Publié en Tunisie aux éditions Elyzad, Bel abîme, de Yamen Manaï, remporte cette année le 4e Prix Orange du Livre en Afrique. Créé en octobre 2018, ce Prix répond à la volonté d’œuvrer pour la promotion des talents littéraires africains et de l’édition locale africaine.
Le 15/06/2022 à 11:19 par Clémence Leboucher
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15/06/2022 à 11:19
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Présidé par Véronique Tadjo (autrice, poète et artiste, le jury est composé de personnalités issues du milieu littéraire : Yvan Amar (journaliste Radio France), Kidi Bebey (journaliste Le Monde, éditrice et autrice), Yahia Belaskri (écrivain, journaliste co-fondateur de la Revue Apulée), Mamadou Camara (nouvelliste et président de l’association « Les vendredis du livre » de Guédiawaye au Sénégal), Eugène Ebodé (écrivain), Prudentienne Houngnibo Gbaguidi (présidente de l’association des libraires du Bénin, vice-présidente de l’Association Internationale des Librairies Francophones), Nicolas Michel (rédacteur en chef adjoint Jeune Afrique), Nétonon Noël Ndékéry (auteur), Gabriel Mwènè Okoundji (psychologue et poète), Ariane Poissonnier (autrice de l'Atlas de la Francophonie, Responsable vidéo RFI - France 24 - MCD) et Loubna Serraj (autrice, éditrice et lauréate 2021).
Pour cette 4e édition, 57 romans ont été proposés par 39 maisons d’édition basées dans 15 pays d’Afrique francophone. Une première sélection des titres a été faite par 6 comités de lecture réunissant une centaine de lecteurs issus de 15 pays africains.
Le résumé de Bel Abîme par les éditions Elyzad :
Un jeune homme s'adresse tour à tour à son avocat et à un psychiatre venus lui rendre visite en prison. Avec une ironie mordante, le narrateur prend à parti ses interlocuteurs. Les charges qui pèsent sur lui sont sérieuses, mais il affirme ne rien regretter. Se dévoilent les raisons qui l'ont poussé au crime : un père qui l'a toujours humilié ; une société gouvernée par les apparences ; la domination des plus forts sans partage ;
La pauvreté, la saleté, le mépris des animaux et de l'environnement. Les seuls élans d'affection que le jeune homme a connus ont été ceux de Bella, le chiot qu'il a recueilli. Mais dans ce pays, on tue les chiens « pour que la rage ne se propage pas dans le peuple ». Pourtant la rage est déjà là. Alors quand Bella a été tuée, il a fallu la venger.
Véronique Tadjo et les membres du jury ont retenu de ce livre « un récit d’une grande force s’en tenant à l’essentiel du mot ».
Le Prix lui a été décerné ce mardi 14 juin à Dakar (Sénégal) : Yamen Manaï recevra une dotation de 10.000 € et bénéficiera d’une campagne de promotion de son ouvrage. Il succède ainsi à Loubna Serraj, lauréate 2021 pour Pourvu qu’il soit de bonne humeur (Au diable vauvert/La croisée des chemins).
Né en 1980 à Tunis, Yamen Manaï est l’auteur de quatre romans parus chez Elyzad : La Marche de l’incertitude, 2010, Prix Comar d’Or, Prix Coup de Cœur de Coup de Soleil ; La Sérénade d’Ibrahim Santos, 2011, Prix Biblioblog, Prix de la Bastide, Prix Alain-Fournier ; L’Amas ardent, 2017, qui a reçu huit prix littéraires parmi lesquels le Prix des Cinq Continents de la francophonie, le Grand Prix du Roman Métis, le Prix Lorientales, et Bel abîme, paru en 2021.
Retrouver la liste des prix littéraires français et francophones
Par Clémence Leboucher
Contact : cl@actualitte.com
Paru le 02/09/2021
110 pages
Elyzad
14,50 €
Paru le 19/06/2019
217 pages
J'ai lu
7,10 €
Paru le 01/06/2018
236 pages
Editions Elyzad/Clairefontaine
9,90 €
Paru le 11/03/2021
352 pages
Au Diable Vauvert
18,00 €
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