La « critical race theory », ou « théorie critique de la race » en français, est devenue un sujet de débat politique féroce aux États-Unis, ces derniers mois. Cette matière étudie en effet le racisme au sein des institutions américaines, souvent au détriment de ces dernières. Un conflit qui enflamme les districts scolaires – publics en particulier –, où les parents, les enseignants et les administrateurs scolaires débattent. Le licenciement d’un enseignant du Tennessee le mois dernier pour avoir présenté un essai de Ta-Nehisi Coates, auteur afro-américain, n’a fait qu’envenimer la situation…
Le 27/08/2021 à 10:48 par Valentine Costantini
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Publié le :
27/08/2021 à 10:48
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La « critical race theory » (CRT) est un domaine d'études juridiques créé dans les années 1970 par Derrick Bell, le premier professeur de droit noir nommé à l'Université de Harvard : cette théorie était un moyen, pour lui, de remédier à ce qu'il considérait comme la façon dont la discrimination et l'iniquité sont perpétuées dans la loi. Des inégalités qui façonneraient ainsi la société, l'économie, la culture et la politique.
Pour les partisans de cette matière, elle représenterait un outil important pour comprendre comment le racisme systémique peut perpétuer la discrimination et les désavantages. Pour les opposants, c'est un plan subversif pour endoctriner les jeunes Américains à rejeter leur pays et son histoire.
Il est important de souligner que, dans sa définition, la CRT n'attribue pas le racisme aux blancs en tant qu'individu, mais affirme que les institutions sociales américaines sont empreintes de racisme — ancré dans les lois, les règles et les procédures. Or, de nombreux Américains ne séparent pas leur identité individuelle en tant qu'Américain des institutions sociales qui les gouvernent — en d’autres termes, ces personnes se perçoivent comme le système, et pensent ainsi être qualifiées personnellement de racistes.
Pour beaucoup, il semble que les manifestations sous le slogan Black Lives Matter ont servi de catalyseur politique à un changement social radical. Les manifestants pointaient une inégalité des citoyens devant les forces de l'ordre, dénonçant une violence policière essentiellement ressentie par les Afro-Américains et d'autres représentants des « minorités ». Une forme de « révolution », donc, qui ouvrait la voie à une nécessaire évolution.
Crédits : Ehimetalor Akhere Unuabona / Unsplash
« Le meurtre de George Floyd a amené toute cette nation à se pencher sur la race et le racisme, et je pense qu'il y a eu un consensus autour de l'idée que quelque chose n'allait pas », estime ainsi Marvin Lynn, spécialiste de la théorie critique de la race et professeure à l'Université d'État de Portland. Il craint cependant que les récentes législations mises en place dans différents États du pays ne parviennent à dissuader les enseignants d'aborder le sujet du racisme en classe.
En juillet, un représentant républicain de l'Alabama, Danny Crawford, a déclaré que, d’après lui, la CRT n’avait pas sa place dans l'enseignement primaire ou supérieur. Ainsi, tout instituteur qui enseignait « certains concepts concernant la race ou le sexe, comme la théorie critique de la race » devait être licencié.
« Je sais qu'à la faculté de droit, vous suivez un cours sur la CRT. Pourquoi avez-vous besoin d'un cours ? Pourquoi avez-vous besoin d'un semestre de théorie critique de la race ? », s’est insurgé Crawford. « Et si vous allez enseigner une théorie, n'importe quelle théorie, ayez simplement une discussion ouverte, mais ne l'enseignez pas comme la vérité. »
Au cours des derniers mois, des élus à travers le pays ont ainsi promulgué de nouvelles lois, destinées à contrôler la façon dont les étudiants discutent du passé des États-Unis, mais aussi du présent. Un effort contre la CRT, qui mène certains États — Idaho, Oklahoma, Tennessee, Texas, Iowa, New Hampshire, Arizona et Caroline du Sud, notamment — à tenter de restreindre l'enseignement de concepts « conflictuels ». À noter qu'au moins deux textes de loi visent explicitement la théorie critique de la race, en Idaho et Caroline du Sud.
En Arizona, le texte de loi indique :
Dans les années préscolaires jusqu’à la douzième année peuvent ne pas permettre l’enseignement ou intégrer dans un cours les concepts suivants :
1. une race, un groupe éthique ou un sexe est par essence moralement ou intellectuellement supérieur à une autre race, un groupe ethnique ou un sexe.
2. un particulier, en vertu de sa race, ethnicité ou sexe, est par nature raciste, sexiste ou oppressif, consciemment ou inconsciemment.
Enfin, près d’une vingtaine d’États supplémentaires ont récemment introduit, ou prévoient d'introduire, une législation similaire.
Les lois interdisent notamment la discussion ou encore la formation qui évoquerait les États-Unis comme une nation intrinsèquement raciste, ainsi que toute évocation de préjugés, de privilèges, de la discrimination et de l'oppression, conscients et inconscients. Des articles de loi qui couvrent aussi des conférences et autres débats sur les questions de genre.
Carte des 28 États qui souhaitent restreindre l'éducation sur le racisme, les préjugés, les contributions de groupes raciaux ou ethniques spécifiques à l'histoire des États-Unis ou des sujets connexes. Crédits : Chalkbeat
La liste des interdictions comprend aussi la notion selon laquelle toute personne devrait « ressentir de l'inconfort, de la culpabilité, de l'angoisse ou toute autre forme de détresse psychologique » en raison de sa race ou de son origine ethnique. De la même manière, « la méritocratie » ou « la culture du travail » ne peuvent pas être présentés comme des concepts créés de toute pièce afin d’opprimer les personnes de races ou ethnies spécifiques dans les cours prodigués.
Or, la réalité du pays n’est pas si nette : en effet, d’autres États empruntent une tout autre direction, en décidant d’ajouter des cours d'études ethniques, ou bien d’incorporer davantage de sujets à propos des personnes de couleur dans leurs programmes officiels.
Matthew Hawn, enseignant titulaire au Sullivan County School District (Blountville, Tennessee) depuis 2008, a été licencié par le conseil scolaire local le 8 juin 2021 lors d’un vote. La raison ? L’enseignement d’un essai de Ta-Nehisi Coates, « The First White President », à ses étudiants en février dernier.
En janvier, alors qu’un groupe d’émeutiers prenait le capitole des États-Unis, Hawn, indécis concernant la meilleure façon d’aborder le sujet, Hawn a décidé de se concentrer sur les élections présidentielles de 2016. L’essai de Coates présenté soutient que Donald Trump a été élu sur la base de griefs qui ne concernent que les Blancs du pays. Accusé par un parent d’élève de ne pas présenter plusieurs points de vue, Hawn a été réprimandé. Puis en avril, afin d’expliquer la situation autour de procès du policier de Minneapolis Derek Chauvin pour le meurtre de George Floyd, l’enseignant s’est basé sur une performance de Kyla Jenée Lacey, poétesse, intitulée « White Privilege ». Quelques semaines plus tard, la sentence de licenciement tombait.
« Il y a eu beaucoup de discussions en ligne qui m’accusent d’avoir décidé de licencier M. Hawn parce qu’il a enseigné des cours contre le racisme », a déclaré David Cox, alors directeur des écoles du comté de Sullivan. « Les écoles du comté de Sullivan et moi ne cautionnons en aucun cas le racisme d’aucune sorte. »
Le Tennessee est parmi les États qui ont récemment adopté une loi « anti-théorie raciale critique », une décision qui a certainement participé à la situation de Hawn. En effet, le projet de loi a été approuvé par la législature peu de temps avant que l'enseignant ne reçoive la notification de son licenciement.
S’exprimant sur ses méthodes d’enseignement, Hawn a expliqué à Emma Green, journaliste pour The Atlantic, qu’il ne se sentait pas dans l’obligation de faire découvrir des sujets complexes à ses élèves. « Je considère mon travail comme quelqu’un qui apporte du matériel pour les enfants à évaluer par eux-mêmes et à créer leur propre compréhension de ces différentes perspectives. » Sans pour autant chercher à persuader ses élèves, Hawn a expliqué souhaiter « qu’ils soient capables de comprendre et de développer ces compétences de pensée critique qu’ils peuvent mettre en œuvre dans le monde chaque fois qu’ils quittent le lycée ».
Et ajouter : « Mon objectif en tant qu’enseignant est de leur permettre d’évaluer une affirmation, d’y réfléchir de manière critique, puis d’exprimer ce qu’ils pensent de cette affirmation ».
Or l’histoire de Hawn n’est pas un cas isolé. En effet, les débats incessants sur les initiatives de diversité et d’équité dans les écoles publiques ont entraîné le licenciement ou la démission d’autres enseignants partout dans le pays.
Parmi eux, Rydell Harrison était devenu directeur d’école dans le sud-ouest du Connecticut en août dernier, avec l’espoir de sensibiliser les élèves de son établissement à de nombreux sujets sociétaux. Par la suite, cependant, certains enfants et parents ont commencé à se plaindre que les efforts de diversité étaient un « programme » de la part de Harrison, est le qualifiant d’« activiste », qui ne souhaitait qu’endoctriner les étudiants. Il a fini par démissionner en juin. C’est un nombre croissant d’éducateurs qui ont ainsi quitté leur emploi après avoir été accusés d’enseigner la CRT.
Ce 18 août, le conseil d'administration de l'American Library Association (ALA), Association des bibliothécaires américains, a publié une déclaration dans laquelle elle s'oppose aux initiatives « visant à censurer les ressources d'information, les programmes et les programmes traitant de l'injustice raciale, de l'histoire des Noirs américains et de l'éducation à la diversité ».
Dans un souci de défendre l’accès équitable au savoir et à la justice sociale, la ALA lance un appel à la liberté intellectuelle, qui vise principalement les bibliothèques, mais qui s’étend bien évidemment à tous les établissements d’enseignement. Le tout, dans l’objectif de « s'opposer à toute proposition législative ou initiative locale visant à interdire l'instruction, la considération ou la discussion sur le rôle du racisme dans l'histoire des États-Unis ou sur la manière dont le racisme systémique se manifeste dans nos écoles, nos lieux de travail et nos agences gouvernementales ».
Une telle situation aux États-Unis, pays de libertés, ne va pas sans rappeler de récents épisodes quelque peu similaires ici, en France. Plus tôt cette année, la Ligue des Droits de l'Homme mettait en garde contre la dangerosité du terme « islamo-gauchisme », utilisé par des personnalités politiques pour désigner une prétendue influence sur la recherche universitaire. Un concept employé par Jean-Michel Blanquer, Gérald Darmanin ou encore Frédérique Vidal.
Depuis les déclarations de cette dernière, les appels à la démission de la ministre de l'Enseignement supérieur Frédérique Vidal s’étaient ainsi multipliés. Une pétition, ouverte aux étudiantes et étudiants, aux personnels de l'Université et de la recherche, appuyait cette demande, tandis que plusieurs associations, collectifs, groupes de recherche et syndicats s’étaient chargés de lancer des appels à la mobilisation.
via BBC, Chalkbeat, Brookings, AL.com, NBC News
Crédits photo : James Eades / Unsplash
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NAUWELAERS
27/08/2021 à 00:37
Je saisis ci-dessous ce texte de loi d'Arizona, que je découvre comme beaucoup par ce site.
« Dans les années préscolaires jusqu’à la douzième année peuvent ne pas permettre l’enseignement ou intégrer dans un cours les concepts suivants :
1. une race, un groupe éthique (en fait, ethnique ! CN) ou un sexe est par essence moralement ou intellectuellement supérieur à une autre race, un groupe ethnique ou un sexe.
2. un particulier, en vertu de sa race, ethnicité ou sexe, est par nature raciste, sexiste ou oppressif, consciemment ou inconsciemment. »
Mon commentaire.
Le point 1: on s'oppose tout simplement...au racisme !
Jusqu'à la douzième année, années préscolaires.
Et quid de l'après douze ans ?
À partir de treize ans, on peut apprendre que (littéralement, entre guillemets): «Une race, un groupe ethnique ou un sexe est par essence moralement ou intellectuellement supérieur à une autre race, un groupe ethnique ou un sexe» ?
Il doit y avoir incompréhension quelque part...
Cette phrase est un manifeste de racisme, point !
Qu'on l'appelle «théorie critique de la race» n'y change rien.
Vraiment je ne comprends pas bien cette chronique, désolé...
C'est choquant ou bien il y a erreur.
Relisons cette phrase: on interdit d'apprendre cela...mais jusqu'à douze ans ?
On se pince...ou je n'entrave que pouic et il manque moult explications nécessaires.
Point 2.
À partir de treize ans, est-on censé s'entendre dire si on est blanc: «Vous êtes blanc donc par nature raciste, sexiste ou oppressif, consciemment ou inconsciemment»?
La phrase reprise littéralement -je n'invente rien -ci-dessous.
«Un particulier, en vertu de sa race, ethnicité ou sexe, est par nature raciste, sexiste ou oppressif, consciemment ou inconsciemment. »
On est de toute façon raciste si blanc même si on croit qu'on ne l'est pas, même si on a des convictions totalement et sincèrement et indubitablement humanistes ?
Et que rien dans le comportement, les actes etc. ne recèle le moindre ferment ou trace de racisme-on répond alors: «Vous croyez n'être pas raciste mais de façon systémique, il y a racisme chez vous, Blanc et dans les structures de la société»...?
Pas d'accord.
Là on est dans le toxique, désolé.
Les lois ségrégationnistes et racistes ont été combattues avec succès et c'est tout à fait normal et heureux.
C'est dangereux et non prétendument dangereux de pratiquer une culpabilisation «ab irato» contre des personnes qu'on ne peut qu'accuser de racisme systémique: il ne faut pas se cacher derrière son petit doigt.
Que l'antiracisme ne devienne pas délirant et sectaire avec des résultats contreproductifs
assurés !
Comme un retour du trumpisme...
Avec le fiasco afghan que nous savons, que le nouveau président tente (déjà) de sauver la face !
Il faut changer de logiciel pour faire évoluer et s'améliorer les choses.
Puisque je ne nie certes pas que le racisme et les violences policières existent toujours.
Parfois contre les Blancs...et même en Belgique, figurez-vous !
Améliorer le monde certes, et pas avec ce genre de théories qui enferment les gens dans des statuts inamovibles d'oppresseurs ou de racisés (un terme que n'acceptent pas des personnes de couleur qui en ont assez)...ce qui ne tient aucun compte ni des évolutions à l'oeuvre ni des disparités économiques, sociales, culturelles, de santé et autres qui ne sont pas réductibles aux seules couleurs de peau des individus.
Il faudrait vraiment revenir de façon approfondie sur ce thème.
Il y a de quoi être inquiet de ce qui se passe aux States..
CHRISTIAN NAUWELAERS
Aradigme
28/08/2021 à 08:56
Bonjour Nauwelaers
Le texte cité aux points (1) et (2) me semblent se rapporter à la législation mise en place en Arizona par le gouverneur Ducey en ce qui concerne les élus et les agents du service public ( ce qui inclut les professeurs).
Source: https://azgovernor.gov/governor/news/2021/07/governor-ducey-legislature-take-strong-action-stop-critical-race-theory
Par curiosité, j'ai lu les lois en question. Le texte cité par ActuaLitté me semble concerner l'article 10 du texte de loi HB2906. Voici le lien:
https://legiscan.com/AZ/text/HB2906/id/2420713
Ce texte interdit en Arizona l'usage d'argent public pour enseigner des concepts de type CRT, non seulement dans l'enseignement, mais aussi en thérapie. Le texte interdit non seulement les points (1) et (2) mais aussi plusieurs autres. J'ai effectué un copier/coller des points mentionnés.
Il est donc interdit en Arizona d'utiliser l'argent public pour affirmer que:
1. ONE RACE, ETHNIC GROUP OR SEX IS INHERENTLY MORALLY OR INTELLECTUALLY SUPERIOR TO ANOTHER RACE, ETHNIC GROUP OR SEX.
2. AN INDIVIDUAL, BY VIRTUE OF THE INDIVIDUAL'S RACE, ETHNICITY OR SEX, IS INHERENTLY RACIST, SEXIST OR OPPRESSIVE, WHETHER CONSCIOUSLY OR UNCONSCIOUSLY.
3. AN INDIVIDUAL SHOULD BE INVIDIOUSLY DISCRIMINATED AGAINST OR RECEIVE ADVERSE TREATMENT SOLELY OR PARTLY BECAUSE OF THE INDIVIDUAL'S RACE, ETHNICITY OR SEX.
4. AN INDIVIDUAL'S MORAL CHARACTER IS DETERMINED BY THE INDIVIDUAL'S RACE, ETHNICITY OR SEX.
5. AN INDIVIDUAL, BY VIRTUE OF THE INDIVIDUAL'S RACE, ETHNICITY OR SEX, BEARS RESPONSIBILITY FOR ACTIONS COMMITTED BY OTHER MEMBERS OF THE SAME RACE, ETHNIC GROUP OR SEX.
6. AN INDIVIDUAL SHOULD FEEL DISCOMFORT, GUILT, ANGUISH OR ANY OTHER FORM OF PSYCHOLOGICAL DISTRESS BECAUSE OF THE INDIVIDUAL'S RACE, ETHNICITY OR SEX.
7. MERITOCRACY OR TRAITS SUCH AS A HARD WORK ETHIC ARE RACIST OR SEXIST OR WERE CREATED BY MEMBERS OF A PARTICULAR RACE, ETHNIC GROUP OR SEX TO OPPRESS MEMBERS OF ANOTHER RACE, ETHNIC GROUP OR SEX.
Je n'ai pas vu de mention d'age. J'ai cherché dans une autre loi passée récemment sur l'école (HB2898) et n'en ai pas trouvé trace. Voici le lien
https://legiscan.com/AZ/text/HB2898/id/2422560
Salutations
Aradigme
Toinou
28/08/2021 à 14:49
En réalité, cette loi HB2898 est bien la source. Elle contient la mention suivante :
15-717.02. Prohibited instruction; disciplinary action; legal action; civil penalty
A. A TEACHER, ADMINISTRATOR OR OTHER EMPLOYEE OF A SCHOOL DISTRICT, CHARTER SCHOOL OR STATE AGENCY WHO IS INVOLVED WITH STUDENTS AND TEACHERS IN GRADES PRESCHOOL THROUGH THE TWELFTH GRADE MAY NOT USE PUBLIC MONIES FOR INSTRUCTION THAT PRESENTS ANY FORM OF BLAME OR JUDGMENT ON THE BASIS OF RACE, ETHNICITY OR sex.
Il ne s'agit donc pas d'une mention d'âge mais de niveau scolaire. (Il y a donc bien une traduction un peu rapide.) La 12e année correspond simplement à la fin de l'équivalent du lycée. Autrement dit, cette interdiction couvre l'entier de la scolarité primaire et secondaire.
NAUWELAERS
28/08/2021 à 21:07
Merci Toinou.
Il n'est donc pas question d'âge !
Et les édiles de l'Arizona-je viens de vérifier -se réfèrent à des déclarations de...Martin Luther King, pour cette question.
Des propos de ce grand homme, champion des droits civiques, qui refusent que l'on soit jugé sur sa couleur, notamment.
C'est une autre option que ce que l'on appelle la «critical race theory».
CHRISTIAN NAUWELAERS
NAUWELAERS
28/08/2021 à 20:44
Merci beaucoup Aradigme pour vos précieuses recherches !
Bravo.
CHRISTIAN NAUWELAERS
Lucie
28/08/2021 à 08:39
Juste un détail, mais de taille : "Les manifestants revendiquaient une inégalité des citoyens", non, ça ne va pas ! Revendiquer, ça veut dire réclamer ! Problème de traduction avec un faux-ami ?
Team ActuaLitté
28/08/2021 à 09:07
Bonjour
En effet, un souci sur le terme. On le vérifie d'après la source.
Merci beaucoup.