ENTRETIEN - L'ancien conseiller juridique de Julian Assange, avocat de la ligue de football espagnole contre le PSG, ou de certains Gilets jaunes, Juan Branco, clôt une trilogie commencée avec Crépuscule (près de 110.000 ex. vendus en grand format, 57.000 ex. en poche, données Edistat). Le titre de l’ouvrage parle de lui-même : Coup d’État, sous-titré Manuel insurrectionnel. L’ambition est claire : offrir les outils pour mener une révolution et en accepter toutes les conséquences…
Le 30/03/2023 à 16:27 par Hocine Bouhadjera
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30/03/2023 à 16:27
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« La théorie se change (...) en force matérielle, dès qu’elle saisit les masses, dès qu’elle argumente ad hominem, et elle argumente ad hominem dès qu’elle devient radicale. Être radical, c’est saisir les choses à la racine, mais la racine, pour l’homme, c’est l’homme lui-même. » Karl Marx, cité dans Coup d’État, manuel insurrectionnel, de Juan Branco.
Dans Crépuscule, paru en 2019, l'auteur avait souhaité rendre « un travail de dévoilement sur les illusions de la démocratie qui existe en France, et la réalité du contrôle sur l’élection qu’exerce un certain nombre d’individus et de forces économiques ». Le deuxième ouvrage, Abattre l’ennemi, édité en 2021, c’était « rompre cette illusion et proposer une alternative, un système politique, qui fonctionnerait de façon saine, avec même un plan détaillé du Paris Révolutionnaire... »
L’avocat complète : « L’enjeu était d’être cohérent, c’est pourquoi, après avoir dessiné une alternative, j'indique comment l’atteindre, d’où l’importance de ce dernier livre, car dès lors que vous avez conclu que ce système démocratique est vérolé, vous êtes obligé de réfléchir à des actions qui passent par l’extérieur. »
L’auteur est formel : « Ce n’est pas un texte théorique, éthéré, romantique, mais l’exact inverse, très pragmatique et concret. Et ça, je pense que c’est radicalement nouveau, que ça n’a jamais été fait à l’échelle d’un territoire : proposer un manuel insurrectionnel sur une aire donnée qui soit applicable à une époque immédiate. »
Il a mis ici à profit « ces quelques années d’expérience dans les luttes aux côtés de nombreuses personnes qui ont été poursuivies de façon complètement délirante par le pouvoir, blessés, arrêtés arbitrairement… » Mais aussi son travail avec Wikileaks, et ses lectures, entre Technique de coup d’état de Curzio Malaparte, et l’étude « de nombreux auteurs insurrectionnels ou révolutionnaires de tous bords politiques ».
Dans cet ouvrage, Juan Branco et son équipe envisagent les scénarios de l’élection, de la révolution et du coup d’État. Avec les possibilités de réussite ou d’échec, les avantages et les inconvénients, de chacune des options. Ils y arrivent après deux premières parties consacrées à l’analyse de la nature, des contraintes et des conditions d’exercice du pouvoir.
De premier abord, on se dirait que l’État, malgré parfois des signes extérieurs de faiblesse, n’a jamais été aussi présent dans le quotidien des français, légiférant tous les pans de leurs vies. Pour Juan Branco, c’est l’exact inverse : « L’État sait où sont ses vulnérabilités et la population ne le sait que localement et de manière dispersée. Les syndicats sont une des rares institutions qui ont accès à ce savoir, car ils officient dans tous ses secteurs sensibles. Ils utilisent ce pouvoir pour renforcer leur position de force dans les négociations, et non pour servir l’intérêt général. »
Juan Branco a « pillé ces connaissances pour les redistribuer. Que tous les Français soient au courant de la faisabilité d’un renversement. » L’épisode des gilets jaunes serait une preuve de la possbilité du renversement : « On n’avait pas réfléchi en amont à la possibilité d’un surgissement populaire qui permettrait de provoquer des bascules ; on a eu du mal à y croire nous-même », confie-t-il.
Et d’ajouter : « Intellectuellement, c’est important d’être conséquent. La prochaine fois, il ne faut pas s’arrêter aux portes de l’Élysée, et il ne faut pas y aller pour prendre le pouvoir mais pour le rendre au peuple français. Il est donc nécessaire de créer un système de pensée et des méthodes pratiques qui permettent de s’assurer qu’il y aura une redistribution de celui-ci et qu’on atteindra enfin une forme démocratique beaucoup plus juste à tous les niveaux. »
Nous vivons les prolégomènes d’une guerre. Celle-ci aura une cause unique : la répartition des ressources imposée par la transition de notre modèle économique.
- Coup d’État. Manuel insurrectionnel, de Juan Branco.
Patrice Calatayu. (CC BY-SA 2.0)
Cette faisabilité, Juan Branco la décrit le plus concrètement possible, à l’instar d’une opération militaire, du sabotage des infrastructures vitales, en passant par la prise de contrôle de centres RTE, de postes de haute tension de la RATP, jusqu’aux câbles sous-marins… Créer une désolidarisation des instruments du pouvoir et du gouvernement. Des actions qui doivent s’accompagner « d’une propagande par le fait qui doit prendre la forme d’un terrorisme intellectuel ».
La question de la violence, Juan Branco ne l’élude pas, mais y voit un non-sujet : « La politique, c’est la gestion de la conflictualité, donc une politique qui fait naître la violence est dysfonctionnelle. » Il ajoute : « Quand on est dans un rapport de force, il faut assumer la confrontation et se mettre en capacité de ne pas se faire écraser. » Face à la notion de « violence », il favorise les termes de force et d’expression de volonté, et cite l’auteur Jean Genet : « Il n’y a plus violent que la rose qui naît ? »
Il ne faut, en choisissant une telle voie, craindre d’être haï. Car si le corps se saisit, l’âme se séduit. Or le coup d’État privilégie la prise au mot, et il faut une estime de soi importante pour s’indifférer aux regards qui en naîtront.
- Coup d’État. Manuel insurrectionnel, de Juan Branco.
Il tempère néanmoins : « Il n’y a pas d’incitation à la violence, mais à la réduction de son niveau au sein de cette société. Aujourd’hui, elle suscite systématiquement des degrés de virulence ahurissants, notamment au quotidien, qui se répercutent dans les foyers conjugaux etc. »
Dans cette optique, « comment on subvertit tout ça, on apaise les âmes, on les libère de ce système de contrainte qui les poussent à la folie, à l’anomie et à la radicalité ? » « Assainir le système politique », et pour ce faire, « faire usage de contrainte vis-à -vis d’un certain nombre d’individus. »
Toujours dans ambition d’être conséquent en nommant autant les choses que les personnes, il s’agit de ne pas se tromper d’ennemis, par exemple de rendre responsable les forces de l’ordre de la situation : « On n’est pas face à des violences policières dans le cadre des contestations, mais des violences politiques, qui sont ordonnées politiquement, et qui utilisent et instrumentalisent les forces de l’ordre pour faire barrage au peuple. »
Il enfonce le clou : « Le petit marquis qui reste dans son palais sans avoir ni tué une mouche ni frappé qui que ce soit, c’est lui le générateur de violence, et c’est lui qui faut contraindre. Olivier Dussopt n’a pas l’air violent, mais lui et les autres produisent de façon massive de la violence parce qu’ils ont choisi d’être en position de pouvoir. Un politicien qui prétendrait ne pas avoir de rapport avec la violence, ne pas être entré en politique, de manière consciente ou inconsciente, pour générer un rapport à la violence, est un hypocrite, un menteur et quelqu’un de dangereux. »
Juan Branco s’attache à définir l’ennemi, mais ne cherche pas d’amis, affirme-t-il : « La radicalité de notre propos fait qu’on se refuse à apporter avec nous qui que ce soit, parce qu’on sait les conséquences que peuvent avoir nos gestes, trop importantes. Je ne cherche pas à coaguler autour de moi, mais à donner des instruments de coagulation. Les gens se rejoignent entre eux, de tout ordre. »
Il n’y voit en revanche aucun quelconque complot des élites, mais la résultante « d’un système d’intérêt lié, qui s’est coagulé sur des bases inpensées, car il y a un vrai manque d’intelligence de la part de nos dirigeants politiques. Pourtant, beaucoup des personnes qui appartiennent au peuple français pensent, se laissant fasciner par des artifices et des artefacts mis en œuvre à travers un système de communication des médias traditionnels. On est en réalité dans des fonctionnements par à-coup. »
Web Summit (CC BY-SA 2.0)
Il adjoint : « On paye des intellectuels, des journalistes, des hommes de langage pour habiller la mariée, donner une cohérence discursive à ce qui n’est que de banales opérations de pillages, de corruption, de redistribution des ressources, de préservation d’intérêt. La réalité c’est qu’on est face à des gens assez simples, barbares, qui ont un rapport à la pulsionnalité particulièrement développé. »
Il n’y a être plus prostituable au sein de ce système que son petit soldat par excellence, le gardien de la visibilité, le détenteur de ses clefs, en d’autres termes : le journaliste français….
- Coup d’État. Manuel insurrectionnel, de Juan Branco.
Selon lui, la plupart des figures de premier plan n’ont pas conscience « d’avoir un rôle délétère au sein de la société » : « Ils sont pris dans l’illusion d’un système qui les valorise, qui leur permet d’avoir l’impression d’avoir des qualités extraordinaires qui justifient que etc.. Ils sont happés le plus souvent dans le voile qui les trompe eux-mêmes. »
C’est très important, « car ça nous donne l’occasion de perdre une forme de colère et de frustration à leur encontre et d’avoir un sentiment plus analytique et plus froid qui nous rend plus puissants. Il est beaucoup plus facile de déstabiliser un individu quand on connaît, paradoxalement, son innocence ».
Nommer les personnalités à mettre en prison, et assumer l’utilisation de la force, c’est prendre des risques judiciaires que ne peut ignorer un docteur en droit : « Ce texte mérite les conséquences que ça pourra produire », réagit l’auteur.
Et de continuer : « Je sais déjà qu’il est sur le bureau d’Alexis Kohler, le secrétaire général de l’Élysée, et qu’ils sont en train de décider s’ils m’attaquent directement ou indirectement. Il y a des discussions au plus haut niveau de l’État et la question qui se pose maintenant, c’est quelle est la stratégie qu’ils vont adopter. Mais dès lors que j’ai donné cet instrument, ma personne compte beaucoup moins. En partageant mes connaissances et mon savoir, mon élimination, sociale, physique et autre devient moins importante. »
Déjà Crépuscule avait été signalé par l’actuelle présidente du Groupe Renaissance à l’assemblée, Aurore Bergé, en commission de crimes et délits. Ce risque, c’est justement ce qui explique « pourquoi je tiens autant à ce livre », confie-t-il encore : « C’est la première fois que j’ai un sentiment de conséquence ».
L'avocat annonce : « Je sais qu’ils sont suffisamment bêtes pour s’attaquer soit à l’auteur, soit au texte. Qu’ils commettent cette erreur. On est très confiants et conscients de ce qu’on fait. On a tenté de nous éliminer de différentes façons, donc aujourd’hui on n’est plus dans une inquiétude par rapport à ce pouvoir déliquescent. »
Dans cette optique frontale où le rapport de force est assumé, Juan Branco met en cause plusieurs personnalités, parmi lesquelles François Bégaudeau, afin d’amener une réflexion sur la figure de l’intellectuel « qui se nourrit du ressentiment, de l’indignation, qui l’alimente à son tour, qui met les termes dessus, mais qui n’a aucune utilité dès lors que les systèmes délibératifs de la démocratie représentative ne fonctionnent plus ».
Il développe : « Il ne fait que son marché sur un système défaillant, et à aucun moment propose de sortie concrète qui doivent prendre des formes opérationnelles. Je remets donc en question le rôle des intellectuels repus qui se nourrissent de la dysfonction. Des médias comme Mediapart, qui n’ont que pour fonction de se repaître du scandale et de l’alimenter. Ils vont comme des trafiquants d’information profiter des querelles de chapelle pour créer, susciter des sentiments et des ressentiments. Pour les pousser à consommer des contenus, et en conséquence, les maintenir dans un état de passivité qui n’est pas productif d’effets systémiques, mais qui ne fait qu’accumuler des transformations à l’intérieur du système lui-même. »
Face à cette approche inopérante, il propose celle du sulfureux Piotr Pavlenski, connu en France pour avoir révélé la sextape d’ « un des hauts représentants de la Macronie », Benjamin Griveaux : « C’est intéressant à quel point il a indigné la sphère politique, bourgeoise, y compris de gauche. Une véritable bombe, l’équivalent d’un instrument de guerre au sein d’une société qui a fait de la protection de l’intimité de ses puissants et des asymétries de rapport de force, ses piliers. »
Et d’ajouter : « J’ai trouvé ça fascinant, parce qu’il y avait une efficacité politique. Lui a fait tomber un ministre, a déstabilisé un pouvoir, a assumé un risque extraordinaire que personne n’a pris. Est-ce qu’on est d’accord ou pas avec l’éthique de la méthode, de la même façon qu’on n’était abstraitement pas en accord avec le geste du colonel Fabien, je le comprends parfaitement. Mais la méthode en politique c’est aussi le résultat, et la capacité, dans ce rapport de force, de produire des effets. »
En définitive, pourquoi changer de régime, d’élite politique, de système ? Pour mettre quoi à la place ? Juan Branco se complairait-il dans une romantisation de l’horizontalité et de cette notion de « peuple » ? « Je réponds que je suis un vrai démocrate. Si on ne se paye pas de mot, la démocratie, c’est le pouvoir au peuple. Ce n’est pas l’idéaliser ou non, mais l’immense majorité des citoyens aujourd’hui est dépourvue de prise sur le fonctionnement politique de notre pays, sur les décisions et là où doivent aller les ressources, comment doivent être organisés les services publics etc. »
Nos exigences sont simples. Services publics, démocratie directe, redistribution, sécurité, honneur, justice, dignité, liberté. Souveraineté.
- Coup d’État. Manuel insurrectionnel, de Juan Branco.
En creux, à partir de ce constat, Juan Branco soumet une réflexion existentielle dans son ouvrage : « L’état de délabrement psychique de la société française, le niveau de solitude et de souffrance qui a enfanté la dévastation de cette société est immense. Le remplacement de structures traditionnelles par le marché le siècle dernier, l’absence de recréation de structure communautaire alternative qui permettrait de ne pas se sentir abandonné, seul. L’exploitation atroce de situation comme la vieillesse, rompre complètement tous les liens familiaux pour en faire un produit de rentabilité… Tout ça est nécessairement ravageur. »
Il en est convaincu : « C’est à partir de ces réalités qu’on doit penser un nouveau régime politique qui essaye d’améliorer l’existant. »
Et d'enrichir son propos : « La question de la répartition des ressources doit être regardée non pas d’un point de vue idéologique comme le fait malheureusement trop souvent la gauche, c’est-à-dire en faire une problématique de justice abstraite, mais en ce que ça engendre dans le lien, dans le rapport des uns aux autres, et dans la capacité à vivre. L’argent c’est un moyen pour se lier à son prochain, pour toucher à l’amour, à l’épanouissement intellectuel, social, érotique… Et c’est de là qu’il faut partir pour régénérer cette société, et non à partir d’idéaux abstraits. »
Patrice Calatayu. (CC BY-SA 2.0)
Juan Branco en appelle à traverser les systèmes idéologiques pour se concentrer sur l’intérêt général : « Si on commence à entrer de nouveau dans une querelle partisane, on est foutu », assure-t-il. Ce qui ne l’empêche pas de s’attaquer à ceux qu’il désigne comme des « faux prophètes » : Mélenchon, Zemmour…
« Il y a un niveau de tolérance qui peut exister à l’égard de personnalité, parce que le pouvoir a conscience qu’ils ne sont pas nocifs, et au contraire, permettent d’entretenir l’illusion démocratique. C’est très important de le pointer pour ne pas tomber dans le piège, et qu’ils ne divertissent pas les énergies sociales et révolutionnaires qui peuvent être en branle dans ce pays. »
À la fin de son manuel insurrectionnel, Juan Branco se livre plus intimement, révélant les motivations profondes de son engagement : « Ils ont essayé de me détruire, c’est très clair, de m’éliminer socialement, physiquement, amoureusement, de démolir ce qui était ma force, ma capacité à aimer, à m’allier à l’autre… Ils ne se rendent pas compte de l’erreur qu’ils ont commise. Une tentative de dévastation impardonnable. C’est comme quand vous cherchez à tuer quelqu’un, soit vous y arrivez, soit vous êtes foutu, et là ils sont foutus. » Il évoque un amour brisé par cet engagement.
À LIRE:“Il y a encore la possibilité d’une guerre civile dans ce pays”
En novembre 2021, Juan Branco a été mis en examen pour viol. Ce dernier affirme que la relation était consentie, et parle d’un coup monté.
La chaleur partout manqua. Cette chaleur qui jusque là m’avait empourpré, me donnant cet air enfantin qui soudain me quittait. Alors, la lutte. La mort ou la lutte, pour retrouver cette âme et cet amour échoués.
- Coup d’État. Manuel insurrectionnel, de Juan Branco.
Crédits photo : Au Diable Vauvert
Par Hocine Bouhadjera
Contact : hb@actualitte.com
Paru le 30/03/2023
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22 Commentaires
lecteur satisfait
30/03/2023 à 17:58
Merci Actualitté pour cet article, cela nous évitera la lecture du livre. Pour avoir lu le premier, vous pouvez passer votre chemin, n'est pas Assange qui veut.
Pierre Lemarchand
31/03/2023 à 09:47
Branco dénigre Médiapart il préfère aller sur TV Liberté la télé des fachos discutailler avec des fachos... Branco préfère Sud Radio à France Culture... Branco est juste un intellectuel populiste à la onfray, Branco écrit dans une langue presque notariale, le peuple, le peuple et encore le peuple, la bouche pleine ne remplit pas un estomac... Monsieur Branco attention à ne pas finir sur Radio Courtoisie...
Taybout
07/04/2023 à 23:43
Je pense que l'angle de votre réponse qui choisit l'amalgame partisan est ce qui nous tue. C'est un peu le même discours que celui dit "des valeurs" sans éthique. On ne doit pas se servir de ses valeurs de cette façon, pour disqualifier systématiquement et sans discussion ceux qui pourraient porter des valeurs différentes. Comment faites-vous dans ce cas pour cohabiter avec des gens qui ne pensent pas comme vous, s'ils n'ont pas tout-à-fait les mêmes "valeurs" ? Vous voyez la différence entre valeurs et éthique ? L'éthique, c'est par exemple la rigueur, le respect, la méthode. Le contraire de canceler quelqu'un en trouvant et en décrétant les taches sur son pedigree. ces méthodes désastreuses ne font qu'empirer.
Jef
12/01/2024 à 20:52
De quels fachos parle-t-on? Des communistes qui ont signé, avec hitler, le pacte germano-soviétique en 1942?
Les fachos du National Socialisme ?
Les anciens fachos membres de la Cagoule, résistants de dernière minute, convertis au socialisme
pour prendre le pouvoir à tout prix?
Les fachos du centre gauche ?
Les fachos de droite ?
Les fachos de centre droite?
Les fachos de la pensée unique?
Les fachos du degré zéro de la pensée?
Et tous les fachos que nous avons oubliés? Je ne veux fâcher personne....
Aurelien Terrassier
13/01/2024 à 13:44
Ce commentaire a été refusé parce qu’il contrevient aux règles établies par la rédaction concernant les messages autorisés. Les commentaires sont modérés a priori : lus par l’équipe, ils ne sont acceptés qu'à condition de répondre à la Charte. Pour plus d’informations, consultez la rubrique dédiée.
Tg1
31/03/2023 à 10:18
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Oel
31/03/2023 à 12:33
L'article donne une idée très partielle du livre.
Pour la forme:
Le livre n'est pas sans défaut, bien sûr, en particulier le jargon n'est pas simple à suivre. Mais il faut aussi expliquer que les mots de tout le monde on été volés par les medias, la publicité, etc. Il n'est donc pas incompréhensible qu'un jeune homme écrive de cette manière.
Pour le fond:
Le livre cherche à rompre avec le vernis intellectuel qui favorise in fine la corruption. Y parvient-il ? L'auteur semble le payer de sa personne. Il semble que l'état français n'ait pas encore opté pour l'assangisation de Branco. Mais on peut être sûr qu'il n'y est pas indifférent.
Tom-H
31/03/2023 à 13:39
Les intéressé·e·s liront aussi cet article sur "Coup d'État" de Juan Branco, dans la revue en ligne Gavroche :
https://gavrochemedia.fr/coup-detat-juan-branco/martin-lopez/
Rhudolph
01/04/2023 à 01:25
Article intéressant merci.
Par contre je ne saisis pas bien pourquoi le titre d'une article est une citation qu'on ne retrouve pas dans l'article...
JM
12/04/2023 à 12:45
Pareil.
Aurelien Terrassier
01/04/2023 à 13:53
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Aurelien Terrassier
01/04/2023 à 16:55
Juan Branco qui fut l'avocat de Melenchon est devenu depuis quelques années une star de la complosphere. En s'exprimant dans des médias d'extrême droite tel que l'Incorrect, Livre noir ou encore Tv Libertés, ce faux rebelle qui croit aussi bien à la théorie du complot classique comme quoi nous serions gouvernés par des francs-maçons s'est fait piqué l'idée de destitution du président de la République par un chanteur déjà haz-been star de la complosphere En critiquant Melenchon et Begaudeau, Juan Branco qui fut jadis candidat Lfi en 2017 n'a plus rien de gauche, ni de progressiste. Je ne sais pas si Juan Branco ira chez Baba et ses sbires mais vu ce qu'il leur a dit il y a deux ans environ comme quoi ils étaient drogués, je ne sais pas. Mais ça aurait été l'opportunité pour celui qui défend Julian Assange d'aller sur une chaîne de Bollore vendre son livre qui n'est ni plus ni moins qu'un pamphlet critique haineux sous couvert parfois d'un double discours.
Lyo
02/04/2023 à 12:42
Il y a des franc maçon au gouvernement et dans la politique. C'est pas complotiste, lol.
Aurelien Terrassier
02/04/2023 à 16:48
@Lyo Oui il existe des francs-maçons au sein de majorité et du gouvernement mais pretendre que nous sommes dirigées uniquement par des gens qui seraient satanistes et qui auraient un agenda pour malmener des populations de là à les considérer comme des nazis c'est la théorie classique des complotistes de là à protéger souvent les extrêmes droites dont ils sont proches directement ou indirectement. https://www.paperblog.fr/8911844/branco-ou-le-crepuscule-de-la-pensee-confusionniste/
Max
03/04/2023 à 12:04
Ce commentaire a été refusé parce qu’il contrevient aux règles établies par la rédaction concernant les messages autorisés. Les commentaires sont modérés a priori : lus par l’équipe, ils ne sont acceptés qu'à condition de répondre à la Charte. Pour plus d’informations, consultez la rubrique dédiée.
Jef
12/01/2024 à 20:26
Je crois que tous ceux dont les seuls arguments se situent dans la réductio ad hitlerum et l'insulte à des fins d'ostracisme - (définition du Larousse de l'ostracisme : procédure en usage au Ve siècle avant J.C., à Athènes, permettant de bannir pour dix ans les citoyens dont on craignait la puissance et/ou l'ambition) - sont décidément obsolètes ( 2500 ans ce n'est pas rien) tout en faisant aveu de faiblesse et d'ignorance. Assurément, le régime diversitaire entretien des hordes d'idiots utiles qui, lorsqu'il ont prononcé les mots "extrême droite", ont le sentiment d'avoir tout dit et surtout montré qu'ils n'ont ni l'envie ni les moyens de débattre. Plus personne, depuis le temps, n'est dupe de ces rhétoriques de cour d'école primaire. Meilleurs Voeux 2024 à tous ceux qui aiment la FRANCE!
Cathy caparros
03/04/2023 à 11:49
J'aime beaucoup,un gars qu'on à pas pû corrompre et la tête bien pleine
Taybout
07/04/2023 à 23:32
Juan Branco essaie de nous tirer assez haut pour percevoir le mal qui nous est fait, c'est un appel du 18 juin, un appel à résister, à être prêts, à prendre conscience que nous sommes envahis et dépossédés de notre véritable souveraineté. J'admire.
Michel Delagrange-Henry
10/04/2023 à 15:02
Monsieur Branco a un programme limpide. Faire tomber des têtes et pas que symboliquement, son propos depuis quelques années est clairement annoncé, il faut lire entre les lignes. Les sang doit couler. Il faut purger. Il faut assainir. Si par malheur la droite extrême arrivait au pouvoir monsieur Branco pourrait se prévaloir d'avoir débroussailler le terrain et ainsi se protéger. Double jeu tellement énorme et grotesque. Passons. Monsieur Branco dans une posture étudiée, coiffé, décoiffé artistiquement enfilera t-il un masque de clown le moment venu ? Un tablier de boucher ?
Esquer
27/06/2023 à 22:40
Si Juan Branco était invité sur France culture, médiapart et autres, il irait très certainement mais ça n'est pas le cas. C'est une tentative d'invisibilisation mais ça ne prend pas puisque les gens se passe le mot. Ça prouve seulement que ses médias sont inféodés aux puissances détentrices de ses médias.
Misak
28/06/2023 à 14:20
Branco n'exaspère que les imbéciles et les corrompus. Il enthousiasme ou laisse indifférents ceux qui sont intelligents et ont les mains propres. C'est pourquoi tout commentaire contre Branco catalogue d'entrée de jeu son auteur. Je suis trop vieux pour m'enflammer pour le jeune Juan, mais c'est un garçon intègre, avec même, je crois, une pointe de génie. Les deux sont assez rares pour qu'on les respecte, et qu'on s'intéresse à lui. Ceci dit, même s'il juge que c'est contingent par rapport à ses objectifs, travailler son style l'avantagerait beaucoup, car la forme laisse à désirer. Mais cela n'ôte rien au fond.
Christian
17/09/2023 à 17:01
Merci à vous et surtout à Juan de nous éclairer sur cette gouvernance qu'il a côtoyée et rejetée grâce à son intégrité et sa probité.
Une personne à faire découvrir au maximum de son entourage via les réseaux