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De la fiction au réel : Bastien Vivès, auteur de bande dessinée

Chaque personne qui a eu accès aux médias ces derniers jours est informée d’au moins deux faits d’actualité. L’Argentine a remporté la Coupe du monde de football, et Bastien Vivès est dans la tourmente. Suite à plusieurs pétitions, l’exposition du dessinateur, prévue pour la prochaine édition du Festival de la Bande Dessinée d'Angoulême, est annulée. Par Vivian Petit.

Le 21/12/2022 à 11:23 par Auteur invité

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Publié le :

21/12/2022 à 11:23

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Pétitions et tribunes se sont succédé pour critiquer la mise à l’honneur de Vivès, mettant en avant plusieurs arguments. Commençons par les points d’accord. Le festival d’Angoulême est depuis des années critiqué pour son entre-soi et ses difficultés à s’ouvrir à une nouvelle génération d’autrices. Comme un symbole, en 2016, la liste des trente auteurs éligibles au Grand Prix du festival était exclusivement masculine.

Depuis, à chaque édition, bien que les organisateurs fassent quelques efforts sous la pression, les polémiques s’enchaînent à propos de la programmation du festival de référence, et de son manque de représentativité.

Comportement condamnable

Cette année, Bastien Vivès fut la cible des pétitionnaires : c’est notamment en raison de ses insultes passées envers Emma Clit, dessinatrice féministe et engagée à gauche. En 2017, elle publiait sur sa page Facebook une série de dessins visant à populariser le concept de charge mentale, forgé par la sociologue Monique Haicault. Cette notion sert notamment à pointer le fait que l’organisation du travail domestique est essentiellement portée par les femmes, y compris lorsque l’exécution des tâches ménagères semble également répartie.

Face au succès de cette courte bande dessinée, Emma Clit avait été la cible d’une vague de harcèlement masculiniste. Parallèlement, plusieurs dessinateurs reconnus affichaient leur mépris pour le style du dessin (Emma Clit se définit elle-même comme « dessinatrice de trucs moches, mais qui veulent dire des choses »), mais aussi pour le discours mis en avant, qualifié le plus souvent de simpliste. Sur sa propre page Facebook, Vivès allait plus loin, en postant plusieurs commentaires orduriers et scabreux concernant Emma Clit et même son fils.

Aujourd’hui au cœur d’une polémique intense, Bastien Vivès présente ses excuses à Emma Clit, et il affirme lucidement que « les réseaux sociaux l’avaient rendu con ». Il fait remarquer qu’il avait, en conséquence, quitté Facebook peu après cet épisode. Cinq ans après, Emma Clit est bien entendu libre de refuser ces excuses, comme de douter de leur sincérité.

Ces raisons de critiquer Bastien Vivès, et de questionner la reconnaissance octroyée à différents auteurs aux dépens d’autres, ont leur légitimité. Il n’y a pas lieu de considérer que l’industrie culturelle soit exemptée de critiques ou de la mise à jour des rapports de force qui existent en son sein. Pour autant, c’est un troisième argument, ressassé dans plusieurs des pétitions initiées contre cette exposition, qui a eu le plus d’écho, et retenu l’attention médiatique.

Représentation et expression

Pour les pétitionnaires (dont le nombre dépasse parfois celui des lecteurs des bandes dessinées critiquées), l’œuvre de Bastien Vivès relèverait, du moins en partie, de la « pédopornographie » et de l’« apologie de l’inceste et de la pédocriminalité ». Cet argument, qui entend refermer l’interprétation d’œuvres fictionnelles, mérite qu’on s’y attarde.

Légalement, la « pédopornographie » est généralement entendue comme la représentation à caractère sexuel d’un enfant, qu’il s’agisse de captation de faits réels ou de représentation réaliste. L'auteur est connu pour des romans graphiques au trait fin et au décor réaliste, portant le plus souvent sur la naissance des sentiments (Le Goût du chlore, Polina, Une sœur…).

À l’inverse, l’intégralité de ses œuvres pornographiques (dont l’exposition n’était pas prévue à Angoulême) relève d’un style extrêmement différent, proche du cartoon, et d’une narration reprenant les codes de la farce et du burlesque.

Dans chacune de ses œuvres pornographiques, il est explicite que les personnages ne renvoient à rien de réel, qu’ils ne peuvent pas exister en dehors du fantasme ou de la fiction. Petit Paul, personnage enfantin présent dans deux bandes dessinées, est doté d’un sexe de 80 centimètres, et subit, au gré de situations plus absurdes les unes que les autres, les assauts de jeunes filles ou de femmes dont la poitrine est plus imposante que le reste de leur corps. Souvent, l’effet comique repose sur l’absence de crédibilité des situations et des dialogues.

C’est aussi le cas dans une bande dessinée nommée, par provocation et peut-être par mauvais goût, La décharge mentale, qui met en scène une famille incestueuse, dont la mère organise l’abus de ses filles. La situation est vue à travers les yeux d’un homme invité par la famille. Perdu au milieu d’un délire collectif, qu’il rejoint parfois, le personnage appelle fréquemment les parents à s’interroger sur leurs comportements, en omettant le plus souvent de pointer les faits les plus scandaleux.

Cette focalisation sur des points annexes fait office de chute dans plusieurs dialogues, et appuie évidemment, par ricochet, sur les faits les plus graves qu’on s’attendait à voir dénoncés.

La place des victimes

L’assentiment que nous apportons ou non à une narration est souvent une affaire de distanciation. Au IV siècle avant notre ère, Aristote opposait déjà la poièsis, la production de la narration, effectuée le plus souvent avec distance, à la mimesis, qui définit l’art comme imitation du monde. Au XXe siècle, tant dans le théâtre politique (Brecht en tête) que dans le cinéma de la nouvelle vague, la distanciation visait à interroger le spectateur.

Les procédés utilisés ont varié, qu’il s’agisse de la présence d’un narrateur extérieur, du grossissement des traits des personnages, du caractère invraisemblable de l’histoire, ou de l’usage de la métalepse. Dans le théâtre de boulevard, le burlesque et le caractère cocasse des situations ont généralement suffi à ce qu’on ne considère pas que Courteline et Feydeau souhaitaient « faire l’apologie » de ce qu’ils donnaient à voir.

Il est évidemment possible de considérer que les bandes dessinées humoristiques et pornographiques de Bastien Vivès sont de mauvais goût ou d'affirmer que l'amusement suscité par celles-ci est un rire gras, peu empathique. Par contre, pour peu que l’on prenne en compte la trame narrative, son caractère à la fois peu crédible et scandaleux, l’argument de l’« apologie » semble relever du littéralisme le plus étroit.

Un dessin ou une toile n’est pas une justification de ce qui est montré, sauf à considérer que Jérôme Bosch a « fait l’apologie » de la torture ou que Picasso a approuvé le bombardement de Guernica. La représentation d’une pipe n’est pas une pipe, et, selon la célèbre citation de Saussure, le mot « chien » n’a jamais mordu personne.

Une autre forme de littéralisme se trouve dans la mention de l’« illégalité » des œuvres de Bastien Vivès par les pétitionnaires, comme par Charlotte Caubel, secrétaire d’État à la protection de l’enfance. C’est ici mal comprendre, ou feindre d’ignorer, qu’une loi n’existe pas en dehors de ses effets, qu’ils soient dissuasifs ou liés aux interprétations et rapports de force. Une loi s’applique en contexte, en fonction notamment de l’équilibre avec d’autres textes (par exemple ceux censés garantir la liberté de création). En 2018, un honnête citoyen avait d’ailleurs dénoncé Bastien Vivès au procureur général François Molins. L’affaire fut classée pour « absence d’infraction ».

Les personnages n’étant pas des êtres réels, et la mise en scène par le dessin ne mettant en jeu le corps d’aucun acteur, l’argument du « manque de respect pour les victimes » ne semble pas pertinent. Ou alors, l’on considère que la simple mise en circulation d’une œuvre représentant un crime (dans le cas d’espèce, sous blister, avec interdiction aux mineurs et présence d’un avertissement) est une offense à toutes les personnes qui ont subi des actes analogues au cours de leur vie.

En ce cas, peut-être devrions nous cesser aussi de représenter ou de mettre en scène les meurtres, les violences policières ou les crimes de guerre. Et d’ailleurs, puisqu’il ne faudrait pas s’arrêter en si bon chemin, peut-être devrions-nous souhaiter que les frontières de ce nouvel art safe ne s’arrêtent pas aux arts visuels.

Exorciser, ou l'art et la catharsis

Si les œuvres, comme les lois, peuvent avoir plusieurs interprétations, et si l’art peut être équivoque, il semble difficile de voir dans les œuvres burlesques de Bastien Vivès une volonté réaliste ou une caution aux actes montrés. Dans Les melons de la colère, premier ouvrage dans lequel nous rencontrons le personnage de Petit Paul, sa sœur est détruite à la fois par le viol que des médecins lui ont fait subir et par le fait que son père ne l’a pas crue.

Enfin, face à un autre argument mis en avant, celui de l’« incitation », nous vient le mot de Jean Paulhan, éditeur du marquis de Sade, qui n’imaginait pas « un homme à qui la lecture de Sade donnerait envie de couper en morceaux sa femme, ou sa mère, ou son enfant. » Pourtant, si les adversaires de Bastien Vivès ne s’imaginent pas influençables par ses œuvres, ils affirment que la circulation de ses bandes dessinées ferait courir un danger en encourageant le passage à l’acte.

Face au nombre important d’images qui s’imposent à nous et sont susceptibles d’influencer nos imaginaires, nous sommes pourtant plus nombreux à ne pas reproduire les scènes de violence présentes dans la plupart des fictions, pas plus que nous ne nous sommes mis à réaliser dans nos existences ce que nous avons commis sur GTA ou Mortal Kombat. Pourtant, sans que sa pertinence ne soit jamais évaluée, l’argument de « l’incitation » que constituerait une image semble une évidence pour beaucoup.

Pour orienter l’interprétation des œuvres de Bastien Vivès, des messages postés sur un forum il y a deux décennies par celui qui était encore étudiant sont aujourd’hui exhumés. Au milieu de ses blagues de troll légèrement nihiliste, quand il s’exprime sérieusement, Vivès peut faire part de sa fascination pour le style d’un artiste, dessinateur d’un manga pédopornographique mettant en scène de très jeunes enfants, tout en qualifiant la défense de la pédophilie d’« abjecte ».

Il confie avoir parfois ressenti une attirance pour un enfant, ce qu’il qualifie de « sentiment humain que tout le monde peut avoir », et qui ne saurait déclencher aucun passage à l’acte. Dans un autre message, avec un brin d’autodérision, il explique que la question de l’inceste le « travaille », et que sa mise en scène dans l’art vise à « exorciser ».

Les maux ont un sens

Il y a quelques années, dans plusieurs interviews dont des extraits tronqués sont aujourd’hui cités à charge, Bastien Vivès a plusieurs fois déclaré que ses personnages enfantins étaient surtout la projection de lui-même, et le dessin une manière de représenter des souvenirs, des fantasmes, ou des désirs qu’on n’a aucunement l’intention de réaliser. En 2018, dans un billet publié sur Slate, à propos de la bande dessinée Petit Paul, Gilles Juan, formateur en animation numérique, reprenait la distinction opérée par le psychanalyste Serge Tisseron entre désir, souhait et acte.

Il écrivait notamment : « Par opposition au désir, le “souhait” est le désir dont on espère consciemment la réalisation. Et tandis que le désir est neutre d’un point de vue moral (ne pas se fouetter si l’on a des rêves incestueux !), le souhait, lui, nous rapproche de l’acte, il est l’acte envisagé pour de bon. Or à ma connaissance, Bastien Vivès ne va pas distribuer de bonbons à la sortie des écoles. Le désir qui surgit, lui, ne nous rapproche pas automatiquement de l’acte. Vivès dessine ses fantasmes ? Puissent celles et ceux qui ont les mêmes choisir eux aussi cette voie, plutôt que de s’aventurer sur le chemin du souhait. »

Loin de ses récits burlesques, dans des romans graphiques extrêmement travaillés, Le goût du chlore, Polina, Une sœur, Le chemisier, considérés par beaucoup comme des chefs-d’œuvre, Vivès donne à voir la part d’inconscient dans le surgissement du désir. Portant sur les premiers émois et le début de la relation amoureuse, ces ouvrages montrent la gaucherie adolescente, les détails surinterprétés dans l’attitude de l’autre, la façon dont deux êtres mettent en commun ce qui peut les rapprocher.

Vivès raconte finement le sens pris par des moments minuscules, lors desquels chaque mot et chaque fait semble à sa place.

En raison de la subtilité de ses personnages féminins et de l’attention particulière portée à leur désir, Bastien Vivès a pendant longtemps été considéré comme atypique dans le champ de la bande dessinée. C’est ce qui lui valait d’être invité en 2017 par le média féministe Madmoizelle. Dans cet entretien, l’auteur s’interrogeait sur la place du fantasme incestueux dans la structuration du désir, sans que personne ne trouve à y redire à l’époque. 

L'auteur était alors questionné sur Une sœur, œuvre qui met à jour le rôle de l’inconscient dans le choix de l’objet du désir. Les propos tenus à l’époque sont aujourd’hui cités sur les réseaux sociaux comme une preuve de l’« apologie de l’inceste » à laquelle se livrerait Vivès, et la rédaction de Madmoizelle a décidé de dépublier l’entretien.

Des BD “trop fantasmées” ?

Une sœur n’est pourtant pas le récit d’une relation incestueuse. Dans les premières scènes, le héros, âgé de treize ans, apprend à la fois que la mère de la jeune fille, de trois ans son aînée, qu’il s’apprête à rencontrer, a fait récemment une fausse couche, et que cela fut le cas de sa propre mère avant qu’il naisse. La place des absents, la grande sœur qu’il aurait pu avoir, le petit frère que sa nouvelle amie espérait voir naître, tout cela est au cœur de leur rencontre. La relation oscillera entre la protection sororale, l’amitié et les premiers émois érotiques.

L’adaptation cinématographique, par Charlotte Le Bon, est actuellement en salle sous le titre Falcon Lake. Le personnage féminin a évolué, celui de la bande dessinée apparaissant « trop fantasmé » à la réalisatrice. La mention de la fausse couche est éludée, remplacée par des fantômes rôdant près du lac. Quelques années après être passé proche de la noyade, le jeune homme, prénommé Bastien (alors qu’il s’appelle Antoine dans la bande dessinée), avoue sa peur de l’eau à l’adolescente.

Cette peur, symbolique et semblant en englober d’autres, est au cœur de la rencontre et des échanges entre les deux adolescents. Dans cette initiation, de la première cuite au premier joint en passant par la première fois, chacun des protagonistes est attiré par des personnes plus âgées, ce qui tend à les éloigner.

En interview, Charlotte Le Bon admet avoir mis un peu d’elle dans tous les personnages. Cela ne signifie évidemment pas qu’elle se reconnaîtrait exactement dans le personnage féminin. L’œuvre est filmée à la pellicule, ce qui facilite l’évocation d’une certaine nostalgie pour une adolescence douce-amère. Ce film est encore à l’affiche, sans que personne ne dresse de correspondance avec les reproches faits à Bastien Vivès.

Dans les deux cas, l’enjeu est pourtant la place du fantasme et de l’inconscient dans une œuvre, et il n’existe pas plus d’« apologie de l’inceste » chez l’un que l’autre. Il ne s’agit pas ici de prendre particulièrement fait et cause pour Bastien Vivès, mais de protéger le droit à l’imaginaire, et la possibilité de se projeter dans tout type de situations. En effet, si à l’avenir les artistes n’osaient plus s’inspirer de leurs fantasmes, ou s’ils devaient s’auto-censurer, alors la diversité des productions artistiques serait en danger.

Vivian Petit est né en 1989 au Havre, titulaire d'un master de Littérature française obtenu à Rennes 2 en 2015, avec la réalisation d'un mémoire sous la direction de Steve Murphy, à propos de la critique de la modernité occidentale dans Une saison en enfer. Il est l'auteur de Retours sur une saison à Gaza (2017, Editions Scribest) et d'un livre sur le Havre à paraître (2023, Médiapop). En outre, il contribue à plusieurs revues, Lundimatin, Harz-Labour, La vie manifeste.

Crédits photo : engin akyurt/ Unsplash

 
 
 
 
 
 
 
 

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Xtof

22/12/2022 à 10:40

Que c'est beau de voir et lire les "hommes" s'unir pour soutenir leur frère de sang. Peut importe que ce dernier (Bastien V) se définisse lui-même comme "Pétainiste" (c'était beau le Pétainisme, travail famille patrie... le patriarcat quoi... vivement le retour d'un HOMME FORT - Zemmour?) "anti-charlie" (ben oui il faut défendre le droit à dessiner des petites filles et petit garçons qui se font violer mais taper sur tout ce qui bouge comme le fait Charlie ça c'est indécent) et probablement "pédocriminel" car je cite : "C’est arrivé à tout le monde de coucher avec des gamines de 14 ans. Elles sont désireuses de ton corps. Alors régale toi mon gars" ?????? Je suppose que Vivian Petit (l'auteur de l'article) fait parti de ces hommes qui eux aussi ont couché avec des gamines de 14 ans et qui se sont régalé ? Attendons quelques années et peut-être que l'une de ces gamines se rendra compte qu'à 14 ans un adulte n'a pas à les toucher et qu'elles ont été violées. Si c'est le cas, peut-être qu'il ne fait que de s'en vanter. Quel artiste !!!!!

Mais dans un pays (la France) ou on ne cesse d'encenser les oeuvres des Artistes pédocriminels comme David Hamilton, Gabriel Matzneff, Polanski, PPDA, Woody Allen et j'en passe... rien ne m'étonne. Ce sont des hommes, des hommes artistes, il ne faut pas les toucher....
La liberté d'expression avant tout.
Peu importe que la France soit :
le 3e pays hébergeur de contenus pédocriminel au monde
le pays le plus clément en matière de pédocriminalité
le pays ou les chiffres de l'inceste ont triplé depuis 2009 (un français sur 10 victime d'inceste)

Mais la pedocriminalité fait partie des traditions, défendons la.
C'est tellement burlesque. Il faut en rire. Offrons un album de Bastien V à tous les curés pédocriminels. Il pourront se satisfaire de voir qu'en France finalement ce thème est jugé "burlesque et comique"......
Les créateurs d'oeuvres pedophiles , il faut les encenser.... les honorer... les rendre visible au monde entier (meme si au Canada par exemple leurs oeuvres sont interdites ... les Canadiens sont tous des puritains)

C'est tellement DROLE de dire je cite : "Parfois je suis attiré vers des gamines de 10-12 ans... on se dit merde je suis pédophile... mais bon je sais pas, il y a quelque chose qui se dégage... bien sur je ne fais rien.... mais c'est un sentiment humain que tout le monde peut avoir...."
C'est dingue finalement, pour Bastien V; tout le monde est attiré par des filles de 10-12 ans, tout le monde couche avec des filles de 14 ans ?????

C'est tellement DROLE la photo du mouchoir dans lequel Bastien V a juté dedans à la fin de son album.

C'est tellement BURLESQUE de souhaiter je cite "qu'un enfant tue sa mère qu'il en fasse une BD et qu'a chaque like qu'il reçoit, il se fasse sodomiser" C'est un artiste !

C'est tellement DROLE d'affirmer je cite : " Je vais peut-être être gore mais meme la pédophilie si les deux partenaires sont concentant n'est pas synonyme de viol"

C'est tellement BURLESQUE de dire je cite : " mais ça arrive que des gamine de 14 ans tombe amoureuse et ai des relation sincere avec un mec de 30 ans. Donc je pars du principe que tout acte est acceptable à la base si tout le monde est d'accord au départ"

C'est tellement ARTISTE de dire je cite : "C'est une gamine qui dit ça et je n'ai qu'une envie c'est de lui exploser sa petite gueule a coup de poing..... elle me fout dans un état celle la"

C'est tellement BURLESQUE de dire je cite : " Moi je vous vends une petite histoire d'amourette sur la plage et puis on se dit "merde, attends, ça m'excite mais ça devrait pas m'exciter", ou alors "attends, mais le gamin a vraiment 13 ans ? Mais c'est quand même un peu jeune?" Il faut amener, tranquillement, avec confiance, le lecteur vers un endroit qu'il ne connait pas pour le surprendre et surtout pour le faire réfléchir sur sa vie, ses goûts, ses envies"....
Si ce n'est pas faire la promo de la pedopornographie ?

Car bien sur les défenseurs de Bastien V diront que c'est de l'humour et du burlesque....
MAIS Bastien V lui dit le contraire.... Qui a raison ?
Je cite : "je peux le comprendre quand le lecteur ne s'attend pas à de tels dessins. Cependant, ce qui m'a gonflé avec cette histoire c'est que j'ai du me défendre en disant que c'était une farce alors qu'au contraire, c'est une bande dessinée que je voulais très sérieuse. "Petit Paul" a été réfléchi dans cet esprit. Ce gamin avec ce sexe énorme est comme doté d'un incroyable pouvoir au même tire qu'un dessinateur à du talent"..." ?

Alors personnellement j'ai signé la pétition. Je ne suis pas pour qu'on interdise ses livres, loin de là, mais simplement qu'on arrête d'encenser ce genre de personnes en leur distribuant des prix comme si la France avait tout a perdre si Bastien Vives n'était pas reconnu internationalement comme un GENIE.

MAYLA

22/12/2022 à 11:39

Oh, Christophe ? C'est bien toi un des signataires de cette tribune, si je ne me trompe, tu entretiens toi-même le doute sur la place des femmes dans tes productions à la testostérone bien sexistes et patriarcales. Je me souviens bien aussi de toutes ces soirées arrosées au Mercure et ailleurs, avec tout ce qui va avec. Attention quand même de ne pas avoir laissé trop de traces derrière toi, ça serait dommage que le Politburo enquête sur tout ça.

Fabulous

22/12/2022 à 22:52

Dans son message, il [Jean-Marc Rochette] explique sa décision ainsi : « On vient de m’envoyer en message privé une tribune [publiée le 17 décembre en réaction à l’affaire Bastien Vivès sur le site du Club de Mediapart, la tribune « Les raisons de la colère » est signée par plus de 400 auteurs et éditeurs pour demander au festival d’Angoulême d’établir une charte d’engagement afin de respecter le droit des personnes minorisées ainsi que l’égalité de leurs représentations] qui voudrait que la bande dessinée soit maintenant encadrée par un manuel du politiquement responsable, en d’autres termes ça s’appelle une surveillance de l’édition par des commissaires politiques. »

« Je vais me tenir le plus éloigné possible d’un milieu où de telles idées peuvent germer », ajoute-t-il.

https://www.ouest-france.fr/culture/bande-dessinee/apres-l-affaire-bastien-vives-l-auteur-de-bd-jean-marc-rochette-annonce-mettre-fin-a-sa-carriere-650f7b30-7f9e-11ed-89df-d3079f6a5146#lbvef2ryojknpvbjdm8

Amélie Tsaag Valren

22/12/2022 à 10:41

La comparaison avec des jeux vidéo de type GTA est facile. Les joueurs de ce type de jeux vidéo ont-ils des pulsions de meurtre au volant préalable ; est-ce la seule raison pour laquelle ils jouent à ce type de jeu ?
Parmi les lecteurs des "œuvres" pédopornographiques de Vivès, combien ont des pulsions pédophiles préalables, et sont susceptibles de passer à l'acte ?

*La justice française protège t'elle suffisamment les victimes de pédocriminalité (spoiler : non, seule une minorité dépose plainte et parmi cette minorité, seule une autre minorité sera reconnue victime par la justice, alors que la vie entière de ces victime est littéralement démolie)
*Est-il prouvé que s'exposer à la pédopornographie empêche des pédophiles de passer à l'acte (spoiler : non) ?

Les aveux d'attirance de Vivès pour des enfants de 10-12 ans sont traités bien rapidement dans cet article...

Loophshenan

22/12/2022 à 10:54

Votre analyse stylistique et cette pseudo distanciation appuyée a grands coups de références culturelles assez classiques (Aristote notamment) ne prend pas en compte l'inscription des oeuvres dans le monde social.
La distanciation ou la neutralité n'existe pas, peut-être devriez vous creuser du côté des sciences humaines pour avancer sur votre positionnement à ce sujet. Je ne trouve plus l'article sur cairn où étaient détaillées finement les positions de sociologues ou scientifiques. L'art n'échappe pas au monde social. Je trouve l'article de mauvaise foi. Je ne cache pas ma position de victime d'inceste mais cela n'empêche pas une distanciation. On est pas dans du Nabokov.
Et la caricature des traits physiques (sexe - phallus - et seins - énormes) plutôt que quelque chose de cartoonesque reflète hypersexualisation et rapports de force. On ne dit pas qu'on ne peut pas en rire ou l'utiliser mais il ne faut pas être aveugle non plus

Loophshenan

22/12/2022 à 13:46

* l'objectivité ou la neutralité pas la distanciation.

Cahouette

22/12/2022 à 12:28

Merci pour cet article !
On lit tout et souvent n'importe quoi en ce moment sur le sujet (principalement sur les RS) et je me disais que "M Propre" (le type qui lave plus blanc) était en train de prendre le pouvoir et qu'on allait pouvoir effacer de nos mémoires une flopée d'œuvres en tous genres allant de J Bosch à B. Vian... Ca fait plaisir de voir qu'il y a des résistances, des gens qui réfléchissent, qui élaborent un raisonnement, et qui vont même pour cela (sacrilège) jusqu'à lire les BDs pour se forger un avis !
Comme dit Pat : une analyse pleine de sens.

tagazou1964

22/12/2022 à 14:20

Bonjour à tous,
Pour venir à bout de tous les pervers qui inondent la culture (en littérature, bd, musique, cinéma, danse etc...), Je propose de lancer ici même une petition pour interdire toute expression artistique créée (ou même simplement imaginée).
Je propose également la destruction immédiate de toutes les OEUVRES CULTURELLES, passées, présentes et à venir (laïques comme religieuses) ainsi que le retour de la peine capitale pour toute tentative artistique dans tous les autres domaines (du monument historique au petit pont footballistique en passant par le slogan publicitaire). Soutenez mon projet que je baptise ici : PETITION 1984.

adnstep

22/12/2022 à 19:08

Vous arrivez un peu tard, avec votre pétition. La censure existe déjà. Il suffit de ne pas être dans la ligne du parti et vous ne serez pas publié. Si vous êtes assez connu, vous pourrez le faire à compte d'auteur.

Stephan

22/12/2022 à 17:48

Ça fait du bien de lire un article enfin sensé sur l’œuvre de Bastien Vives…

adnstep

22/12/2022 à 19:00

Il ne me semble pas que le monde de la BD se soit beaucoup mobilisé quand Marsault a été censuré par Facebook, suite aux cyberattaques des militantes féministes, ou après que des séances de dédicace aient été annulées à Angoulème, par crainte d'agressions physiques de l'ultragauche.

Xavier PEDRI

23/12/2022 à 02:25

Petite précision :

Les Melons de la Colère, publié en 2011,
Petit Paul, publié en 2018,
La Décharge Mentale, publié en 2018.

La prescription en matière de Presse est de 3 mois à 1 an, et sauf erreur il n'y a pas eu de réédition de ces œuvres. Leur contenu quel qu'il soit est donc prescrit.

mar

23/12/2022 à 11:54

C'est un scrabble ? Masculiniste, violences policières...

Desnous Robert

23/12/2022 à 15:20

Merci infiniment pour la qualité de cet article;

il faut qu'il existe des "décharges mentales", des lieux psychiques, mais aussi de création,où, à la fois, AUCUNE censure n'existe et où le désir, et sa mise en scène, disent clairement la différence avec le souhait (peut-être est-ce là ce qui différencie la création artistique d'une création-décharge qui ne serait qu'ennuyeuse). Ceci tout simplement parce que mettre un couvercle sur toute pulsion, toute représentation de celle-ci, rend l'espèce humaine puritaine, certes, mais, surtout, inapte à réguler les excitations qui, à la base des pulsions, existeront toujours et ont besoin de supports pour être transformées; en rêves ou en cauchemars, mais pas en passages à l'acte qui, eux, témoignent d'une mise en culture trop réduite. Bref, ce sont les moralistes les plus serrés, ce qui veulent légiférer des zones psychiques et non seulement des faits, qui exacerbent les risques criminels. Et puis, au passage, quel mépris pour la création, mais aussi pour le lecteur, traité finalement d'enfant ne sachant faire la part des choses. Courage à Bastien Vives!

FCH

23/12/2022 à 19:12

Ces mêmes personnes ne condanneront pas Cohn Ben Dit, Mitterand junior, Jack Lang ... Tous adeptes de tripotages de petits enfants assumés et racontés dans des émissions TV du XXeme siècle.
Je cite :
"C’est ce qui lui valait d’être invité en 2017 par le média féministe Madmoizelle. Dans cet entretien, l’auteur s’interrogeait sur la place du fantasme incestueux dans la structuration du désir, sans que personne ne trouve à y redire à l’époque."
"L’adaptation cinématographique, par Charlotte Le Bon, est actuellement en salle sous le titre Falcon Lake."
Les femmes peuvent en parler mais pas les hommes, l'intégrisme totalitaire d'une frange des féministes est tout simplement scandaleuse, inepte et absent de toute forme d'intelligence.
Heureusement que regarder une émission sur les tueurs en série ne nous transforme pas en tueur en série, que regarder Colombo ne nous transforme pas en commissaire de génie ...

Leduk

24/12/2022 à 09:35

Vous faites vraiment pitié a defendre cette ordure aussi fortement. Cet article est un torchon et vous oubliez tres vite les saloperies quil a dit sur emma. Poignarder son gosse cest peanuts I guess.

Falsetto

25/12/2022 à 00:17

" vous oubliez tres vite les saloperies quil a dit sur emma. Poignarder son gosse cest peanuts I guess. "

Vous n'oubliez peut-être pas mais vous avez mal lu, BV s'amusait à imaginer le gosse qui poignarde sa mère, pas le gosse qui se fait poignarder. Comme la mère se plaignait de la charge mentale que représente élever un enfant, c'était fort cocasse.

Doc kasimir bisou sur FB

25/12/2022 à 10:45

Il manque juste la référence au rapport Shaheed sur le droit à la liberté d expression artistique et ce serait parfait.
Merci à vous.

Jml
Lien au rapport
Shaheed
https://ap.ohchr.org/documents/dpage_f.aspx?si=A/HRC/23/34

Marcel

26/12/2022 à 10:17

Les temps changeront lorsqu'on admettra que l'Art ne soit pas ce domaine idéal dont la manifestation ait pouvoir de transcender les ressorts du pouvoir et de son oppression mais bien plus souvent l'expression la plus protégée, débridée et offensive de sa propagande.

Faut-il rappeler que cette histoire ait été déclenchée par la réaction au projet de rendre hommage à cet auteur dans le cadre d'une manifestation de portée nationale? N'est-ce pas là une circonstance qui permette de distinguer l'Art en général de celui auquel précisément ce pouvoir entende offrir sa caution.

Or a-t-on jamais vu un pouvoir établi rendre hommage à qui le mette en cause sur le fond?

andrée/boris

25/12/2022 à 19:45

je connaissais Bastien Vives par Polina , le Chemisier acheté en librairie pas sur "Amazon " ( je n'y achéte aucun ouvrage , pas plus que ne cherche mes ref sur internet ....
je viens de regarder une video de 2019 radio nova titrée B Vives est un genie ??? c'est fou l'art de deformer par un titre pour atirer le chalent .
B Vives a donc 13 ans et gribouilles des " gros seins " pas de gros nichons à la Wolinsky , Reiser ...non et il ressent des choses à 13 ans video interessante ou il explique son gout pour le dessin , le " genie " dixit " le genie qu'il croyait dormir en lui " 13 ans " aucune pretention , explication du gamin surement un peu gauche avec les filles aussi ou gauche tt court ( d'ailleurs il dessine ses copines qui le savent Polina ..mais de loin ) il parle de cadre , de foule , difficile pour lui a dessiner ( je ne suis pas doué ) et cite d le dessinateeur de Lastman avec qui il collabore et qui le fait evoluer ...rien qui gommerait une perversité endormie . Par contre l'animateur de Nova essaiera de la faire aller là ou ( manque de bol ) il n'ira pas vous dessinez quand ??? B.Vives l'ecoute " vous dessinez qd " vous baisez ??? remanque de bol ! non j'ai dessine pd des concerts , en ecoutant de la musique devant un match de foot " je ne sais pas si la bd est un art majeur , c'est un art comme un autre .. IL est ou le vaniteux B vives ??? je dessine ce que je sais faire , j'espère evoluer , j'aurais aime avoir une soeur .. d'ailleurs cette bd est adaptée au cinema par une " scenariste " ( pedophile elle aussi , obsédee ? )
j'ai regardé Emma clit et sa " charge mentale " bof ... je lis bcp de bd , roman graphique ,... bref histoire de generation ( j'ai des fils de l'age de 40 et 47 ans ) je cherche un depaysement , un dessin une couleur , du texte ... ( pas fan de Wolinski et Reiser en leur temps ) d'une le dessin est banal , mais j'ai du mal avec la " victimisation " systematique des femmes ( certaines ) comment faisaient nos mères ? il y a de stres bons documentaires sur la " charge mentale , baby blues , menopause ... pas plus que je n'ai envie de lire un moment de ma vie ni le voir au cinema. Nos péres ont eu leur charge mentales " guerre , paie à ramener , faire en sorte que la vie soit meilleure pour les enfants .... Qu'on s'appuie sur le modele suedois ( ma belle fille est suedoise ) à salaire egale , travail egal taches réparties qui n'en font pas des " sous hommes ( comme disent les beaufs ) ... je suis plongée dans une bd de Marcce Dubuisson et Cy ( dessinatrice hype talentueuse ) ..parce que le festival d'angouleme manque d'autrices , de dessinatrices " P Beaugieu ALison Bechdel ... il y aurait tant a dire sur ces festivals mais ça viendra . Reste que peut etre il fallait que certain( s )donnent une bonne lecon à B Vives ... cet " adulescent " pervers ça se voit sur lui " ( dixit les beaufs ) . mme Peeters la ramene ( pas cool entre collegues ) j'ai apprecie le commentaire mesuré qui laisse à penser , à analyser sans hysterie ...ou chacun peut se faire une opinion .... Mais arretons B Vives b n'est pas Mazneff dans apostrophe , face à Pivot qui d'un air entendu mum mordillant sa branche de lunettes semblait presque acquisser parce que c'était l'epoque ? un enfant est un enfant ! on ne doit pas ! on se retiend peut etre (faute d'écrire Lemon incest ) ... une tres jeune ado on lui dit " non " ! ( voir le film l'instituteur avec J . Brel ) ... mais les réseaux sociaux , ctte nouvelle arme qui ne se voit pas mais se substitue aux tribuaux , congestionne nos neurones ..... " Je suis " Charlie , je suis " la marche blanche , je suis " Lola " , l'émotion dirigée vers notre propre nombrils quitte à pietiner la douleur des familles ...demain sera un autre jour et ça l'a été .
Que B Vives soit vilipendé ' j'ai entendu bidule , j'ai lu un extrait sur internet ( c'est 15 euros un bouquin qd mme ) qui publie B Vives ? qui pd des années n' a pas vu que c'etait repetitif ? mais soit c'est un auteur qui marche bien , qui rapporte , demain sera un autre " genie " à editer ?
B.Vives pédophile ? comme A.Perkins et Hitchcock assassin ? le baiser volé a une soeur à 12 ans/13 ans ne sera qu 'un baiser volé pour " voir comment ça fait avec les garçons ... entre une époque ou " rien ne pouvait se dire ou tt etait tabou , et une époque ou tt est affaire de deballage sur la voix publique à la tv les medias en feront leur affaire . J'ai bien du mal ...
Bastien Vives n'est ni le Pr Choron , ni Reiser , ni ces dessins " plein de " nichons " d'une époque révolue (ou pas ) . que seulement il prenne conscience qu'en 2022 c'est 'fini ! que les reseaux sociaux ont une une memoire , des archives tv ( radio nova ) qu'il relise ou lise " le mot " de V.Hugo parce qu'il aura beau se perdre en excuse ...Angouleme et son festival ( proche de cannes d'ailleurs et de tts les prix ) ont besoin de PARITE! je suggere à Emma Clit une Bd " B. Vives m'a pourri mon angoulème , mais je l'aurai unjour , je l'aurai ... ( joke ) .
Qu'il se recentre sur son travail ses rencontres Sanlaville ...Charlotte Lebon ... il s'est excusé ! tt geste deplacé semble avoir ete dessiné . a t il eu plainte ? agression ?
reste que les bd de B Vives entourées de blister pour certaines seront peut etre interdites ? il se trouvera tjrs qq endroit pour detourner la loi et se les procurer ? c'est comme ça .
Mais si c'est pour contester contre le manque d'autrices . ce collectif feminin ne peut il pas etre soutenu autrement qu'en sabordant un auteur ? il faudra que les mentalites changent des deux cotés ( hommes/femmes ) on ne se fait pas une place au soleil sur du ressentiment .
Proteger les enfants c'est aussi etre un peu moins le nez sur son iphone et les ecouter , eteindre la tv
Les collectifs de tts bords deja "s'emparent de cette affaire " qui prend un tour malaisant jusqu'a menacer de mort un dessinateur de bd ? L'ont ils lu dejà ces censeurs , ecouté en inerview ? .
J'aime parler de rien c'est le seul domaine ou j'ai de vagues connaissances O.Wilde adjo

Xavier PEDRI

26/12/2022 à 06:09

Et les lecteurs de Petit Paul alors ? Si Petit Paul est condamné, que devront-ils faire de leurs BD ? Seront-ils automatiquement considérés comme détenteurs d'images pédopornographiques ? Devront-ils détruire leurs BD pour éviter de se retrouver en prison ? Pourront-ils être poursuivi pour avoir détenu cette BD avant le verdict ? Devenir pédocriminel d'une seconde à l'autre chez soit uniquement du fait d'un jugement rendu par un tribunal faisant force de loi, alors qu'on n'a rien commis de l'une à l'autre... Et une personne qui est à l'hôpital ou en déplacement, en vacances, bref qui n'a aps moyen de rentrer chez elle avant plusieurs jours ou semaines ?... Comment pourra-t-elle faire ?

Lorène

02/01/2023 à 12:44

Ne faites pas l'enfant, vous êtes parfaitement conscient qu'une éventuelle interdiction ne change rien au cas de figure social et comportemental dont il s'agisse : s'amuser et se régaler d'imagerie pédopornographique a toujours été dégueu, est toujours aussi dégueu et restera dégueu qu'on interdise ou pas tel ou tel ouvrage qui en contienne ou que la législation aille plus loin.

Quand il est demandé à la société d'être plus claire dans la condamnation des représentations apologétiques des abus sexuels et des viols, il va sans dire qu'en partie cela implique qu'elle voue à l'opprobre tout obsédé qui s'en régale. Là seulement est le début d'un changement social et pas avant. Chaque fois qu'on abolit un privilège (ici la permission de s'amuser voire de s'exciter de telles représentations) les bénéficiaires doivent s'en accommoder. Il ne leur est jamais fourni de mode d'emploi, chouineraient-ils comme si on les castrait..

C'est tout de même fort de la part de thuriféraires de la "liberté d'expression artistique" qui brandissaient à tour de bras leur revendication de pouvoir choisir en tant qu'adulte leurs lectures, venir, sitôt qu'ils sentent le vent tourner, pleurer comme des petits poussins égarés en geignant des "comment qu'on va pouvoir faire?".
On sait que vous êtes nés avant la dignité mais poussez pas quand-même...

Xavier PEDRI

02/01/2023 à 17:33

Vous amalgamez les gens comme moi qui achètent une œuvre burlesque tel Petit Paul pour rire, un film d'horreur tel A Serbian Film pour avoir peur... avec toutes celles et ceux qui achèteraient ces œuvres pour s'exciter sexuellement devant. Et vous faites cet amalgame blessant en qualifiant le rire de "privilège". Non ! Les émotions ne sont pas ni un "droit", ni un "privilège", elles constituent la pensée humaine. Les limiter relève de méthodes totalitaires de soumission et de contrôle de populations. Comment nommer une société qui s'autorise à limiter les droits de tous en se justifiant par son incompétence à gérer quelques rares cas déviants ?

Enfin je ne suis pas d'accord avec vous sur votre souhait de jeter l’opprobre sur des malades. La lapidation est une méthode digne des pires régimes sévissant sur le Globe, il est déplorable que des associations financées par l'Etat ainsi que certains élus, certains ministres, via les médias incitent toute une population à appliquer ce geste de Charia sur des êtres humains. A savoir que les personnes aux attirances sexuelles pédophiles sont très souvent elles-même d'anciennes victimes de viols pédophiles, des victimes totalement méprisées par les politiques d'autruche qui se sont succédées depuis 40 ans. Des victimes aux drames invisibilisés volontairement par des élus incompétents pour prendre en charge cette misère. Aujourd'hui les mêmes politiques et leurs élus prennent toujours aussi mal en charge la victime de viol pédophile parce qu'elle est le reflet d'une incompétence systémique, autant que ces mêmes politiciens rejettent la responsabilité des viols pédophiles sur leurs seuls auteurs alors que la dérive sexuelle pédophile se construit a long cours de manière inconsciente lorsqu'elle n'est pas prise en charge.

Lorène

03/01/2023 à 11:50

"Les émotions ne sont pas ni un "droit", ni un "privilège", elles constituent la pensée humaine. Les limiter relève de méthodes totalitaires de soumission et de contrôle de populations. "

Il est d'autant moins question de réprimer les émotions que ce soit concrètement impossible. Mais ce n'est pas ce que vous défendez. Ce que vous revendiquez c'est le droit à l'exhibitionnisme. On peut toujours considérer qu'un homme ayant l'habitude de montrer son sexe à des enfants ne soit qu'un patient atteint d'une forme particulière de pathologie mentale. La société n'ira pas pour autant permettre son comportement. Elle fera en sorte d'en prévenir les effets délétères. Elle l'empêchera par les moyens à sa portée. Là où nous nous opposons entre autre donc, c'est sur le choix à postuler que la pédopornographie et plus généralement la représentation des abus sexuels et des viols dans l'édition puisse avoir des effets délétères. À vous lire argumenter sur des pages dans le déni total même d'une simple hypothèse, développant même toutes sortes d'arguments qui ne parviennent en rien à la démentir rationnellement, on ne peut que vous remercier.

Vous confirmez qu'il existe chez certains une volonté farouche de préserver ces représentations, l'expression d'une forme de fétichisme. Vous échappent des expressions outrancières assimilant celles et ceux qui questionnent la tolérance pour les curieux objets de votre culte, à des extrémistes religieux en eux-mêmes.
Ce genre de tartuferie ne prêche pas vraiment pour votre paroisse. Les tentatives d'inversion des termes d'une oppression sont toujours la marque des oppresseurs.
Cela se confirme quand tout d'un coup, malgré vous, vos réserves craquent et vous vous engagez dans un plaidoyer pour une meilleure prise charge sociale des pédophiles eux-mêmes. Comme si c'était le problème.

Ce que vous dites est biaisé.

Le problème posé n'est ni celui de la pédophilie ni une question de liberté d'expression artistique. C'est ce que pointent depuis déjà des semaines les féministes réagissant à l'idée d’honorer Bastien Vivès : le fait de couvrir de lauriers la culture du viol. Rien d'autre.
Les motifs de la représentation des abus sexuels et des viols sous un angle en quoi que soit favorable ne sont là d'aucune importance. C'est le sens social de cette représentation en elle-même qui est en cause et qu'on peut lire invoqué avec constance par des femmes (et aussi des hommes) dans ces commentaires.

Vous pouvez toujours continuer à ergoter et couper les cheveux en quatre en tentant paragraphe après paragraphe de démontrer que la permission qui lui soit accordée puisse être chargée d'un quelconque sens "émancipateur".
Elle reste et restera incitative d'une manière ou d'une autre et par défaut.
Nous avons affaire à des tabous sociaux à l'égard desquels tout geste permissif à l'infraction, même symbolique, même suggestif, même marginal, compromette le caractère dissuasif.
Il en fait au contraire des sujets à débat, et dans le cas d'un tabou qu'est-ce qu'il reste à débattre, sinon sa légitimité?

Xavier PEDRI

03/01/2023 à 17:28

Vous écrivez : « Ce que vous revendiquez c'est le droit à l'exhibitionnisme ». Non. Ce que je revendique c’est le droit que Salch, Coco, Riss et tous les dessinateurs de Charlie Hebdo puissent autant que Vivès ou n’importe quel autre dessinateur humoristique dessiner ce qu’il veut dans l’optique de faire rire sans qu’il n’y ait de senseurs obsédés par une religion ou par le sexe pour y voir du mal.

Ce que j’aimerai bien aussi c’est qu’au lieu de désigner des êtres humains comme des monstres parce qu’elle a été incapable de les prendre en charge lorsqu’il en était temps, notre société fasse en sorte que les personnes hantées par des fantasmes pédophiles soient prises en charge de manière bienveillante avec comme objectif de les soigner. Je souhaiterai aussi que cette même société incapable de reconnaître ses fautes passées puisse enfin prendre en charge les victimes de viol avec comme objectif que l’évolution de leur sexualité marquée par ce drame ne les mène pas à compenser en devenant plus tard eux-mêmes des violeurs.

Vous parlez d’hommes montrant leur sexe, pour coller au sujet de la BD Petit Paul on devrait plutôt parler de femmes se jetant sur un enfant ayant une érection, ou concernant la BD La Décharge Mentale de femmes se jetant sur le sexe d’invités en leurs demeures. Oui, peut-être que je vais vous l’apprendre mais dans els BD de Vivès les personnes qui « violent » au sens de la loi sont des femmes, et les victimes sont des garçons et des hommes. Oui, ça fait bizarre dans notre société où comme vous le rappelez les clichés sur le viol désignent le violeur comme étant forcément un homme. Eh ben non, car dans els BD de Vivès comme dans la réalité, les violeurs sont très souvent des violeuses. A ce sujet je vous invite à consulter le site HalteAuSexisme.fr qui depuis maintenant 4 ans recense de manière non exhaustive les gentilles et saintes femmes qui volent, escroquent, battent, violent et torturent forcément toujours avec tact, grâce et innocence, et les souffrances de leurs victimes, compagnes, gros vilains méchants conjoints et enfants qui l'ont donc forcément bien cherché…

Ensuite vous en venez aux attaques ad hominem. Ce que vous nommer « inversion des rôles » se nomme recul recul nécessaire pour la compréhension du déroulement de drames humains. C’est d’ailleurs ce que fait notre justice, elle ne juge pas des monstres ni ne jette l’opprobe sur les prévenus qui ont commis des crimes, elles veut tout d’abord comprendre ce qui a mené un être humain né sans prédispositions tel que vous, moi et tout le monde, à basculer au point de commettre un crime. Et c’est pour cela que la justice s’intéresse au vécu des prévenus, à leur évolution au sein de notre société, et c’est aussi pour comprendre ce parcours qu’elle interroge des psychiatres. Comme les juges moi je considère qu’un prévenu est d’abord un être humain, quoi qu’il ait commis. N’oublions jamais que les tribunaux officiels (donc pas ceux des réseaux sociaux) sont bienveillants, qu’ils disent le droit établi par des lois. Ils jugent des faits et le cas échéant sanctionnent leurs auteurs dans un verdict d'apaisement adapté aux situations humaines. Ils sont engagés dans un processus de réinsertion social et prônent la repentance.

Vous sous-entendez qu’en censurant Bastien Vivès les « féministes » (moi je les qualifierai de ultra-féministes tel que Marguerite Yourcenar décrivait déjà en son temps leurs dérives haineuses) dénonceraient une couverture systémique de la culture du viol… Pourquoi n’ont-elles pas dénoncé 2020 l’image publiée dans Charlie-Hebdo montrant le pape violant un bébé ? Pourquoi ce même mutisme concernant en septembre 2022 les caricatures de Charlie Hebdo montrant un moine bouddhiste sodomiser deux enfants ? Pourquoi n’ont-elles pas dénoncé l’édition du 28 décembre 2022 de Charlie-Hebdo montrant la caricature de Bastien Vivès sodomisant un bébé au moyen d’un sexe de 40cm environ, l’enfant soufflant « Choutien Total » sous-entendu à Vivès ? Pourtant dans ces images publiées par Charlie-Hebdo on y voit bien des enfants reconnaissables comme tels victimes d’actes pédophiles, donc tombant sous le coup de l’article 227-23 du Code Pénal et le pourvoi Cass.Crim N° 06-86.763. Pourquoi les associations bien-pensantes anti-Vivès ne poursuivent pas Charlie Hebdo pour publication d'images pédopornograhiques ? Où sont la dessinatrice féministe Emma et ses petites copines ouin(e)s ouin(e)s qui hurlaient à propos des dessins de Vivès ? A l’inverse pourquoi Vivès, pourquoi "Twin Angels - le retour des bêtes célestes - Vol. 3" sujet du pourvoi nommé ci-dessus. Moi je vais vous le dire : parce que la représentation d’un homme qui viole un enfant, les ultra-féministes la considèrent conforme aux clichés sociétaux qui font vivre leur mouvement. Parce que ce qu’elles veulent absolument cacher c’est ce que Vivès et ce manga montrent : des femmes qui violent des hommes et des enfants, une réalité du quotidien de nombreuses victimes que l’ultra-féminisme veut coûte que coûte taire et invisibiliser parce que le cliché de la femme prude, sainte, innocente, jamais perverse, toujours dans son bon droit lorsqu’elle tue ou commet le pire, cette image se doit d’être perpétrer dans l’inconscient collectif. Un Vivès montrant l’image d’un homme violant des enfants, les féministes n’auraient jamais bougé d’un iota, preuve en est leur mutisme concernant les nombreuses images de Charlie, preuve en est leur mutisme concernant le viol d’un bébé tel qu’on le voit dans le film A Serbian film, où l’on voit aussi le viol d’un garçon de 6 ans par son père. Silence des wokistes féministes parce que ces images sont conformes à la conception féministe de l’auteur d’un viol : il ne doit être perçu par notre société qu’étant uniquement et forcément un homme. Parce qu’aux yeux des ultra-féministes la perversité et le mal sont portés par le gène masculin. Bref la géométrie variable des actions en justice et sur les réseaux des associations et groupements ultra-féministes démontre une seule chose : ce mouvement souhaite conserver voire amplifier dans l’inconscient collectif tous les clichés misandres dont regorge notre société, en somme c’est un mouvement de haine qui œuvre pour la fracture sociale entre les sexes.

Lorène

03/01/2023 à 18:32

What about...? What about...? Les gens que vous citez, les Riss, les Coco, les Vivès sont de la haute bourgeoisie ou au moins la servent et donc font semblant d'avoir un sens moral mais n'en ont absolument aucun.

Je ne répondrai pas à votre profession de foi masculiniste non pas que je ne le puisse pas mais parce que s'y aventurer serait comme vouloir passer ses vacances en campant à côté d'une usine d'épuration. J'imagine la sensation partagée par quiconque prendrait connaissance de votre confession victimaire masculiniste, pour ne pas parler de vos expressions de compassion privilégiant les pédophiles en l'absence totale de considération pour leurs victimes.

Au moins il n'y a plus d’ambiguïté : on lit bien la continuité cohérente allant du goût pour les abus les viols à la sauce Vivès et une posture haineuse des femmes à vous couper la chique. Je vous croyais juste un peu borné et la verge en bandoulière comme beaucoup d'hommes, mais vous faites ici étalage d'un cloaque effrayant d'incel auquel on aurait bien de la peine à donner de l'espoir.

Au moins vous clarifiez au cristalin les raisons de votre attachement à la pornographie et dont on comprend pour vous la dimension vitale et passionnelle. Vous dire merci serait tout de même un peu hypocrite donc : Bravo l'artiste!

jc

03/01/2023 à 19:34

Quelle logorrhée...

Xavier PEDRI

03/01/2023 à 20:18

Votre jugement sur les dessinateurs de Charlie Hebdo en disent beaucoup plus long sur vous que sur eux… Vous vous fourvoyez.

Quant à votre nouvelle attaque ad hominem à mon encontre, elle est sans objet. Car si vous considérez vertueux un ultra-féminisme qui dénonce le viol uniquement lorsqu’il est commis par des hommes, alors un masculinisme est tout aussi vertueux lorsqu’il rappelle que le viol est un crime commis aussi par des femmes. On pourrait même le considérer comme plus vertueux étant donné qu’il ne fait pas œuvre d’un négationnisme discriminatoire sexiste contrairement à l’ultra-féminisme.

La fin de votre propos se perd en considérations et jugements hâtifs et hasardeux à mon encontre, c'est-à-dire vis-à-vis d'une personne dont vous ignorez tout. Si vous aviez une once de cohérence dans vos propos et actes vous me signaleriez à PHAROS, mais je me permettrai de vous informer que sur les réseaux sociaux de nombreuses personnes se réclamant du (ultra)féminisme (ultra, car elles en usurpent le nom et le combat pour inciter à la haine des hommes) ont déjà tenté d’user de ce levier de pression à mon encontre… Échec sur toute la ligne, j’attends toujours la venue du GIGN mouture woke-féministe chez moi :D Mais ne soyez pas trop déçue, je le les verrai jamais. Pourquoi ? Un indice : essayez de faire preuve d’introspection et peut-être que de vous-même vous accèderez à l’explication de cette fin de non-recevoir officielle ;)

Xavier PEDRI

02/01/2023 à 19:14

Les œuvres qui montrent des scènes de relations sexuelles peuvent ne pas être à "caractère pornographique" si elles ont comme finalité de susciter du spectateur, lecteur... une réaction autre que celle d'une excitation sexuelle : rire, peur... C'est le cas de Petit Paul, La décharge Mentale, les Melons de la Colère, et dans un autre style A Serbian Film. Au final ces œuvres ne tombent donc pas sous le coup de l'article 227-23 du C.P.

andre/boris

26/12/2022 à 12:14

Bonjour , j'avais ecrit un premier commentaire accepte . suite a votre analyse .
je connaissais certaines bd de B .Vives Le chemisier , Polina 14 juillet ... ( passionnée de B.D ) .
Qite à lire des commentaies negatifs sur Bastien Vives . J'ai voulu connaitre davantage l'auteur à travers des interviews ... Puis les bd d'Emma Clit ( je n'adhere pas , pour le dessin et les themes et m'en suis expliquee .pas du genre à dire " c'est de la daube sans savoir )je le relatais hier .
le commantaire ne semble pas avoir été accepté ( il n'est ni injurieux , ni agressif , ni vulgaire ? ) le pseudo d'andrée devenu andree/boris ( celui que j'utilise bien que je laisse rarement des avis sur internet " on ne peut pas avoir des avis sur tt tt le temps )
Le commentaire du 25 /12 semble ne pas avoir ete accepte . en bref on se trompe de cible en attaquant B Vives pour protester sur le manque de femmes dessinatrices ... les moeurs evoluront il y aura de la place pour tt le monde du moins je le souhaite avec cette nouvelle generation d'hommes qui soutiennent les femmes ( en souhaitant que ce nne soit pas du ni à un effet de mode mais à une sincere conviction ) Peut etre faut il aussi incriminer les organisateurs de ce festival , comme pour tts les autres festivals ( cinema ) ....

JarJar

28/12/2022 à 11:06

Saussure a bon dos tiens. Si le mot chien ne mort personne la pédocriminalité tue et traumatise à longueur d'année. Vivès ne vient pas "en catharsis" explorer des tabous, personne ne parle d'interdire la représentation de la violence du meurtre ou de quoi que ce soit d'immoral : on demande simplement aux créateurs de ne pas se br**ler en explorant ces choses. Old Boy est un des plus grands films des années 2000 et l'inceste est au coeur du récit. Personne ne parle de l'interdire, car le film n'en fait pas l'apologie masturbatoire. Personne ne parle d'interdire "une soeur" qui ne parle pas d'inceste ou de pédocriminalité sauf dans son titre gênant, il se trouve simplement que l'interview dans laquelle il tient certains de ses pires propos s'est tenue autour de cet ouvrage, comme vous le soulignez d'ailleurs vous même.

Bref, une belle compilation de mauvaise foi et de pseudo intellectualisme ici Vivian. Etre libertaire ne veut pas dire être sans éthique et comparer le mouvement de contestation contre Vivès à une sorte nouvelle morale chrétienne c'est vraiment bas du front.

Al

04/01/2023 à 14:54

Oui enfin Vivès est traité de pédophile à longueur de posts dans pratiquement tous les réseaux sociaux. Certains s'interrogent juste sur ce pugilat assez moyenageux ? Je me demande ce qui est vraiment "bas du front" : s'inetrroger ou suivre bêtement la masse ?

Tabou, on n’en viendra pas à bout !

28/12/2022 à 22:17

Je trouve pour ma part rassurant de voir que le tabou de l’inceste reste ce qu’il est : un interdit sociétal fort (malgré l’horreur des chiffres des victimes).
Nous sommes face à un auteur qui décide, visiblement par un sentiment de toute puissance, de jouer à un équilibrisme, par essence impossible. La justice tranchera. Mais la réaction sociale a déjà tranché, et c’est ça qui me semble le plus important. Qu’il accepte de se prendre en pleine face la réaction précisément attendue ! C’est un retour de bâton plus que logique. Et je m’interroge sur la volonté de ceux qui entendent défendre le droit à transgresser pareil tabou au nom de la liberté d’expression, ou d’un droit à la distanciation plus que discutable compte tenu de certains des propos rapportés. C’est précisément méconnaître la nature même de ce qu’est un tabou. Il ne s’agit pas de règles morales puribondes qu’il s’agit de faire évoluer au nom d’un pseudo progressisme. Il s’agit bien d’un tabou.

Xavier PEDRI

29/12/2022 à 11:17

Reçu ce matin dans ma boîte aux lettres : Petit Paul, La Décharge Mentale et A Serbian Film verison intégrale non censurée !

Donc ça y est, donc selon la bienpensance woke ultra-féministe me voici devenu un gros obsédé-pervers-prédateur etc... pédophile, parce que détenteur à mon domicile de vilaines images pédopornographiques... Bouh je suis devenu un MONSTRE ! 🤣

Ce que j'en pense ?... C'est un honneur ! Merci à ce groupuscule de moralisatrices de m'avoir donné cette chance grâce au Droit de notre République de pouvoir violer sans retenue leur système crapuleux de justice parallèle ! Mmmh, c'est si bon le viol de leurs chastes consciences... 😎

J'attends donc avec impatience l'arrivée à mon domicile entre 5h et 6h de la mouture féministo-puritaine du GIGN... Je viens d'acheter quelques capsules de Nespresso pour les accueillir, un martinet et trois rouleaux de Sopalin pour me fouetter le sexe à chaque image des scellés qu'elles parcourront toutes excitées. 😆

Federica Badami

30/12/2022 à 03:41

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Carnetdebord – Au cours des prochaines semaines, ActuaLitté accueillera le Carnet de Bord d'Audrée Wilhelmy. Romancière québécoise, elle publiera son prochain ouvrage aux éditions du Tripode. Ce seront tout à la fois les récits d'une attente, d'un espoir, d'une envie. Ce seront les récits d'un à-venir. En guise de prélude, Frédéric Martin, fondateur de la maison, nous présente cette autrice, d'ores et déjà adoptée.

27/03/2024, 08:01

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Une nuit dans une yourte kirghize, bercés par la pluie

#AVeloEntreLesLignes — Partis à la conquête de nouveaux horizons, Zoé David-Rigot et Jaroslav Kocourek pédalent à travers une odyssée littéraire. Leur défi ? Explorer le plus grand nombre possible de librairies sur un itinéraire qui les mène à vélo de Paris jusqu'à Oulan-Bator. Ils partagent avec ActuaLitté leurs aventures et découvertes dans ce journal de voyage.

16/02/2024, 15:24

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À vélo entre les montagnes et les yourtes

#AVeloEntreLesLignes — Zoé David-Rigot et Jaroslav Kocourek se sont lancés dans une aventure exceptionnelle, celle de parcourir la distance entre Paris et Oulan-Bator à vélo. Tout au long de leur parcours, ils font escale dans autant de librairies que possible. Leur odyssée est couverte par ActuaLitté, qui partage leurs histoires au fur et à mesure.

14/02/2024, 10:33

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Livres audio : saga, c'est plus fort que toi

Dans un nouvel article, Nathan Hull, responsable de la stratégie de Beat Technology, s'intéresse aux sagas littéraires et à leur capacité à captiver les lecteurs sur le long terme. Comment expliquer ce succès durable ? Et, surtout, comment le reproduire dans un domaine bien particulier, celui du livre audio numérique ?

13/02/2024, 12:48

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“Il faut tenir sur le fil, à la frontière, et c’est de là que nait la littérature”

#PrixFrontieres2024 – L'édition 2024 du prix Frontières a été lancée, avec la liste des 10 titres retenus. La lauréate de 2023, la romancière Dima Abdallah avait été été saluée pour son deuxième roman Bleu nuit aux éditions Sabine Wespieser. Présidente d'honneur du jury de cette édition 2024, elle nous délivre un texte, en exclusivité pour ActuaLitté, sur ce terme étrange... frontières...

12/02/2024, 16:35

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Au-delà de la polémique Tesson, “faire vivre le Printemps des poètes”

« Au-delà des polémiques de toutes sortes, il nous appartient de faire vivre cette édition du Printemps des Poètes coûte que coûte, et de penser d'abord au public », déclarent les cofondateurs des éditions Doucey. Cette réaction intervient peu après l'annonce de la démission de Sophie Nauleau, directrice artistique du Printemps des Poètes. 

27/01/2024, 12:21

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Vers le Kirghizistan, à la recherche de la fraicheur perdue

#AVeloEntreLesLignes — C'est l'aventure de Zoé David-Rigot et Jaroslav Kocourek, deux cyclistes qui se sont donné pour challenge de rejoindre Oulan-Bator depuis Paris, à la force de leurs cuisses. En chemin, ils visitent autant de librairies qu'ils peuvent. ActuaLitté suit ce périple en publiant leurs récits.

26/01/2024, 14:40

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“Il faut être un idiot majuscule pour écrire de la poésie”

La protestation virera bientôt au Tessongate, tant opposants et défenseurs de Sylvain Tesson en parrain du Printemps des poètes s’écharpent. Poliment. Avec le récent soutien de la ministre de la Culture, Rachida Dati, le débat se colore définitivement de politique. Le romancier et poète Patrick Varetz suggère ce qui serait une alternative à la discorde ambiante.

22/01/2024, 13:35

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Pas de visa, pas de chocolat

#AVeloEntreLesLignes — Zoé David-Rigot et Jaroslav Kocourek se sont lancés dans une aventure folle : rallier Paris et Oulan-Bator à vélo, visitant au passage des librairies dans chaque pays, périple qu'ils racontent pour ActuaLitté. Cela faisait quelques semaines que les deux cyclistes pédalaient en silence, nous les retrouvons aujourd'hui à Samarcande, au bout de l'Ouzbékistan.

17/01/2024, 17:02

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Livre audio : détourner la loi des séries, à son avantage

Secteur des plus dynamiques depuis plusieurs années, le livre audio numérique est porteur de mille promesses pour les éditeurs. Mais serait-il déjà calcifié dans des habitudes tirées de l'âge de la lecture imprimée ? Nathan Hull, responsable de la stratégie de Beat Technology, revient sur l'intérêt, pour l'éditeur et l'auditeur, de faire un peu de découpage...

10/01/2024, 09:06

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“Faire simple, c’est compliqué” : le FALC vu par ses traducteurs et traductrices

FALC – Des livres d’un genre nouveau apparaissent sur le marché éditorial afin de rendre accessible la lecture et la littérature aux publics empêchés de lire. Ce sont des livres en Facile à lire et à comprendre (FALC), un outil de rédaction et de simplification de la langue développé au niveau européen pour autonomiser les personnes présentant des troubles du développement intellectuel. Mais comment traduire en FALC ?

12/12/2023, 11:57

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Attention à la clause de préférence insérée au sein des contrats d’édition

Véritable engagement de l’auteur envers un éditeur, la clause dite de « préférence » octroie à ce dernier de se voir proposer en priorité l’édition d’œuvres futures de l’auteur. La justification de son insertion au sein du contrat est historiquement économique, étant à l’origine destinée à limiter les risques financiers pris par un éditeur en publiant un auteur ne jouissant pas encore d’une particulière renommée. Me Adélie Denambride, avocate exerçant en droit d'auteur, de l'édition et du marché de l'art revient sur ce sujet.

07/12/2023, 17:00

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Un Black Friday désuet : Label Emmaüs revendique l'éthique contre le profit

#LabelEmmaus - En ce mois de novembre, dédié à l’Économie Sociale Solidaire, Label Emmaüs a préparé un plaidoyer à sa manière, pour évoquer quelques sujets précieux : au menu, un éclairage sur les pratiques peu éthiques des géants du ecommerce, sous la forme d’un jeu engagé et décalé… qui a été révélé sur Linkedin. « De quoi affronter le Black Friday et les fêtes de fin d’année, pour faire que chaque achat, chaque cadeau, devienne un acte militant », assure Maud Sarda, la directrice générale, dans un texte qu’elle a adressé à ActuaLitté.

24/11/2023, 10:33

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Pourquoi les livres en FALC (Facile à lire et à comprendre) sont les grands oubliés du marché de l’édition ?

FALC - Depuis 15 ans, des outils linguistiques se développent pour rendre l’information accessible à tous, notamment le Facile à lire et à comprendre (FALC) qui a vu le jour en 2009 à l’issue du projet européen Pathways. Cet outil de rédaction à destination des personnes présentant des troubles du développement intellectuel commence à être visible dans la sphère administrative, mais le FALC reste largement absent dans le milieu de la culture.

21/11/2023, 17:08

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Livres audio : quelle stratégie, pour faire tendre l'oreille ?

Le marché du livre audio se structure, et le nombre d'acteurs qui l'investissent est en forte croissance. Autant dire que le paysage devient très concurrentiel, et que s'y démarquer fait partie des principaux enjeux. Face à la déferlante de best-sellers et de contenus originaux, Nathan Hull, responsable de la stratégie de Beat Technology, déroule la possibilité d'une autre approche, qui s'appuie notamment sur les titres de la longue traine...

21/11/2023, 11:36

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Présomption de la qualité d'auteur : avoir son nom sur la couverture suffit ?

La Cour d’appel de Paris a récemment rappelé les modalités d’application de la présomption de la qualité d’auteur, laquelle appartient à celui sous le nom de qui l’œuvre est divulguée (CA Paris, 15 sept. 2023, RG no 21/20338). Me Adélie Denambride, avocate exerçant en droit d'auteur, de l'édition et du marché de l'art, revient sur cette affaire, évoquant la présomption de la qualité d’auteur de celui sous le nom de qui l’œuvre est divulguée.

15/11/2023, 16:17

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La Géorgie, “une forme de résistance face à l’oppression russe”

Unweekendalest23 – Du 22 au 27 novembre, la ville de Paris sera l'hôte de "Un Week-end à l’Est", un événement culturel diversifié. Cette célébration mettra en avant une variété d'œuvres provenant de différents secteurs tels que la littérature, la musique, et le cinéma. Les participants pourront explorer un large éventail d'expressions culturelles, allant du cinéma à la littérature, en passant par la musique, la philosophie, l'architecture, ainsi que des expositions d'art visuel. Brigitte Bouchard, Vice-présidente de l’Association Un week-end à l’est et programmatrice en présente les grandes lignes.

14/11/2023, 10:10

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Rencontre avec nos amis les scorpions

#AVeloEntreLesLignes — À l'aventure avec Zoé David-Rigot et Jaroslav Kocourek. Les deux aventuriers-cyclistes se sont lancés pour challenge de visiter le maximum de librairies entre Paris et Oulan-Bator. Ils écrivent leur périple dans ce carnet de bord, À vélo entre les lignes, qu'ils partagent avec ActuaLitté.

08/11/2023, 12:15

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"Moi j’aime bien Reinhardt, mais j’ai abandonné à la moitié du livre"

#PrixAutomne23 - Le Tellier, Chalandon, Reinhardt... Les querelles intestines entre jurés... Ça balance chez Drouant. À 11h30, je quitte le bureau pour me rendre au restaurant du Goncourt à pied. Compter une vingtaine de minutes. Il fait beau, autant marcher au soleil avant de se fondre parmi les coreligionnaires. Compte-rendu de ma première fois à la remise du prix le plus attendu de France.

08/11/2023, 09:24

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De l'intelligence artificielle à l'ascension sociale : tous des imposteurs

« Il paraît qu’en France, on compte plus d’écrivains que de lecteurs… Si c’est vrai, l’intelligence artificielle risque de ne rien arranger à la chose. Mais ce n’est pas le plus grave. » Par Bruno Markov.

27/10/2023, 11:59

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Un désert à traverser, c'est pas la mer à boire, mais presque

#AVeloEntreLesLignes – De Paris à Oulan-Bator, Zoé David-Rigot et Jaroslav Kocourek voyagent à vélo depuis août 2022. Entre deux coups de pédales, ils visitent le maximum de librairies qui se trouvent sur le chemin. ActuaLitté suit leur aventure en publiant le récit "À vélo, entre les lignes".

23/10/2023, 11:26

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Hommage à Dominique Bernard, le professeur assassiné à Arras

L’assassinat à Arras, commune du Pas-de-Calais, d’un enseignant, a suscité une grande vague d’émotion auprès de ses confrères et consoeurs. ActuaLitté se joint à la communauté éducative en publiant, avec l’accord de son auteur, un des nombreux hommages à Dominique Bernard.

18/10/2023, 15:02

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S'adapter dans un monde en crise et en recherche de sens

Du 1er au 5 novembre, le Festival Paroles Indigo fêtera ses 10 ans à Arles et dans les communes environnantes en présence d’une quarantaine d’invités venus du Sénégal, de Côte d’Ivoire, de Tunisie, de Grande-Bretagne et des quatre coins de France. Dans ce texte que nous relayons, Isabelle Gremillet, organisatrice de l'événement revient sur sa création, et nous dévoile l'édition à venir.

13/10/2023, 12:53

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Les promenades littéraires de Frédéric Beigbeder (et moi)

Chaque rencontre avec Beigbeder ressemble à un dialogue inachevé de Blanchot. C’est un échange qui s’arrête à un moment précis, à regret, alors qu’on sent bien qu’il pourrait et ne devrait jamais finir.

09/10/2023, 10:32

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Marcel Arland : qui a oublié le prix Goncourt de 1929 ?

Marcel Arland, écrivain et critique littéraire français, aura marqué le XXe siècle par son style unique. Prix Goncourt en 1929 pour L'Ordre (Gallimard), il a exploré les profondeurs de l'âme humaine à travers ses œuvres. Collaborateur assidu de la NRF, Arland a également été investi dans la promotion de jeunes talents. Son héritage littéraire, riche en émotions et en introspection, continue d'inspirer les lecteurs et les écrivains d'aujourd'hui. Une figure incontournable de la littérature française... mais menacée.

26/09/2023, 11:35

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Pédales, claquettes & indigestions : l'aventure ouzbèke continue

#AVeloEntreLesLignes – Le challenge est colossal : parcourir un nombre impressionnant de librairies tout en traversant la distance séparant Paris d'Oulan-Bator. Malgré l'ampleur de la tâche, Zoé David-Rigot et Jaroslav Kocourek ont choisi d'embrasser cette quête en août 2022. ActuaLitté suit leur périple et partage leur histoire fascinante, baptisée À vélo, entre les lignes.

19/09/2023, 14:48

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“IA, ma belle IA, dis-moi qui écrit les meilleures histoires ?”

J'ai écrit ce texte avec l'aide d’une IA. Non, je plaisante, bien sûr ! Je vis et je travaille à Los Angeles, où les problématiques liées à l'IA sont une pierre d’achoppement dans les négociations actuelles entre le syndicat des auteurs (WGA) et les studios hollywoodiens. Les scénaristes craignent d'être remplacés par l'IA mais cette angoisse reflète davantage, à mes yeux, un déficit de qualité d'écriture que la menace existentielle de robots prêts à remplacer le genre humain. Par Dana Ziyasheva

18/09/2023, 09:36

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“Le soleil brûlant, égal à lui-même, ne laisse aucun répit”

#AVeloEntreLesLignes – Zoé David-Rigot et Jaroslav Kocourek ont entrepris un voyage en vélo entre Paris et Oulan-Bator en août 2022, avec l'objectif de visiter le maximum de librairies sur leur route. ActuaLitté documentera cette expédition en publiant le récit intitulé "À vélo, entre les lignes".

08/09/2023, 10:56

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Traverser le désert pour gagner les fonds secs de la mer d’Aral...

#AVeloEntreLesLignes – Zoé David-Rigot et Jaroslav Kocourek se sont lancés dans une fascinante exploration des librairies locales et de langue française, traversant de la France jusqu'à la Mongolie. Depuis leur départ en août 2022, ces deux amateurs de cyclisme partagent leur aventure, intitulée À Vélo Entre Les Lignes, à travers un journal désormais publié par ActuaLitté.

01/09/2023, 16:14

ActuaLitté

“Qui ne répare pas son vélo dans un bazar local ne voyage pas vraiment”

#AVeloEntreLesLignes – Explorer le maximum de librairies entre Paris et Oulan-Bator est un challenge impressionnant. Et le faire à vélo, c'est presque insensé. C'est néanmoins le périple entrepris par Zoé David-Rigot et Jaroslav Kocourek en août 2022. ActuaLitté suit toute leur aventure, partageant le récit de leur odyssée intitulé À vélo, entre les lignes.

30/08/2023, 11:37

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“Gagné par la sincérité de l’homme. Son cœur ne trichait pas.”

#Lectureetlittoral - En faisant un road-trip de 5000 km sur la côte atlantique, Marc Roger, le conteur ambulant, compte mettre le turbo en visitant 555 villes en un an, zigzaguant à travers 16 régions. Et ce n'est pas tout! À chaque pause, il nous berce de ses lectures favorites et se transforme en éco-guerrier, ramassant 3 kg de déchets. Qui a dit qu'on ne pouvait pas conjuguer culture et écologie ? (Suivre Marc Roger sur Instagram)

30/08/2023, 09:46

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“Encore trop d’inégalités” dans l'accès à la lecture pour tous

Créée en 1917 et reconnue d’utilité publique le 27 août 1921, la Fédération des Aveugles et Amblyopes de France rassemble des militants, usagers, professionnels et bénévoles engagés pour une plus grande inclusion sociale et économique des personnes déficientes visuelles. Comme d'autres structures privées, elle s'efforce de rendre les livres plus accessibles et demande, dans une tribune, plus d'investissement des pouvoirs publics.

23/04/2024, 11:33

ActuaLitté

Droit de réponse de la Maison des écrivains et de la littérature : des “accusations infondées”

Suite à un article publié le 8 février 2024 au sujet de la situation de la Maison des écrivains et de la littérature, l'association a fait parvenir un droit de réponse à la rédaction d'ActuaLitté, par l'intermédiaire du président de la structure, Julien Cendres. Nous le reproduisons ci-dessous, dans son intégralité.

22/04/2024, 11:51

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La dessinatrice Elizabeth Pich a une suggestion : restons idiots

LeLivreaMetz24 – Le questionnaire de Proust est un excellent outil pour en découvrir davantage sur son écrivain préféré en un temps limité. Elizabeth Pich, autrice et illustratrice germano-américaine, a accepté de se prêter au jeu, invitée cette année du festival Le Livre à Metz.

21/04/2024, 14:52

ActuaLitté

Le directeur de RFI, Jean-Marc Four, face à la désinformation

LeLivreaMetz24 – Comment décrypter l’information dans un monde globalisé, nourri de milliards de données chaque jour ? C'est une des questions que se posent l'auteur de La guerre de l'Information (Tallandier), David Colon, le journaliste et grand reporter Olivier Weber, et le jeune directeur de Radio France internationale (RFI), Jean-Marc Four. Ce dernier a accepté d'évoquer ce complexe et épineux sujet auprès d'ActuaLitté, à l'occasion du festival qui allie littérature et journalisme, Le Livre à Metz.

20/04/2024, 18:20

ActuaLitté

Sylvain Prudhomme dépasse les bornes familiales

PrixFrontieres2024 – Le 6 mars dernier, Sylvain Prudhomme a été désigné lauréat 2024 du 4e Prix Frontières, pour son roman L'enfant dans le taxi, paru aux Editions de Minuit. À l'occasion de la remise de la récompense littéraire durant le Festival Le Livre à Metz, ActuaLitté a pu s'entretenir avec le Prix Fémina 2019.

20/04/2024, 14:48

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Rosella Postorino : “J’écris parce que la mort existe”

VoixItaliennes – Dans cette série d'entretiens nous donnons la parole à des écrivaines et journalistes italiennes qui s’expriment à propos de leur activité d'écriture mais aussi de leur engagement social ou politique. A travers des voix parmi les plus intéressantes de la littérature italienne contemporaine nous aurons un portrait des défis et des questions qui animent le débat culturel dans le Bel Paese.

20/04/2024, 12:56

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"Dans la littérature comme le journalisme, aller au-delà des apparences"

LeLivreaMetz24 – « Gare aux apparences » est le grand thème de l'édition 2024 du festival qui allie journalisme et littérature, Le Livre à Metz. Une expression qui devrait être, - car elle ne l'est pas toujours -, un des principaux mantras du monde de la presse. C'est en tout cas l'avis de David Le Bailly, journaliste et auteur de l'Hôtel de la Folie, paru au Seuil la rentrée littéraire dernière, qui avec cet ouvrage remporte Le Prix Le Livre à Metz.

19/04/2024, 11:00

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“Un prix d'autant plus précieux qu'il est décerné par des enfants”  

LeLivreaMetz24 – Le prix jeunesse Graoully 2024 - à ne pas confondre avec l’ancien Graoully d'or, tourné SF - a été décerné à Marie Caudry pour son album, Ah ! Les voyages, publié chez Thierry Magnier. L’autrice recevra sa gratification littéraire à l’occasion du festival Le Livre à Metz, qui cette année alerte, « gare aux apparences »... Une expression qui va à ravir à l'œuvre ici récompensée… 

19/04/2024, 09:00

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Gallimard et Olivennes contre la pub pour les livres à la télé

Voilà plus de 30 ans que le sujet était plié : interdiction de faire de vendre de la publicité à la télévision pour les livres. Tout le monde s’était entendu sur le sujet, ou presque, mais l’arrivée d’un décret ouvrant la porte à une expérimentation de deux ans fait grincer des dents. Ou comment la ministre de la Culture, Rachida Dati, se met à dos les grands faiseurs de l’édition.

13/04/2024, 15:47

ActuaLitté

Des chevaux, des yourtes et nous : premiers pas en Mongolie

#AVeloEntreLesLignes – Partir à la découverte du plus grand nombre de librairies possible, entre Paris et Oulan-Bator, le défi est de taille. À vélo, c'est confirmé : c'est de la folie douce. C’est pourtant l’aventure que Zoé David-Rigot et Jaroslav Kocourek ont démarrée en août 2022. ActuaLitté les accompagne, en publiant leur récit de ce périple, À vélo, entre les lignes.

13/04/2024, 12:17

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“Au Québec, la censure ne meurt jamais”, par Jean-Yves Mollier

Alors que la France s’apprête à accueillir le Québec au Festival du livre de Paris en avril prochain, et que paraît au même moment une édition revue d'Interdiction de publier. La censure d’hier à aujourd’hui (éditions Double ponctuation, 2024, Prix Charles-Aubert d’Histoire), l’historien spécialiste du livre et de l’édition Jean-Yves Mollier revient sur les différentes formes de censure du livre au Québec. 

08/04/2024, 11:45

ActuaLitté

Grégoire Delacourt : “Croire en la générosité, dans une époque où l’égoïsme tue”

Dans l'univers littéraire, peu d'auteurs parviennent à tisser une connexion aussi profonde et réfléchie avec leur œuvre et leur lectorat que Grégoire Delacourt. Ce 17 avril, il publiera La liste 2 mes envies, suite des aventures de la mercière d’Arras, Jocelyne, qui avait conquis 1,5 million de lecteurs. En avant-première, le romancier évoque son parcours, son écriture et bien d’autres choses.

08/04/2024, 11:45

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Livres pour malvoyants : “Il ne suffit pas d’agrandir la police de caractères”

La Librairie des Grands Caractères, basée dans le 5e arrondissement de Paris, publie ici son « coup de gueule » sur certains éditeurs dont les pratiques lui semblent douteuses. L'établissement pointe notamment le fait que certaines règles à suivre dans l'édition de livres pour malvoyants sont trop régulièrement ignorées par des acteurs du secteur.

02/04/2024, 13:15

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Bibliocollector vise le record de cartes de bibliothèque

Adolescent lyonnais de 16 ans, Adam s'est lancé dans un projet fou : battre un record du monde en collectant le plus grand nombre de cartes de bibliothèques du monde entier. Pour que sa collection soit officiellement reconnue, plusieurs critères s'imposent, mais qu'importe, le Bibliocollector est lancé dans son projet. Entretien.

 

 

01/04/2024, 11:06

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Pause soupe de nouilles à minuit : ultimes heures avant la Mongolie

#AVeloEntreLesLignes – Partir à la découverte du plus grand nombre de librairies possible, entre Paris et Oulan-Bator, le défi est de taille. À vélo, c'est confirmé : c'est de la folie douce. C’est pourtant l’aventure que Zoé David-Rigot et Jaroslav Kocourek ont démarrée en août 2022. ActuaLitté les accompagne, en publiant leur récit de ce périple, À vélo, entre les lignes.

01/04/2024, 08:03

ActuaLitté

Pour un renouveau documentaire dans les universités françaises  

L'Association des Directeurs et des personnels de direction des Bibliothèques Universitaires et de la Documentation (ADBU) et le Syndicat National de l'Édition (SNE) s'unissent pour interpeller le gouvernement et les autorités sur la nécessité critique d'un élan majeur en faveur des ressources documentaires. Ils insistent sur la nécessité d'investissements immédiats pour assurer le développement d'une documentation universitaire compétitive au niveau européen, et de maintenir la France au cœur des débats scientifiques et éducatifs mondiaux.

27/03/2024, 12:51

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IA : un rapport “équilibré” remis à Emmanuel Macron

Alors que la « Commission IA » remettait son rapport au Président de la République le 13 mars 2024, les réactions continuent d'affluer concernant le positionnement de la France face aux enjeux de l'intelligence artificielle. Si des associations de traducteurs telles que En Chair et en Os et l'Association des traducteurs littéraires de France appelaient à sauver « le geste humain », une nouvelle tribune d'un collectif rassemblant divers acteurs des milieux culturels salue, elle, « un rapport équilibré ».

27/03/2024, 10:08

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Annonciation faite à Dati : les auteurs ressuscitent le rapport Racine

Devant la Comédie française, ce 25 mars – date de l'annonce à Marie de sa maternité divine –, ils étaient près de deux cents présents pour le retour d’un vieux compagnon. La première Nuit des auteurs et autrices aura vibré au son des les mariachis qui abreuvaient la place Colette de musiques. La promesse d’un rassemblement politique, collectif et festif était tenue… mais les soirées parisiennes prennent parfois des tournures inattendues.

26/03/2024, 11:56

ActuaLitté

“Produire un livre écologique n’est pas possible”

La Volte annonce donc son vingtième anniversaire : vingt ans d'aventures éditoriales où se retrouvent des histoires d'émancipation, de la science-fiction sociale et politique, avec une passion pour les jeux de langage. Elle avait déjà annoncé en janvier qu'elle renforcerait cette année son engagement écologique et affirmerait son identité visuelle. Maintenant, place aux projets.

23/03/2024, 15:38

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La zone secrète entre Russie et Chine, blague de géographe

#AVeloEntreLesLignes – Partir à la découverte du plus grand nombre de librairies possible, entre Paris et Oulan-Bator, le défi est de taille. À vélo, c'est confirmé : c'est de la folie douce. C’est pourtant l’aventure que Zoé David-Rigot et Jaroslav Kocourek ont démarrée en août 2022. ActuaLitté les accompagne, en publiant leur récit de ce périple, À vélo, entre les lignes.

23/03/2024, 15:25

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Sacrilège ! Une histoire française de l’offense au pouvoir  

Aux Archives nationales à l’Hôtel de Soubise, du 20 mars au 1er juillet prochain, plongez au cœur de l'histoire tumultueuse du sacrilège, où le spirituel et le temporel travaillent à ne faire qu’un, mais lequel ? Le dernier discours de Robespierre, l'œil de Léon Gambetta, le testament de Louis XVI… Des trésors historiques et autres documents d'archives inédits, pour une expérience solennelle, et parfois moqueuse, aux frontières du divin et du pouvoir.

22/03/2024, 17:32

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“Faire front commun face à la massification annoncée des IA dans le travail”

Après le collectif En Chair et en Os, c'est au tour de l'Association des traducteurs littéraires de France (ATLF) de réagir au rapport, IA : notre ambition pour la France, remis au Président de la République le 13 mars dernier. Ces membres, après l'avoir lu « avec beaucoup de colère », appellent les pouvoirs publics à « ne pas céder aux sirènes de la compétitivité mondiale, et l’ensemble des artistes-auteurs à faire front commun face à la massification annoncée des intelligences artificielles dans leur travail ».

22/03/2024, 13:31

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Bastien Vivès, condamnable ou martyr de la liberté d'expression ?

L’Observatoire de la liberté de création (OLC) dénonce « une loi absurde et son application ubuesque » dans l’affaire Bastien Vivès. Dans une tribune, ses membres justifient leur positionnement : à chacun de se faire un point de vue...

22/03/2024, 11:26

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Pour une traduction humaine : “Il en va de l'avenir de nos professions”

Quelques jours après la présentation du rapport de la commission IA au Président de la République, qui en salue les recommandations prônant le tout-IA dans de nombreux domaines, le collectif En Chair et en Os, « pour une traduction humaine », s'adresse aujourd'hui à toute l'édition, et appelle le monde du livre et de la culture à se mobiliser pour préserver le geste humain, sans céder au technosolutionnisme.

18/03/2024, 11:42

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De l'Altaï russe à la Mongolie en passant par l'édition kirghize

#AVeloEntreLesLignes — Zoé David-Rigot et Jaroslav Kocourek ont entrepris un voyage en vélo entre Paris et Oulan-Bator en août 2022, avec l'objectif de visiter le maximum de librairies sur leur route. ActuaLitté documentera cette expédition en publiant le récit intitulé "À vélo, entre les lignes".

17/03/2024, 12:13

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Géopolitique, conspirations : “XIII est un survivant” (Yves Sente)

AnniversaireXIII – Le plus amnésique des héros apparut en 1984, sous l’impulsion du scénariste Jean Van Hamme et du dessinateur William Vance : à la recherche d’un passé fuyant, accusé d’assassinat d’un président des États-Unis et toujours pris dans une conspiration politique sans fin, XIII fête ses quarante années d’aventures, de manipulation et de faux-semblants. Retour avec Yves Sente, le scénariste qui prolonge depuis 13 ans déjà cette épopée américaine avec le dessinateur Iouri Jigounov.

14/03/2024, 15:43

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Nancy Huston : “Tout romancier qui se respecte est trans”

L'autrice française d'origine canadienne, Nancy Huston et l'écrivain, réalisateur, poète et militant écologiste, Cyril Dion, se connaissent, ils sont amis. Ils éprouvent l’un pour l’autre de l’affection et de l’estime. Les éditions Actes Sud ont proposé une rencontre pour parler de Francia, le dernier texte de Nancy Huston, publié par la maison le 6 mars dernier. Propos recueillis par Estelle Lemaître.

14/03/2024, 15:24

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À Madagascar, Karné offre une évasion aux jeunes insulaires

Tout sourire et pleine d’entrain, Ravaka a l’air de fonctionner à mille à l’heure. Dès qu’elle s’exprime, on sent un grand enthousiasme et une vraie curiosité. Une envie de comprendre et d’agir se dégage d’emblée de sa personnalité positive. Elle a créé Karné, un concept unique : un magazine bilingue (malgache-français), coloré, vivant, instructif, ludique qui sait prendre sa place sur ce marché. Propos recueillis par Agnès Debiage, fondatrice d’ADCF Africa.

14/03/2024, 13:17

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Expression, publication, lecture : des libertés à défendre

Depuis la Foire du Livre de Londres, cinq organisations internationales représentant les auteurs, éditeurs, libraires et bibliothécaires cosignent une déclaration. Ce texte, reproduit en intégralité ci-dessous, constitue un appel aux gouvernements et aux sociétés dans leur ensemble à veiller sur des libertés fondamentales autour des textes et de leurs auteurs : expression, publication et lecture.

14/03/2024, 11:14

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Traduire par l'IA, le risque d'“un appauvrissement sensible de la langue”

Face à la montée de l'intelligence artificielle dans le domaine de la traduction, l'Association des Autrices et Auteurs de Suisse (AdS) tire la sonnette d'alarme. Lors de son 15e Symposium suisse, l'association a publié une prise de position vigoureuse, soulignant les limites de l'IA en matière de traduction littéraire et réclamant une régulation claire pour protéger les droits et la valeur du travail humain.

06/03/2024, 12:54

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Moon Knight, justicier lunaire et passablement tordu

L’identité secrète est le propre du super héros – ça et les collants trop moulants. Apparu dans Werewolf by Night #32 en 1975, Marc Spector fêtera ses 50 ans de lutte contre le crime à New York : il protège les voyageurs, chers au dieu égyptien qui l’a choisi pour avatar. Non sans l’avoir sauvé de la mort. Mais ce personnage, atteint d’un trouble dissociatif, coexiste mentalement avec trois autres personnes. De quoi en faire un justicier atypique, dont les méthodes effraient.

06/03/2024, 12:16

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Où en est la lecture dans les campagnes françaises de 2024 ?

En février 1967, l'ORTF diffusait un numéro de sa Bibliothèque de poche, dans lequel le journaliste disparu en 2012, Michel Polac, partait à la rencontre de bergers pour discuter de leurs lectures. ActuaLitté reprend le principe à l'occasion du Salon de l'Agriculture, en interrogeant des acteurs du secteur primaire, afin de vérifier : où en est le rapport au livre dans les campagnes de 2024 ?

01/03/2024, 18:53

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Frédéric Taddeï : "L’âge est un sujet qui n’existe pas"

« Quand on vous dit que François Ier a gagné la bataille de Marignan en 1515 on ne vous dit pas quel âge il avait, il avait 20 ans ». Le présentateur Frédéric Taddeï a une obsession qu’on ne lui connaissait pas encore : l’âge. Nous l’avons rencontré pour la sortie des Birthday books le 6 mars 2024, l’occasion de discourir sur ces « quartiers de la vie que l’on habite tous ensemble ».

29/02/2024, 15:46

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Plutôt BFM que CNews : Isabelle Saporta, bientôt la porte ?

Dans quel monde une salariée dénigrerait publiquement l’une des sociétés de son employeur, sans se faire tirer l’oreille ? Mieux : présenterait comme plus brillante une entreprise concurrente, du même secteur d’activité ? Eh bien… soit les anti-Bolloré reverront leur copie quant aux “méthodes” (censure, liberté de parole brimée, etc.) chez Vivendi… Soit Isabelle Saporta prépare son départ de chez Fayard ?

29/02/2024, 15:42

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“Nos points communs sont simples : le territoire et le livre.”

#Noshorizonsdesirables – Durant cinq années de librairie au Québec chez Pantoute, Benoît Vanbeselaere est passé de la communication et de l’événementiel à la direction générale d’une des deux succursales. Depuis avril 2023, il a pris ses fonctions comme coordinateur de l’Association des éditeurs des Hauts-de-France. En marge des Rencontres régionales du Livre et de la Lecture 2024, à Boulogne-sur-Mer, il revient avec nous sur les actions menées et à mener.

26/02/2024, 15:13

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"Les IA génératives menacent aujourd’hui l’activité des auteurs des arts visuels"

L'ADAGP l'affirme : « Les systèmes d’intelligence artificielle (IA) générative, capables de produire instantanément des contenus visuels à la demande des utilisateurs, menacent aujourd’hui l’activité des auteurs des arts visuels. » En réaction à ce constat, la société de perception et de répartition des droits d'auteur a publié une déclaration générale d’opposition. Elle s'explique dans un communiqué, reproduit ici par ActuaLitté.

23/02/2024, 17:08