Le Prix Bancarella 2021 de Pontremoli (Massa-Carrara) a été attribué à Ema Stokholma, autrice de Per il mio bene, publié par HarperCollins, qui a reçu 140 votes de libraires indépendants. Il s’agit de la 69e édition de cette récompense littéraire, née en 1953 à Mulazzo (Massa-Carrara, Toscane), qui se déroule chaque année l’avant-dernier samedi ou dimanche de juillet. Une première sélection établit les six livres finalistes auxquels est attribué le Prix Selezione Bancarella. Le grand gagnant est ensuite choisi parmi ces derniers, puis désigné lors de la soirée finale.
Le 26/07/2021 à 17:53 par Federica Malinverno
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26/07/2021 à 17:53
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Voici le commentaire d’Elisabetta Rosaspina sur le livre d’Ema Stokholma, paru dans le magazine 7 ainsi que sur le site du Corriere della Sera : « Le premier coup de poing à quatre ans (…). La dernière claque à 15 et demi. Peut-être le moins douloureux, du moins au niveau des souvenirs, car il a eu le mérite de déclencher le ressort vers l’évasion et la libération. Ema, avant de devenir Ema, la mannequine, puis la DJ et la présentatrice de radio et de télévision à succès, était une enfant maltraitée. Férocement maltraitée. Ces onze années de coups et de punitions maternelles sadiques sont décrites avec le détachement apparent d'un reporter –peu d'adjectifs et beaucoup de détails –dans les 131 premières pages de son autobiographie, Per il mio bene (HarperCollins). Où, nous assure-t-elle, il n’y a rien d’exagéré ou de fictif. »
Comme le suggère la présentation du livre sur le site de l’éditeur, « pour la première fois, Ema Stokholma raconte son passé, le temps où elle s’appelait encore Morwenn Moguerou. Et elle le fait en écrivant un livre qui, à travers son expérience individuelle, parvient à toucher des sentiments universels, à enseigner que la douleur peut être surmontée, que les erreurs peuvent être commises et réparées, qu’une fin heureuse est possible ».
Ce livre « réussit à raconter la douleur et le mal dans un langage immédiat et direct, avec un style à la fois dur et doux ».
Et voici le classement complet : en deuxième position avec 93 voix Marino Bartoletti avec La cena degli Dei (Le diner des dieux, Gallucci editore) ; en troisième position avec 79 voix Marina Marazza avec Io sono la strega (Je suis la sorcière, Solferino) et Livia Sambrotta avec Non salvarmi (Ne me sauve pas, Sem).
Les deux autres livres dans les six derniers étaient : Arte è liberazione) d’Andrea Bigalli et Tomaso Montanari, (L’art est la libération, Edizioni Gruppo Abele) qui a reçu 65 voix et La ballata della città eterna de Luca Di Fulvio (La ballade de la ville éternelle, Rizzoli) avec 51 voix.
Crédits photo : Ema Stokholma
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