Marc Francelet débuta sa carrière comme photographe pour Paris Match, en 1960. Il s’illustra par une inventivité qui le conduisit à capturer Johnny Halliday alors dans la caserne de Vincennes pour son service militaire – Francelet s’était déguisé en militaire lui-même. Une carrière hors du commun pour celui qui, condamné fin 70, fut qualifié de « pire crapule de Paris »…
Le 07/02/2024 à 14:38 par Victor De Sepausy
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Publié le :
07/02/2024 à 14:38
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Parue en 2021, cette improbable autobiographie d’une « existence invraisemblable » est rééditée chez Nouveau Monde éditions en format poche : des « confessions (non censurées) d’un agent très spécial » qui racontent cette vie d’un aventurier de la Ve République. Il raconte la France et le monde, les stars et les célébrités, fréquentées au cours des 50 dernières années.
Entre condamnations et postes à responsabilité dans des rédactions, il entretint notamment des relations amicales avec une certaine Françoise Sagan.
L’éditeur nous offre de découvrir une histoire littéraire d’anthologie : la romancière se retrouve empêtrée dans un contrat d’édition, pour lequel elle a fourni une dizaine de pages, pressée par le besoin d’argent. Une fois mis en page, les quelques feuillets agrémentés d’illustrations devinrent un livre, présenté comme « le nouveau Sagan ».
Embarrassant : l’écrivaine était liée par contrat avec Gallimard et la parution prochaines de De Guerre lasse (1985). Aussitôt, Marc Francelet arrive à la rescousse…
Le récit de cette séquence rocambolesque, tiré du livre L'aventurier de la Vème république - Confessions d'un "agent" très spécial, est à découvrir ci-dessous :
Crédits photo : Partie de gin rami chez Françoise, rue de l’Université, avec sa dernière compagne Ingrid Méchoulam, l’éditeur Jean-Claude Zilberstein (au centre) et Bernard Frank (à droite) © Marc Francelet / Nouveau Monde éditions
Par Victor De Sepausy
Contact : vds@actualitte.com
Paru le 07/02/2024
353 pages
Nouveau monde Editions
10,90 €
1 Commentaire
NAUWELAERS
09/02/2024 à 22:20
Hallyday svp, pas Halliday; et Zylberstein pas Zilberstein...
C'est Francelet qui organisa des retrouvailles bidon entre le militaire Johnny et son père Léon Smet.
Pour le compte de «France Dimanche»...
Johnny a eu le culot XXL de se plaindre par après de ces retrouvailles mercantiles...alors que lui et Francelet étaient copains comme cochons depuis 1963 !
C'est beau le showbiz, sans rien enlever à l'immense talent -parfois galvaudé, c'est vrai -de Johnny.
Aujourd'hui Francelet conteste la validité de la première édition de ses Mémoires...qui obtinrent une pub d'enfer pourtant: on le vit en couverture de «Paris Match» à côté de Johnny et Madame, une photo datant de la dernière partie de la vie de la star.
CHRISTIAN NAUWELAERS