Des livres pour se remettre à l’anglais

Suffit-il de lire pour apprendre l’anglais ? Certainement que non. Cependant, on peut mettre à profit des méthodes très bien conçues, tout en y associant la lecture régulière d’ouvrages publiés dans une édition bilingue. Et pour la compréhension de la langue à l’oral, on peut faire confiance aux séries !

Le 24/01/2022 à 11:18 par Victor De Sepausy

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24/01/2022 à 11:18

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Avec la mise en place du compte personnel de formation (CPF), qui permet d’offrir à chacun un financement de la formation continue, l’offre s’est considérablement étendue. Il est alors relativement facile de trouver des formations à distance dans de très nombreux domaines. Dans un monde de plus en plus internationalisé, il apparaît souvent judicieux de commencer par étoffer sa maîtrise de l’anglais. On peut donc faire une formation d’anglais avec le CPF.

Cependant, afin de préparer l’entrée dans un parcours de formation, il est nécessaire de commencer à s’inscrire dans une dynamique de reprise d’études. Parfois, le temps où l’on était sur les bancs de l’école est déjà fort loin, et ce d’autant plus que le CPF s’adresse aux personnes qui sont en activité depuis plus de 16 ans.

L’anglais pour les nuls (432 pages), First éditions

Incontournable pour se remettre à l’anglais quand on vient de très loin, avec un niveau débutant ou faux débutant. L’ouvrage est clair. Il va toujours à l’essentiel et il s’accompagne d’un CD. Vous reverrez les bases grammaticales et le vocabulaire adapté pour les situations simples de la vie, dans l’entreprise ou à l’étranger.

Bescherelle, anglais – La méthode (360 pages)  

Proposée chez Hatier dans la célèbre collection Bescherelle, cette méthode est efficace et simple. Fondée sur des petits dialogues, elle nous conduit à suivre les aventures d’Oliver qui voyage pour des raisons professionnelles aux quatre coins du monde anglo-saxon. Un site est associé au livre, ce qui permet de retrouver très rapidement chaque épisode. L’ouvrage propose des synthèses d’ordre grammaticale mais aussi concernant le vocabulaire et la vie culturelle. 

Alice’s Adventures in Wonderland (édition folio bilingue, 336 pages)

Une fois que vous aurez trouvé la méthode qui vous convient (et cela peut être aussi tout simplement celle proposée par Assimil), il est nécessaire d’entrer dans la langue. Quoi de mieux que de le faire par la littérature. On peut commencer par la redécouverte d’Alice au pays des merveilles : un livre qui est précisément une merveille à découvrir en langue originale tant il regorge de jeux de mots intraduisibles. Vous retrouverez le sourire à explorer la langue savoureuse utilisée par Lewis Carroll pour distraire Alice et ses sœurs. 

The Great Gatsby (édition folio bilingue, 480 pages)

Dans un tout autre style, plongez dans l’univers du New York des années vingt aux côtés du jeune Nick Carraway. Long Island, the place to be. Vous ferez alors la découverte de Jay Gatsby, cet homme richissime à la conduite déroutante. Cette édition de l’œuvre de Francis Scott Fitzgerald est préfacée et annotée par l’écrivain Philippe Jaworki. 

Gatsby le Magnifique : du roman aux films

Occupant la deuxième place dans la liste des cent meilleurs romans de langue anglaise du XXe siècle, selon la Modern Librairy (maison d’édition américaine filiale de Random House), Gatsby le Magnifique a fait l’objet, depuis sa publication en 1925, de nombreuses adaptations au cinéma. 

On pourra s’amuser à mettre en parallèle la version proposée par Jack Clayton en 1974, avec Robert Redford en vedette, et celle de Baz Luhrmann (2013), avec, cette fois, Leonardo DiCaptrio dans le rôle-titre. Des films qu’il s’agira de voir, bien évidemment, d’abord en version originale, au besoin avec des sous-titres en anglais, au moins la première fois. 

Les nouvelles d’Edgar Allan Poe

Une possibilité aussi, pour améliorer son anglais, réside dans le fait de se mettre dans les pas d’un illustre poète, tel Charles Baudelaire. Ce dernier découvre l’écrivain américain Edgar Allan Poe vers 1846, trois ans avant sa disparition. L’auteur des Fleurs du mal est tout de suite conquis. Il va alors être l’un de ses premiers traducteurs en France, dès 1848. 

Ayant l’impression de trouver là un double de lui-même, Baudelaire se consacre avec ardeur au déchiffrage des nouvelles du romantique américain. Il progresse alors dans sa maîtrise de l’anglais en même temps qu’il s’éprend de l’œuvre de Poe. On pourra découvrir dans le texte l’écrivain américain avec l’édition Pocket de trois de ses nouvelles (Three Short Stories) : La Chute de la maison Usher, Le Chat noir et La Barrique d’amontillado. 

 

Crédits illustraion Pexels CC 0 

 
 
 
 
 
 
 

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