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Les Ensablés - Direction Etoile (1937) de Francis de Miomandre

Les éditions de l’Arbre Vengeur nous ont donné une réédition de Direction Etoile, de Francis de Miomandre (1880-1959). Bernard Quiriny, par ailleurs biographe de Henri de Régnier, auteur cher aux Ensablés , signe une préface pleine d’humour ; les dessins de Regis Lejonc accompagnent merveilleusement le lecteur dans ce conte désenchanté. Puisse cette réédition rendre de nombreux lecteurs au sixième lauréat du prix Goncourt ! Par Antoine Cardinale.

 

Le 24/04/2022 à 09:00 par Les ensablés

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24/04/2022 à 09:00

Les ensablés

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Un mot pour commencer des liens qui unissent Francis de Miomandre avec l’Histoire de l’art, ou plus modestement, avec la critique. Il fut aux premiers tâtonnements de sa carrière littéraire, tenté d’essayer le chemin de la critique d’art. Il écrira quelque part avec humour un résumé de cette expérience : dans tout homme de lettres sommeille un critique d’art, et que la sagesse est parfois de le laisser dormir. 

Jeune homme monté à Paris en 1904, il réussit à rencontrer, avec Edmond Jaloux, son compatriote marseillais, le grand critique Camille Mauclair, alors tout auréolé de son amitié profonde avec Mallarmé. Il donne des vers, se fait inviter –sa particule lui est utile- au Jockey club ou au Fouquet’s. Il parvient devint même à devenir secrétaire particulier de Félix Fénéon, qui est alors directeur artistique de la galerie Bernheim-Jeune, lequel engage de Miomandre comme « vendeur de tableaux ». Il est au premier rang pour assister avec délectation aux méthodes peu conventionnelles de Fénéon qui présentait les tableaux à l’envers, afin que le client ne soit sensible qu’au rythme, aux couleurs, en un mot à l’essence d’une œuvre et qu’à l’inverse il se désintéressât de l’anecdote. Toute l’avant-garde de la peinture contemporaine est accroché là : Modigliani, Van Dongen, Bonnard, Matisse, Seurat, Dufy et le Douanier Rousseau. Le soir, on reçoit la visite des maîtres, Monet et sa barbe de dieu-fleuve, « Rodin à l’élocution précautionneuse » parmi d’autres. De Miomandre semble faire preuve d’un zèle modéré. Il écrit à un ami en parlant de la galerie : « On est très bien ici pour dormir ». L’expérience dura une année, et s’il a peu apporté au négoce de M.Bernheim, le négoce de M.Bernheim va en revanche lui donner ses entrées dans la vie parisienne. 

En 1905, poursuivant dans cette spécialité, il entre en tant que secrétaire de rédaction à la revue L’Art et les artistes qui défend alors ceux qu’on appelait les Indépendants et qu’on nommera bientôt l’avant-garde. De visites en soirées et de conversations en articles, la vie littéraire parisienne s’ouvre à lui : il revendique de Gourmont pour son maître, Gide le trouve « exquis », il est pour Apollinaire le « pur et subtil Francis de Miomandre » ; Claudel aime à le recommander et même le sauvage Suarès lui prodigue des conseils -leur correspondance durera trente années. De cette période de critique d’art reste un livre, Visages, dans lequel il recueille ses portraits d’artistes et ses articles de critique et qui se lit avec beaucoup d’intérêt.

Un début dans la vie
Qui est Francis de Miomandre, né Francis Durand ? Un ancêtre, François de Myomandre de Sainte-Marie de Saint Pardoux, garde du Corps de la Maison de la Reine. Le 6 octobre 1789, avec deux autres gardes, il sauve la Reine d’une foule déchaînée qui envahit le château de Versailles et protège sa fuite. Les sans-culottes brandissent la tête des deux gardes au bout d’une pique, lui s’en tire par miracle. Il y a un héros dans la famille, autant lui emprunter son nom de plume.

Francis nait en Touraine en 1880. A huit ans la famille déménage à Marseille. A seize ans, sa mère meurt, elle qui était de l’aveu de l’auteur la douceur et la bonté même. Son père est un être extravagant, capable à lui seul de ruiner plusieurs familles, mais qui dut se contenter d’en ruiner, certes consciencieusement, une seule. Il prétend faire fortune dans les affaires : grand acheteur de brevets chimériques, projetant de fonder des laiteries en Afrique et de forer du pétrole en Normandie, en correspondance avec le monde entier, introuvable aux huissiers et aux tribunaux de commerce, allant d’Odessa à Alger et de faillites en saisies. Il s’évanouit un jour dans la nature, en laissant une lettre sur la table de la salle à manger. Francis a 17 ans, un jeune frère, pas un sou et le bac à décrocher : comment ne pas être touché par ce jeune homme auquel la vie a déjà repris tout ce qu’elle s’était gardé de promettre, et qui ne pourra trouver la sérénité que dans le monde tel qu’il le rêve.

Dans cette drôle de ville de Marseille, caravansérail plein d’Orientaux aux yeux tristes, de joueur de belotes et de gendarmes corses, dans le fracas des tramways et des sirènes du port, il se lie à un groupe d’apprentis écrivains au nombre duquel on trouve Edmond Jaloux et Alexandre Arnoux. Francis les charme par son sens de l’amitié, par son érudition précoce et plus que tout par sa fureur d’écrire : articles, vers, compte rendus et critiques, tout lui est bon, tout lui est apprentissage. Il y a chez ce jeune homme nonchalant un élan vital, une force de travail qui impressionne. Son biographe, M. Rousselot, dénombre 80 romans, 50 traductions, et un travail de journaliste et de chroniqueur qui décourage tout recensement. Dans ses bonnes périodes, il est capable, selon le témoignage de Martin du Gard qui le côtoie de près vers 1916, d’écrire en une journée « cinq ou six articles » que s’arrachent les journaux. Capable aussi d’écrire la biographie de ses animaux domestiques –une tortue, un singe, un caméléon …- un éloge du papier peint, Naissance de Klina, puisqu’il faut bien vivre, un Essai sur la poésie arabe, sans rien entendre à l’arabe, ou une curieuse Histoire de la littérature française (à l’usage des Japonais) qui ne sera jamais publiée, pas plus que la Jeune Carpe, pastiche de la Jeune Parque, qui fit beaucoup rire Paul Valery. 

Un petit mousquetaire à l’assaut de Paris
En 1908, sa carrière se précipite avec Ecrit sur de l’eau. C’est un roman plein d’humour, d’ironie et de tendresse. Le héros se nomme Jacques de Meilhan, alter ego de l’auteur, pour lequel se lever tard est le premier article d’un provocant programme esthétique, social et moral. Ce sera le prix Goncourt 1908. Jules Renard, membre du jury note dans son Journal : Dîner Goncourt. Francis de Miomandre en est. Très jeune, vingt-sept ans, un petit mousquetaire, un gosse avec de l’aplomb.

Les cinq mille francs du prix seront vite mangés : d’abord trois cravates de soie blanche qu’il court acheter chez Charvet, la fête parisienne ensuite, et un mariage dans la foulée. A vingt-huit ans il faut bien faire honneur à la vie.

La maison d’édition marseillaise n’avait tiré que 500 exemplaires, il en restait quelques-uns seulement dans le commerce qui furent vendus en une heure quand le prix lui fut attribué. La suite tient du théâtre de boulevard : l’éditeur marseillais se précipite à Paris pour trouver une imprimerie, tombe dans les plaisirs de la capitale et au bout d’une semaine de noce, annonce à l’auteur « qu’il n’a pas eu le temps de s’en occuper ». Les critiques durent donc faire leur travail sans pouvoir lire le livre : Le Temps, journal sérieux, affirma qu’il s’agissait d’une étude de mœurs sur les grands paquebots ! Et l’auteur de conclure : Mon Goncourt ne fut un évènement pour personne, même pas pour moi. Ainsi allait la vie littéraire vers 1908 !

Finalement, on tira à 3 000 exemplaires, qu’il fallut sept longues années pour écouler… Mais le personnage de l’auteur était créé : dilettante, mondain, extravagant, une sorte de fou inoffensif de la vie littéraire parisienne, s’entichant d’invraisemblables animaux domestiques et s’immortalisant à travers des bons mots à la Sacha Guitry : Les écrits s’envolent, les bibelots restent ou Une femme fidèle, c’est une femme qui s’acharne sur un seul homme.
 
Majorque
Direction Etoile a été écrit en1937. Ce roman parisien est né loin de Paris lorsque de Miomandre ne supporta plus la Ville-lumière. Mais revenons en arrière. A la fin des années 1920, le succès littéraire lui assure des revenus financiers suffisants pour voyager et mener grand train : Cannes, Biarritz et Roquebrune, yachts, parties et cocktails. Civilisation du fox-trot et de l’Hispano-Suiza. Ce sont aussi les années espagnoles, les rencontres, et les premières traductions : Unanumo, Gomez de la Serna, Eugenio d’Ors. Il voyage à Majorque à la fin de l’été 1929 : c’est un coup de foudre, une révélation violente. Il en tirera bientôt un beau guide illustré plein de la lumière vibrante de l’île. Mais il faut bien revenir à Paris, qui plonge dans une crise économique et politique qui clôt les années insouciantes de l’après-guerre. 

Vient la cinquantaine : ses amis, Jaloux, Gide, Larbaud, Valery, Supervielle, ont mieux réussi, eux ses camarades, ses égaux, ils sont maintenant loin devant lui dans cette course de fond qu’est la carrière littéraire. Il existe certes, il a un nom, une œuvre, il publie sans difficultés et traduit ; son public le suit. Mais il ne sort pas de l’emploi de dilettante doué, de romancier de la high life parisienne, de consul à Paris de la République littéraire hispanique et d’excentrique des lettres françaises. En un mot, il lui faut bien constater qu’il est un second rôle de la vie littéraire de son temps. Et voilà maintenant qu’il constate que le temps de l’argent facile est passé ; les tirages baissent, et le fisc le traque pour des raisons auxquelles il ne comprend goutte.

En 1934 il prend la décision de partir, laissant tout derrière lui.  Dans le nord de l’île de Palma, vers la presqu’île de Formentor, il fait construire sa maison (une cabane dit-il) près du village de Pollença : Las Siete Higueras, les Sept Figuiers. Pour financer cette fuite, il lui a fallu vendre son inestimable bibliothèque : trente ans de tirages limitées, d’éditions rares qu’on offrait à l’ami Omandre, d’envois, d’autographes et de dédicaces, de mots drôles et chaleureux de la génération dorée de la littérature française, de Marcel Proust à François Mauriac : un catalogue de 75 pages, dans lequel est énuméré et évalué une vie d’amitiés littéraires. La vente marche bien, mais il a déçu ses amis, en blesse beaucoup, et le fâche à jamais avec d’autres.

D’autant qu’on le soupçonne aussi –à tort semble-t-il -  d’avoir vendu sa correspondance qui contient trente ans de secrets et d’indiscrétions.

Trop tard, Francis de Miomandre est parti. Il s’installe, dit qu’il passe son temps dans les cafés de Palma, mais travaille en réalité autant qu’à Paris, dans un décor vieux de trois mille ans. Il installe son bureau dans une dépendance dont il apprend –c’est un symbole dit-il gravement- qu’elle servait d’écurie à l’âne de la maison. Georges Bernanos, autre exilé français, lui rend visite. De Miomandre s’improvise jardinier et maçon : il a une ânesse, un chat et un chien. Les journaux parisiens, Paris-Midi, Comoedia, font des reportages sur la vedette littéraire devenu paysan. Comme d’habitude, on l’a dit, de Miomandre travaille beaucoup : le noceur parisien était un bourreau de travail, l’estivant de Formentor l’est tout autant. Il traduit Don Quichotte, qu’il veut irréprochable. C’est réussi puisque son Quichotte reste encore la traduction référence, celle qu’on peut lire aujourd’hui dans la collection Bouquins de Laffont. Des traductions donc, mais aussi des contes, des articles, des poèmes –en espagnol-, et des romans, dont Direction Etoile qui va nous occuper maintenant.

Ligne 6
Un homme, une femme : une rencontre et beaucoup de séparations. L’éblouissement d’un soir et puis une vie d’habitudes grises. Une féerie enchaînée à la réalité, une vie accrochée à une étoile. Le chaos du métropolitain, ligne 6, vu depuis la solitude ensoleillée de Formentor. 

Dans une voiture du métropolitain, le narrateur se rend de mauvaise grâce, par une noire et froide soirée d’hiver, dans une fête canaille donnée au fond du quinzième arrondissement. Devant lui s’assoit une jeune femme. Il la regarde, elle le regarde. Ils ne voient plus rien autour d’eux. C’est une chanson parisienne. Ils se sourient et avant qu’un mot soit prononcé, ils scellent l’alliance de toute une vie. Mais les mots, les silences et les regards ont-ils exactement le même sens pour un homme et pour une femme ? Le miracle d’un instant est-il un signe du destin ou seulement la récréation d’un soir qu’il faut saisir et oublier ? 

Elle fit un pas vers moi et me tendit la main. Je la pris et la serrai entre les deux miennes, longuement. 

-C’est vous ! dit-elle alors. Et sa voix –que j’entendais pour la première fois, -claire et profonde, plus vivante que toute chose vivante sur cette terre, se répercuta en moi, à l’infini, comme dans une citerne vide, y créant mille mirages d’écho. « C’est vous ! » et ce simple mot me bouleversa de fond en comble. J’étais né de son premier regard et ce mot venait de me baptiser.

Pétrarque n’use pas d’autres mots lorsqu’il se remémore Laure aux blanches mains : tous les amoureux, pourvu qu’ils soient un peu poètes ont ces mots-là. Il est vrai, pour paraphraser Miomandre, qu’un poète sommeille en tout amoureux, mais qu’il est généralement sage de le laisser dormir.
Direction Etoile réserve bien des surprises. Il faut parfois accepter, pour sentir la beauté d’un livre, d’en passer par les souvenirs blessés de son auteur.

Un voyage dans le métropolitain, autrefois la ligne 5, ligne 6 aujourd’hui, de la station Raspail à la station Etoile. : treize chapitres, treize stations. Edgar-Quinet, Maine –qui n’est pas encore Montparnasse- Pasteur, Sèvres-Lecourbe, Cambronne, La Motte Picquet, Dupleix, Grenelle –qui n’est pas encore renommé Bir-Hakeim-, Passy –pour une raison inconnue, pas de station Trocadero- Boissière, Kléber et enfin Etoile, sans Charles de Gaulle qui n’était alors après tout qu’un simple colonel (pour Ecole militaire, c’est trop tard, il fallait changer à La Motte-Picquet). Ligne 2, dans la brumeuse rive droite, d’autres enfants s’aiment et s’embrassent, adossés aux Portes de la nuit. Le métro est une chanson d’amour triste.

Ce roman est-il une visite de Paris ? pas vraiment. Bien sûr on va de la barrière de Charonne aux cabarets des Champs Elysées, du quai des Célestins aux Buttes-Chaumont, de l’avenue des Ternes aux Batignolles. Il y a des inventeurs fous, des danseuses mondaines, un peintre génial, une grande bourgeoise opiomane, une soubrette qui devient duchesse, un gourou suisse, une épouse aussi snob qu’une grue, des généraux balkaniques en exil et un cruel prince oriental, on passe de la grande vie à la débine, et de Paris à Budapest et à Corfou.

Les personnages ont des noms extravagants : Antarès, Phénix, Electra, Aldebaran, Perle et bien sûr Bellatrix, la belliqueuse : des noms qui sont comme des masques de carnaval. Tout ceci conserve à ce roman des parfums de bal de la Belle Epoque : cet avant-guerre se parfume encore au vétiver.

La guerre d’Espagne se chargera de renvoyer de Miomandre en France. Martin du Gard le vit revenir, sans un sou en poche, la vie à refaire à cinquante ans, en chemise rose et toujours l’air d’un gigolo, l’angoisse au cœur et voulant rire de tout. Le public l’avait un peu oublié, pas le fisc. Comme il est loin le temps du Bœuf sur le toit, des soirées bleues à Guéthary, loin le lawn-tennis, le crawl à Saint-Raphaël, les cocktails, la danse surtout !, Disparu son seizième arrondissement : de Régnier, rue Boissière, Paul Valéry, rue Villejust, René Boylesve, rue des Vignes, Elémir Bourges, rue du Ranelagh, Apollinaire, rue Gros ! Paris n’a pas attendu l’après-guerre pour changer, plus vite encore que le cœur d’un mortel ! C’est une vie qui est passée. Etoile, tout le monde descend !

J’ai vieilli
Les amoureux du cinéma français connaissent cette charmante comédie de 1935 dont le titre est Ferdinand le noceur : Paulette Dubost y est pétillante et elle trouve là un de ses premiers rôles de fausse ingénue. Fernandel interprète le rôle du collaborateur zélé, intègre et intelligent d’un industriel perdu de petites maîtresses et menant à grandes guides une vie nocturne compliquée. L’honnête Ferdinand, homme de la plus haute moralité, comme on disait autrefois, va cependant être soupçonné de cacher en réalité un séducteur et le dernier des débauchés : Ferdinand le noceur. De Miomandre, lui, passa toute sa carrière entière pour Francis le noceur. Malentendu qui en fit le romancier en titre de la vie parisienne et du microcosme littéraire, mais qui cachait le travailleur acharné derrière le masque du dilettante, et le clown triste derrière l’Auguste impertinent. Est-ce qu’un malentendu qui dure toute une vie représente un destin ? 

Quand elle revient de ses brèves aventures parisienne, Zazie, autre héroïne du Métropolitain, les résume en un mot : J’ai vieilli. Le héros du roman qui nous occupe pourrait en dire de même. L’histoire de Francis de Miomandre[i], se termina plus tristement que celle de Ferdinand, mais il reste de cette vie un témoignage charmant et triste : Direction Etoile.

Il existe à Paris une rue Francis de Miomandre. Elle circonscrit, comme c’est gai, le cimetière de Gentilly.
 

 
[i] Tous les éléments à caractère biographique de cet article sont tirés de l’ouvrage passionnant de Remi Rousselot, Francis de Miomandre, un Goncourt oublié, Editions de la Différence, 2013

 
 

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Direction Etoile

Francis de Miomandre

Paru le 25/11/2021

247 pages

L'arbre vengeur

7,50 €

Francis de Miomandre, un Goncourt oublié

Rémi Rousselot

Paru le 12/09/2013

282 pages

Editions de La Différence

20,00 €

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En 1936, elle obtient pour « Sangs » (publié chez Denoël) le prix Femina au 4eme tour, l’histoire d’une enfant à l’hérédité implacable, que l’amour ni la richesse de sa famille ne peuvent guérir, ne peuvent écarter de la malédiction du « mauvais sang »
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Les Ensablés - À propos de Claude Dravaine, par François Ouellet

J’ai commenté ici même, précédemment, la biographie de Maria Borrély (1890-1963) publiée par Danièle Henky en 2022 (Maria Borrély. La Vie d’une femme épanouie). Les romans de Borrély, qui s’apparentent à ceux de Giono et de Ramuz, sont à redécouvrir impérativement. Danièle Henky, dont le « sujet de prédilection, c’est le destin des femmes », expliquait-elle récemment, s’intéresse, dans son nouvel ouvrage, à l’écrivaine et journaliste Claude Dravaine (1888-1957). La Livradoise. L’Énigme Claude Dravaine est publié chez Hauteur d’Homme, une maison régionaliste sise dans une commune du Massif central. Par François Ouellet.

04/02/2024, 09:00

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Les Ensablés - Couleurs d'écriture, de Julien Blanc à Raymonde Vincent

Après Romans exhumés (chez EUD, 2014), Littérature précaire (toujours chez EUD, 2016), notre ami et chroniqueur des Ensablés, François Ouellet, publie aujourd’hui, sous sa direction, un nouvel opus dédié à la redécouverte d’auteurs oubliés, vaste domaine, on le sait, qu’une vie ne suffira jamais à explorer totalement. Il s’est entouré pour cela d’éminents spécialistes dont le regretté Bruno Curatolo, savant érudit, par ailleurs un des « redécouvreurs » de Raymond Guérin. Pour nos lecteurs assidus depuis quatorze ans (déjà !), ce livre est indispensable. Par Hervé Bel.

22/01/2024, 12:17

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Les Ensablés - La jeune fille verte de Paul-Jean Toulet (1867-1920)

Chers lecteurs des Ensablés, avec cet article d'Isabelle Luciat, se terminent nos chroniques de l'année 2023, l'occasion pour nous de vous souhaiter une très bonne année 2024 et de vous remercier pour votre fidélité (15 ans déjà). Hervé BEL

 

Récit enlevé d'une éducation sentimentale, La jeune fille verte se déroule dans la station thermale imaginaire de Ribamourt, inspirée de la ville de Salies-de-Béarn. Ce court roman livre également (et ce n'est pas son moindre attrait) une amusante chronique de la vie de province à la Belle Époque qui n'est pas sans rappeler « L'orme du mail » d'Anatole France, quoique sur un mode résolument léger et qui peut parfois tomber dans la facilité. Par Isabelle Luciat.

31/12/2023, 09:00

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Les Ensablés - Soldats bleus, journal intime (1914-1918) de Pierre Loti

A priori, publier le journal intime de Pierre Loti, sur la période couvrant la Première Guerre mondiale relève de la gageure, tant le style et l’œuvre de cet écrivain sont aujourd’hui passés de mode. Sa ferveur patriotique, sa soif d’en découdre avec l’ennemi, qui le pousse, alors qu’il a dépassé l’âge d’être mobilisé, à faire intervenir les plus hautes autorités, pour prendre part malgré tout à la guerre, nous est difficile à comprendre.  par Carl Aderhold  

10/12/2023, 09:08

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Les Ensablés - Ces messieurs du rugby, anthologie littéraire

 Alors que la coupe du monde de rugby vient de s’achever laissant un goût d’amertume aux Français sortis pour un petit point d’écart en quart de finale par les sud-Africains, on peut se consoler avec ces Messieurs du rugby, excellente anthologie littéraire consacrée uniquement à l’ovalie et publiée en poche dans la collection La Petite Vermillon à la Table ronde. Les maux s’envolent, les écrits restent. 

Par Denis Gombert.

26/11/2023, 09:00

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Les Ensablés - Le voleur de Georges Darien, par Marie Coat

Si le nom de Georges Darien (1862-1921) ne vous évoque rien, c’est que vous n’avez lu ni Biribi ni Bas les cœurs ... ni surtout Le voleur, mais peut-être avez-vous vu l’adaptation qu’en fit Louis Malle en 1967 dans son film éponyme ? Ou la bande dessinée de Bernard Seyer en 1986, presque un siècle après la parution, en 1897, du roman d’origine (le premier d’un cycle intitulé Comédie inhumaine qui ne connaîtra qu’un second opus, L’épaulette). Par Marie Coat

12/11/2023, 09:00

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Les Ensablés - Martel en tête, d'André Vers (1924-2002)

André Vers, j’en ai déjà parlé avec émotion il y a quelques années, lors de la réédition chez Finitude de son roman « Misère du matin » (1953) qui relatait, avec drôlerie et mélancolie la vie en usine d’un jeune homme. Cette fois, je reprends la plume pour lui, à l’occasion de la réédition de son deuxième roman « Martel en tête » publié en 1967 aux éditions Edmond Nalis, et que la fidèle maison d'édition Finitude réédite. Dans ses mémoires « C’était quand hier ? » (1990), André Vers raconte toutes les péripéties qui ont accompagné sa parution. Par Hervé BEL.

29/10/2023, 22:17

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Les Ensablés - L'hôtel du Nord d'Eugène Dabit, “triste, poignant et beau”

Publié en 1929, L’Hôtel du Nord est le premier roman d'Eugène Dabit ((1898-1936voir ici et ici). Ce roman connut un succès inégalé dans la courte carrière de l'auteur, disparu brutalement en 1936 alors qu'avec un groupe d'écrivain français, il accompagnait André Gide dans un voyage en URSS. Issu d'un milieu modeste, marqué comme tous les jeunes gens de sa génération par la guerre de 1914, Eugène Dabit a fréquenté les milieux artistiques après la guerre et a gravi l'échelle sociale, sans jamais renier ses origines. Par Isabelle Luciat

15/10/2023, 09:00

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Les Ensablés - Le Ciel de Nieflheim de Jacques Chardonne

Jacques Chardonne (1884-1968), le « romancier du couple », de Destinées sentimentales et de Romanesques, dont Gallimard a édité récemment la correspondance en trois volumes avec Paul Morand, a encore des lecteurs fidèles et convaincus — j’en connais quelques-uns. Ce n’est donc pas tout à fait d’un écrivain ensablé qu’il sera ici question, mais d’un livre que presque personne n’a lu, puisqu’il s’agit d’un ouvrage, écrit en 1943, qui était prêt pour l’impression, mais que Chardonne renonça à publier: Le Ciel de Nieflheim. Pour ses amis, Chardonne avait néanmoins procédé à un faible tirage privé ; on en trouve parfois un exemplaire en vente à fort prix en ligne.  Par François Ouellet

24/09/2023, 12:11

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Les Ensablés - Oeuvres de Hugues Rebell (1867-1905)

Avec une préface documentée de Nicolas d’Estienne d’Orves (notamment romancier « Prix Roger Nimier » et spécialiste de Rebatet), la collection « Bouquins » a publié récemment un recueil des œuvres principales de Hugues Rebell dont seuls les gens de mon âge rappelleront qu’elles furent rééditées dans les années 80 par Hubert Juin, dans la collection 10/18, avec d’autres auteurs « fin de siècle ». Par Hervé Bel.

11/09/2023, 11:55

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Les Ensablés - Le meneur de Loup (1857) d'Alexandre Dumas (1802-1870)

Dumas ? c’est Gaston Pescou, signant Peskow ou Peskov, mais aussi G. de Morlon, baron de Cherville, qui est en réalité –pour les trois-quarts- l’auteur caché de ce roman. Il est dans sa spécialité : le roman de chasse. Qu’on en juge par quelques titres tirés de sa bibliographie : Les Aventures d'un chien de chasse, Histoire d'un trop bon chien, Contes de chasse et de pêche, Contes d'un coureur des bois, Montcharmont le braconnier, Le Gibier plume et la même année Le Gibier poil, sa science s’étendant même aux sauvages horizons de l’Afrique et de l’Asie avec Les Éléphants, état sauvage, domestication.

Par Antoine Cardinale

27/08/2023, 09:00

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Les Ensablés - Les Étangs de la Double, de Geneviève Fauconnier

En 1995, les éditions Le Croît vif, à Royan (Charente Maritime), rééditaient trois romans de Geneviève Fauconnier (1886-1969) : Les Trois Petits Enfants bleus (1927), Claude (1933) et Les Étangs de la Double (1935). La même année, Omnibus reprenait Pastorale (1942), intégrant cet autre roman de la même auteure dans Gens de Charente et de Poitou, au sommaire duquel figurent aussi des romans de Jean-Richard Bloch, Pierre Véry, Ernest Pérochon, André Theuriet et Pierre Loti. En outre, Les Étangs de la Double reparaissait en 2020 aux éditions La Geste, à Niort, en Nouvelle-Aquitaine. Par François Ouellet.

13/08/2023, 11:19

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Les Ensablés - Le fer rouge de Paul-André Lesort, ou l'emprise

Paul-André Lesort (1915-1997) aurait pu intituler son cinquième roman L’emprise, mais il a choisi un titre plus incisif : Le fer rouge. Paru en 1957, l’ouvrage de ce romancier étiqueté « grand écrivain catholique » choqua autant les lecteurs que la critique, à quelques rares exceptions près comme Jean Cayrol (« Ce n’est pas un spectacle auquel il nous convie,...mais une quête, une aventure avec « risques et périls»... Son honneur est de déranger et de se déranger...Beaucoup n’ont pas compris la route surprenante qu’il put choisir sans avertissement »). Par Marie Coat.

30/07/2023, 10:05

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Les Ensablés - Petit Louis, d'Eugène Dabit

Chers amis des Ensablés, notre site accueille aujourd'hui une nouvelle contributrice, Isabelle Luciat, à qui nous souhaitons la bienvenue au sein de notre équipe. Pour son premier article, elle a choisi "Petit Louis" deuxième roman d'Eugène Dabit, qui avait rencontré le succès avec L'Hôtel du Nord, paru en 1929. Hervé BEL.

16/07/2023, 09:00

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Les Ensablés – Des hommes passèrent…, de Marcelle Capy

Pendant la première moitié du XXe siècle, de nombreux romans « champêtres » ont été publiés, et les Ensablés n’ont pas manqué d’en chroniquer. Parmi ceux qui nous ont particulièrement marqués, rappelons l’admirable Campagne (prix Femina 1937) de Raymonde Vincent que les éditions Le passeur viennent de rééditer et La vie d’un simple, d’Émile Guillaumin. Il me faut en ajouter un autre, récemment paru chez La Thébaïde d’une romancière complètement oubliée, Marcelle Capy. Par Hervé BEL

02/07/2023, 12:20

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Les Ensablés - Cinis in cinerem, de Régis Messac (1893-1945)

Les Éditions de La Grange Batelière achève par Cinis in cinerem (allusion à la Genèse « tu es poussière et tu retourneras à la poussière), la publication des quatre romans policiers de Régis Messac, auteur que nos amis des Ensablés commencent à connaître (Quinzinzinzilli, Le mystère de Monsieur Ernest). A mon goût, c’est le roman plus étonnant, le plus attachant aussi, car il s’y mêle le gothique, le fantastique, la psychanalyse et le scientisme du XIXème siècle, dans une ambiance mystérieuse : plaisir assuré pour tous ceux qui ont aimé Gaston Leroux, Maurice Leblanc, Stevenson, Edgar Poe, et j’en passe. Par Hervé Bel

11/06/2023, 09:00

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Les Ensablés - Le tramway des officiers (1973) de Georges Thinès

Georges Thinès  (1923-2016) est un écrivain belge de langue française né en 1923 à Liège et décédé en 2016 à Court-Saint-Étienne. D’abord attiré par les lettres classiques, il fut étudiant en philosophie et lettres à la Faculté universitaire Saint-Louis de Bruxelles. Après son engagement à la Royal Navy durant la guerre, Georges Thinès renonce à la philologie et s’oriente vers la psychologie. Professeur à l’université de Louvain, il fut un spécialiste de renommée mondiale dans le domaine de l’éthologie animale. Excellent musicien, fondateur de l’orchestre symphonique de Louvain, il fut encore poète, nouvelliste, romancier, dramaturge, essayiste. Par Armel Job

28/05/2023, 09:00

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Les Ensablés - Les aiguilles à tricoter de Denis Belloc, le bas bruit de la violence

Décédé en 2013 à l’âge de 64 ans, Denis Belloc ( (1949-2013) a marqué d’une empreinte noire la littérature française. Son œuvre, une dizaine de romans parus, s’abreuve au sirop de la rue. Mais ce liquide est violent et amer. C’est l’univers de la toxicomanie dans Képas (Lieu commun, 1989) ou de la prostitution dans Suzanne (Lieu commun 1988) qui forme le décor des romans de Belloc dont l’entière matière est autobiographique. Par Denis Gombert.

14/05/2023, 09:00

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Les Ensablés - Heureux les pacifiques de Raymond Abellio (1907-1986)

En janvier 1947, les éditions du Portulan publièrent un épais volume au titre biblique, « Heureux les pacifiques », que la critique accueillit avec force éloges, n’hésitant pas à parler de «roman fracassant et excitant » (Pierre de Boisdeffre), de « roman d’une génération » (Maurice Nadeau), tous se montrant impressionnés par  la justesse d’un tableau riche et complexe d’une époque charnière (1934-1945): ainsi Pierre Descaves, selon lequel ce roman est « sans aucun doute, le document le plus important, le plus impressionnant qui nous ait été donné depuis quinze ans, sur l’état d’une jeunesse que guettait le conflit de 1939-1940 et les années, noires et rouges, des refus ou des abandons ». Par Marie Coat

30/04/2023, 16:45

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Les Ensablés - Le renard à l'anneau d'or, de Nelly Kristink    

Mariève a vingt-trois ans lorsqu’elle épouse Gilles, de dix ans son aîné. Ce mariage la conduit à s’installer chez lui, dans un domaine forestier des Hautes Fagnes, à l’est de la Belgique. Le manoir du Rondbuisson, situé à l’orée du bois, est la résidence de quelques personnages rustiques et gentiment intrigants. Tout semble en place pour assurer le confort de Mariève, dans un cocon où l’on ressent plus qu’ailleurs le rythme envoûtant des saisons. Mais pourquoi n’y semble-t-elle pas heureuse ? C’est l’histoire de la lente dégradation d’un amour s’abîmant au grattage de l’écorce. Par Louis Morès. 

10/04/2023, 09:47

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1945

14/10/2024, 16:17

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Rue de Gibraltar : Rencontre avec Patrick Chavardès 

Patrick Chavardès, écrivain né à Paris, se consacre aux romans, nouvelles, pièces de théâtre et paroles de chansons. Romancier, poète, auteur de nouvelles, et parolier, Patrick Chavardès a étudié la philosophie, a été enseignant et a voyagé en Asie. C’est à Sète qu’il pose la narration de son dernier roman, une ville portuaire, promesse de voyage. Son dernier roman, Rue de Gibraltar, est paru aux éditions Banlieue Est Editions. Propos recueillis par Christian Dorsan.

14/10/2024, 12:27

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Chronique d'une disparition annoncée ? À la recherche du vivant d'Iida Turpeinen

Un récit captivant qui mêle habilement aventures maritimes, histoire coloniale, réflexion sur l'évolution des espèces, et qui questionne avec acuité notre relation au vivant et à notre environnement.

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La sociologie face aux défis environnementaux

Comme l’économie, la sociologie a longtemps négligé la contrainte environnementale. Ce n’est plus le cas. De nombreux travaux, dont ce livre rend compte, analysent les relations entre la société et son environnement, qu’il s’agisse des politiques publiques, des mouvements sociaux, des modes de vie ou des enjeux de la gouvernance internationale.

14/10/2024, 11:49

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Crépusucule à Casablanca de Melvina Mestre : policier dans le Maroc des années 50

Un polar old-style avec une détective façon Nestor Burma et un panorama très instructif de la géopolitique du Maroc dans les années 50. Melvina Mestre a vécu son enfance (elle est née en 66) à Casablanca. Avec ce roman, elle ouvre une série policière avec une détective privée comme héroïne : Gabrielle Kaplan. Un second tome est déjà paru en 2024 : Sang d'encre à Marrakech.

14/10/2024, 09:42

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A ceux qui ont tout perdu

13/10/2024, 14:00

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Sa Majesté des Mouches : un classique somptueusement mis en images

Le talent d'Aimée de Jongh n'est plus à démontrer. Depuis Le Retour de la bondrée, son premier album, tout ce que dessine la bédéaste sort du lot et récolte les lauriers. En s'attaquant au chef-d'œuvre de William Golding, elle met la barre très haut. Mais la franchit largement. 

 

13/10/2024, 08:49

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La série des James Bond version comics

Le succès du personnage inventé par Ian Fleming est tel qu’on le retrouve décliné dans tous les univers, que ce soit sous la forme de romans, de films ou encore de bandes dessinées et même de dessins animés.

11/10/2024, 15:20

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Les Aléas de l’immortalité : le transhumanisme est une diablerie

C’est un roman d’apprentissage que nous offre Les Aléas de l’immortalité (éditions Calmann-Lévy, traduit de l’anglais par Jessica Shapiro), de Jaroslav Kalfar. La vie de son héroïne, Adéla Slavikova, est mise en perspective par elle-même pour qu’en ressorte le sens, ce qu’elle a saisi en la traversant, et au-delà même. 

11/10/2024, 12:24

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Colère, un polar rugueux au coeur de la pègre d'Europe Centrale

Voilà un polar slovaque bien rugueux qui décoiffe et qui change de nos standards habituels. Colère de Arpád Soltész (Agullo), traduit du slovaque par Barbora Faure, nous plonge en pleine guerre des gangs dans un pays corrompu où il serait vain de chercher à distinguer les gendarmes des voleurs.

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Deuxième et dernière partie du Jeu de Montglane : Le feu sacré

Après Le Huit, Katherine Neville tisse à nouveau une toile d’exception avec ce thriller ésotérique et épique, époustouflant d’érudition et de suspense, traduit de l’anglais (États-Unis) par Édith Ochs. Cette exploration magistrale de la face obscure de l’Histoire – on croise ici Napoléon, Talleyrand, Lord Byron ou encore Thomas Jefferson – se conclut, dans ce second volume de la série, par un final proprement sidérant. 

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Contre les moralistes

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Le retour de Cotton Malone : enquête au cœur de l'Histoire

De la Belgique à la Louisiane, en passant par les Bahamas, Steve Berry, associé à Grant Blackwood, nous entraîne dans une palpitante course contre la montre qui ravira tous les amateurs d’Histoire et de suspense. Un roman traduit de l’anglais (États-Unis) par Philippe Szczeciner. 

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Shinkirari : confessions d'une desperate housewife au Japon

Murasaki Yamada est une des premières figures féminines du manga alternatif. Mais tout en étant mangaka, elle a aussi été femme au foyer dans le Japon des années 1970, s’usant toute entière aux tâches ménagères et à l’éducation de ses deux filles. Nourri de son vécu, Shinkirari nous plonge dans le quotidien et les escapades mentales d’une femme qui réfléchit à sa place dans la société. Un témoignage qui vient traverser les époques pour nous toucher en plein cœur.

10/10/2024, 14:04

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Fabrice Colin raconte la première femme à prendre son envol

Dans En moi le ciel et la terre publié aux éditions du Seuil, Fabrice Colin nous offre une plongée dans la vie d'une pionnière des airs. Ce roman biographique retrace son parcours audacieux, mêlant records et quête de liberté dans un univers dominé par les hommes. 

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Humour, et liberté : Irving revient avec une fresque familiale

Après sept ans d’absence, John Irving signe son grand retour avec Les Fantômes de l’Hotel Jerome, traduit par Elisabeth Peellaert et publié aux éditions du Seuil, une saga familiale pleine de rebondissements, où se mêlent humour, liberté de mœurs et une savoureuse relecture de Moby-Dick. Le titre paraîtra le 8 novembre 2024.

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Découvrez le Prix Hugo du Meilleur Roman 2023

« Ce n’est pas le conte de fées classique où la princesse épouse le prince, mais plutôt celui où elle le tue. » Cette présentation par les éditions du Seuil annonce la couleur. Dans Nettle & Bone, traduit par Axelle Demoulin et Nicolas Ancion, T. Kingfisher, lauréate du Prix Hugo du meilleur roman, nous plonge le 8 novembre prochain dans un récit féministe aussi terrifiant que subversif. 

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Surfacing  de Clea Koff : quand l’anthropologue écrit des polars…

Voilà un polar des plus classiques de la part d’une auteure dont le parcours ne l’est pas du tout : Clea Koff est anthropologue et elle a collaboré avec le Tribunal pénal international sur les enquêtes menées au Kosovo et au Rwanda concernant les charniers ! Une expérience marquante qui nourrit l’intrigue de ses romans et tisse leur trame.

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Les plaines

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La reine aux yeux de lune

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Quand le désir sexuel s'éteint, l'introspection commence

C’est l’album de la rentrée. Et probablement l’un des plus saisissants de l’année. Avec Impénétrable (Le Lombard), Alix Garin signe une BD d’une justesse étonnante, dans laquelle elle livre, en toute transparence, le récit d’années de luttes contre le vaginisme.

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"Non, la soixantaine n’est pas synonyme de naufrage"

« Mon nom est Ventura. Samuel Ventura. Mes amis m’appellent Sam. Ma vie a basculé. En un jour. Je m’y étais préparé, et pourtant le choc a été brutal. JE VIENS D’AVOIR 60 ANS. » 

09/10/2024, 12:17

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Ken Follett raconte sa relation à Notre-Dame de Paris

À l’occasion de la réouverture de Notre-Dame le 8 décembre 2024, Ken Follett a écrit une courte préface, traduite par Odile Demange, dans laquelle il revient sur ce terrible jour d’avril 2019, et la reconstruction d’une partie de l’édifice grâce à « l’investissement, le talent et le dévouement des Français ». 

09/10/2024, 11:11

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Miroir d'Astrologie : quand l'Art écoute les étoiles

Miroir d'Astrologie, bien beau livre. Et quel plaisir pour ceux qui chérissent l'art de Paracelse et Jackie Stallone, que ce soit à la lumière du jour, ou en cachette… Max Jacob, le peintre-poète des visions onirico-esthètes, et grand passionné d’astrologie, et le dandy Claude Valence, de son vrai nom Conrad Moricand, astrologue, pour un ouvrage publié cinq ans après la mort du premier, en 1949. 

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Tome III de la série Destinée suédoise

1949. Betty célèbre ses trente ans entourée de sa famille, de ses amis, de son époux et de ses enfants. Son mariage avec Olof Morin est harmonieux, et le couple a donné naissance à un petit garçon, Anders... 

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Dracula, plus terrifiant que jamais dans une édition collector

BONNES FEUILLES – Halloween arrive à grands pas et s’accompagne de ses traditionnelles lectures horrifiques. Fidèles à l'esprit de cette saison, les éditions Callidor se sont assurées que les amateurs de frissons aient de quoi nourrir leurs nuits d'épouvante. À partir du 18 octobre 2024, ils pourront se plonger dans une édition collector de Dracula, signé Abraham Stoker, illustrée par Christian Quesnel.

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La luminothérapie, par le livre

Les impressionnistes, « c’est avec leur boîte à couleurs sous le bras qu’ils vont donner leur propre vision du monde, un monde fait de lumière, de touches et de couleurs, comme on ne l’a encore jamais vu ».

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La Face Nord

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Les Avengers, entre le marteau des X-Men et l'enclume des Éternels

Attention, cet album contient un nombre de stars hallucinant à la page, pour un triple cross-over d’exception : Avengers, X-Men et Éternels sont au cœur d’un récit où les forces du Bien s’affrontent dans un conflit dévastateur. Ça en jette, n’est-ce pas ? Ce n’est que le début. 

 

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Les Champs de la Lune : recommencer, éclore

Après avoir définitivement quitté la Terre, l’humanité se tourne vers un autre lieu de vie : la Lune. Sous la lumière blanche et cruelle du Soleil, autrefois source de vie, ces personnes créent des villes troglodytes, sous-lunaires, donnant formes à des dédales où la vie peut continuer. El-Jarnine, humanoïde jardinière, est l’unique employée d’une ferme où plantes et animaux, reliquats de la Terre, se côtoient dans une belle et étrange harmonie. 

08/10/2024, 09:22

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Le professeur Michel Lejoyeux nous apprend à être heureux

Au fil d’aventures romanesques s’appuyant sur la psychologie, la philosophie, la biologie du cerveau, la pleine conscience, la thérapie des croyances et des émotions, Michel Lejoyeux mène sa patiente à la reconquête d’une joie de vivre durable. 

07/10/2024, 15:31

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Panpan, Cucul et n'oubliez pas la praline !

À travers une narration mêlant humour, cynisme et réflexions sur la condition féminine, Cucul, de Camille Emmanuelle, passe la société au crible… Féminisme, influence de la culture populaire, et comment les histoires d'amour façonnent nos désirs et attentes. 

07/10/2024, 15:07

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Les échecs racontés en BD 

Robert Laffont sort en novembre un manuel d’échecs entièrement dessiné. Le jeu aux 64 cases tient sa première BD pédagogique. Ce manuel est une véritable plongée narrative, didactique et légère dans l’histoire et la théorie des échecs. 

07/10/2024, 12:40

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La poésie de Sarah Mostrel, chemin vers le rêve et la lumière

Sarah Mostrel fait paraître en cette rentrée 2024 un nouveau recueil de poésie dont le titre est inspiré du gris de Payne, très utilisé en aquarelle. Maggy de Coster a écrit la préface. Elle écrit qu’« associer le gris à la peine c’est mettre l’accent sur l’intensité et l’immensité de cette dernière ». Elle poursuit : « Sarah Mostrel évoque l’insoutenable douleur qui érode son cœur quand l’inacceptable lui tombe comme un couperet. »

05/10/2024, 11:57

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XIII nous emmène dans le passé pour le tome 29

Rentreelitteraire2024 — Le vingt-neuvième tome de XIII marque un retour aux débuts de la série. Au travers des pages et des dessins, on explore les sombres méandres de la guerre froide mais aussi de ses répercussions sur le présent. Ce nouvel opus s'inscrit dans la continuité de cette saga qui captive les lecteurs depuis quatre décennies avec ses intrigues et ses personnages. Un tome de Yves Sente et Iouri Jigounov.

04/10/2024, 15:25

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Valérie Perrin toujours en tête des ventes

Pour cette 39e semaine (23-29 septembre 2024) Valérie Perrin conserve sa place de leader avec 21.910 exemplaires écoulés (contre 22.557 la semaine passée : belle régularité). Sur les trois marches du podium, sans surprise, on retrouve Freida McFadden et Gaël Faye, déjà présents dans le classement la semaine dernière. 

04/10/2024, 15:24