Aux États-Unis, interdire les lectures drag dans les bibliothèques
Dans l'État du Montana, une proposition de loi (LC-HD1471, désormais désignée sous l'appelation HB359) entend interdire les heures du conte et autres spectacles drag dans les bibliothèques publiques. Les établissements qui proposeraient ce genre d'événements risqueraient une amende au montant pouvant atteindre 5000 $.
Le 30/01/2023 à 10:46 par Antoine Oury
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Publié le :
30/01/2023 à 10:46
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Dans les bibliothèques, les heures du conte assurées par des artistes drag se multiplient depuis quelques années. Les performeurs et performeuses construisent le plus souvent leur intervention autour de la lecture d'ou ou plusieurs ouvrages sélectionnés par les professionnels de la lecture publique. Ils racontent des histoires aux enfants en jouant des codes du genre, maquillés et déguisés pour l'occasion.
Aux États-Unis, ce type d'animations remonte à 2015, au moins : l'autrice Michelle Tea et l'organisation à but non lucratif RADAR Productions ont proposé de premières heures du conte (« story time ») auprès des bibliothèques environnantes, et le concept a essaimé dans tout le pays. Aujourd'hui, des lectures impliquant des artistes drag sont aussi organisées en France.
Quel est l'intérêt concret de faire lire un ouvrage par un artiste drag ? Ces professionnels du spectacle portent avec eux un message important : « Les drag assument le choix de pouvoir être celui, celle ou ce que l'on veut. Mais ils apportent aussi une visibilité. Il est important pour les enfants de se voir représentés, mais tout aussi importants de découvrir et de faire l'expérience d'autres cultures », remarquait Alexis Hex, « drag witch » de Chicago, en 2018.
La présence de ces artistes et de leurs univers colorés, insolites, dans les bibliothèques provoque souvent un certain nombre de questionnements de la part des enfants et des adultes qui les accompagnent. La découverte de nouveaux modes d'expression participe globalement à l'ouverture d'esprit des uns et des autres.
« [L]'idée, avec les enfants, est de lire, de rigoler, de s'amuser et de se déguiser, dans une ambiance de contes de fées », nous décrivait Mathieu Guiral, drag queen et metteur en scène de la compagnie Broadway French, récemment intervenue à la bibliothèque de Lamballe, dans les Côtes-d'Armor. Soulignons en effet que, contrairement aux idées reçues, un spectacle drag n'est pas forcément lié à la sexualité, et les événements dans les lieux de lecture publique ne développent évidemment pas cet aspect.
Censurer livres et événements
Par confusion, crainte de l'autre ou pure et simple homophobie — quand bien même un performeur drag ne ferait pas forcément partie de la communauté LGBT —, les heures du conte des artistes drag suscitent bien souvent des réactions de rejet ou de violence.
À Lamballe, la récente heure du conte avait été précédée d'un mouvement de contestation porté par le parti politique VIA — La voie du peuple, de Jean-Frédéric Poisson et Christine Boutin. Les adhérents et militants de cette structure dénonçaient un événement « effaçant l’identité sexuée » des enfants, ou encore une propagande destinée à « déconstruire la filiation ».
Outre-Atlantique, l'opposition va plus loin encore. Braxton Mitchell, un représentant républicain de l'État du Montana, qui s'affiche sur Instagram fusil mitrailleur en main ou aux côtés d'un cerf abattu par ses soins, porte ainsi une proposition de loi pour prohiber les heures du conte drag dans les bibliothèques.
Soumis prochainement au vote de la Chambre des représentants de l'État, le texte interdit purement et simplement les « spectacles drag » dans les bibliothèques « qui reçoivent, sous quelque forme que ce soit, des financements de l'État ». Cette interdiction s'étendrait aussi aux établissements scolaires. En cas de manquement à la loi, une amende de 5000 $ s'appliquerait, ainsi que la suspension, pour une durée d'un an, du responsable concerné. Après récidive, ce dernier risque une révocation.
À LIRE: La Lituanie censure un conte pour enfants trop woke à son goût
La proposition de Braxton Mitchell s'inscrit dans un plus vaste mouvement de contestation et de censure des ouvrages évoquant des personnages ou des thématiques LGBTQIA+ dans les bibliothèques scolaires ou publiques.
Des initiatives citoyennes, politiques et des législations, selon les États, poussent les professionnels de la lecture publique à retirer certains titres des collections, au prétexte qu'ils seraient trop violents, vulgaires, voire pornographiques, pour les jeunes lecteurs. Ces livres, sélectionnés pour leur intérêt littéraire, documentaire ou pédagogique, abordent généralement des événements difficiles, de l'agression sexuelle à l'homophobie, en passant par le racisme ou le sexisme.
Photographie : heure du conte dans une bibliothèque du comté de Multnomah, dans l'Oregon, en 2018 (illustration, Multnomah County Library, CC BY-NC-ND 2.0)
Par Antoine Oury
Contact : ao@actualitte.com
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11 Commentaires
Monsieur Michu, époux de Madame.
30/01/2023 à 11:31
Les clubs --- fetichistes, sado - maso, voyeuristes ---- et autres n interviennent pas dans les établissements publics scolaires et culturels --- au nom de la diversité culturelle, ou pluralité.
Pour se faire connaître des jeunes publics.
Alors pourquoi le club des Drags ????
Pendant très longtemps nous avions eu --- les manifestations publiques et culturelles de CARNAVAL , oû les individus pouvaient descendre dans les rues déguisés, travestis, en tout ce qu ' ils souhaitaient , et ainsi , dans les rues, se faire connaître et reconnaître de chacune et chacun, adulte, adolescent, enfant, adulescent.
La question collective publique comme accommodation à l ' expression de soi différentielle, c ' est du domaine public de la Rue : par des fêtes, des célébrations, ce que l' Antiquité appelait--- SOLENNITÉS.
On ne voit pas trop ce que ça vient faire dans les écoles, ni dans les bibliothèques.
Et surtout pour enfants !!!!
Certes établissements publics, que ces écoles et bibliothèques, mais fermés et clos , pour apprentissages sociaux, psycho - sociaux de comportements individuels entre eleves , et aussi apprentissages de savoirs : savoir - écrire, savoir compter, savoir parler.
Les jeux de ' touche - pipi ' , entre enfants - eleves --- garçons et filles, garçons et garçons, filles et filles --- doivent demeurés tacitement ' privés', discrétionnaires, hors prise en compte de l ' espace public et collectif, comme pour les adultes, nous tous , nous n ' avons rien à en savoir, et surtout pas en tant qu adultes , et meme parents, à y mettre notre nez.
C est leurs affaires, c est leurs jeux à eux, c est leur intimité --- et ça ne concerne aucun adulte.
Et les adultes n ' ont pas à organisés les jeux de ' touche - pipi ' de leur progéniture, pour beaucoup de raisons....... !!!!
Nous sommes assez d'accord ma femme et moi sur ce point.
Les enfants sont tous polymorphes pervers.
Comme disait ce vieil oncle Sigmund !!!
Kayl
30/01/2023 à 13:09
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CaptainBN
31/01/2023 à 10:28
Très bel article sur une catastrophe en cours depuis une demie décennie.
les USA, comme la Russie, s'enferment dans le replis identitaire et vont jusqu'à interdire toute pensée contestataire en accusant toute personne questionnant le statut quo de faire de la "propagande", avec le sempiternel argument fallacieux "Pensez aux enfants !". Comme si couper un gosse de toute différence ou étrangeté allait le renforcer et non pas lui rendre l'altérité incompréhensible.
Comme si la réflexion était faiblesse, et l'enfermement une force ...
Mais de toutes les affaires de corruption de mineur, de viol, de trafic d'êtres humains, combien ont impliqué des Drag Queen ?
Posez vous la question, vous qui vous dites "libres penseurs" et "non influencés".
Posez vous cette question avant de brûler des livres.
Emerance
31/01/2023 à 19:11
Et le replis identitaire de l'extrême gauche, on en parle ? Oui, non ? C'est facile d'accuser un camp en oubliant un autre. Les partisans de gauche aiment insulter les "droitards" de fascistes, de réac, de danger et j'en passe, seulement parce qu'ils ont des idées différentes des leurs. Qui empêche l'autre d'exprimer ses idées, dites-moi ?
Il n'y a rien de dangereux pour les enfants voyons !!! À Chicago, un intervenant drag-queen est venu dans un lycée avec des jouets sexuels, les adolescents se sont retrouvés avec des plugs anaux (anals ?) entre les mains ... On en parle ou pas ? À moins que vous trouviez ça normal ? Ils disent qu'il ne faut avoir honte de la sexualité, que c'est une chose normale dans la vie .. C'est bien à ça que sert l'école, on le sait tous. Oui, je sais, c'est juste un fait divers dans tout le pays.
Le nombre de jeunes aux États-Unis qui se disent non-binaires ou trans a explosé ces dernières années, influencés par les réseaux sociaux et par des adultes qui trouvent ça super génial. Quand un ado se sent mal dans sa peau, c'est forcément qu'il est trans ! On oublie tous les autres problèmes qu'ils peuvent vivre à leur âge, la solution est toute trouvée : des hormones et après de la chirurgie. Certains enfants sont travestis par leurs parents dès un très jeune âge parce qu'ils auraient exprimé des pensées trans, donc ces adultes responsables font ce qu'il faut et transitionnent leur enfant ! Faire passer un petit garçon (qui une fois a mis les chaussures à talons de maman) pour une fille pendant toute son enfance va sûrement lui assurer une stabilité psychologique pour sa vie future.
S'il n'y a rien de dangereux pour les enfants, renseigner vous sur ces jeunes adultes qui "détransitionnent" , ils sont devenus trans et le regrettent par la suite, mais le mal sur leur corps est fait, pas de retour en arrière. Il y a plein de témoignages sur internet, cherchez les et comprenez où est le problème. Quelques faits divers qui vous semblent anodins ne montrent pas l'ampleur du phénomène et c'est la jeune génération qui en fait/fera les frais.
J'espère qu'Actualitté ne censurera pas mon message, j'essaie d'expliquer ce que je connais, je me renseigne sur ce qui se passe dans les pays anglo-saxons, et vu qu'on a toujours la bonne idée de les imiter un peu plus tard, je m'inquiète. Mais peu être que mes simples mots que j'espère polis vont être perçus comme "réac", les gens font ce qu'ils veulent de leur vie, mais pour résumer : insulter ses opposants et inciter de nombreux jeunes à transitionner n'est en rien pour moi une bonne chose.
CaptainBN
01/02/2023 à 16:09
Bonjour,
ça fait beaucoup de sujets d'ouverts en une seule fois. Je ne répondrais pas a tout, sauf a publier plusieurs pages de texte. J'espère que mon texte réussira a convoyer que je ne suis pas en colère non plus.
Je ne suis globalement pas d'accords avec vous. Principalement par ce que les problématiques que vous évoquez, bien qu'existantes, me paraissent bien peu de choses vis-a-vis de leurs réciproques. Rapidement :
Certaines personnes transitionnent à tors ? Pas de chance. Combien transitionnent à raison ? Quel mal-est-ce que ça fait aux individus de ne pas pouvoir transitionner ?
Les enfants seraient choqués par une éducation a ce qu'est le sexe ? Est-ce pire que de les laisser découvrir ça via le porno, ou en expérimentant aux même a l'adolescence, avec le risque d'erreur ?
Les shows de drag queen seraient intimidants et dangereux pour la santé mentale des plus jeunes ? Peut être moins que de voir des manifestants armés hurlant des insultes a la sortie.
Sans compter que l'on ignore pas les autres cas de problèmes mentaux des plus jeunes, bien au contraire. Transitionner ne se fait pas sans suivis psy.
Pendant ce temps, tous les livres traitant de sexualité ou disant "vous avez le droit d'exister en dehors de la norme traditionnelle" sont taxés de pornographie et censurés ... pour des gamins qu'on fait s'entrainer a se cacher sous les tables en cas de fusillade dès 3 ans.
Ma réflexion "avant de brûler des livres" n'est ni anodine, ni abusive. "Contre la décadence et la corruption morale, pour l'éducation et la tradition au sein de la famille et de l'État" faisait partie des annonces des nazis, avant de brûler des auteurs LGBT.
On est vraiment sur la même veine, et ça m'inquiète.
Emérance
01/02/2023 à 21:00
Je m'attendais à certaines répliques et vous les avez trouvées ! :)
Ceux qui détransitionnent : bah tant pis !
Y'a déjà du sexe partout alors pô grave.
Faut un suivi psychologique pour transitionner (... en France peut être et encore.., sûrement pas aux USA, les mineurs sont sous hormones très facilement on dirait, en revanche ils ne parlent jamais de leur thérapie qui confirmerait la dysphorie de genre)
On empêche les jeunes de lire !!!
Et le nazisme bien sûr ;)
Si certains font du zèle pour censurer des livres je le reconnais, certains ont tout simplement des scènes de sexes dedans ! C'est une bonne chose pour les ados, j'avais oublié !! "Vas-y déshabille-toi que je t'astique le manche" (oui, c'est bien dans un livre censuré). C'est bien comme lecture dans une école, vraiment parfait.
Tintin a aussi été brûlé et d'autres livres pas au gout des wokistes car pour eux ils représentaient mal certaines catégories de la population. Donc, ils font la même chose dans les 2 camps ???
Le nazisme, sérieusement ? Le point Goodwin est déjà atteint.
Harcèlement, insultes, cancel culture, conférences annulées, pensée unique et menaces de mort (JK Rowling). Ça , ça ne vous fait pas peur, bon ..
Voilà, comme vous dîtes, on pourrait en écrire des pavés. Je vais m'arrêter là, j'ai envie de me rappeler qu'on est sur un site sur l'édition de livres, y'a beaucoup de politique ici finalement. Je me consacrerai maintenant aux articles plus neutres. En tout cas, merci d'avoir eu cet échange civilisé, on peut échanger des arguments sans s'insulter, il y a de l'espoir :) Bonne soirée.
CaptainBN
02/02/2023 à 17:42
C'est très politique, les livres.
La politique, c'est le combat des idées pour changer le monde.
Or, les livres sont des vecteurs d'idées. ^^
Eh bien pas de soucis, terminons-en là.
J'ai tout de même l'impression que nous n'avons pas vraiment échangé. Trop de sujets ouverts a la fois et trop d'incompréhensions ... Sur des sujets graves et clivants, en plus.
On ne partait pas gagnant.
Sachez seulement que non, ce n'était pas un point Goldwin. Le point Goldwin implique que la conversation n'ait aucun rapport avec la politique ou ne nazisme. Là, je dénonce ce que je vois comme une dérive fascisante, et compare donc une action politique avec une autre.
Mais tant pis, j'espère pouvoir rediscuter avec vous dans des circonstances moins tendues et vous souhaite bonne continuation.
Prions pour que vous ayez raison, et que je me trompe bel et bien en criant au fascisme :)
... Sinon on est bien dans la M.
Monsieur Michu, époux de Madame.
04/02/2023 à 13:57
J ' ai lu attentivement l' echange entre cap'tain BN et Emerance.
Très intéressant.
Ça tourne autour de 3 elements ou dimensions :
1) la Transition, et son age.
2) L' école, ou, le lycée, et la bibliothèque- scolaire.
( bibliothèque publique , tous les publics, c est encore autre chose. ).
3 ) La derivation contemporaine nommée : ' fasciste '.
Au travers de ces 3 éléments, la grande source d' inquietude, commune à tous : l' effet de mode nord - Atlantique, son arrivée en Europe, et donc en France, particulièrement.
Et son impact absolu sur la Culture , c est a dire , la Culture comme fabrication du caractère Humain, fabrication et reconduction de ce qui caracterise comme Humanité l' Humain.
Lourde problématique !!!
L' Atlantisme - Nord conçoit L' humain de l ' Humanité comme Conscience de Soi et d' Autrui, reciprocable pragmatiquement selon le Bien et le Mal, un pragmatisme manichéen.
--- Emerson // Husserl, et la Bible.
Toute puissance de la conscience individuelle, faisant la conscience collective de groupe, la conscience collective de groupe faisant la conscience de l ' Association et de l ' Institution.
D' origine divine , par le sens moral de cette conscience, la Bible, ou plus materielle, un sens moral , issu du Relationnel, le Collectif.
Le problème, c est que pour un(e) occidental(e) européen(ne) - entre Emerson, Kant, Husserl-- il y a Freud!!!
Qui invalide la toute puissance de la Conscience, qu elle fut individuelle et collective.
Pour Freud, la conscience est jouée, traversée, manipulée, par quelque-chose qui lui echappe totalement, et qui est l ' "" In - conscient "", sujet authentique de l ' individu, qui le cause, le fabrique , au sens strict.
Et la Causalité de cet " In - conscient " , est le Desir, les péripéties de l ' aventure du Desir, du " Wunsch "", qui n a aucun objet pré - destiné, qui se fabrique son objet de satisfaction, dans le suspense de son élaboration historique quotidienne, détournement, contournement, retournement, gratification, exultation, acmée, processus auto - erotique de construction de la satisfaction, qui seule compte, au détriment de l ' objet , qui n est qu ' ustensilaire.
Si bien que ---
Il n y a aucune prédestination de l ' objet du desir.
Par ailleurs, le desir ne porte en lui meme aucune positivité, ni aucune négative.
Il fonctionne, il articule, il pousse -- plus ou moins - à agir, au prorata de sa propre subdivision.
La triangulation de la subjectivité Hominidée Humaine en decoule.
( en reference , pour faire court ! : ça, moi, surmoi --- tous intriqués au Desir ).
--- le dictionnaire le plus commun de cette discipline.
1 ) en regard de la Transition :
a) hypothese analytique ou psychanalytique ( et non pas thérapie du moi - conscience comme ré - éducation, selon l ' ordre normatif, ou selon l ordre pulsionnel d' imposition inconsciente ) :
La transition --- comme expiation corporelle , punition, chatiment surmoique d' un Desir eprouvé et satisfait, hautement refoulé, mais extrêmement culpabilisant, jusqu a exiger la castration physique pour les hominidés masculins, et feminins.
Le conflit inconscient autour de la Transition ne doit jamais être sous-estimé.
C est a dire aller jusqu au bout de la Re-memoration , et prise en compte, diurne, du Desir -- satisfait et refoulé, et de la structuration psychique qui en decoule pour soi meme-- dans le processus d' auto - defense , en quelque sorte, !!!, qu ' on elabore soi même, pour s' en détourner, quitte à changer d' anatomie...!!!!
Ensuite, voir si le desir de transition se poursuit ou s'il est interrompu.
En aucun cas, il ne s' agit d' un choix existentiel d' economie subjective - de surface , et meme de grande surface -- à promotion clienteliste, d' industries : laboratoires, cliniques, chirurgie, etc....
Donc pas de marchés -- en la matière, ni de leurs extensions proselytes.
--- L ' Ecole et la bibliothèque :
Comme on vient de l ' approcher par par l ' abord de la Transition, chose gravissisme, et en provenance d' un très conséquent conflit psychique, on ne peut , en adulte agissant, insister , peser, influencer l' enfance.
Que ce soit a la crèche, chez la nourrice, ou a l école primaire, entre 2 et 10 ans, il est louable de laisser ces questions --- dehors .
Les enfants sont des polymorphes pervers pour reprendre une expression freudienne.
Leur libido, terme préférable à sexualité, car ce dernier terme souligne trop --- par la nomination : - dans sexualité, y a sexe -- la question anatomique , --- n est pas subordonné a la genitalite.
La encore la satisfaction immédiate du jeu , de la joie éprouvée dans le jeu, le ludisme, l emporte sur le sexe de l ' objet qui y satisfait.
Les adultes n ont rien a en savoir , ni a organiser quoi que ce soit, en ce domaine ni à influencer sur leur orientation préférable , homo ou hetero, puisque pour les enfants , ça ne se pose pas en ces termes ---
Quant a l ' etrangeté, chaque enfant y est confronté au jour le jour dans l ' apprentissage du quotidien.
L' enfant n ' est pas coupé de l ' etrangete , il rejette ce qu il perçoit comme menaçant pour lui.
Mais l ' etrangete , s il n en perçoit aucun danger pour lui, il l ' adopte.
Ce n est pas un argument.
Homo, Hetero - c est des catégories pour adultes, pas pour les enfants.
Excepté a jouer le rôle du Tiers Régulateur, departageur et ordonnateur, si il y a --- violences physiques, ou pressions de groupes, phénomènes de bandes coercitives sur individu isolé ou autre, mineur et enfant.
Quant aux livres :
Si on laisse les enfants tranquilles, avec tout ça , entre 2 et 10 ans, on laisse donc les bibliothèques scolaires enfantines, tranquilles aussi.
Ça va de soi.
On ne les positionne pas , en regard d' un choix a faire , en vertu de leur âge, en fonction d' une orientation, plutôt que d' une autre, ce qui est reconduire, au stade enfantin, une sorte de --- " scene primitive " -- destructurante, car les enfants sont inaptes à y répondre.
-- scene primitive : confronté un individu à quelque-chose qui le dépasse, et qui le traumatise , au regard de ce qu il ne peut rien y faire, et qui se retourne contre lui meme, en effroi et tourments.
Quant aux bibliothèques scolaires plus âgés, lycéennes, ou etudiantes, c est la question litteraire qui prime.
Pas la question du sujet traité.
Ce n est pas son sujet qui fait un livre.
Mais la manière écrite dont le sujet , et tel sujet, y est exprimé.
Donc que des livres ne soient pas inclus sur les rayonnages ou que d' autres en soient exclus , ne constituent pas en soi , un acte d' autoritarisme de type fasciste.
C est au cas par cas, et en connaissance de lecture que l on peut parler.
Après intervient la question de la langue, du registre de vocabulaire.
Les lycéens ne sont pas au lycée pour qu on leur apprenne l ' argot, ou les langues vulgaires.
Mais une autre langue, un autre vocabulaire que le leur, usuel.
Aucun sujet , bien exprimé, ne doit être exclu.
Si ce n est une question d' age, et d étiquette-- verte, rouge, jaune.
Peu importe.
Il y a les lectures, plutôt pour douze ans, puis quatorze, quinze, et enfin les lectures sans préalables d' ages.
Mais il y a cependant un ordre gradué des Lectures et des livres, en conséquence.
Je reprend plus tard.
Monsieur Michu, époux de Madame.
04/02/2023 à 16:43
----
---- ( 2, fin ).
Si les enfants sont des polymorphes pervers, leur désir n est pas moins modulable en desir de l' Autre.
Et en tant que tel receptif a l' ordination qui leur sera faite par :
--- le mode parental : mono, reconstitué, ou duo.
--- le mode culturel les environnant.
Des lors, sans compter l endurance souffrante d' un conflit fort tel que : apprendre à lire, à écrire, à compter, à parler, il leur faudra aussi apprendre à obtemperer , sans en avoir les moyens, au desir qui les voudra --- homo , sans trop savoir de quoi il s' agit, ou hetero, ou trans.... !!!!
---- La barque n ' en sera que trop pleine à ne pas trouver pour eux la Sortie --- ... de l ' ecole maternelle ou primaire, voire des deux premières années de lycée..... !!!
Somme toute, encore Bravo !!!!!!......!!!
3) la derivation nommée- ' fasciste ' :
Le fascisme est une pratique politique coercitive visant à rendre impossible toute contradiction politique organisée, en la détruisant, en la persecutant, en l ' associant , en la faisant participer à sa propre domination, ou subordination --- absolues, le tout sous le totem d' un surplomb monolithique radical : étatique, et, de société, accollee , cimentee à l ' etat, en tout.
Par extrapolation, on nomme ' fasciste ', toute velléité d' affirmation auto - centrée, -- suppressive de son opposition, contraire, antagoniste, résiliation de tout l ' espace possible d' expression pour eux.
On comprend donc que c ' est toute la ' Cancel Culture ' qui répond à cette définition.
Cette pratique tend à liquider tout ce qui est supposé représenter l' adversaire, ou l ' ennemi.
Chaque groupe, chaque association de groupes , chaque camp, ainsi défini, s' empare de cette pratique et s' entre - efface.
A terme, on comprend que plus rien n existe, dans un désert existentiel fumant !!!.
C est la pratique de la ' Cancel Culture ' qui est fasciste , ou qui conduit au fascisme.
Transversalement a elle, et face à elle : la Culture Memorielle, la Memory Culture, par laquelle la totalité de l ' Histoire de ce qui fait l Humain dans l' Humanité s' affiche et existe, en correlation avec l ensemble de ce qui s y est opposé.
Oui, l' Histoire Monumentale, l' Histoire Totale Monumentale contre la Cancel Culture, et c est une lutte, effectivement.
Par où et quoi et qui l' Humanité persiste dans son développement integral.
A commencer donc par FREUD, a ne jamais effacer, puisque la RE-MEMORATION EST TOUT, DANS LE RES-SOUVENIR, LA PERLELABORATION.
ET QUE L ' EFFACEMENT , LA PERTE DU FIL, EST LA CAUSE MEME DE BIEN DES MAL - -HEURS EXTREMES.
Cordialement.
Fernanda Nuno
05/02/2023 à 21:33
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Vieira Tracy
05/02/2023 à 21:34
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