'évalue aussi a sa capacité à financer ses artistes et ses intellectuels. Tout l'histoire le démontre. Sans Philippe de Médicis, il n'y aurait pas eu les trésors de Florence.

L'ultra-libéralisme du net qui permet à des revendeurs de livres de faire fortune sur le dos des auteurs et des éditeurs ne créera aucun cercle vertueux. Au contraire ! Les marchands de livres d'occasion sur le net ne sont que des ogres qui dévorent tout et qui refusent de partager la valeur. Ils profitent.

Luna

13/12/2024 à 12:20

Ce système actuelle qui vire au paiement à la demande, n'est pas vertueux non plus.
Un livre, ce n'est pas de l'eau, le système ne doit pas tout nous faire payer dès qu'on tourne le robinet.
Et pourquoi pas fixer le prix d'une chaise au nombre de fois où l'on s'assoie dessus pendant qu'on y est !
Si les auteurs ne sont pas bien payés, c'est parce qu'ils sont considérés par les ultra libéraux comme des employés du livre que l'on peut remplacer par de l'IA aussi crétine, qu'insipide plutôt que comme des créateurs.
Je tacle et je botte en touche la remarque.
Nous ne sommes pas coupable, mais victime d'un piratage organisé !

Jojo

14/12/2024 à 17:09

Qeul rapport entre les IA et le marché d'occasion ?

Aurélie

15/12/2024 à 10:23

Ah bon des agriculteurs qui meurent de faim alors que ce sont eux qui cultivent les légumes ?
J'ai acheté "le vol des cigognes" de JC Grangé d'occaz, il est écrit en 4e de couverture 5,50 € à sa parution (2004 il me semble). 20 ans plus tard Le Livre de Poche le publie en plus gros caractères donc + de papier et ils vous expliquent le pourquoi de l'inflation, le papier coûte cher. Aujourd'hui on le trouve en librairie à 8,90 €, soit +62 %.
Avec un billet de 10 € vous ne pouvez plus acheter un roman de poche chez Babel noir. Ou le dernier livre de poche de Jérôme Fourquet coûte 11,40 €.
Si vous passez à Limoges, vous pourrez visiter Le Bibliovore, c'est une librairie d'occaz pleine à craquer.

Jojo

16/12/2024 à 09:29

Absurde de comparer le prix d'un livre de 2004 avec celui de 2024 !
L'inflation en 20 ans, elle est de combien ?
Et si vous souhaitez vous amuser à comparer des prix, prenez l'augmentation du prix du pain sur vingt ans et comparer le à l'augmentation du prix d'un livre sur la même période. Puis, comparer les deux à la réévaluation du SMIC toujours sur cette période. Vous constaterez que les livres ne coûtent pas si cher.

Falco

12/12/2024 à 09:47

Bonjour

Pour compléter cet article celui-ci permets de comprendre le pourquoi du comment..
il y a quelques années les chiffres GFK des ventes réelles étaient déjà catastrophiques ! 95% des plus des 75 000 parutions annuelles se vendaient à moins de 400 exemplaires. La machine à imprimer était poussé par les offices qui via les coûts fixes de diffusion distribution permet la fuite en avant de ce métier qui vit à découvert! Enlevez à Hachette, Madrigal ou à Editis mais aussi aux autres la distribution et la cavalerie qu’il en découle et tout leur système s’écroule ! Les points de vente par leur inscription à l’office et des taux de retour proches de 50% financent tout un système qui bénéficie à Amazon et aux GMS!
Merci


« Livres invendus : un taux de retour de 22 % et 25.000 tonnes pilonnées
Descendu à 19,3 % sur la période 2021-2022, le volume des livres invendus en France en 2023 s'établit à 22 % du volume d'ouvrages transportés vers les points de vente, d'après des données relayées par l'ADEME, l'Agence de la transition écologique, dans un rapport. Cela représente 41.000 d'ouvrages qui retrouvent les entrepôts des distributeurs.
Le 11/12/2024 à 15:30 par Antoine Oury
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Dans son rapport final consacré aux flux de produits graphiques en France, l'Agence de la transition écologique réserve une petite partie de son examen au secteur du livre. Pour faire état des mouvements au sein de ce dernier, l'agence s'est appuyée sur les données fournies par le Syndicat national de l'édition, en cohérence avec celles apportées par les services de douanes.

En guise de préambule, l'ADEME relève les spécificités du marché du livre et de la production d'ouvrages en France, en notant par exemple l'« écart très important entre le nombre de livres produits par les éditeurs et le nombre de livres vendus sur le marché français ».

Dans un marché reposant sur une logique de l'offre (un grand nombre de titres sont mis sur le marché chaque année, 36.819 en 2023 selon le SNE), un certain nombre de références ne rencontrent pas leur public, ou pas dans des proportions idéales.

Ces références non vendues ne sont pas pour autant systématiquement évacuées du marché : « [L]a différence entre la production et la vente de livres vient augmenter les stocks des distributeurs rétribués par les maisons d’édition pour conserver les livres pendant des périodes pouvant dépasser la décennie », rappelle l'ADEME. D'après le SNE, plus d’un milliard d’exemplaires seraient actuellement en stock.

Une partie de ces ouvrages retournés est malgré tout détruite : 13 % du volume de livres du flux « Aller » ont ainsi été pilonnés sur la période 2021-2022, selon le SNE. Ce qui représentait tout de même, toujours sur cette période, 25.000 tonnes de livres sur les 36.900 tonnes d'invendus, soit 67 % des ouvrages retournés... En 2023, 25.000 tonnes d'ouvrages auraient été pilonnées, soit 60 % de l'ensemble, à savoir 41.000 tonnes de livres retournés.

Plus de livres invendus

L'ADEME, en s'appuyant sur les données du SNE, relève une hausse du taux d'invendus en 2023, estimé à 22 %, quand il était descendu à 19,3 % sur la période 2021-2022. L'agence précise cependant que « le taux de retour des points de vente vers les grossistes était en réalité d’environ 21 % de la production annuelle, selon le SNE, mais il est partiellement compensé par les ventes sur stocks ».

La question des ouvrages invendus est au cœur de multiples réflexions entamées par le secteur du livre, en particulier par les éditeurs et les libraires. Ces derniers pointent une production trop dense de nouveautés, et réclament des baisses de cadences, évoquant « une surproduction qui nuit à la diversité », comme le soulignait Anne Martelle, présidente du Syndicat de la librairie française, dans nos colonnes.

À LIRE - Librairie : ralentir pour mieux vendre ? Bilan de la Trêve des nouveautés

Du côté des éditeurs, les structures indépendantes sont confrontées à la même problématique, puisque l'importante production de nouveautés les met en difficulté pour trouver une place dans les librairies. Les plus grandes structures, en particulier celles intégrées à des groupes industriels, assurent que les rythmes de parution ont été considérablement ralentis...

Un regard général le confirme : en 2023, la production des éditeurs français a baissé, avec 36.819 nouveautés (- 5 % par rapport à 2022) et 457 millions d'exemplaires produits dans l'année, nouveautés et réimpressions confondues. Toutefois, ce léger recul de la production resterait insuffisant pour assurer la bonne santé de la chaine du livre, pointent de nombreux acteurs.

Pour réduire le taux d'invendus, le Syndicat national de l'édition travaille sur un outil, Filéas (pour Fils d'informations libraires, éditeurs, auteurs), qui permettrait de mieux suivre les ventes de livres et ainsi d'ajuster production et diffusion. Sa mise à disposition doit survenir en 2025.

Des livres plus épais

L'ADEME fait état d'une production en baisse, avec 456,3 millions d'exemplaires produits en 2023, chiffre que le SNE avait arrondi à 457 millions dans son propre rapport, contre 536 millions d'exemplaires en 2022. Détail amusant, le poids moyen en grammes des ouvrages produits augmente, passant de 384 g à 408 g en 2023. Moins de livres sont sortis des presses, donc, mais ils seraient plus épais...

L'ADEME note une particularité du secteur, le « solde négatif des échanges extérieurs très élevé », que l'agence explique par des « maisons d’édition faisant massivement appel à des imprimeurs situés hors des frontières ».

Tableau tiré du rapport Actualisation 2023 des flux de produits graphiques en France de l'ADEME
Tableau tiré du rapport Actualisation 2023 des flux de produits graphiques en France de l'ADEME
Le tonnage de papier mis en œuvre par le secteur est aussi en recul en 2023, de - 2 %, à 195.300 tonnes. Il s'agit du premier recul observé depuis l'année de la pandémie, en 2020 (- 10,9 % au cours de cette période exceptionnelle), et ce niveau n’est jamais vu depuis au plus d'une décennie. À titre de comparaison, en 2011, le tonnage annuel mis en œuvre s'élevait à 279.000 tonnes.« 

Jojo

12/12/2024 à 18:33

Oui et conclusion ?

Falco

13/12/2024 à 23:19

Trop de titres! N’importe qui publie n’importe quoi pour alimenter les offices qui ne sont que de la cavalerie de ce métier !
Le libraire paye tout avec la menace implicite de la faculté de retour et la loi Lang qui lui garanti une remise constante, un prix garanti et un encadrement des remises accordées y compris aux collectivités ! Ceci s’appelle une situation de monopole sans aucun risque!
Quand aux auteurs ceux qui font des ventes ils gagnent correctement leur vie, les autres … ont une carte de visite et un statut d’intellectuel mais n’ont pas grand chose d’intelligent à dire puisque les clients/lecteurs ne les achètent pas !
Le jour où les auteurs vivront que de leurs ventes…. Nous y sommes! Et beaucoup d’entre vous sont beaucoup trop payés par rapport au nombre de livres que vous avez écrit (??) et qui sont vraiment lus!
Maintenant … vous nous emmerdez !!!

Jojo

14/12/2024 à 17:03

Tout ça pour dire : les auteurs, vous nous emmerdez !

Ne lisez plus. Allez vous promener !

Falco

15/12/2024 à 11:04

Faut-il encore avoir quelque chose à dire d’intéressant et intellectuellement acceptable pour que le titre d’auteur ne soit pas galvaudé !
Bien souvent avec une IA vous obtenez de meilleurs résultats sans risque d’erreurs sur la chronologie ou sur les faits … car à force de manipuler telle ou telle encyclopédie et telle ou telle chronique les « auteurs » finissent par tout mélanger…
Essayez l’IA (ChatGPT) c’est bluffant !

Jojo

16/12/2024 à 09:31

Chat GPT n'a pas de conscience. Un peu comme vous monsieur le marchand d'occasion !

Falco

16/12/2024 à 09:38

Bonjour,
À la lecture de vos commentaires « votre conscience » (cachée derrière un pseudo comme le font tous les abrutis) doit être en RTT!
Vous ne connaissez rien à l’économie du livre !
Vos arguments sont simplistes et collectivistes !
Barrez-vous chez Maduro puisque tout est si beau dans les kolkhozes !
Merci

Lecteur

15/12/2024 à 21:03

Est-ce Rakuten ou Momox qui vous a fourni les éléments de language ? Tous leurs arguments y sont sagement repris. Bravo pour le copier-coller ! J'espère qu'ils paient bien...

Nicolas Gary - ActuaLitté

15/12/2024 à 23:08

Bonsoir
Je crains que votre ironie ou votre cynisme ne soient totalement déplacés.
Si les faits sont trop têtus pour ce que vous êtes en mesure d'accepter, n'accusez pas le messager ni son message, mais plutôt votre incapacité à comprendre ce qui est dit.
Ou changez la loi, pour changer le monde.
Mais arrêtez de nous insulter, c'est idiot.

elisée verjus

21/12/2024 à 12:40

Necroko un message d'espoir pour nos auteurs chéris ? un petit mot doux pour lanoelle ?

Necroko

21/12/2024 à 21:15

Pas marre de troller le site avec des pseudos générés via une IA ?

Falco

22/12/2024 à 12:12

Le Necroko ne serait pas un peu/beaucoup schizophrène ???

À la question de qu’est-ce le Nicroko ?, que je ne connais pas car je ne suis pas un lecteur de Manga ou de BD( à part Astérix, Tintin, Blake et Mortimer ou Lucky Luke (période cigarette !)) j’ai obtenu ça:
« Necroko, personnage de manga. Les Nécromes sont des êtres dénués d'émotion et ne ressentent qu'une seule chose : une faim insatiable pour le Wakfu qui les guide dans leurs actions. »
Alors je répète à l’hôpital qui se fout de la charité, vous n’êtes pas schizophrène ? Quant à moi c’est mon vrai nom !
Merci

Luna

22/12/2024 à 14:45

C'est un très joli nom.
Mais si ça continue comme ça avec cette logique ultralibérale va falloir payer une abonnement à vie pour avoir le droit de porter un prénom.
Non, tout cela va bien trop loin.
L'auteur est le propriétaire de son texte.
Le lecteur propriétaire de son livre et tous les autres sont des sangsues.
Et nous sommes, comme le disait Balzac, dans l'obligation de mentir, d'implorer un autre homme pour de l'argent, de nous courber devant un sot assis sur sa caisse, de recevoir son froid regard, son regard de sangsue plus odieux qu'un soufflet !

Falco

22/12/2024 à 17:51

Bonsoir Luna,

Comme dans la chute je le disais en lisant vos commentaires « jusque là tout va bien » mais ce dernier commentaire me laisse pantois et je me dis que vous devriez consulter vite car après ce stade d’état d’esprit il ne vous reste que la strychnine où la mort aux rats….
Allez une petite tisane et au lit !
Joyeux Noël !

Necroko

23/12/2024 à 02:18

je parlais au troll aux multiples pseudos "elisée verjus" pas à toi (l'autre troll).

Falco

23/12/2024 à 11:02

Ce commentaire a été refusé parce qu’il contrevient aux règles établies par la rédaction concernant les messages autorisés. Les commentaires sont modérés a priori : lus par l’équipe, ils ne sont acceptés qu'à condition de répondre à la Charte. Pour plus d’informations, consultez la rubrique dédiée.

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01/10/2024, 18:20

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Furet du Nord : “Le livre est une matière vivante. Ne baissons pas les bras”

Coup de tonnerre dans la librairie : le groupe Nosoli (Furet du Nord, Decitre, Générale Librest, ORB, entre autres) procéderait à la fermeture de cinq établissements. Ainsi que d’un entrepôt. Au global, plusieurs dizaines de postes supprimés : des fourches caudines obligatoires, pour maintenir l’activité. Enquête sur un séisme et ses répercussions.

27/09/2024, 13:13

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Des livres chez Zara et Jennyfer : la fast-fashion se met à la page

Début août, le lèche-vitrine a pris des allures littéraires à Paris et dans une vingtaine d’autres villes de France. Tiens donc : les marques de vêtements catégorisées “fast-fashion” (ou mode jetable) redorent leur image à grand renfort de romans ? Et pour cause : une sélection de new romance chez Jennyfer et côté Zara Home, des oeuvres de la maison Gallimard, incluant la rentrée littéraire de l'éditeur. 

25/09/2024, 16:15

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Rentrée littéraire 2024 : La famille et le silence (5/5)

#MeteoRentreeLitteraire – Pas une rentrée littéraire sans qu’une place de choix ne soit investie par l’inépuisable sujet de la famille. Qui mieux qu’un roman peut accompagner les inlassables tourments familiaux des lecteurs ?

06/09/2024, 09:48

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Rentrée littéraire 2024 : Décortiquer l’amour (4/5)

#MeteoRentreeLitteraire – Cet automne, aux côtés des romanciers on pensera l’amour plutôt que de le vivre. De quoi est fait l’amour ? Quels sont ses mécanismes, ses étapes, ses origines, ses rouages ? Autopsie littéraire de l’amour, septembre 2024.

05/09/2024, 17:08

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Rentrée littéraire 2024 : Les jeunes filles en majesté (3/5)

#MeteoRentreeLitteraire – Nous avons la chance d’avoir dans cette rentrée littéraire des livres passionnants et rares qui nous offrent une plongée dans le monde et les turbulences des adolescentes... 

04/09/2024, 10:45

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Rentrée littéraire 2024 : Comprendre le monde (2/5)

#MeteoRentreeLitteraire – Le roman est un formidable chemin de traverse pour proposer aux lecteurs une plongée historique, politique ou géopolitique. Ces sujets parfois sensibles, traités avec la violence de l’immédiateté au quotidien, trouvent dans les romans menés avec talent une place sûre pour lancer la réflexion, s’instruire puis débattre.

03/09/2024, 10:46

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Rentrée littéraire 2024 : Retour en force de l’imaginaire (1/5)

#MeteoRentreeLitteraire – Décliné sous toutes les nuances et sur tous les tons, l’imaginaire gagne du terrain chez les romanciers de la blanche. Du soupçon d’étrangeté aux frontières du fantastique, l’imaginaire, passant par la fable, le conte ou des magies qui ne disent pas leurs noms, résonne de plus en plus fort chez les écrivains. La spiritualité, longtemps délaissée, resurgit à l’horizon.

02/09/2024, 16:16

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Le Bon, le bouc et le truand : Woody et Quantum, frères (in)décents

Ils arborent un style vestimentaire tout droit tiré des années 90… rien de plus normal : Quantum et Woody ont vu le jour dans le marasme de cette fin de millénaire. Jouant de codes finissant dans les comics, Christopher Priest au scénario et l’illustrateur, M. D. Bright introduisirent une fameuse rupture. Ce duo de bras cassés rarement atteint, débuta ainsi en juin 97 chez Valiant... Et en France chez Bliss Editions.

14/07/2024, 13:53

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Chez Eyrolles, “stress chronique au travail” et “fuite des talents”

Une réputation d'excellence dans le secteur éditorial des livres pratiques, plusieurs grands succès dans le rayon des romans « feel good », et une étiquette d'entreprise familiale préservée. Le groupe Eyrolles, paquebot installé au cœur de Saint-Germain, semble fendre les flots de l'édition sans écueils à l'horizon. Mais à bord, l'ambiance aurait quelque chose de plus houleux, comme le révèlent de nombreux témoignages recueillis par ActuaLitté.

12/07/2024, 14:51

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Livre d’occasion : un éditeur avait trouvé comment rafler le marché

Après une année 2022 en recul de 5,4 %, à 2,911 milliards €, le chiffre d’affaires des éditeurs français pour 2023 est particulièrement attendu. Avec l’espoir farouche qu’il demeure supérieur à 2019, année de référence pré-Covid. Mais la tendance est connue : moins de ventes et une croissance en valeur due à la hausse du prix des livres… Alors, où trouver de nouvelles ressources ? 

24/06/2024, 16:12

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La Newstalgie en littérature : quand passé et présent renouent

Voici un mot valise que le poète Jules Laforgue n’aurait pas répudié : le newstalgie. De l’anglais new, nouveau, et du français nostalgie, son acception diverge, mais l’esprit demeure : un renouvellement, qui puise dans l’ancien ses racines. Des appréciations mélancoliques qui drainent un romantisme suranné aux saveurs d’un avant, option madeleine et thé au citron, la newstalgie désignerait-elle autre chose ?

25/04/2024, 17:25

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Moon Knight, justicier lunaire et passablement tordu

L’identité secrète est le propre du super héros – ça et les collants trop moulants. Apparu dans Werewolf by Night #32 en 1975, Marc Spector fêtera ses 50 ans de lutte contre le crime à New York : il protège les voyageurs, chers au dieu égyptien qui l’a choisi pour avatar. Non sans l’avoir sauvé de la mort. Mais ce personnage, atteint d’un trouble dissociatif, coexiste mentalement avec trois autres personnes. De quoi en faire un justicier atypique, dont les méthodes effraient.

06/03/2024, 12:16

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Une sociologie des jurés des prix de la rentrée littéraire

#PrixAutomne23 - Événement sans doute plus commercial et médiatique que littéraire, la rentrée de septembre réjouit les éditeurs. Mais pas que : au cœur de Saint-Germain-des-Prés, des jurés usent de leur influence pour désigner quelques heureux et heureuses élues... Un examen sociologique de ces personnalités renseigne sur la manière dont la culture littéraire légitime se définit, à cette période de l'année. Et, surtout, par qui : en majorité des hommes blancs, souvent fils de notables, âgés de 63 ans en moyenne et... de droite ?

20/09/2023, 09:38

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Auteurs, salariés ou éditeurs : Hachette interdit de racoler chez Editis

Le sujet embarrasse à Bruxelles, autant qu’il intrigue dans le Landerneau et inversement. Dans la torpeur des congés estivaux les esprits s'échauffent, pas encore partis en congés ou déjà revenus... Maintenant que Vivendi a obtenu l'autorisation de fusionner avec Lagardère, on redoute d'assister à une vague migratoire vers Hachette Livre. Et dans les couloirs, on jase, méconnaissant les interdits déjà actés.

14/08/2023, 15:14

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Marc Levy, Tatiana de Rosnay : signer avec Albin Michel, valeur refuge ?

L’industrie du livre aime se raconter des histoires — certains éditeurs en feraient même commerce. Voilà comment le mercato des auteurs, partant d’une maison vers l’autre, demeure sujet de conversation le plus prisé devant la machine à café. Des bruissements, parfois anecdotiques, qui en disent toujours long sur le secteur.

05/07/2023, 09:58

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Festival du livre et géométrie euclidienne : bien choisir ses convives

REPORTAGE – Pour 2023, le Festival du Livre de Paris accueillera les lettres italiennes. La proximité culturelle entre les deux pays relève de l'évidence et les relations politiques et commerciales sont étroites. Pour l'organisation, les défis ne manquent pas : quels auteurs, quels secteurs éditoriaux, quels éditeurs mettre en avant ? 

29/03/2023, 16:08

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Denis Olivennes : l'homme médiatique de Kretinsky, futur patron d'Editis ?

Depuis quelques années, le binôme Denis Olivennes / Daniel Kretinsky va à l’amble. Cette association connut un point d’orgue quand le second signa un chèque de 14 millions € à Libération, dont le premier était directeur général. Avec la perspective du rachat d’Editis, dans son intégralité, le nom du haut fonctionnaire revient, revient, revient…

24/03/2023, 17:32

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Sarkozy et les contrats de Jean d'Ormesson : une langue trop bien pendue ?

« Si la vérité blesse, c’est la faute de la vérité », assurait le frais ministre de l'Économie lors d’une conférence de presse. Mai 2004, Nicolas Sarkozy prenait fraîchement ses quartiers à Bercy et l’Élysée était encore loin. Depuis, et sans rouler des épaules — plutôt des mécaniques — le voici prodigue de conseils aux professionnels du livre. Administrateur du groupe Lagardère, donc de Hachette Livre, la fonction lui donnerait des ailes ?  

21/12/2022, 16:26

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Le futur Festival du livre de Paris : “Une bascule incongrue, irréfléchie, sans vision” 

FLP2022 – La question des éditeurs indépendants et des Régions est définitivement réglée. La Fédération interrégionale du livre et de la lecture (Fill) vient d'opposer une ultime fin de non-recevoir aux organisateurs de l'événement parisien, malgré une tentative de conciliation, réelle, mais « insuffisante ». Le Festival du livre de Paris se recentre donc sur les éditeurs, appelés à tenir stand. Les convaincre ne sera pas chose beaucoup plus aisée.

11/02/2022, 10:01

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Inflation sur les mangas d'occasion : les algorithmes devenus fous ?

La crise du papier entraînera une hausse de prix de vente des mangas. Plusieurs éditeurs ont déjà averti de cette situation — les matières premières, ainsi que l’encre ou encore les coûts du transport se répercutent logiquement sur le consommateur. Mais une autre inflation surgit, cette fois régie par les algorithmes, et concerne strictement les ventes d’occasion. Ou comment la machine produit des bulles spéculatives totalement hors de contrôle…

29/12/2021, 14:31

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Harcèlement, éviction et représailles : ce qui se trame vraiment chez Plon

Quand on en vient aux sujets connexes à Vincent Bolloré, tout prend des allures de trames ourdies sur un indéchiffrable métier. Au tisserand avisé de saisir jusqu’aux fils secrets, pour donner forme à la tapisserie. Justement, chez Plon, filiale d’Editis, on rejoue La Dame à la Licorne, avec pour fil conducteur comme sur l’oeuvre authentique, « Mon seul désir ». Or, en la matière, on sait combien les passions s’emmêlent

17/12/2021, 11:04

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Bûche glacée, dinde de Noël : à qui appartiennent les recettes de cuisine ?

Les fêtes de fin d’année — toute une histoire ! Il ne faut rien laisser au hasard : les décorations, la musique, les boissons, les cadeaux… et le dîner – voire les dîners ! Plus que tout, l’objectif est que les convives repartent le ventre plein, sourire aux lèvres. Mais que faire lorsque l’inspiration manque ? Un tour sur internet, dénicher « la recette de Noël pour les éblouir » et le tour est joué… Oui, mais à qui donc est cette recette ? Monté en neige ou non, voler un oeuf serait voler un émincé de boeuf ?

11/12/2021, 13:40

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Des retards de livraison en librairie et la chaîne du livre menace d'exploser

La crise du papier et de son approvisionnement continue d’angoisser, à raison. Car avec elle, une autre pénurie sévit : celle des recrutements pour les entrepôts. Emplois mal payés, éprouvants… les candidats ne se bousculent pas au portillon. Et depuis des semaines, les transporteurs ne suivent plus : une carence de chauffeurs routiers est partout observée.

24/11/2021, 15:58

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Maison du dessin satirique : “S’il te plaît, dessine-moi un serpent de mer…”

Le 15 janvier 2020, à l’occasion de ses vœux à la presse, le Président Macron annonçait la création d’une maison du dessin satirique et du dessin de presse. Depuis, rien, ou presque. L’annonce du lieu choisi pour cette maison devait être faite en janvier 2021, puis au printemps, puis à l’automne et… rien. ActuaLitté mène l’enquête, à la recherche du dessin perdu.

16/11/2021, 11:34

Autres articles de la rubrique À la loupe

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Bonne année et bonne rentrée !

Ah, l'intense (petite) rentrée littéraire, qui survient après des fêtes d'ordinaire marquées par l'abondance de bonne chère. Et qui, pour les libraires, se prolonge par un flux massif de nouveautés. Mais en dépit des défis économiques et attentes d'éditeurs, notre libraire, Elsa, reste attachée à son indépendance et à l'idée de privilégier des coups de cœur authentiques.

16/01/2025, 09:17

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Audrey Richaud : “La traduction est un terrain de jeu”

Audrey Richaud, traductrice polyvalente de l'italien et assistante d'édition, s'est lancée cette année dans un défi de taille : « Traduire l'intraduisible ». Elle nous raconte son travail sur J’voulais naître gamin, le roman de Francesca Maria Benvenuto, empreint des riches expressions napolitaines de son autrice (Liana Levi, 2024).

13/01/2025, 11:45

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Speed Bac : un jeu pour tester... son sens de l'humour

Le Speed Bac, c'est comme si le traditionnel « Petit Bac » avait avalé des stéroïdes, pour passer à la vitesse supérieure. Imaginez-vous en pleine soirée, entouré de vos amis ou de votre famille, prêt à dégainer vos connaissances plus vite que votre ombre. Enfin... connaissances...

 

13/01/2025, 11:18

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“Adieu Benoît” : un dernier hommage à la voix de Babar et Gandalf (dans le Cantal)

Le doubleur français Benoît Allemane est décédé à l'âge de 82 ans, le 5 janvier 2025. Celui dont on reconnaîtra la voix entre mille - celle de Morgan Freeman, Hercule de Disney, Babar l'éléphant, ou encore d'un Gandalf dans le Cantal -, a également travaillé avec l'équipe d'InCarnatis, qui porte une trilogie de romans immersifs, InCarnatis, la Vénus d'Emerae. Elle rend un dernier hommage au disparu, et lance un appel à témoignage.

10/01/2025, 15:45

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“La simulation d'un futur où un gouvernement populiste prend le pouvoir”

En 2018, la première élection d'un certain Donald Trump, alliée à la crise des réfugiés syriens, inspirait à l'Irlandais Paul Lynch son cinquième roman. Un Booker Prize plus tard, Le Chant du prophète (trad. Marina Boraso, Albin Michel) a atteint notre hexagone, le même mois que l'investiture du même Trump, pour un second mandat...

10/01/2025, 11:38

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Se souvenir de Mohammed Dib, avec Hervé Sanson

Mohammed Dib (1920-2003) est sans nul doute l'auteur algérien qui n'a guère cessé d'évoluer, de jouer avec maints styles et registres tout au long de sa carrière littéraire. Auteur de Témoin des mutilations du ciel. Fiction et témoignage dans l'œuvre de Mohammed Dib (Apic), Hervé Sanson, chercheur spécialisé dans les littératures francophones du Maghreb, nous livre ses analyses sur l’élan romanesque d’un écrivain dont les mots témoignent, auscultent et recousent les plaies de l’Histoire.

09/01/2025, 12:50

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“Créer une vraie citoyenneté libanaise commencera par l’école”

Un arbre a besoin de racine pour grandir, surtout si cet arbre est le cèdre du Liban. Dans un Beyrouth en plein chaos, un flic proche de la retraite est félicité pour le dénouement d’une affaire explosive d’adultère très médiatisée. On lui adjoint une jeune recrue, une jeune femme issue de la communauté Chiite , pour valider la thèse d’un accident d’une universitaire, mais en bon flic, même véreux, Marwan Khalil, ancien d’une milice chrétienne, flaire un meurtre et va mettre son nez là où il ne faut surtout s’aventurer. Rencontre avec l’auteur, David Hury.

09/01/2025, 11:42

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SSAA : “Est-ce que tu crois qu'ils l'ont fait ? Si, si : Ils l’ont fait !”

« Ils avaient pensé à installer des cerisiers du Japon, tout le long des allées, dans le style cité balnéaire anglaise. » Nul ne sait si le film C’est arrivé près de chez vous compte parmi les oeuvres cultes de Lady en passant. Cette adepte du gossip et de la rumeur délicatement propagée sévit, dès les premiers jours de l’année. Ils l'ont fait, donc... mais s'arrêteront-ils là ?

06/01/2025, 16:11

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Un Noël au château de George Sand

« Quand j’étais enfant, ma chère Aurore, j’étais très tourmentée de ne pouvoir saisir ce que les fleurs se disaient entre elles. Mon professeur de botanique m’assurait qu’elles ne disaient rien ; soit qu’il fût sourd, soit qu’il ne voulût pas me dire la vérité, il jurait qu’elles ne disaient rien du tout. Je savais bien le contraire… » (George Sand, Contes d’une grand-mère)

06/01/2025, 09:31

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Olivier Peraldi : “Ne refusons pas le combat. La poésie est là !”

Olivier Peraldi ne cesse de surprendre, il a publié fin 2024, un recueil de textes poétiques, dissemblables les uns des autres, qui surprennent, interpellent ou inspirent. Le titre est d’ailleurs à la hauteur du contenu : Claquant dans le vent. Que ressent-on dans le vent si ce n’est un nombre incalculable d’information qui attire l’attention du lecteur. Rencontre avec l’auteur, avec Christian Dorsan.

05/01/2025, 15:19

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Dans la Maison de Jules Verne : voyages, livres et aventures

Nichée au cœur de la ville d’Amiens, la Maison de Jules Verne offre une plongée fascinante dans l'univers de l'un des auteurs les plus prolifiques et visionnaires du XIXe siècle. Située dans une demeure bourgeoise du quartier Henriville, où Jules Verne vécut de 1882 à 1900, cette maison-musée révèle les multiples facettes de l'homme derrière les extraordinaires récits d’aventure. Visite guidée.

03/01/2025, 12:33

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Petits dictateurs, futurs lecteurs : bonne année aux bébés de 2025

Le livre jeunesse aura pesé en 2023 pour 385,4 millions €, troisième secteur éditorial en France, en croissance de 1,9 % en nombre d’exemplaires écoulés. Alors, chers bébés qui après nous vivez, comme l'écrivit presque Villon, bienvenue en ces premiers jours 2025. Bonne année, qui sera la vôtre.

01/01/2025, 19:37

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Sometimes, Shit happens... et c'est rarement joli-joli

Qu’une expression argotique américaine serve de titre à un jeu ne signifie rien. Ni dans un sens ni dans l’autre. Mais par curiosité, il fallait tester — le dernier jeu que l’on a eu dans les mains n’était rien moins qu’une sombre bouse. Après les déplorables Jokes à papa, quelle pire me*rde nous tomberait dessus ? Allez, joueurs...

31/12/2024, 12:48

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Boualem Sansal est “l’otage d’un pouvoir arbitraire et policier”

Des voix continuent de s'élever pour défendre Boualem Sansal. L'écrivain franco-algérien de 75 ans est détenu en Algérie depuis le 16 novembre, accusé d'atteinte à la sûreté de l'État. Face à cette situation, le Comité de Soutien International à Boualem Sansal publie un communiqué, que nous reproduisons ici dans son intégralité, exhortant les hautes autorités à intervenir.

31/12/2024, 09:45

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Vie légendaire de Corto Maltese, l'éternel aventurier de Pratt

#LeMondedeCortoMaltese – Il fascine encore et toujours, le marin apparu dans pour la première fois en 1967 dans la revue italienne Sgt. Kirk, dans un récit intitulé Una ballata del mare salato. A cette époque, Corto n'est que l'un des multiples protagonistes, surgissant sur les flots, bras en croix, attaché à deux planches de bois. Un homme, torse nu, à la dérive.

 

29/12/2024, 14:18

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Le livre, dernier bastion véritablement démocratique

#Murmuresetbruitsdumonde – L’esprit dominant, cet ensemble de croyances, de valeurs et de discours largement acceptés dans une société, tend souvent à limiter la diversité des opinions et des points de vue. Il cherche à uniformiser les perceptions, orienter les débats publics et imposer une vision unique de la réalité, parfois en manipulant l’information. 

26/12/2024, 11:11

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“La différence entre séducteur et violeur ? La patience” : Les Jokes de Papa

Quand un jeu promet des plaisanteries de « + ou - bon goût », avec la décence de charitablement avertir les joueurs, le pire n’est-il pas à redouter ? Dans Les Jokes de Papa (commercialisé par Gigamic), 1000 blagues sont proposées pour un concept simple : tu ris, t’as perdu. Sauf que l'on a plutôt envie de pleurer avec un pareil déballage...

25/12/2024, 19:46

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Noël, l'unique période où l'on se réjouit que ça sente le sapin

Joyeux Noël ! Gloire au Grand Barbu coca-collé et de rouge-vêtu ! Hosanntah Claus In Excelsis... et j'en passe et j'en oublie, et les autres mieux vaut vous les épargner : l'année touche à sa fin, et je préfère éviter le calembour de trop qui me ferait toucher à la mienne, de fin.  

24/12/2024, 16:46

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Dans la crèche, avec les santons : Oplibris au pied du sapin de ses sociétaires

OPlibris ouvre ses portes dès maintenant pour les sociétaires et mi-janvier pour tous les autres. Moins de deux ans après le démarrage du projet, OPlibris est né. « Mais tout cela n’aurait pas eu de sens si vous n’aviez pas rejoint l’aventure : aujourd’hui nous sommes 111 sociétaires, dont 93 structures éditoriales », indique Albert de Pétigny, président d’Oplibris. 

24/12/2024, 12:53

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Livres audio : dans les salons, l'écoute est d'or

C'est un paradoxe qui relèverait quasiment du comble : dans les manifestations littéraires et autres salons du livre, l'écoute du livre audio reste une proposition rarissime. Pourtant, au même titre que le feuilletage ou la lecture de la quatrième de couverture pour un ouvrage imprimé, cette approche est indispensable pour faire découvrir et aimer les textes lus, plaide Nathan Hull, responsable de la stratégie de Beat Technology.

23/12/2024, 16:08

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Lire, dormir, manger avec ses personnages préférés : Reportage photo à Tokyo

Un café pour les 20 ans de carrière de Jun Mochizuki, un hôtel aux couleurs de L'Attaque des titans, et l'essor des mangas qui débutent sur X... Notre correspondante Lucie Ancion, depuis Tokyo, partage avec nous un moment insolite et pourtant typique de cette fin d'année dans la capitale japonaise. Entre modernité et tradition, un rendez-vous incontournable.

22/12/2024, 12:38

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Le prêt numérique en bibliothèque, 10 ans après : un potentiel gâché ?

En 2014, le prêt numérique en bibliothèque prenait une autre tournure avec l'implication des acteurs de la chaine du livre dans PNB, une plateforme technique interopérable. Une décennie plus tard, cette solution sur mesure, à la gestion partagée au sein de l'industrie, a-t-elle tenu ses promesses ? Alexandre Lemaire, ancien président de Réseau Carel — intermédiaire entre les bibliothèques et les éditeurs pour les négociations sur les offres —, animateur de son groupe consacré aux Livres numériques, dresse un bilan pour ActuaLitté.

20/12/2024, 10:43

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“Sans parole, je n'existe plus” : l'écriture, une thérapie à l'Alzheimer

Le cerveau ignore facilement les dangers lointains, comme s’ils disparaissaient une fois la tête enfouie dans le sable. La maladie d’Alzheimer compte parmi ces réalités que l'on repousse – elle frapperait pourtant 80 millions de personnes en Europe d’ici 2050, selon l'Organisation mondiale de la santé. Aux Portes du Sud, un accueil de jour thérapeutique, on lutte contre cette fatalité, en rendant leur dignité aux malades.

19/12/2024, 10:48

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Devant un ouvrage poétique, il faut “retrouver la musique de la langue originelle”

ActuaLitté est allé à la rencontre de Nathalie Bauer, pour sa traduction de Ma mère est un fait divers, Maria Grazia Calandrone (Globe, 2024). Un ouvrage au style très poétique, indique-t-elle, qui nécessite un travail tout particulier.

18/12/2024, 12:03

ActuaLitté

À Lire et Faire Lire, les enfants aussi sont bénévoles

Depuis un quart de siècle, l'association Lire et Faire Lire se dédie à la mission de faire découvrir aux jeunes générations le plaisir de la lecture et de la littérature. Elle organise des lectures à haute voix par des bénévoles âgés de plus de 50 ans, favorisant ainsi des échanges intergénérationnels enrichissants et significatifs. Pour célébrer son 25ᵉ anniversaire, nous avons convié six bénévoles à partager leurs expériences. Parmi eux, Didier Magnat, installé en Charente-Maritime.

18/12/2024, 11:30

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Jacques Chessex, miroir des névroses d’un temps

Avec l'accord de la revue Collatéral, cet entretien de Jean-Michel Devésa est ici proposé en intégralité. Sylviane Dupuis y intervient à l’occasion de la sortie de son essai Jacques Chessex. L’écriture ogre (Presses polytechniques et Universitaires Romandes), explorant un auteur dont la singularité transparaît tant dans son parcours que dans son écriture.

18/12/2024, 10:43

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Gaîté Lyrique : l'inaction dangereuse de l'État et de la Ville de Paris

La Gaîté Lyrique, établissement culturel parisien, est confrontée depuis le 10 décembre 2024 à l'occupation de ses locaux par plus de 200 mineurs isolés étrangers. Ces jeunes, soutenus par des collectifs militants, revendiquent des solutions d'hébergement pérennes face à leur situation de précarité. Sans renier son engagement, le lieu parisien se trouve pris en otage...

17/12/2024, 17:03

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Christelle Morançais, ou la promesse d'un “trou noir” en Pays de la Loire

La Scam a adressé une lettre à Christelle Morançais, Présidente du Conseil régional des Pays de la Loire, dont le plan d'économies prévoit une baisse drastique de 73 % des subventions, ce chiffre effarant parle de lui-même. Ce choix priverait l'économie locale de retombées importantes, et transformerait cette région en trou noir de la création audiovisuelle, loin derrière des zones bien moins peuplées.

17/12/2024, 16:38

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"Les enfants nous accueillent avec une vraie simplicité"

Depuis 25 ans, l’association Lire et Faire Lire s’engage à transmettre aux jeunes générations le goût de la lecture et de la littérature. Elle propose des séances de lecture à voix haute assurées par des bénévoles de plus de 50 ans, créant ainsi des échanges intergénérationnels riches et porteurs de sens. À l’occasion de son 25ᵉ anniversaire, nous avons invité six bénévoles à témoigner de leur expérience. Christine Janot, ancienne professionnelle de l'immobilier, nous a fait l'honneur de partager son expérience.

17/12/2024, 11:52

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Lou ! fête ses 20 ans : retour sur le phénomène de Julien Neel

Joyeux anniversaire, Lou ! L’héroïne créée par Julien Neel souffle ses 20 bougies, un cap exceptionnel que « peu de séries BD franchissent », selon Nicolas Forsans, son éditeur actuel. Avec 3,4 millions d’exemplaires écoulés, la série, qui a évolué au rythme de ses lecteurs, continue de s’imposer comme un incontournable à chaque nouvelle parution. Mais quel est le secret de cette longévité ? Histoire d’un véritable phénomène générationnel.

16/12/2024, 16:55

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Le FIBD et 9e Art+ : “Nous avons besoin de stabilité”

Depuis 2008, le Festival international de la bande dessinée d'Angoulême (FIBD) est organisé par la société 9e Art+, après délégation par l'Association du FIBD. Une histoire partagée, jalonnée de polémiques quant à la gestion de l'argent public, aux choix artistiques et aux résultats de la manifestation. En 2025, l'association aura la possibilité de dénoncer le contrat avec la société, mais Delphine Groux, sa présidente, évoque plutôt une réflexion autour d'« un projet en interaction avec 9e Art+ ».

16/12/2024, 10:36

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L'accès à la culture, “un pilier de notre pacte républicain”

Depuis les annonces de coupes budgétaires réalisées par la présidente du conseil régional, Christelle Morançais, le secteur de la culture en Pays de la Loire est en sursis. Parmi les structures inquiétées, la revue et la maison d'édition 303, qui pourrait voir 40 années d'activité et de création balayées par une simple décision... Cette institution ligérienne appelle au soutien dans une tribune, reproduite en intégralité ci-dessous. 

16/12/2024, 09:31

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"Quand on lit avec enthousiasme, cela touche les enfants"

Depuis 25 ans, l'association Lire et faire lire œuvre pour transmettre aux jeunes le plaisir des livres et des mots. Elle propose des séances de lecture à voix haute, animées par des bénévoles de plus de 50 ans, créant ainsi des moments d’échange intergénérationnel riches et précieux. À l’occasion de ce 25ᵉ anniversaire, nous avons invité six bénévoles à témoigner de leur expérience. Joël Billaut, ancien consultant, a accepté de répondre à nos questions.

13/12/2024, 18:11

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En Pays de la Loire, “une violente attaque envers la pluralité”

Pas encore voté mais déjà amplement discuté, le budget prévisionnel de la région Pays de la Loire pour 2025 entend réduire considérablement les dépenses publiques pour la culture. Un choix politique qui risque de coûter cher aux travailleurs du secteur, mais aussi aux habitants et, plus largement, à tout le territoire, pointe la Charte des auteurs et illustrateurs jeunesse dans un texte reproduit ci-dessous.

13/12/2024, 11:45

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"Les enfants découvrent le plaisir de lire"

Dans le cadre du 25e anniversaire de l'association Lire et faire lire et pour accompagner cet anniversaire nous sollicitons 6 bénévoles dans la France pour avoir leur témoignages qu’on pourra ensuite présenter sur notre journal. À l'occasion de cet anniversaire, nous avons sollicité six bénévoles. Sylvie Allo, ancienne professeur d'anglais, a accepté de répondre à nos questions.

12/12/2024, 16:08

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Boualem Sansal : “Pour la liberté, sans instrumentalisation”

L’arrestation de Boualem Sansal est une épreuve pour tous ceux qui croient en la liberté d’expression, non pas parce que nous partageons ses prises de position, mais précisément parce qu’il est possible de s’y opposer. La liberté d’expression ne saurait être sélective : elle s’applique à tous, y compris – et surtout – à ceux avec qui nous sommes en désaccord. Elle est le socle indispensable de toute société prétendant à la justice. 

12/12/2024, 11:28