Christine Angot a remporté ce mardi 26 octobre le prix Médicis pour Le Voyage dans l’Est, édité chez Flammarion. Récit qui revient à nouveau sur l’inceste dont elle a été victime. Le prix Médicis du roman étranger a lui été remis au suédo-tunisien Jonas Hassen Khemiri, pour La Clause paternelle, édité chez Actes Sud.
Le 26/10/2021 à 16:21 par Hocine Bouhadjera
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26/10/2021 à 16:21
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Réuni dans un restaurant du quartier de l’Odéon à Paris, le jury a couronné l’auteure de L’Inceste sorti en 1999, pour l’un des livres les plus discutés de la rentrée littéraire.
Très émue devant le jury, selon l’AFP sur place, elle s’est dite très heureuse pour ceux qui l’entourent. « Ça compte vraiment (...) C’est-à-dire qu’il y a des gens qui sont là, qui vous aident, qui vous soutiennent, qui manifestent qu’ils sont avec vous », a-t-elle expliqué.
Christine Angot est également toujours en lice pour le prix Goncourt, avec trois autres finalistes. Le plus prestigieux des prix français sera remis le 3 novembre.
C’est le suédo-tunisien Jonas Hassen Khemiri qui a, de son côté, remporté le prix Médicis du roman étranger, pour La Clause paternelle, roman sur l’identité et la filiation édité chez Actes Sud.
« C’était une surprise. C’est un honneur énorme d’avoir ce prix. Pas seulement pour le prix, mais c’est pour le livre aussi la possibilité de trouver de nouveaux lecteurs », a expliqué le romancier qui écrit en suédois, mais parle également couramment le français.
Enfin, le prix de l’essai a été décerné à Jakuta Alikavazovic pour Comme un ciel en nous, paru aux éditions Stock.
Une exploration de l’histoire personnelle de l’auteure, fille d’exilés, partie de sa Yougoslavie natale pour arriver à Paris.
« C’est un livre sur une nuit, c’est aussi un livre sur une vie. Deux peut-être : celle de mon père, qui est arrivé en France au début des années 70, et la mienne, qui suis née à Paris à la fin des années 70 », a-t-elle déclaré à l’AFP.
Liste des prix littéraires français et francophones
Rentrée littéraire : prix, récompenses et heureux lauréats 2021
Romans de la rentrée littéraire 2021 : parcourir les bonnes feuilles
Crédits : Flammarion
Paru le 18/08/2021
214 pages
Flammarion
19,50 €
Paru le 01/09/2021
151 pages
Stock
18,00 €
Paru le 02/06/2021
358 pages
Actes Sud Editions
24,00 €
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Cerf- Volant volé
30/10/2021 à 16:08
Désolé, mais là je ne marche pas.
Autant le texte que C. Angot a publié en son temps sur Houellebecq est un chef d'oeuvre d'analyse, autant sur cette publication primée, le compte n'y est pas.
Pourquoi?
La littérature devient un bourbier à "mes souffrances, tenez?? regardez comment c'était horrible"; On est dans le témoignage, c'est une forme d'écrit, mais pas dans un roman (rentrée littéraire est-il dit)
Les souffrances des unes ou des uns, pour en faire un roman il fut utiliser la distanciation, le montage, se déguiser, parle de soi sans soi, du moi de soin touts assis aux cotée de la romancière, mais que le lecteur ne peut pas apercevoir;
C'est ce que reprochait Sartre à Mauriac : la foi ne peut pas être la finalité d'un roman, l'explication des personnages ou alors nous ne sommes pas dans un roman, donc Mauriac n'est pas u romancier. Sart
re a passé 3 volumes à indiquer pourquoi la névrose de Gustave a produit sans aucun doute le plus grand roman jamais écrit.
Ici, Catherine Angor rate. Que devait-elle faire? un roman sur son père, écrit à la place, par son père, et inventer une névrose ou une autre estafette mentale. Et tou devenait gigantesque. le plus grande livre de décenie à venir. Elle en a
Cerf- Volant Volé
30/10/2021 à 16:16
mon premier message envolé trop vite avec la touche je ne sais plus laquelle;
Je termine:
Christine Angot en a les moyens.
Alors que là, elle nous dépose dans un fauteuil d'un théâtre, où nous sommes, lecteurs en position de voyeurs, mieux de "vicieux". Or dans le système du vice, tout prend sens, tout, et donc plus rien n'a de sens. Ou alors il faut tricher un peu, ce petit peu qui fait l'esprit de la littérature. Egarement total. Quel dommage. Christine Angot, sivousplaî, t changez ma place, un autre fauteuil.
Un grand romancier, une grande romancière, c'est quelqu'un qui a "mal aux autres"; mais qui n'a pas mal à soi, ou alors on ne doit pas s'en apercevoir; le don d'écrire c'est exactement ça.