Après Orléans et la violence familiale, Reims et l’école de commerce, Verdun et le service militaire, Yann Moix arrive à Paris. Dernier tome de cette tétralogie « au pays de l’enfance immobile », toujours rempli de peine et d’ambition. Yann Moix assume sa honte et son ressentiment, non sans humour, et achève son œuvre au noir à 27 ans, pour enfin mourir et renaître par l’entremise de la littérature, qui n’est pas écrire des livres. Avec en exclusivité, les premières pages du roman qui sortira le 31 août.
Le 26/08/2022 à 09:27 par Hocine Bouhadjera
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26/08/2022 à 09:27
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ActuaLitté : L’arrivée à Paris est tout sauf aisée. Vous dites : « Paris n’est pas une ville faite pour le bonheur, mais pour devenir quelqu’un. »
Yann Moix : Quand vous débarquez de votre province dans une capitale, vous vous apercevez que rien ni personne ne veut de vous : le corps social, économique, féminin. On est un corps étranger, un virus, une bactérie. On est rejeté, mais il faudra tout de même réussir à faire sa place. C’est ce qu’il y a de plus difficile sur terre. Il y a des gens qui passent leur vie à ne pas y parvenir.
J’avais la chance de savoir ce que je voulais être : ne restait plus qu’à se débrouiller pour y arriver. Il faut d’abord savoir ce que l’on veut. Une fois que l’objectif est clairement défini, la suite est presque facile. En revanche, si l’on ne sait pas où on souhaite aller, on peut faire tous les mouvements que l'on veut, on est cuit. Ce roman raconte l’obsession, pour le jeune écrivain que j’étais, ou voulais être, d’être publié.
Comment a été construit le livre ? Chaque chapitre semble avoir été écrit comme des instantanés ? Pas de date, pas de contextualisation.
Yann Moix : Écrire un roman, c’est être obligé de resserrer les choses, sinon le lecteur s’ennuie. C’est un condensé, un précipité chimique de multiples d’expériences synthétisées en une seule. On peut, par exemple, ramasser plusieurs épisodes en une seule journée, alors qu’ils sont advenus à cinq ans d’intervalle dans la réalité. Ou fondre dix personnes en un unique personnage. Mais ça, c’est une cuisine qui ne regarde personne et n’est pas forcément intéressante, sauf pour les spécialistes de littérature ou les historiens du roman.
L’important est de restituer l’émotion, de donner au lecteur l’impression d’avoir vécu lui-même ce qu’il a sous les yeux. Il faut qu’il se sente concerné au premier chef et qu’il se dise : je suis en première ligne, c’est moi qui suis en train de vivre ce qu’on me raconte. De mon point de vue, toute la littérature est une question d’expérience. Si je me réfère aux écrivains que j’adore, c’est toujours l’expression d’une expérience rendue sur la page : Kafka, l’expérience de la judéité, Proust de la jalousie, Gide de la sensualité, Gombrowicz de l’exil, Bataille des limites, etc.
Quelle est donc l’expérience offerte par la lecture de Paris ?
Yann Moix : Affronter une situation limite. Je ne suis pas SDF, parce qu’un ancien taulard que je rencontre dans un bar me prête un appartement. J’avais cette particularité d’être à la fois quasi sans toit et à Sciences Po. Cette tétralogie tourne aussi autour de l’expérience de l’humiliation. Orléans, c’est l’humiliation par les parents, Reims, le milieu scolaire, Verdun, le service militaire et Paris, c’est l’humiliation sociale.
Une humiliation qui remonte à l’enfance et se serait figée à jamais ?
Yann Moix : Les choses ne bougent pas : on réinitialise à chaque fois les modalités de l’humiliation.
Le roman est en effet une suite d’humiliations et de ratages, surtout vis-à-vis des femmes, qui s’achèvent par une véritable renaissance.
Yann Moix : Une naissance tout court. Dès lors que j’avais publié mon premier roman, j’étais sauvé. La confiance est revenue, ça m’a réparé. Tout est rentré dans l’ordre définitivement. Ceux qui m’ont mis au monde, ce ne sont pas les deux géniteurs qui se prétendent mes « parents » pour avoir la sensation d’exister, mais James Joyce, André Breton, André Gide, Jean-Paul Sartre, Sacha Guitry, Charles Péguy…
Être publié, c’était s’inscrire dans leur sillage ?
Yann Moix : Je ne sais pas si j’arriverai un jour à leur hauteur, puisque c’est quasiment impossible, mais s’inscrire dans leur sillage, c’est possible.
Le roman déploie une galerie de personnages assez cocasse, Caillette, Garabédian, Delphin Drach…
Yann Moix : Le livre se scinde en deux parties : la première propose une galerie de personnages, quand la seconde se concentre plus sur Delphin Drach, caractérisé par son cynisme monumental. C’est un génie de la drague.
Quel est son secret ?
Yann Moix : Dans le roman, c’est un personnage abject. Il fait des choses que le XXIe siècle ne supporte plus du tout, et heureusement. Ce n’est pas qu’il traite mal les femmes, c’est pire que ça : les femmes sont pour lui un objectif à atteindre. Il se donne tous les moyens pour parvenir à ses fins. Il se moque totalement de savoir si ce sont des êtres humains. Une femme lui plaît, il lui faut. Point. Il ne cherche pas plus loin.
Sa réussite passe donc par sa manière de les objectiver. Je ne sais pas si j’ai suffisamment insisté dans l’ouvrage, mais pour se comporter ainsi, il faut avoir une grande fêlure, un drame intérieur. Ce n’est pas normal de multiplier les femmes à ce point, et d’en faire des « tendres stocks » comme disait Paul Morand. Quand il atteint un objectif, il n’a de cesse que de vouloir recommencer. Chez cet homme, il y a un inassouvissement perpétuel et une détresse infinie.
C’est une névrose ?
Yann Moix : Ma névrose dans le livre est d’être incapable d’aborder une femme, quand lui, Drach, est incapable de ne pas les aborder. Je me présente comme un candidat auprès des femmes, et le contraire du candidat, c’est le jury. Lui, c’est un jury. Je me mets en dessous, il se met au-dessus. J’attends d’être jugé par elles, il les juge. Je pense qu’une femme est aussi inaccessible qu’un concours difficile, et Drach, lui, pense que c’est aux femmes de passer un examen pour sortir avec lui.
J’ai envie d’écrire un livre qui s’appellerait Humiliations, sur mes plus grands moments d’humiliations avec les femmes. Un petit livre avec toutes les pires choses qui me sont arrivées. Il y aurait du spectaculaire…
Vous écrivez : « Rien n’est plus prompt à décourager une femme, surtout sexuelle, que la manifestation de la prudence. » Ce serait donc sa confiance qui lui donnerait ce succès auprès de ces dernières ?
Yann Moix : C’est tout à fait juste. Je ne souhaite pas faire de lois générales sur l’approche des femmes, mais en gros, ce que certaines femmes aiment chez les hommes, c’est leur assurance. Un homme beau qui n’a aucune confiance en lui pourra sembler moins attirant qu’un homme laid pétri d’assurance. Delphin Drach, ce n’est que de l’assurance, même si à l’intérieur de lui-même, c’est un gouffre de doutes insondables.
Autre grand personnage du roman, Caillette, grand pingre devant l’Éternel. Vous en dites : « La radinerie est davantage qu’un défaut, c’est une métaphysique. »
Yann Moix : Un radin ne veut pas se répandre. Il veut s’économiser, s’épargner au sens étymologique du terme. Il préférera par exemple ne pas donner la vie, ni son sperme, ni sa sueur. Un radin ne fait pas d’effort et offre difficilement de son temps. Il est dans la retenue. La vraie maladie du radin, c’est l’occlusion intestinale.
On est donc en face de quelqu’un, dont l’obsession est d’être clos. Un être adiabatique comme on dit en thermodynamique : tout peut entrer, rien ne peut sortir. Le radin vit dans un monde dans lequel autrui est perçu comme un danger, un ennemi, un parasite. Subir des pertes, pour le radin, c’est être en face de sa perte.
C’est une vision terrible de la vie, parce que je crois, comme disait Georges Bataille, qu’une vie intéressante est celle qui ne s’économise pas. Il explique notamment que la chose qui se dépense le plus gratuitement, qui se brûle, qui se consume, c’est le soleil. Le soleil donne tout en pure perte. Une vie humaine devrait être à cette image selon lui : le contraire du calcul, de la rétention, de la capitalisation, de la thésaurisation.
Le radin pense que par la rétention, il va devenir éternel. Qu’en s’économisant, il va gagner des jours de vie, et s’offrir l’éternité. Quelqu’un qui ne vous offre pas un café, c’est quelqu’un qui a peur de la mort.
Vous présentez le jeune Moix en quête d’une sorte d’immortalité par l’art. L’écrivain et le radin seraient-ils les deux facettes de l'ambition ?
Yann Moix : D’un côté, l’artiste donne tout, se répand, quand le radin ne donne rien. Le grand artiste laisse dans l’éternité des œuvres, le radin est précisément celui qui ne laisse rien. Caillette a réellement existé. Quand je laissais un pourboire à une table, il revenait plus tard pour le récupérer. Je l’ai vu faire. Dans le roman, je retranscris le discours qu’il m’a fait pour retrouver les sous qu’il m’avait prêtés. Il était obsédé parce que je lui devais de l’argent.
Que dire alors du bouquiniste Dominique Marchandeau, personnage hautement célinien, ou de Garabédian, le spiritualisant obsédé par lui-même ?
Yann Moix : [Le premier] Un fou. Il frappait régulièrement sa femme, mais elle revenait tous les soirs. « Baise ma femme » qu’il me disait… Quant à Garabédian, il illustre ces figures empreintes de spiritualité qui, paradoxalement, sont souvent strictement recroquevillées sur leur nombril – alors qu'elles devraient être dans l’ouverture à l’autre et au monde. Il parlait en boucle de lui-même en récitant des prières hindous.
En revanche, pas de personnages féminins importants. Encore un roman pour les hommes ?
Yann Moix : Dans le roman, les femmes existent. Mais uniquement en fonction des personnages masculins et semblent effectivement secondaires. Cependant, elles sont au centre du roman. Tout tourne sans arrêt autour d’elles. Elles apportent souvent des malheurs aux personnages en général, et en particulier au narrateur.
Face au personnage de Delphin Drach, attaché à la relation directe avec les femmes, vous défendez l’idée de présence plus que de compagnie ?
Yann Moix : C’est très proustien. J’ai toujours préféré avoir une petite amie dans ma tête qu’à côté de moi. Si la compagnie de quelqu’un, c’est sa présence physique, la présence de quelqu’un, c’est en revanche sa compagnie morale. Quand l’être aimé est avec toi, sa présence physique t’empêche de penser à elle. Ne pas voir la personne que tu aimes, espacer les rencontres, permet de se l’approprier à son rythme, sans être déçu.
On gagne sur tous les tableaux : non seulement on est amoureux et on est bien parce qu’on aime quelqu’un qui nous le rend, et en plus, cette présence dans le cœur ou la tête permet de se concentrer sur d’autres aspects de la vie. En revanche, quand je suis dans la solitude, tout ce que je fais est un peu plus triste que quand je suis amoureux.
Comment est-ce tenable sans perdre l’autre à terme ?
Yann Moix : Ça pose toujours des problèmes. C’est une approche de névrosé. Dans un petit livre que j’ai publié en 2019, Rompre, je ne parle que de cette tension. En résumé, j’explique que quand je suis avec quelqu’un, je ne suis pas spécialement amoureux… Mais il suffit qu’elle s’en aille, et à cet instant, l’histoire commence. C’est clairement une névrose.
Quelle part de vrai, de faux, dans Paris ? Arnaud Viviant avait critiqué, dans une émission du Masque et la Plume, la note d’intention au début de Verdun, qu’on retrouve également dans celui-ci. Il y est invoqué « les droits imprescriptibles de l’imagination ». C’est pour éviter les procès ?
Yann Moix : C’est purement juridique. C’est aussi une phrase que met Aragon au début de La semaine sainte et que j’ai reprise. Je n’ai pas envie de revivre ce que j’ai subi pour Orléans. Avec cette note d’intention, je suis couvert par la loi : personne ne peut me déranger.
J’ai gagné le procès contre ma famille d’ailleurs. De la polémique en question, il ne reste rien. J’en suis sorti plus fort. Sans le savoir, ces pauvres imbéciles m’ont fait un cadeau. Ce qui subsiste, c’est le livre. C’est l’œuvre qui gagne à la fin sur les miasmes polémiques.
Quand on est écrivain, il faut avoir le courage d’affronter les difficultés, ça fait partie du métier, si tant est que cela soit un métier, mais je crois bien que c’en est un, et des plus beaux qui soient, même si en France, contrairement à ce qu’on imagine, il n’y en a qu’une petite dizaine qui peuvent selon moi se targuer de le faire au sens où Giono, Gide, Sartre, etc., le faisaient.
J’ai les noms. Mais je ne vous les donnerai pas. Je ne vous cache pas que Bernard Werber n’est pas dedans !
Ça a quand même permis de faire parler du texte, cette polémique...
Yann Moix : J’ai vendu beaucoup d’exemplaires d’Orléans, mais je ne sais pas si sans la polémique, j’en aurais vendu plus ou moins [Ndlr : plus de 40.000 exemplaires, poche et grand format. données : Edistat]. Si polémique il doit y avoir pour Paris, ce sera avec le personnage de Delphin Drach et sa manière insupportable de parler aux femmes et des femmes.
Pour le coup, ce n’est pas ma faute s’il y a des gens comme ça sur terre. Lui est réel. Certains et certaines m'identifieront sans doute à ce personnage, alors que j'en suis aux antipodes, depuis toujours. La malveillance est de toute façon toujours sûre. Je ne sens plus les coups. Je m’en fiche. Je n’habite plus en France de toute façon, mais loin, très loin…
Comment avez-vous construit le livre ?
Yann Moix : Je ne relis jamais lors de l’écriture, mais seulement sur les épreuves où je change environ 25 %. J’enlève en gros tous les et, les mais, les donc… Je me suis aperçu qu’on n’en a jamais besoin. Mes épreuves sont une épreuve pour Grasset [l'éditeur, Ndlr]. La femme, merveilleuse qui s’en occupe m’a dit qu'elles ressemblaient à celles de Balzac, ça m’a flatté. Je ne relis pas, parce que je déteste ça. Au lycée, à Sciences Po, etc. Je n’ai jamais relu de ma vie. Quand j’envoie des articles, c’est truffé de coquilles.
J’ai écrit les 4 volumes en 4 mois, entre décembre 2018 et février 2019. Au départ, je voulais n'en réaliser qu'un seul, mais l’agglomération de ces 4 livres aurait donné quelque chose de redondant. J’ai décidé d’espacer… Mais pourquoi, un jour, ne pas tout réunir dans un livre ? On verra…
Pourquoi avoir opté pour une écriture classique ?
Yann Moix : Je suis effectivement passé du style expérimental au style dit classique, car il permet tout. Il n’y a pas besoin d’audace stylistique ou syntaxique pour rendre une situation. Le style classique est suffisamment puissant en lui-même pour se passer de pirouettes et de grimaces. C’est également un hommage que je rends à André Gide. Quand tu arrives à faire claquer les phrases avec cette langue, tu es le roi du pétrole.
D’ailleurs, plus personne ne l’utilise. Vous pouvez étudier tous les romans de la rentrée, on a parfois l’impression que c’est la même personne qui les a tous écrits. Et si cela se trouve, c’est le cas !
Pour cette tétralogie, j’ai opté pour le style le plus « pur » possible, avec des mots choisis et des concordances des temps. Un imparfait du subjonctif ne me fait pas peur. Ce ne sera pas le cas du prochain livre, car chaque ouvrage doit avoir sa cohérence interne. Il traitera de la Corée du Nord.
Qu’est-ce qui cloche avec le style classique aujourd’hui ?
Yann Moix : Ce qu’on rencontre peu dans le roman contemporain, c’est une langue classique alliée à l’humour.
A ce sujet, je n’ai pas honte de le dire, je ne lis plus que des morts. La vie est trop courte, je n’ai pas le temps, donc je lis que des classiques. J’ai lu beaucoup d’auteurs vivants, et maintenant j’arrête. Ce n’est pas le même métier : d’un côté il y a de la littérature et de l’autre, des gens qui publient des livres. C’est comme écouter NRJ et John Coltrane.
Il reste des génies bien sûr : Orhan Pamuk en est un, Elfriede Jelinek, Jim Harrison, mort récemment… Patrick Grainville m’a également inspiré. C’est un géant. Posséder une puissance créatrice nécessite deux choses : avoir une vie intéressante et une culture littéraire profonde.
Dans le roman, vous dites que la littérature ne doit pas être littéraire ?
Yann Moix : D’abord, j’aime l’idée d’écrivain comme métier, mais pas comme profession. Comme les congrès de dentistes, il y a des trains d’auteurs pour aller dans des festivals, je déteste ça. Ça donne un côté professionnel à une activité qui ne peut pas être de l’ordre de la convention. C’est l’idée qu’il y aurait un pacte tacite qui dirait qu’on est tous dans la même barque, alors qu’être un artiste, c’est justement refuser d’être dans la même barque que les autres. Ça me surprend toujours de voir une rangée d’écrivains les uns à côté des autres. Il y a quelque chose qui ne va pas. Après, c’est bien pour retrouver des copains.
À côté, ceux qui sacralisent la littérature ne font pas de bons livres. Je n’aime pas le « littéraire ». Il appartient à ceux qui pensent qu’il faut écrire comme ceci et comme cela, avec des règles précises, sans humour. Ils prennent la littérature au sérieux, avec gravité, morgue, tout ce que la littérature n’est pas.
Elle a été inventée pour se désennuyer, pour s’arracher à soi-même et se plaire dans ce qu’on fait. Il y a beaucoup de mauvais romans littéraires où l’auteur joue à l’écrivain. Il faut simplement restituer la personne qu’on est dans la vie avec les moyens de la langue. J’écris d’instinct, donc il n’y a pas de triche. Sinon, on tombe dans la pose, on se regarde. Plutôt aller à la plage.
On découvre, ci-après, les premières pages du roman Paris, qui clôt la tétralogie, Au pays de l’enfance immobile, en avant-première.
Crédits visuel : © Arnaud Meyer/Leextra/Éditions Grasset
Paru le 31/08/2022
256 pages
Grasset & Fasquelle
20,50 €
Paru le 09/03/2022
253 pages
Grasset & Fasquelle
19,50 €
Paru le 24/08/2022
239 pages
LGF/Le Livre de Poche
7,70 €
Paru le 25/08/2021
93 pages
LGF/Le Livre de Poche
6,70 €
Paru le 01/12/2015
301 pages
Grasset & Fasquelle
18,50 €
Paru le 27/01/2022
486 pages
Bouquins (Editions)
20,00 €
22 Commentaires
Romain Lejuste
26/08/2022 à 14:37
Moix, le nouveau Claude Mauriac.
Pour lecteurs en robe de chambre only.
"avoir une vie intéressante et une culture littéraire profonde.'
L'égo du bonhomme est un trésor impérissable...
PARIS, le titre de la décennie assurément
Il arrive presque à la cheville de Sollers.
Arrivederci
NAUWELAERS
26/08/2022 à 22:01
MAGNIFIQUE interview de Moix !
S'il a un ego, on s'en fout: lui en a le droit.
Chapeau bas pour ce splendide entretien qui flingue toute banalité et toute médiocrité.
On respire enfin...
Seul minuscule bémol: lui aussi surestime Coltrane, un des musiciens les plus surestimés de tous les temps...
Enfin, question de goût(s).
Une divine surprise, Moix sur ce site: cela vole très haut !
CHRISTIAN NAUWELAERS
Thierry Reboud
27/08/2022 à 10:55
Mouais... Enfin, s'il y a bien un truc qu'il ne flingue pas, c'est l'académisme : à ce compte-là, on fait mieux de relire Balzac ou Flaubert qui, eux du moins, ont bouleversé la littérature de leur temps. Avez-vous lu les premières pages gracieusement offertes par Actualitté ? Moix nous sert du Rastignac au petit pied et un Frédéric miniature, le tout dans un style qui ne déparerait pas chez Lagarde et Michard.
Je me rappelle régulièrement la réflexion de Stendhal (je crois) qui considérait qu'il aurait atteint son but s'il était lu par cent lecteurs cinquante ans après sa mort : franchement, vous imaginez Moix prendre un pari pareil ? Et, si d'aventure il le prenait devant vous (puisque certains osent tout, c'est même à ça qu'on les reconnaît), vous réussiriez à ne pas éclater de rire ?
NAUWELAERS
27/08/2022 à 19:36
Oui monsieur Reboud !
Finguer l'académisme (je traduis: le talent et le style) correspond aux fameux raisins toujours trop verts pour qui ne peut les atteindre.
On attend votre livre qui prouvera votre indéniable talent à vous !
Les grands écrivains en tremblent...
CHRISTIAN NAUWELAERS
Thierry Reboud
28/08/2022 à 11:38
Chacun sa place, Nauwelaers : pour ma part, je suis lecteur et je ne pose pas à l'écrivain maudit-mondain se sacrifiant sur l'autel de la déesse Littérature.
Qui plus est, quand il m'est arrivé de pondre des choses écrites (que celui qui n'a jamais péché, air connu), j'ai néanmoins considéré que les trépidantes aventures de mon nombril n'étaient que d'un assez maigre intérêt.
Enfin, l'académisme n'est pas la conjonction du talent et du style, ou alors c'est que vous traduisez beaucoup trop approximativement : l'académisme est ce qui signale une oeuvre convenue et dépourvue d'originalité, ou (comme le propose excellemment le CNRTL) un "attachement excessif à l'enseignement conventionnel reçu dans une Académie" (en l'occurrence, et dans un sens figuré, l'Académie germanopratine... du siècle passé).
Parfois, Nauwelaers, il ne serait pas inutile que vous sachiez de quoi vous parlez.
NAUWELAERS
28/08/2022 à 20:03
Sauf, Thierry Reboud, que les écrivains et écrivaines méprisant le soi-disant académisme sont en général les plus grands et grandes nombrilistes, au talent indéfinissable.
Et que lorsqu'une qualité littéraire est hors de portée, on la baptise «académisme» pour le remplacer par de la daube pathétique.
Ce n'est pas toujours le cas -je reconnais volontiers que toute règle souffre des exceptions -mais trop souvent.
CHRISTIAN NAUWELAERS Amoureux de qualité et de vraie littérature et de vrai talent exigeant
NAUWELAERS
29/08/2022 à 00:01
Thierry Reboud,
Les écrits de Moix sont infiniment personnels, originaux, percutants etc.
Et d'un style éblouissant.
Si c'est cela l'académisme, j'adhère !
Et bien sûr ils peuvent prêter le flanc aux polémiques.
C'est très intéressant et surtout pas de l'eau tiède.
Sa parfaite maîtrise de la langue française est un régal.
Un plaisir d'esthète.
Donc je n'adoube vos critiques de son travail ni de près ni de loin.
Un vrai grand dans une époque rétrécie et médiocre à un point atterrant.
J'ai lu des accusations contre lui -écrivain «médiocre»-de la part de certains et certaines qui portent n'importe qui au pinacle !
Mais l'imposture ne dupe pas tout le monde.
CHRISTIAN NAUWELAERS
CHRISTIAN NAUWELAERS
boris
06/09/2022 à 10:41
"les trépidantes aventures de mon nombril", belle expression ! Je ris chaque fois que je prends ma douche ! merci !
Thierry Reboud
27/08/2022 à 02:28
Selon l'adage qui veut qu'une pendule cassée donne l'heure juste deux fois par jour, Moix donne comme en passant un fort judicieux conseil : attendre qu'il soit mort pour le lire (et encore : si je suis bien luné, et pas trop mort moi-même).
Comme lui, je n'ai pas de temps à perdre avec des moixeries, "NRJ et Coltrane", tout ça...
Luc Armand
27/08/2022 à 15:04
- Moix avec son look d'agent immobilier :) MDR
- Il n'y a que Moix qui m'aille (Yann Moix) vérifié par internet.
- (Paris) gagnant pour Yann ? :)
- Le problème des parvenus est qu'ils ont ce besoin maladif de vouloir passer pour des génies (Malraux)
- A quand un recueil de dessins de Yann ? :)
NAUWELAERS
27/08/2022 à 19:33
Oui monsieur Armand.
Rien n'est plus important que le look d'un écrivain.
Vous avez tout compris.
Le problème de la médiocrité, c'est qu'elle ne supporte pas le talent.
CHRISTIAN NAUWELAERS
jujube
27/08/2022 à 22:18
C'est symptomatique cette plaie que semblent entretenir et vénérer maints commentateurs français des articles d'ActuaLitté: rabaisser avec hargne et délice, dénigrer en bavant les auteurs et autrices qu'ils "n'aiment" pas parce qu'ils ne leur ressemblent pas, naviguent sur d'autres eaux, sont plus doués qu'eux et, surtout, plus créatifs et intéressants.
Y aurait-il là-dessous de l'envie, de la jalousie? Le désir batracien d'être "plus gros" que le bovin de la fable? La haine sourde de toute différence et la conviction d'être le meilleur modèle pour l'humanité?
"Qué pesados! !Qué pereza!" dirait-on en espagnol.
A quoi ça sert de comparer un auteur contemporain, jeune ou vieux, à un auteur classique, renommé depuis longtemps, académicien, etc. et proclamer qu'il n'arrive guère à la hauteur de leur cheville, nombril ou moustache? C'est d'un ridicule inouï! Et méchant, en plus.
J'espère de tout coeur que Monsieur Yann Moix ne daignera pas s'impressionner par tant d'infâme bêtise et souhaite que son livre soit vendu en de très nombreux exemplaires.
Pour mémoire: n'est pas écrivain qui veut. Faut de l'âme, du talent, de l'imagination et bien du courage...entre autres pour supporter certains énergumènes.
NAUWELAERS
28/08/2022 à 02:56
Ah vous revoilà, Jujube, parfait !
Moix ne se place pas à la même hauteur que les écrivains qu'il admire...mais si comparaison il y a, comparons-le plutôt à d'insignifiants cacographes d'aujourd'hui dont le seul talent est d'épouser l'air du temps et de correspondre aux prérequis de certains médias (trop) influents.
Créer une oeuvre n'a rien à voir avec cette attitude de boutiquier cherchant à agrandir son commerce...
Il préfère les femmes jeunes, l'a annoncé et s'est fait littéralement incendier.
Je reconnais que ce n'était pas délicat mais si c'est VRAI ?
Et le déferlement de véritable haine qui s'est déchaînée contre lui sur des égouts antisociaux donne une piètre image d'une certaine humanité.
Quelle époque hypocrite...
Basses réactions, en ai lu certaines de certaines femmes choquées par Moix.
Mais leur propre vulgarité XXL est le contraire patent de toute séduction et de tout charme...
Comme si elles voulaient lui donner raison au bout du compte !
Cette polémique fait penser au fait d'être très sexy, volontairement: très bien, toute jolie femme a le droit de vouloir apparaître comme sexy.
De jouer sur son sex-appeal incendiaire.
Puis face aux images excitantes, les commentaires lourdingues de mâles en chaleur qui n'ont rien d'autre à faire que d'étaler leur lourdinguerie, que je trouve pénible mais sans cette haine misandre qui les condamne, encore plus rebutante...
Et les cris d'orfraie (je pense à une personne en particulier, ultrasexy sur la Toile, et de son plein gré-pas de photos volées, ce qui changerait tout): «Ah mais on sexualise mon corps» !
Invraisemblables saintes-nitouches !
Le corps y compris (et pas seulement) féminin ne devrait donc pas être sexué ?
Dans quel monde irréel vivent-elles, ces sectaires déconnectées de la vie, point barre ?
Le désir masculin devient finalement interdit -on parle de «male gaze», expression de novlangue...
Donc si malgré tout on aime les femmes...adieu le regard désirant si sexiste.
Interdit !
Verboten !
Mais l'inverse, le beau mec que les femmes (et certes d'autres mecs) dévorent du regard, si rien de plus et de concret...on lance également des anathèmes sur leur regard bel et bien sexué, à ces dames, n'en déplaise aux Savonarole et aux Torquemadames anti-sexualité ?
La nature existe et ces postures néopuritaines et moralisantes rappellent l'Armée du Salut d'autrefois (j'ignore si elle existe encore) ?
Comme les puritains et puritaines qui couinaient contre «Hair» au théâtre de la porte Saint-Martin (quand fleurissait cette expression bizarrement oubliée «La femme-objet», certains s'en souviennent) !
Je me demande si ces gens coincés mais honnêtes dans leurs refoulements -mais intolérants- n'étaient pas un peu moins antipathiques que celles qui jouent sur les deux tableaux aujourd'hui, en se moquant sciemment du monde.
Avec un degré vertigineux d'intolérance pour notre bien, si progressiste...
Pour nous les ouailles égarées à rééduquer.
Cela... en ayant leurs deux pieds dans le même sabot, comme on dit (en leur chaire de vérité pseudo-moralisante) !
Une femme peut être sexy mais en assumant fièrement de l'être sans ces postures misérables.
Sans cette tricherie bien-pensante qui ne rime à rien !
Ou elle peut refuser de l'être, sexy,même jolie, ce qui est son droit !
Certaines ne le sont pas et c'est hors sujet dans ce cas.
Mais croire que le regard masculin doit être «pur» sans désir...cela fait penser à une certaine chanson de Pierre Perret et sa femme grillagée, et les malheureuses Afghanes qui elles, crèvent d'envie d'être libérées, habillées sexy, admirées, convoitées !
Qui sait si des sifflements admiratifs, sans harcèlement évidemment, ne leur réchaufferaient pas le coeur, à ces femmes préservées de tout désir masculin par leurs seigneurs et maîtres ?
Le hideux patriarcat oppresseur que des hypocrites ne dénoncent pas ou si peu.
Tartuffes et tartuffettes...
Et si la véritable misogynie, derrière les faux, les ultrafaux-semblants, ne consistait pas à INTERDIRE aux femmes d'être encore heureuses de plaire ?
D'être admirées...sans que cela dérape vers du négatif ?
Sans que l'on nie leur intelligence et leur personnalité ?
Sans en faire des femmes-objets à l'ancienne ?
Mais ce que l'on ne veut plus admettre, c'est que la maçon qui sifflait une jolie fille dans la rue -celle-là, sans couiner contre le «male gaze» fustigé aujourd'hui par des penseuses austères, en général souriait, ravie !-ce type-là n'avait pas la culture du viol ?
Pour la grande majorité d'entre eux...
Assez scandalisé par cette obsession malsaine du «tout est politique» qui s'attaque à la vie elle-même et qui induit une ambiance abjecte et délétère, pour tout «purifier».
Rien de plus dangereux que certaines rages purificatrices...
En omettant sciemment et avec une malhonnêteté crasse -comme des cacographes qui n'existent pas face à Moix -la quantité énorme de femmes qui, non, n'ont pas été victimes des hommes...
Il en est plein.
J'en connais plein, moi, dans le milieu populaire où je vis.
Les femmes et les hommes y entretiennent des rapports absolument sains et normaux; avec des hommes qui ont des valeurs, et respectent leurs amies et partenaires.
Cela est indispensable et non de se déconstruire...ce que ces femmes n'attendent pas le moins du monde !
Tant pis si cela choque mais la réalité a ses droits.
Le monde n'est pas une pâte à modeler pour quelques idéologues relayées par certains médias qui adorent embrigader leur monde; c'est si bon de se sentir important.
Moi je pense aux victimes afghanes et autres de cet intégrisme islamiste, dont on sabote la vie face aux faux derches et fausses derches d'ici qui nient la vie, la nature, qui idéologisent tout...en n'aimant tout simplement pas les hommes.
En rêvant pour certaines de pouvoir, cela caché derrière une soi-disant égalité.
Faim et soif de revanche de certaines femmes...ok, d'accord, mais le dire !
Femmes puissantes, oui, elles ont le droit.
La volonté affichée de puissance n'est pas une recherche fictive d'égalité: il s'agit d'une compétition.
Pour vaincre.
Pas assez de femmes aux commandes du Cac 40, argument déjà entendu; notamment une célébrissime journaliste libanaise du service public qui pense nous indigner avec cette constatation -on se battra pour qu'il y ait plus de femmes aux commandes du Cac 40 !
Les gens hors sol à ce point, une véritable caricature, et égérie des femmes puissantes d'ailleurs.
Je préfère celles et ceux qui avouent franchement lutter pour vaincre: on peut ne pas aimer cette attitude.
Mais l'avoir en se cachant derrière son petit doigt, cela ne passe pas.
Ne pas tricher ni prendre les gens pour des quiches (fine allusion à un magazine) !
Fin de cette digression mais pas vraiment hors sujet vu la personnalité de Moix, si brut de décoffrage en une époque de rotations permanentes autour du pot, y compris le langage expurgé et aliéné.
Réponse à cette triste engeance de gens qui trichent: des écrivains qui ne craignent pas de choquer comme Moix, mais sans en faire non plus un système, un fonds de commerce calculé.
Autre réponse de haut acabit: Tristane Banon et «La Paix Entre Les Sexes», grand pied de nez gracieux, pertinent et déterminé à la triste dégénérescence d'un féminisme radical dévoyé et parfois haineux («mais c'est eux qui ont commencé !» -on se croirait au jardin d'enfants !).
Par rapport à certaines critiques contre Moix, de leur niveau et de leur pertinence (comme par exemple son look !)...eh bien pensons à un proverbe qui sera toujours vrai, à travers les siècles...
«La bave du crapaud n'atteint pas le goéland qui passe»...sans m'en prendre aux personnes, dont je ne critique pas la bêtise (!); mais à la nullité de leurs non-arguments.
Merci à ActuaLitté pour ce bel entretien qui prouve que la littérature, hors bons sentiments et parfois bonne putasserie, existe encore !
Elle choque...
Grâces lui en soient rendues -mieux vaut être parfois choqué que dégoûté par la médiocrité et la bassesse opportuniste et dénuée de vraie voix authentique et de vrai talent: un vrai talent est unique.
Comme pour Yann Moix.
CHRISTIAN NAUWELAERS
jujube
28/08/2022 à 18:56
Bonjour cher Christian Nauwelaers,
Cela faisait un bout que je ne vous avais retrouvé quelque part sur la marée des commentaires et, franchement, vous me manquiez!
Revoilà le gaillard qui écrit avec son ordi, son âme et ses tripes et n'a peur de personne (je veux dire des cons, emmerdeurs et consorts, du moins jugés tels), attaque tous les thèmes, d'une pirouette passe de l'un à l'autre et crée des textes longs comme le voyage de la Terre à la Lune et vice versa.
J'en reviens, si vous permettez, à Yann Moix et comment la majorité des commentateurs de cet article, cagoulés coagulés, ont pris un malin plaisir à se moquer de lui et l'amoindrir.
D'abord, cette question du fameux "ego", "le moi" qui se construit par identifications successives chez tous les humains, selon Sigmund Freud, et qui a affaire au "surmoi" inquisiteur et féroce, propre à tous.
Conclusion, l'ego n'est une exception pour personne. Yann Moix a simplement parié sur une plus forte confiance en soi que d'autres quidams, laquelle fut gagnée grâce à ses efforts constants d'adaptation aux aléas de sa vie, son désir puissant de devenir écrivain et sa lucidité quant aux obstacles à sa réussite. Il a lutté pour devenir ce qu'il est et personne ne pourra lui ôter ou voler ce qu'il a. Tant pis pour les envieux, détracteurs et autre formes rampantes!
Quant à son look, il a le sien comme tous ont le leur, pardi! Je trouve qu'il est assez beau gosse sur la photo. Mince, vêtu simplement, naturel, décontracté et content d'être soi même (un modèle à suivre pour les ventripotents, les grincheux et les surdoués de l'inquisition délirante).
Mais diable, faut être drôlement taré pour juger quelqu'un sur sa binette et compagnie!
Enfin, Moix et les femmes. Il a le droit, à ce sujet, de dire, dans un entretien, et d'écrire, dans ses romans, ce qu'il veut. Soyons clairs: dans ce genre de récits fiction, réalité et vérité se nouent comme des serpents en rut.
Prenez grand soin de vous, cher Christian, et à plus tard, peut-être.
Cordialement.
jujube
NAUWELAERS
28/08/2022 à 19:49
Merci mille fois, chère ou chère Jujube !
J'ai toujours été présent (ce qui peut en crisper certains et certaines mais j'assume) et RAVI de vous retouver !
Mille fois d'accord avec vous mais un minibémol: même si Moix était aussi laid que l'embryon d'esprit d'un minus censeur woke ou autre,...il serait tout de même un très grand écrivain !
On n'attend pas d'un écrivain qu'il ait de l'allure sur un selfie...
Moi je m'en fous: ce qu'il écrit compte.
Le reste: aux oiseaux !
Très amicalement et cordialement, Jujube, portez-vous bien !
CHRISTIAN NAUWELAERS
Marie Lemarchand
29/08/2022 à 11:41
CHRISTIAN NAUWELAERS : Vous n'êtes qu'un VIL TROLL dont se nourrit la SDP, votre indigence a de beaux jours sur les réseaux hélas... mais comme la vie est bien foutue vous disparaîtrez bientôt. On ne saurait quoi vous conseiller. La bêtise ou l'ignorance. Choisissez.
jujube
30/08/2022 à 03:42
Pour être méchante, ben vous l'êtes, très chère : à mettre au Musée des Horreurs! Si Nauwelaers est un troll, alors vous êtes un trolley.
N'intervenez pas si vous n'avez rien à dire au sujet de l'article de Monsieur Bouhadjera!
Vous salissez l'espace des commentaires comme une blatte sur un gâteau.
Vos petits pâtés au venin ne peuvent alimenter que vous même; allez les manger ailleurs!
NAUWELAERS
30/08/2022 à 11:57
Merci jujube.
À la réflexion, plutôt que de l'insulter, je pense que nous devrions lui manifester de la compassion.
(Bien entendu patriarcale, etc.)
Je crois que sa vie est pourrie et elle s'en prend aux autres...c'est tristement classique.
Ne tombons pas dans le même piège même si parfois -eh non, je suis tout sauf un troll (je suis un anti-troll) -je ne suis évidemment pas parfait et ai pu succomber à cette tentation !
CHRISTIAN NAUWELAERS
Aurelien Terrassier
16/08/2023 à 20:29
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NAUWELAERS
30/08/2022 à 11:50
Marie Lemarchand,
Vous correspondez à ce que le web peut présenter de plus nul.
Le «vil troll» imaginaire vous renvoie à votre vile intolérance vulgaire.
Et la démocratie existe encore, de tristes personnes comme vous dussent-elles en être marries, Mme Marie.
CHRISTIAN NAUWELAERS
Aurelien Terrassier
16/08/2023 à 20:35
Marie Lemarchand Je confirme et encore le mot est faible parfois aussi.
boris
06/09/2022 à 10:40
Ah bon ? Moix ne vit pas à Paris ? c'est donc son sosie que je croise régulièrement dans ma rue. Un sosie très amusant, avec son regard par en dessous qui exprime clairement ses préoccupations : M'a-t-on reconnu ? vais-je pouvoir lui claquer la gueule ? Malheureusement, Monsieur Moix, on a surtout envie de vous tendre une savonnette ! Et oui, dans les rapports sociaux, tout le monde préfère les gens confiants et optimistes aux pervers bourrelés d'arrière-pensées. En général, on apprend ça au jardin d'enfants.
Ensuite, on va à l'école et on apprend, entre autres, la belle langue française. De ce point de vue, la phrase citée ne tient pas debout : « Rien n’est plus prompt à décourager une femme, surtout sexuelle, que la manifestation de la prudence ». Une femme sexuelle ?
Bref, je ne lirai pas la suite !