En tant qu'établissements recevant du public, les médiathèques peuvent devenir les lieux de conflits sociaux. Mais des crises d'autres natures les guettent aussi, qu'elles soient climatiques, politiques, budgétaires... Dans l'ouvrage Penser la médiathèque en situation de crise (Presses de l'ENSSIB), un collectif d'auteurs rend compte de l'expérience d'une crise vécue avec des usagers au sein d'une médiathèque de la banlieue parisienne. Et des instruments mobilisés pour la prendre à bras-le-corps et la résoudre.
Le 20/01/2023 à 11:28 par Antoine Oury
2 Réactions | 561 Partages
Publié le :
20/01/2023 à 11:28
2
Commentaires
561
Partages
Nous avons interrogé le collectif d’auteurs de l'ouvrage Penser la médiathèque en situation de crise, paru en novembre 2022 aux Presses de l'ENSSIB. Ce collectif réunit Hélène Beunon, bibliothécaire retraitée et représentante de l'Association des Bibliothécaires de France, Joëlle Bordet, chercheuse psychosociologue, spécialiste des jeunes et des questions urbaines, Christophe Evans, sociologue, responsable du service Études et recherches de la Bpi, Raphaële Gilbert, ancienne directrice des médiathèques, chargée de mission Inclusion numérique et Évolution des métiers des bibliothèques au ministère de la Culture et coordinatrice de l'ouvrage, et Marion Moulin, ancienne responsable du développement des publics et des partenariats des médiathèques et directrice de la médiathèque de Gentilly.
ActuaLitté : Pourriez-vous détailler en quoi consiste le « dispositif de recherche-intervention » qui se trouve à la base de cet ouvrage collectif ?
Le collectif d’auteurs : Suite aux attentats de 2015, la Bpi et l’ABF avaient lancé une réflexion sur le rôle social des bibliothèques et leur rôle pour soutenir la démocratie. C’est dans ce cadre que le projet de recherche-intervention présenté dans cet ouvrage est né.
Joëlle Bordet, chercheuse psychosociologue, spécialiste des jeunes et des questions urbaines, qui était intervenue lors d’une journée d’étude, a été sollicitée pour mener une recherche-intervention en bibliothèque. La médiathèque de banlieue parisienne dont il est question dans l’ouvrage Penser la médiathèque en situation de crise a constitué le terrain de cette recherche : récemment ouverte, elle s’interrogeait sur son rôle social et ses limites, dans le cadre d’un projet inspiré du troisième lieu et dans un contexte de forte mixité sociale, comprenant des situations d’accueil difficiles avec le public adolescent. Ce travail a duré deux ans, associant la Bpi, l’ABF, la directrice, la responsable des publics et partenariats de la médiathèque et la direction générale de la mairie.
La recherche-intervention en psychologie sociale vise à coproduire de la connaissance avec les acteurs pour agir et transformer les situations analysées. Il n’y a pas d’une part un chercheur qui serait le seul sujet de la recherche et d’autre part un « objet » de la recherche (la bibliothèque et ses acteurs), mais uniquement des « sujets » de la recherche, qui pensent et agissent ensemble.
Des entretiens prévus avec des jeunes et des professionnels et des observations in situ ont malheureusement dû être annulés à cause de la fermeture de la médiathèque suite à des faits de violence. Cependant le processus de dialogue a été maintenu entre la chercheuse, la médiathèque et la direction générale de la ville. Il a même été intensifié pendant les phases les plus aiguës de la crise, notamment quand l’équipe a fait valoir son droit de retrait.
Cela a permis de conserver un espace de recul critique et d’analyse de ce que nous étions en train de traverser à un moment où la tentation était grande de se contenter de gérer la crise à travers le prisme de l’urgence. Le dispositif de recherche nous a obligés à toujours penser la crise à laquelle nous faisions face. C’est ainsi que nous avons pu transformer la crise en apprentissage et rouvrir une médiathèque durablement sereine.
La recherche-intervention ne se contente pas d’observer un terrain, par exemple les espaces ouverts au public : elle questionne le système d’acteurs, analyse comment les représentations des uns et des autres (les professionnels, les élus, les habitants, les partenaires) construisent la médiathèque, observe leurs usages des lieux, ce qu’ils investissent à titre symbolique dans la médiathèque, leurs interactions.
Grabote de Nicole Claveloux (détail)
Ainsi, en tant que professionnels des bibliothèques, nous avons travaillé sur nos idéaux, nos présupposés, nos valeurs, l’ensemble des représentations professionnelles qui façonnaient notre manière de faire vivre le projet de lecture publique. Nous avons analysé comment ces représentations étaient construites, quelle vision du monde elles traduisaient, dans quel contexte historique elles étaient situées et de quelle façon elles influaient notre manière de faire vivre la médiathèque.
Ceci suppose la création de liens de confiance réciproques, ici entre la chercheuse psychosociologue, Raphaële Gilbert et Marion Moulin, pour la direction de la médiathèque. La présence indirecte de Christophe Evans, sociologue, responsable du service Études et recherches de la Bpi, et d’Hélène Beunon, représentante de l’ABF, a constitué un cadre de référence, intéressé par la démarche et en attente de résultats.
Questionner le regard que nous portions sur notre activité, transformer notre manière d’aborder notre métier et le traduire en actes concrets dans un contexte de crise a été le cœur de ce processus. En cela, cette recherche-intervention s’est appuyée très fortement sur la psychosociologie et ses méthodes d’analyses de psychologie sociale et d’anthropologie urbaine, qui allient de manière solidaire pensée et action transformatrice.
À la différence de la recherche sociologique, l’approche psychosociologique ne se contente pas d’observer la subjectivité des acteurs à distance, elle œuvre directement à la transformer : nous avons beaucoup travaillé sur nous-mêmes. Grâce à ce travail, nous avons pu considérer nos difficultés comme un problème à démêler plus large, qui incluait l’ancrage urbain et partenarial, notre conception du métier. C’est ainsi que nous avons identifié de nouvelles capacités d’action et trouvé une issue durable à la crise.
L'expression « situation de crise » fait évidemment penser à la crise sanitaire ou à une crise économique, menant vers une restriction des budgets : quelles sont les situations de crise abordées dans le livre ? Ces crises sont-elles prévisibles, évitables ?
Le collectif d’auteurs : Ce livre part d’une situation vécue : une nouvelle médiathèque ouvre ses portes au début des années 2010, inspirée du troisième lieu et portée par un projet politique volontariste, tourné vers l’innovation et l’inclusion sociale. La fréquentation est au rendez-vous, mais elle se retrouve, au fil des années, débordée par la venue massive d’enfants seuls, le report de besoins sociaux, éducatifs et e-administratifs, et des situations d’incivilités. Des faits de violence conduisent à une fermeture des lieux pendant plusieurs semaines. Quand elle rouvre cependant, la sérénité est revenue et reste stable depuis plus de trois ans.
De quelle crise s’agit-il ? C’est justement la question que la recherche-intervention nous a permis d’explorer. Jusque-là, nous avions réduit la crise à ses symptômes : les situations d’accueil difficiles, les incivilités et les violences. La médiathèque avait mis en place de nombreuses solutions adaptatives qui amélioraient les choses, sans toutefois les régler : par exemple le recrutement d’un référent ado, des procédures partagées en cas d’incivilités, une convention signée avec l’ensemble des collèges de la ville pour accueillir l’intégralité des classes de 4e.
La recherche-intervention a opéré un déplacement. Nous avons travaillé sur l’ancrage urbain et partenarial, sur une meilleure prise en compte des rapports sociaux dans les situations d’accueil, sur notre projet : de quoi la médiathèque était-elle le lieu ? Quelle était sa fonction ? C’est en regardant ailleurs, en nous appuyant sur l’analyse urbaine, la psychologie sociale et une approche systémique que nous avons pu identifier de nouveaux leviers d’action. Cela nous a poussés à réinterroger et parfois à bousculer certains principes fondateurs de notre activité : le modèle du troisième lieu, l’inconditionnalité de l’accueil, la nature du rôle social de la médiathèque, etc. Cela ne signifie bien sûr pas que nous les récusons, mais que nous les abordons différemment.
Il nous semble que certaines crises rencontrées par les médiathèques pourraient effectivement être mieux anticipées et atténuées. Par exemple, ouvrir une médiathèque centrale destinée à desservir toute une ville sans se poser la question de son ancrage de proximité au sein du quartier risque d’être source de logiques d’appropriation parfois conflictuelles.
On investit aussi souvent la médiathèque d’objectifs plus généraux : conforter la politique de mixité sociale d’un nouveau quartier, revitaliser un territoire, jouer un rôle de régulateur social dans un contexte de tensions, etc. La médiathèque peut bien sûr y contribuer, mais elle ne peut pas réunir toutes les fonctions ni répondre à toutes les difficultés. Isolée dans de tels contextes, et sans partenaires sur lesquels s’appuyer, elle risque de se retrouver embolisée par les problèmes mêmes qu’elle était censée régler.
Les professionnels des bibliothèques se trouvent parfois confrontés à des situations conflictuelles avec des usagers — la crise sanitaire a pu les multiplier. Que révèlent ces conflits avec les usagers ou entre les usagers des rapports sociaux au sein des bibliothèques ? Quels sont les outils des bibliothécaires pour y faire face ?
Le collectif d’auteurs : Pendant des années, les professionnels de cette médiathèque ont rencontré des situations conflictuelles quotidiennes à l’accueil et espéré pouvoir y mettre fin. La littérature professionnelle promouvait l’harmonie et l’autorégulation qui régnaient au sein de bibliothèques 3e lieu conviviales et tournées vers les liens sociaux. On présentait le rôle de niveleur social de la bibliothèque, comme si celle-ci pouvait se situer en dehors des rapports sociaux et que les usagers pouvaient laisser à la porte leur habitus [la manière d'être d'une personne, NdR] culturel et social.
(illustration, ActuaLitté, CC BY SA 2.0)
Il faut dire que Ray Oldenburg (inventeur de la notion de 3e lieu) a d’emblée écarté le problème : si cela se passe mal, si l’ambiance se gâte, alors ce n’est plus un 3e lieu. Circulez ! Pourtant, les conflits ne sont pas un accident dans les interactions sociales : ils sont inhérents aux rapports sociaux. Bien sûr cela se manifestera de manière plus sensible au sein d’une médiathèque qui réunit des publics très divers, comme celle évoquée dans ce livre, que dans une médiathèque qui reçoit un public relativement homogène socialement.
La recherche-intervention nous a permis un double mouvement : nous réapproprier la conflictualité comme naturelle et nécessaire à la démocratie, et nous appuyer sur notre rôle de médiation culturelle (ouverture à l’altérité, promotion du débat, défense de la complexité face à la polarisation des positions, etc.) pour contribuer à traverser ces conflits. Quand l’accueil se passe mal, il peut être difficile de sortir d’une forme de gestion continue de l’urgence. La recherche nous a permis de reprendre la main sur la temporalité, de nous appuyer sur nos ressources. De penser et d’agir plutôt que de continuellement réagir.
D’un point de vue pratique, nous ne proposons pas d’outils clé en main directement réplicables, mais partageons les pistes ouvertes par ce travail de recherche et qui ont conduit à trouver des modalités concrètes efficaces dans notre contexte. Le retour à la sérénité est par exemple passé, dans ce cas particulier, par un travail appuyé de solidarité avec nos partenaires, par de nouvelles règles d’accueil et un dialogue avec les jeunes. Surtout, il y a eu un changement d’échelle : ce n’était plus seulement le problème de la médiathèque, mais celui de la ville et de l’ensemble de ses acteurs.
Pourquoi est-il nécessaire, selon vous, de repenser le concept de médiathèque « troisième lieu » ? A-t-il atteint ses limites ?
Le collectif d’auteurs : Tout modèle rencontre des limites et des écueils, c’est normal, sinon c’est une utopie ! Nous sommes en partie sortis de la crise que nous traversions en nageant à contre-courant de certains principes de la médiathèque 3e lieu, qui avaient inspiré ce projet.
Cela nous a conduits à nous interroger sur ce modèle et ses présupposés, à lire Oldenburg et ce qui précède son travail, à investiguer le champ de l’analyse urbaine et de la question du lieu, de l’espace, de la ville. L’enjeu n’était pas de proposer une opposition binaire de type « pour » ou « contre » la médiathèque 3e lieu, mais plutôt de porter un regard critique sur ce qui avait été expérimenté ici pendant sept années, d’en analyser aussi bien les atouts que les écueils.
Ce modèle a été un véritable levier de transformation et de modernisation des médiathèques. Cependant, nous en avons rencontré certains points de fragilité : par exemple l’angle mort de la conflictualité qui est régulièrement occultée, la limite de la centralisation des fonctions au sein d’un seul équipement, la force centripète de ce modèle qui a beaucoup poussé à moderniser la médiathèque entre ses murs (diversification des services, aménagement, nouveaux liens avec les publics) plutôt qu’à l’ouvrir sur le territoire.
Cette démarche nous a conduits à réinvestir les origines du concept de 3e lieu en sociologie urbaine. Celui-ci a parfois été transposé à contresens de son acception initiale. Notre profession s’en est emparée pour penser un équipement public considéré isolément, la médiathèque, alors qu’il avait été développé pour penser l’interaction des différents lieux qui tissent ensemble l’espace urbain.
Paradoxalement, la médiathèque troisième lieu vise parfois à réunir toutes les fonctions (comme à la maison, espaces de travail, lieu de sociabilité), voire à se substituer aux espaces publics (la médiathèque est à la fois lieu public et place publique). Cet idéal de totalité peut sembler désirable, mais la médiathèque s’éloigne alors de sa fonction de tiers. Dans l’idée que le tout vaut plus que la somme des parties qui le composent, le 3e lieu d’Oldenburg ne fait sens que compris dans sa complémentarité et son lien aux autres lieux environnants (habitat, travail, autres lieux de sociabilité).
À partir de là, nous avons fait un pas de côté dans notre approche du modèle : diversifier et moderniser les services restait un objectif important, à condition de ne pas les centraliser à l’échelle de la ville. La médiathèque visait à contribuer activement au lien social, mais en tenant davantage compte des rapports sociaux et de la conflictualité.
Par ailleurs, cette fonction sociale était désormais comprise comme davantage arrimée à la fonction culturelle de la médiathèque : il ne pouvait s’agir d’un travail social relevant d’autres professions qui aurait en quelque sorte été juxtaposé aux missions culturelles de la bibliothèque.
À titre d’exemple le lien social ne consistait pas une simple coprésence dans les murs ou en un accompagnement à l’emploi, mais plutôt dans l’ouverture à l’autre offerte par la médiation des ressources culturelles. L’hybridation des profils et l’intérêt porté aux organisations apprenantes se sont poursuivis, mais en s’écartant du modèle du bibliothécaire « couteau suisse » : l’objectif était de faire interagir des profils différents et la transversalité reposait sur des spécialisations affirmées. Celles-ci représentaient une ouverture et non un enfermement puisque l’organisation visait à faire circuler les compétences.
D'après vous, les bibliothécaires doivent-ils s'attendre à exercer leur métier, à l'avenir, dans une « crise » permanente ? Par ailleurs, l'une des crises les plus inquiétantes reste sans doute la crise climatique : quelles sont les possibilités des bibliothécaires face à un événement si global ?
Le collectif d’auteurs : La bibliothèque n’est pas le refuge à l’écart du monde auquel on l’associe parfois, mais plutôt une chambre d’écho. Les tensions politiques qui traversent notre société y résonnent fortement. Nous le voyons déjà à l’œuvre. Par exemple la dégradation de la planète se traduit par des crises multiples à tous les niveaux et des jeux de réactions en chaîne qui désorganisent jusqu’à ce qui nous semblait acquis et intangible. Les bibliothécaires travaillent donc déjà dans un contexte de crise et ce qui s’accentuera à l’avenir se trouve sous nos yeux. Beaucoup de choses qui semblaient aller de soi, qui paraissaient efficaces, fonctionnelles, révèlent leurs fragilités et leurs failles.
Les situations de crise poussent à la sidération, les repères sur lesquels on s’appuyait pour agir et pour penser se dérobent. Edgar Morin rappelle pourtant que la crise, « krisis », que l’on associe aujourd’hui à l’incertitude à l’indécision, signifiait pour les Grecs « décision » : elle désignait le moment où les symptômes d’une maladie sont suffisamment clairs pour qu’un diagnostic puisse être posé. La recherche-intervention nous a montré qu’il y a un réel enjeu à chercher à comprendre la crise à laquelle on fait face, à ne pas se laisser prendre à ses symptômes ou à tomber dans la pensée binaire. C’est à ces conditions que la crise peut devenir intelligible et créatrice : par la pensée critique qu’elle éveille et la recherche de nouvelles solutions.
Cette recherche-intervention ne nous a pas transformés en spécialistes de toutes les crises, y compris de la crise climatique. Ce que nous pouvons partager ici en réponse à votre question, c’est la démarche engagée. Face à une situation de crise, nous avons appris à cesser d’explorer la difficulté à laquelle nous faisions face et de nous appuyer sur nos ressources, nos compétences. Nous avons arrêté de concentrer tous nos efforts sur la limitation des incivilités et sur la souffrance de l’équipe (le symptôme) et avons travaillé sur le rôle culturel de la bibliothèque, nos compétences de médiation, de lien avec le territoire et les partenaires.
Face à la crise des conditions d’habitabilité de notre planète, les bibliothèques ont déjà commencé à agir en s’appuyant sur leur plus-value culturelle : elles aident à comprendre ce qui se passe en proposant des ressources de connaissance et à travers des actions de médiation, elles offrent un accès à l’imaginaire qui permet de se projeter dans de nouveaux horizons. Au-delà des questions de sobriété énergétique ou de réemploi des ressources, la transition dans laquelle nous sommes collectivement engagés est peut-être avant tout une transition culturelle.
Photographies : illustration, ActuaLitté, CC BY SA 2.0
Paru le 17/11/2022
200 pages
Ecole Nationale Supérieure Sciences Information et Bibliothèques
25,00 €
2 Commentaires
ninja
21/01/2023 à 14:21
Sans vouloir vraiment commenter sur le fonds un an article (et un livre) traitant d'une réponse théorique (et jargonneuse) à une situation concrète qui n'y est pas décrite ("incivilités" : quelles incivilités ? "conflits" quels conflits ?), il me parait plus important de noter que les médiathèques cessent pour la plupart de relever de la politique du livre ou de la lecture -les mots "livre", "lecture" n'apparaissent d'ailleurs jamais dans l'article - mais beaucoup plus de l'action sociale.
Leur rôle en ce domaine est des plus précieux.
Mais continuer à comptabiliser le budget de cette action sociale dans le cadre d'une "politique du livre" relève probablement aujourd'hui de l'imposture.
Ninja
Raphaële G
23/01/2023 à 22:16
Bonjour ninja, il me semble que vous pouvez trouver des réponses / pistes de réflexion très concrètes aux questions que vous posez dans le livre à partir duquel nous avons réalisé cette interview. On prend le temps d'y définir précisément de quelles incivilités /situations de conflit il s'agit, si cela vous intéresse. On y parle aussi de l'importance du rôle culturel et du fait que le rôle social gagne à être pensé à travers les missions culturelles plutôt qu'en parallèle. Bonne journée,